07-11-2022, 02:20 PM
Un fermier vachement dans l’embarras
Second :
Killian était ravi : deux mois à la campagne, dans la vaste maison de famille, avec ses deux cousins, et pas de parents à l'horizon ! On allait pouvoir en faire, des conneries !
De fait, les trois minets venaient d'avoir dix-huit ans, et le bac, et leurs parents avaient décidé de leur laisser la maison familiale pendant deux mois... loin de leur présence.
Martin était le plus dégourdi des trois : sportif, brun au large sourire, il inspirait confiance, et l'on comptait plus ou moins sur lui pour surveiller les autres.
Luc était un châtain facétieux et espiègle, bien mignon lui aussi dans un genre plus enfantin.
Et Killian, grand brun mince et timide ressemblait d'assez près au premier de la classe qu'il était.
La maison disposait d'une piscine, mise en eau les jours précédents par le fils du voisin, un éleveur de maine-anjou, race mixte comme vous le savez : lait et viande. À dix-neuf ans, Marc avait toujours été pote avec les cousins, qui se réjouissaient de le revoir tranquillement.
D'ailleurs, à peine les valises posées, il avait été convoqué par la cousinerie, et comme on lui avait fait savoir de mettre des bulles au frais, le premier bouchon sauta vite fait.
— Puisque les vieux sont pas là, je propose qu'on se baigne à poil, les mecs ! D'accord ? déclara Martin ex abrupto.
— Ouiii !
Et les mectons de virer tout tout de suite pour sauter dans l'eau.
— C'est vrai que c'est nettement plus sensuel ! fit Luc.
— Ah ! Tu vois ! Je suis pour la liberté de la queue, moi ! affirma Martin, martial.
Les trois autres se regardèrent pour pouffer gaiement. Les vacances s'annonçaient bien, vraiment.
Des trois, Martin était de loin le plus mûr. Déjà, l'année précédente, il ne tarissait pas sur ses exploits sexuels (ou supposés tels, car les autres ne gobaient pas tout !).
Et l'on savait que c'était par Marc qu'il avait été mené sur le chemin du dépucelage... Au reste, les deux autres, présumés puceaux, avaient déjà compris que Marc et Martin ne comptaient pas perdre de temps pour écumer le canton !
On fit les fous un bon moment, avant de faire la dînette... au son d'un nouveau sautage de bouchon ! Car les grands-parents, qui ne viendraient pas de l'été, étaient friands de bulles... et Martin avait décidé que leurs petits-fils aussi.
Il faisait super beau, en ce début de juillet, et l'on grignota au bord de la piscine. Quelques flûtes plus tard, Martin proposa qu'on restât tout le temps à poil : les autres rigolèrent bêtement mais ne dirent mot. Pour l'instant, à force de parler des coups locaux, Martin avait pris une jolie gaule, vite suivi par Marc. Et force est de dire que ces deux-là se défendaient, côté armement !
Ce fut fut donc tout en se touchant négligemment le dard que Martin demanda :
— Dis-donc, toi, dans ton troupeau, t'aurais pas de la génisse immédiatement disponible ?
— Y a Juliette, qu'a enfin accepté de baiser ! fit élégamment le paysan.
— Et c'est toi qui...
— ...même pas ! Un Parisien !
— Le taurillon local n'a pas la cote ? persifla Luc.
— Ta gueule ! Au moins, elle baise !
Luc et Killian pouffèrent... qui ne cachaient plus leur belle érection. Et ces deux maigrelets étaient aussi plutôt bien pourvus, du reste.
Et ça ne traîna pas : vite contactée, la Juliette sauta au plafond — dixit Marc — et les deux mectons renfilèrent vitement leur culotte... pour aller la poser ailleurs. Non sans que Martin eût affirmé :
— Vous inquiétez pas, les mecs ! On va s'en occuper aussi, d'vot' libido ! Ah ! Ah !
Restés seuls, les autres se regardèrent un peu gênés.
— Ils nous ont filé la gaule, avec leurs conneries ! dit enfin Luc.
— C'est p't'êt' pas des conneries vraiment... susurra Killian. Bon ! À l'eau, tu veux ?
On s'agita un peu dans l'eau encore chaude, et l'on finit par s'accouder au bord. Après un petit silence, Luc osa :
— Toi... c'qu'y font... là...
— Rien encore, dit simplement Killian. Toi ?
— Pareil.
