13-11-2022, 05:28 AM
Deuxième tribu,
L’ethnologue que j’avais suivi comme assistant en Papouasie-Nouvelle-Guinée aurait pu me l’expliquer, je me serais senti moins bête, mais il est retourné en Europe ce matin.
Si j’avais essayé de l’aider autant que je le pouvais dans ses recherches, je l’avais souvent vu lever les yeux au ciel ou secouer la tête de dépit devant mes erreurs ou mes manquements envers les protocoles de la vie en société du peuple Bajau des Philippines.
Ma participation à l’expédition n’avait tenu qu’au fait que j’étais devenu surnuméraire au sein de l’administration de la fac où je travaillais, un peu à la réputation absolument infecte du professeur Auster qui, en trente ans de carrière, s’était montré odieux auprès de tous ses collègues et de générations d’étudiants en sociologie, et beaucoup au fait qu’il est mon oncle.
Mais la date de sa retraite approche dangereusement, et le statut dont je bénéficiais ne serait dès lors plus vraiment assuré pour très longtemps.
Semblant comprendre mes hésitations, il a dit assez pompeusement ‘cette expédition est mon chant du cygne’, avant de me lancer un clin d’œil
— Je comprends, tonton. Euh… je veux dire, professeur.
— Tu ne comprends rien du tout ! Si tu savais comme je me fous des Bajaus, mon petit Sébastien, des dégénérés, qui n’ont officiellement renoncé au cannibalisme qu’il y a un siècle, mais pour le remplacer par l’alcoolisme et une sexualité débridée, ils baisent comme des bonobos ! En cent ans, le taux de natalité est passé de 6,1 à 10,4’’.
J’avais été plus intrigué que vraiment intéressé par cette donnée, mes préférences m’attirant plus vers des orifices dont jamais aucun petit humain ne sortirait un jour. J’avais pourtant osé la question…
— Pourquoi ? Parce que le budget est disponible, et que je ne le dépense pas, l’abruti de doyen de notre faculté l’attribuera à la décoration de son bureau, je préfère être bouffé par les Bajaus que lui donner cette satisfaction.
— Mais tu as dit qu’ils ne sont plus…
— Je plaisante, Sébastien, bon sang, tu es bien le fils de ma sœur, aucun sens de l’humour ! Ceci dit, une fois que je serai parti, tes chances de survie au sein de l’université seront infiniment plus faibles que dans une tribu qui pratique encore vraiment le cannibalisme de nos jours. Car il y en a, et je peux toujours modifier la destination de notre voyage…
J’ai sobrement décliné, pensant que si Mathieu, Louis, Jérôme ou Romuald admettent une certaine partie de moi dans leur bouche, ils me la rendent intacte et dûment salivée.
Avec la perspective de passer un mois isolé du monde, au milieu d’un peuple pour lequel le sexe est naturel, mais aussi, tristement hétérosexuel, j’ai consacré les dix-huit heures de vol vers Manille à la visite des toilettes A-350, vastes et confortables, et à celle du rectum de Jürgen, un jeune steward, aussi mignon que gourmand, puis avec Franklin, un solide Américain qui m’a fait redécouvrir ma prostate trop longtemps ignorée.
— Moins confortable que l’Airbus, n’est-ce-pas’’ a dit tonton, dans le coucou rafistolé au duct-tape qui nous amène à l’île de Jolo, isolée du reste de l’archipel, alors que je vomis pour la troisième fois dans un sachet de plastique ironiquement marqué ‘Supermercado Deliciosas’.
Le pilote ne s’est pas attardé, renforçant mon impression que les traditions ancestrales des Bajaus n’étaient pas forcément entièrement oubliées…
(…)
Ça fait une semaine que la navette aérienne vers Manille a emporté le professeur… enfin, Tonton, quoi.
— Alors, tu restes ici ? Je suppose que ta mère sera un peu triste’’ avait-il dit, peu convaincant sur le coup, avant d’ajouter, un peu cruellement ‘’Mais je peux te comprendre, aucune perspective professionnelle chez nous, mais que ferait-tu, aussi ? Puis, aucune copine connue à vingt-cinq ans… Peut-être une jeune fille Bajau se contentera-t-elle de toi.’’
