16-11-2022, 03:18 PM
(16-11-2022, 01:06 PM)bech a écrit : Au camp des loups, c'est la dernière journée. Il y a des épreuves physiques et intellectuelles. 8 épreuves en tout et Ben s'occupe du saut en longueur. Les différentes sizaines passent dans un ordre différent et Ben fait la moyenne de leurs saut, soit 5 ou 6 loups selon qu'il y ait ou non un invalide. Les loups ont apprécié les épreuves.
Ensuite, préparation de la dernière veillée. Le groupe de Pierric répète son sujet d'expression corporelle.
Au le repas du soir, les loups sentant la fin sont agités. Après celui-ci, Pierric veut participer à la vaisselle et il fait l'essuyage.
La soirée commence par des chant calmes avant le jeu de mime sur le thème de l'exode. La représentation finie, les spectateurs applaudissent et demandent à la revoir. Après quoi, Marc va embrasser tous les acteurs que les autres félicitent.
Au moment de se coucher, Pierric dit à Ben qu'il a éprouvé une très grande fierté lorsqu'il était sur scène et c'est la première fois qu'il vit quelque chose de pareil.
Les loups couchés, les animateurs prennent un douche commune avec une branlette.
Le lendemain, c'est le retour. À l'arrivée du bus, Benoît aide Pierre-Jean à descendre. Ce dernier le remercie pour tout ce qu'il a fait pour lui et dit qu'il est fait pour aider les moins valides. Il veut lui laisser ses cordonnées et souhaite devenir louveteau.
Ben va s'occuper avec Michel et Raphaël de descendre Pierric. Ce dernier pleure parce que le camp est fini et qu'il a découvert de véritables amis. Il a envie d'être lui aussi louveteau. Il présente Ben qui « est un véritable ange » pour lui.
Vincent considère que bien qu'animateur en formation, Ben dépasse déjà le niveau de certains animateurs. Le mère de Pierrick souhaite qu'il passe voir son fils 2 fois par mois et Pierrick le pousse à accepter. 2 fois pas mois, ça peut faire beaucoup, mais peut être que Ben fera ça avec Phil.
Ben récupère les coordonnées des familles de Pierrick et de Pierre-Jean. Il a aussi discuté avec les parents de Marc.
Il y a ensuite une réunion débriefing entre les animateurs. Vincent, Luc et Michel font un bilan positif sur l'investissement des JER avec mention spécial pour Christophe et surtout pour Benoît.
Du coté du camp des éclaireurs, la patrouille des éléphants que Phil suit de loin avance dans la nuit vers le point de rendez-vous en restant silencieux quand ils traversent un village. C'est la première des patrouille à arriver et Phil la rejoint quand ils entrent dans le pré.
Montage des tentes pour aller se coucher. Les autres patrouilles arrivent dans les 20 minutes qui suivent.
Phil est réveillé par Fabrice parce que Jean-Philippe a fait pipi en dormant. Dans la tente, Jean-Philippe pleure. Phil lui dit que ça peut arriver à tout le monde que que ça lui est arrivé aussi au même âge. Il demande aux autres de ne pas se moquer de Jean-Philippe et de ne pas ébruiter ce qui s'est passé.
Fabrice dira à Phil que le même problème lui est arrivé chez les louveteaux.
Phil est très sympa de prêter son duvet à Jean-Philippe et de se contenter de couvertures.
À noter que je n'ai pas été surpris par ce genre d'incident après une marche en pleine nuit. Suggérer aux scouts de faire pipi avant d'aller se recoucher me semble une bonne précaution qui a certainement été oubliée.
La nuit suivante, Phil fait le couturier pour un duvet de la patrouille des serpents. Le lendemain matin, nouveau trajet pédestre (de jour cette fois), vers Warempage. Jean-Philippe se charge de trouver le bon chemin sur la carte d'état-major. Fabrice remarque cette implication et en parlera à Phil durant le repas de midi où toutes les patrouilles sont au même endroit.
Le point de chute pour la dernière nuit est un bâtiment en dur. Quelques scouts parmi les plus jeunes vont avec Phil a une ferme pour acheter des œufs et d'autres produits. La fermière leur fait visiter la ferme.
Il y a une discussion bilan avant le repas du soir qui se passe dans une bonne ambiance. Il se termine par des crêpes.
Après le repas, c'est la séance de totémisation. 6 jeunes scouts doivent passer des épreuves :
- répéter une phrase « magique »
- épreuve de pompages (?)