On soupira de concert. Après un nouveau silence, Luc reprit :
— En tout cas, y m'ont foutu la gaule... et j'l'ai encore !
— Moi aussi...
— On va être obligés...
— Ce sera pas la première fois !
Car les années précédentes, les trois minets se pignolaient gaiement ensemble.
Reposés sur leur transat, les minets y allèrent joliment.
— C'est ma bite qui t'excite, ou ce que font les autres avec la Juliette ?
— C'est la queue de Marc, feula Killian.
— Oh... P'tain... c'est vrai qu'elle est magnifique... Et Martin ?
— Pareil.
On continua de s'agiter en s'entrematant avec attention.
— J'adore la tienne, aussi, murmura enfin Killian.
— Sympa... Toi aussi, t'es beau, Killian...
On se mit à geindre de plus en plus haut, avant de gicler superbement chacun.
— Ouf ! Ça fait du bien ! affirma Luc sous la douche.
— En attendant que Martin nous mène à l'abattoir !
— Hein ? Tu vois ça comme ça, toi ?
Killian regarda son cousin, grave.
— J'ai réfléchi, depuis l'année dernière, et déjà à Noël...
— ...où tu m'as rien dit !
— Sûr de rien. Mais... Luc ! Je te mentirai pas !
— T'as pas envie de... de baiser ?
— Si, bien sûr. Et je suivrai, s'il faut suivre.
— Oh ! T'as pas l'air d'aller, toi ! fit Luc.
— J'te dirai.
— Tiens ! Avant, ils nous foutaient dans le même lit... Maintenant, on en a chacun un grand, mais pourquoi on dormirait pas ensemble, par-ci, par-là ? suggéra Luc.
— Oh, oui, t'es gentil, fit Killian avec un sourire.
Auquel répondit Luc. Un gentil garçon, çui-là ! pensa Killian, tout en poussant un immense soupir... in petto !
— En tout cas, je serai curieux de voir comment Martin va s'y prendre pour nous faire niquer ! reprit gaiement Luc.
— Oh, ne crains rien ! Y a de la bergère, ici, et mignon comme t'es, il aura même pas besoin de faire dire une annonce à la fin de la messe !
Luc éclata de rire puis objecta :
— C'est valable pour toi aussi, tu sais ?
— Oh, ça... Toi, tu rigoles tout le temps !
— Et toi t'es réellement beau.
Silence. Luc se leva pour gagner la cuisine, suivi de son cousin. On fit une gentille dînette, animée par l'humour léger de Luc.
— Faut prendre des forces, va y avoir de la taure à saillir ! fit soudain Luc avec un fort accent paysan, et faisant s'étrangler un Killian qui ne s'y attendait pas.
— T'es prêt, toi ?
— Chuis une telle cloche que si je me fais pas cornaquer... j'vas rester puceau longtemps !
On alla finalement dormir ensemble. Après de longues parlottes relatives à la situation internationale, on s'endormit... pas si vite.
Au matin, le drap avait été viré, compte tenu de la chaleur... et l'on put admirer deux superbes objets bien raides. Mais, alors que Killian s'empoignait, Luc déclara :
— Moi, je touche à rien...
— T'es toujours dans la vache laitière promise par les deux baiseurs ?
— Ouh ! Ça s'arrange pas, toi ! Ben oui.
— T'as vraiment envie de lui faire un veau, à la meumeuf ? persifla Killian, que Luc ne connaissait pas aussi incisif.
— Non, mais... Oh, Killian ! Qu'est-ce qui va pas ?
— Luc... J'ai presque pas dormi. J'ai pensé. Et... Je le ferai pas.
— Killian ?
— J'te dirai, promis. Mais là, c'est pas le moment. Va t'amuser, mon cousin chéri ! Tu me raconteras, hein ?
Luc fut effondré. On déjeuna en tâchant de parler d'autre chose, m'enfin... c'était pas ça. Martin débarqua alors en fanfare... Vite déloqué, il sauta dans la piscine où il eut les élégances d'un morse en grande forme, puis il vint s'ébrouer devant les minets, qui furent obligés d'en sourire.
— Bon ! Très bonne nuit, les mecs ! Le cheptel est chaud, et y a d'la chatte pour tout l'monde ! J'espère que vous avez pas déjà grillé vos cartouches, hein ? Car on commence ce matin !