J’ai profité de ce qu’il se penchait pour prendre ses sacs de voyage pour jeter un clin d’œil et une grimace lubrique à Ujan, le petit-fils du chef, un mètre soixante-dix plus dix-sept centimètres de virilité…
(…)
Finalement, je me dis que certains profs de fac ne méritent pas vraiment la considération qu’on leur porte, tonton moins qu’un autre ! Un ethnologue se doit d’être observateur, non ? Sauf qu’il n’a jamais remarqué la parade amoureuse qu’Ujan a déployée dès qu’il m’a vu. Il a tout au plus noté l’intérêt que le garçon me portait, à me proposer dès le lendemain de l’accompagner à la pêche.
— Vas-y, c’est intéressant’’, m’a dit tonton, ‘’ils utilisent une canne de bambou effilée qu’ils enfoncent dans le poisson avant de le sortir de l’eau, encore frétillant…’’
Sentant l’excitation du jeune Bajau, mais craignant un échange trop violent, j’ai initié Ujan aux préliminaires ‘à l’européenne’, le surprenant de mes lèvres sur son gland, et de ma langue sur la porte de son intimité, gestes qu’il a reproduits, avant de m’appliquer une version décalée de leur technique de pêche, plus proche de celle de Franklin dans l’avion, et qui m’a fait frétiller, plus que les interludes récréatifs avec Mathieu, Louis et les autres ne l’avaient jamais fait.
Après, ce que tonton aurait pu m’expliquer, c’est que le rite d’initiation des jeunes Bajaus à la vie adulte inclut (1) un droit de cuissage pour le chef de clan, qui (2) ne s’applique pas qu’aux filles, et (3) est indépendant de l’âge de l’initié.
Et le chef est le grand-père d’Ujan, vieillard sénile et édenté, mais dont le sourire vicieux me laisse comprendre que les membres de taille honorable sont un trait de famille. Et c’est pour demain…
Après une semaine à échanger les plaisirs avec le jeune corps vigoureux de mon amant, abandonner le mien aux assauts poussifs du pépé me soulevait le cœur, mais ma réception dans la tribu passait par là…
C’est alors que les rares informations de mon oncle professeur me sont revenues en tête ! Non, pas que les Bajaus baisent comme des lapins, ça, Ujan me le prouvait trois fois par jour, mais leur propension à l’alcoolisme. Si l’arak, boisson fermentée, était leur ordinaire depuis des siècles, la ‘civilisation’ leur avait apporté d’autres alcool, dont certains faisaient une consommation indécente. Et en premier le chef de clan, qui se taillait la part du lion des marchandises venues de l’île principale, et devrait logiquement en être mort depuis longtemps.
N’était que la probabilité qu’il passe l’arme à gauche cette nuit était ridiculement marginale, la perspective de percer un jeune Européen blond aux yeux clairs le tiendrait clairement éveillé toute la nuit, et bien vivant le lendemain, pour la cérémonie.
Ujan vient de s’endormir, après que je l’aie chevauché en andromaque, jusqu’à éjecter mon plaisir en longues trainées qui sèchent maintenant sur son torse. Et il y a encore de la lumière dans la case du chef…
Je m’habille sommairement pour la rejoindre, avec une bouteille d’un tord-boyaux slovaque, dont je verse discrètement mes portions entre les lattes du plancher, sous le prétexte de mettre au point les détails de l’initiation du lendemain, dans nos deux versions finalement pas trop différentes d’un espagnol improbable.
— Tengo que orinar’’ a-t-il soudain bafouillé.
Je lui ai proposé de l’aider, en suggérant d’aller le faire au bord de l’à-pic à faible distance du village, et l’idée lui a plu, probablement soutenue par la pensée lubrique de me montrer l’outil qui servira à mon initiation de demain…
Vu son équilibre désormais plus que précaire, ça a été facile.
Ujan vient de me réveiller avec l’annonce du décès de son grand-père, mort de sa chute dans la nuit, je me dois de le consoler, mais je vous laisse, on ne parle pas la bouche pleine.
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