- un dessin à faire et à remettre au Grand Maître
- quelques jeux d'adresse
- manger la nourriture céleste (mais pas appétissante).
3 sur 6 réussissent les épreuves, Jean-Philippe n'a pas réussi à prononcer la phrase en public.
Au passage, ce récit renseigne pas mal sur les scouts pour ceux qui ne l'auraient pas été.
Réveil pas trop matinal le lendemain. Au déjeuner, Patrick dit à Phil qu'il le trouve à la hauteur, toujours attentif aux autres, mais il doit aussi penser à lui !
Encore une marche pour rejoindre la gare, et après le train 1/2 heure à pied pour rejoindre le local scout. Les scouts saluent les animateurs et Jean-Philippe remercie Phil en lui faisant la bise.
Ben qui était dans la voiture de la mère de Phil le rejoint et ils courent dans les bras l'un de l'autre.
Jean-Philippe ayant dit à ses parents « vous voyez, ils s'aiment ! », la mère s'excuse de sa réflexion et dit à Phil que Jean-Philippe a déjà raconté comment il a été soutenu.
À la maison, en plus de Jean, content de retrouver Phil, il y a Anne, André et Amandine. Phil fait un compte rendu complet du séjour.
Le lendemain, au déjeuner, c'est Ben qui parle de son camp. C'est surtout Pierric qui l'a marqué. Il a l'intention de réorienter ses études pour devenir éducateur spécialisé auprès des jeunes moins valides. Il souhaite que leur unité s'engage à en accueillir, sinon, il en cherchera une autre.
Phil et toute sa famille soutiennent Benoît par rapport à cette idée.
La première semaine de classe au retour des vacances se passe bien, mais en rentrant le vendredi, Phil est surpris de ne voir ni Jean, ni sa mère. Aucun n'est encore arrivé 2 heures après lorsque c'est le père qui arrive. Il dit à Phil de le suivre pour lui parler.
Phil s'attend au pire et le père précise que Jean est à l'hôpital. Lui et deux autres élèves ont été fauchés par un automobiliste alors qu'ils traversaient au passage pour piétons devant l'école.
C'est à ce moment là qu'arrive Anne avec André. Ils sont rapidement mis au courant et le père précise qu'on l'opère pour lui mettre des plaques et que leur mère est avec lui. André repense à la même chose que Phil. D'ailleurs, il se met à sangloter dans ses bras.
La mère revient plus tard. Il lui faut quelques minutes pour préciser qu'il a une double fracture tibia et péroné, d'où une pose de plaques qui s'est bien déroulée. Ell a vu aussi les 2 mères des autres élèves renversés, mais moins gravement blessés. Une policière est venu les voir aussi et passera à la maison dans 2 jours.
À presque 21 heures, Amandine vient aux nouvelles avec sa mère. On voit qu'elle a pleuré.
Phil pense téléphoner à Ben pour l'avertir. Ben le rejoint alors que Phil n'a pas su tout lui dire au téléphone. Entre temps, la mère de Ben s'est renseigné par téléphone auprès du père de Phil. Ben peut rester dormir avec Phil. Sa mère lui donne tout de même un calmant.
Au déjeuner (amélioré), la mère dit qu'ils pourront voir Jean à partir de 14 H, mais ils ont aussi réunion JER. Phil préfère voir son frère et Ben décide de le suivre.
Le père propose que les 2 garçons aillent voir Jean un peu avant 14 H puis aller les déposer au local, les autres iront voir Jean plus tard.
Phil téléphone à Marc Antoine pour signaler son retard à la réunion.
Ben passe chez lui prendre ses cours et les quatre jeunes font des révisions dans la matinée.
Ils arrivent près de la chambre à 13 H 40 et l'infirmière accepte la visite. Phil est tétanisé en entrant dans la chambre. C'est Ben qui le prend par la main et Jean qui l'encourage à avancer. Finalement, Phil peut être rassuré en découvrant Jean en un seul morceau. Jean devrait pouvoir renter à la maison lundi.
Jean partage la chambre avec un autre jeune d'environ 20 ans que les visiteurs saluent avant de partir.
Au local scout, Phil a du mal à parler pour évoquer l'accident de Jean et c'est Ben qui se charge d'expliquer.
La réunion est une réunion bilan des camps de Pâques. Marc-Antoine commence par celui des louveteaux. Il dit que Ben a impressionné tous ceux qui étaient présents, notamment pour son investissement auprès des trois jeunes moins valides.