Les mecs se regardèrent, indécis. Du moins Luc sembla-t-il amusé... voire émoustillé par ce viril programme. Et il se déclara partant, quand Killian déclara suavement :
— Pas pour moi, ce matin... j'ai la migraine.
— Hep! Tu nous fais quoi, là ? Tu bandes plus ou quoi ?
— Si, si, ça va, ça... Mais laisse-moi le temps de me poser...
— Quelle chochotte ! Toi, Luc, tu triques ?
— Oui, oui !
— Bon ! Tu finis ton bol et tu vas te laver : on commence tout de suite !
Et le rude Martin de quitter la cuisine, laissant les autres éberlués. Luc éclata de rire en voyant la mine décomposée de Killian. Il vida son bol et lança en se levant :
— Bon, à l'attaque ! Tu restes là, toi ?
Il ne vit pas son cousin hausser les épaules, filant vers la salle de bains. D'où il ressortit en coup de vent, faisant la bise à Killian au passage.
— Ouh ! Tu sens la cocotte, toi ! Tu crois que tu vas séduire la vachette, avec ça ?
— Ta gueule... jaloux !
Resté seul, Killian erra un moment dans la grande maison avant de s'aller glisser dans l'onde déjà chaude de la piscine. Où il eut la surprise de voir débarquer le grand Marc. Qui sauta aussitôt dans la piscine.
— T'es pas au dépucelage ? ironisa Killian.
— D'abord, c'est pas moi qui opère... et pis...
— T'es chargé de me convaincre, hein ?
— Ben... oui, mais... j'voulais te parler, surtout.
On nagea un peu, l'air de rien. Avant que Marc demandât :
— Pourquoi tu veux pas ? T'as la trouille ou... c'est pas ton truc ?
— Pourquoi tu dis ça ?
— Parce que... moi, c'est de moins en moins le mien, de truc, justement.
— Marc ? Qu'est-ce que tu veux dire, là ?
— J'en ai marre, de cette comédie.
— Mais.. tu parles de quoi, là ?
— Je sais pas pourquoi t'as pas voulu, mais... moi... moi, j'en ai marre, des nanas. J'ai plus envie qu'en me bouffant la queue, mal d'ailleurs, elles me bouffent surtout la vie.
— Oh, Marc ! Tu... Tu...
Sidéré, Killian ne savait plus qu'articuler. Marc regardait ailleurs, et lui était tétanisé. Il entendit pourtant :
— J'veux pas te gêner, Killian ; mais... tu gardes ça pour toi ? J'ai cru que... tu pouvais l'entendre.
— Oui. T'as compris que... j'avais... pas envie non plus...
Il y eut lors un long silence gêné. M'enfin, on se regarda de traviole et Killian, le cœur battant, osa proposer :
— On peut aller causer dans ma chambre, s'tu veux...
Après la douche de rigueur, ces garçons allèrent se poser sur le lit de Killian, et ce fut Marc qui commença :
— Tu dois te demander...
— ...j'me demande pas ce que je sais déjà, coupa doucement Killian. Toi aussi, tu dois te demander, pour moi, non ? Enfin, je sais pas...
— Des années que je pense des trucs... Excuse-moi !
— Moi, je sais rien... Toi ?
— Pareil... sauf sur Internet !
Où Killian usa alors d'une stratégie inattendue, même pour lui : la parole.
— T'es super beau, Marc, tu sais ? Je pense que c'est pour ça que t'as tant de succès avec les filles !
— Sauf que... elles le disent pas, les nanas, que je suis beau. T'es le premier, toi. Et c'était justement pas d'elles que j'avais besoin de l'entendre.
Killian sentit les larmes lui monter aux yeux. Mais comment faire, et que dire ? Oh qu'il en avait rêvé, d'un tel moment ! Sans jamais imaginer Marc en ce rôle... Et là, ce grand, et masculin garçon était là, près de lui, nu et prêt à tous les aveux...
— Chuis content d'être là avec toi, Marc, souffla-t-il.
— Qu'est-ce qu'on fait ?
— C'qu'on veut... On est tous les deux, non? osa Killian en passant le bras sur la poitrine musclée et déjà velue de Marc... qui soupira.
Et qui lui saisit le poignet et... La suite, vous l'imaginez avec autant d'émotion que ces jeunes Messieurs. Ô combien leurs maladresses leur eurent de charmes, à ces enfants qui quittaient là leur innocence !
— Il faudra leur dire, murmura Killian, lorsqu'on rejoignit la piscine.