Ben en profite pour demander s'il peut envisager de poursuivre ce genre d'activité avec des jeunes moins valides et si cela ne pourrait pas être concrétisé au niveau de cette unité scoute. Marc-Antoine est d'accord pour en parler à Luc, le chef d'unité. Raphaël et Christophe trouvent aussi que c'est une excellente idée.
Pour le camp de éclaireurs, la baignade sauvetage de Phil a été appréciée.
Au moment du départ, Gabriel et Christophe se renseignent pour passer voir Jean. Phil leur propose de passer à la maison le mercredi suivant pour être sûr qu'il soit rentré.
Phil passe la soirée et la nuit suivante dans la famille de Benoît.
Les semaines s'écoulent jusqu'au week-end de Pentecôte.
Marc-Antoine a mis sur pied une activité de descente de la Lesse en kayak sur 21 kilomètres. Mais il n'est pas disponible pour y participer. Benoît doit voir son parrain et aussi d'autres connaissances dans sa famille dont certains sont plutôt homophobes. Il préfère que Phil participe à la descente en kayak sans lui. Ils sont cinq à la faire avec Gabriel, Christophe, Raphaël et Alex. 2 kayaks pour deux et Phil qui descend en solo.
Une fois arrivé, ils se changent dans les vestiaires. Mais aucun ne retrouve ses billets de train dans son sac ou sa poche. Si chacun avait initialement les billets sur lui, bizarre qu'ils aient tous disparus.
Ça me rappelle un de mes deux premiers voyage en avion. J'avais mis mes billet devant moi dans le porte document de l'avion (au niveau de la tablette rabattable) et une fois débarqué, je ne les ai plus retrouvé. Mais comme le séjour durait un mois, ils ont eu le temps de me faire des billets de remplacement.
Ils décident donc de rentrer en stop et sont pris deux par deux, Phil étant le dernier à être pris dans un camion par un chauffeur à l'aspect négligé.
Durant le trajet, le chauffeur lui demande s'il a une petit amie, puis s'il préfère les garçons. Question qui reste sans réponse.
À une quinzaine de kilomètres de Bruxelles, le chauffeur place une main sur la cuisse de Phil qui laisse faire. Plus tard, il pose la main sur son short. Phil la prend pour l'enlever, mais le chauffeur recommence.
La troisième fois, le chauffeur résiste au déplacement de sa main et déchire le tee-shirt de Phil avant de plonger la main à l'intérieur. Phil crie et se débat, puis se met tout au bout du siège loin du chauffeur.
Lors d'un arrêt, Phil s'enfuie du camion (plus facile à faire rapidement à l'époque où il n"y avait pas de ceinture de sécurité à dégrafer). Il court vers la forêt de Soignes. Il reste jusqu'au début de soirée au pied d'un arbre avant de se décider à repartir. Il a su s'orienter et avant qu'il fasse nuit, il reconnaît le père de Marie qui promène son chien.
Le père de Marie emmène Phil chez lui. Marie et sa mère sont surprises de son état. Marie avertit la mère de Phil. Ce dernier finit par dire que son agression s'est produite en rentrant en stop.
Une fois la mère de Phil arrivée, Phil raconte la fin de la journée de la perte des tickets de train à sa traversée de la forêt de Soignes. Au retour à la maison, c'est la mère qui fait un résumé à ses autres enfants. Phil prendra une douche (pas un bain comme il pensait lorsqu'il était dans la forêt) et un calmant qui le fait bien dormir.
Le lendemain, Phil repense à son voyage retour de la veille, s'excuse des inquiétudes qu'ils ont pu avoir et reconnaît avoir déconné. il est d'accord avec sa mère lorsqu'elle dit « plus de stop tout seul ».
Bonjour Bech,
Merci pour ton com!
Très beau résumé des suites.
Les camps de Pâques se sont bien passés, tant chez les loups que chez les scouts.
Dans ce récit, je tente de raconter la vie de camp pour les loups ainsi que pour les scouts. Il y a des lecteurs qui n'ont pas participé à des camps de mouvements de jeunesses (scouts, patronnés, colo). Ça donne une idée assez large de ce qui s'y passe!
Bien entendu dans les dernières suites, il y a ce retour en "stop". Il est impératif d'éviter le plus possible d'utiliser ce moyen de locomotion seul. A deux c'est déjà moins dangereux, quoi que. Donc préférons d'autres moyens de transports d'autant plus qu'avec un portable le contact avec la famille est plus facile!
Merci Bech de suivre le récit et de laisser un commentaire!
Je t'embrasse!
Philou