— Oui, mais... c'est moi qui serai vachement dans l'embarras, fit le paysan, l'air ailleurs.
— On leur demandera le secret.
Lorsque les autres rentrèrent, Martin demanda à Marc :
— Ben qu'est-ce que t'as foutu ? T'as pas réussi ?
— C'est Killian, qui a réussi.
— Hein ? On peut savoir ?
— Eh ben... on s'est amusés tout les deux. Et bien.
La foudre venait de tomber sur Martin ! Avec un deuxième impact quand Luc déclara :
— J'aurais bien aimé être initié, moi aussi !
— Les chattes te suffisent déjà plus ? fit Martin. Mais on est où, là, les mecs ? Tous pédés, maintenant ?
— Chut ! dit Killian, on t'explique.
Martin dut entendre des choses qui le dépassaient : préférer les bites aux chattes ! Et ce soir-là, il préféra s'incruster chez — et dans — Juliette plutôt que d'assister à... des orgies romaines, comme il dit, faisant rire.
— Tu prieras Juliette de ne plus compter sur mes beautés intimes, demanda Luc à Martin, le lendemain.
Martin leva les yeux aux ciel. L'été commençait, qui lui offrit tout le canton à baiser... quand les trois autres vivaient en une sorte de petit paradis. Vers la fin juillet, un pote de Marc, fils d 'éleveurs lui aussi, vint céans. Pas farouche, il fut vite mis au parfum et... ma foi, Marc ne s'en trouva pas mal.
Et Martin mate tout ce joli monde, entre deux saillies.
Quand on vous dit que la vie peut être sympa !
Second :
Killian était ravi : deux mois à la campagne, dans la vaste maison de famille, avec ses deux cousins, et pas de parents à l'horizon ! On allait pouvoir en faire, des conneries !
De fait, les trois minets venaient d'avoir dix-huit ans, et le bac, et leurs parents avaient décidé de leur laisser la maison familiale pendant deux mois... loin de leur présence.
Martin était le plus dégourdi des trois : sportif, brun au large sourire, il inspirait confiance, et l'on comptait plus ou moins sur lui pour surveiller les autres.
Luc était un châtain facétieux et espiègle, bien mignon lui aussi dans un genre plus enfantin.
Et Killian, grand brun mince et timide ressemblait d'assez près au premier de la classe qu'il était.
La maison disposait d'une piscine, mise en eau les jours précédents par le fils du voisin, un éleveur de maine-anjou, race mixte comme vous le savez : lait et viande. À dix-neuf ans, Marc avait toujours été pote avec les cousins, qui se réjouissaient de le revoir tranquillement.
D'ailleurs, à peine les valises posées, il avait été convoqué par la cousinerie, et comme on lui avait fait savoir de mettre des bulles au frais, le premier bouchon sauta vite fait.
— Puisque les vieux sont pas là, je propose qu'on se baigne à poil, les mecs ! D'accord ? déclara Martin ex abrupto.
— Ouiii !
Et les mectons de virer tout tout de suite pour sauter dans l'eau.
— C'est vrai que c'est nettement plus sensuel ! fit Luc.
— Ah ! Tu vois ! Je suis pour la liberté de la queue, moi ! affirma Martin, martial.
Les trois autres se regardèrent pour pouffer gaiement. Les vacances s'annonçaient bien, vraiment.
Des trois, Martin était de loin le plus mûr. Déjà, l'année précédente, il ne tarissait pas sur ses exploits sexuels (ou supposés tels, car les autres ne gobaient pas tout !).
Et l'on savait que c'était par Marc qu'il avait été mené sur le chemin du dépucelage... Au reste, les deux autres, présumés puceaux, avaient déjà compris que Marc et Martin ne comptaient pas perdre de temps pour écumer le canton !
On fit les fous un bon moment, avant de faire la dînette... au son d'un nouveau sautage de bouchon ! Car les grands-parents, qui ne viendraient pas de l'été, étaient friands de bulles... et Martin avait décidé que leurs petits-fils aussi.
Il faisait super beau, en ce début de juillet, et l'on grignota au bord de la piscine. Quelques flûtes plus tard, Martin proposa qu'on restât tout le temps à poil : les autres rigolèrent bêtement mais ne dirent mot. Pour l'instant, à force de parler des coups locaux, Martin avait pris une jolie gaule, vite suivi par Marc. Et force est de dire que ces deux-là se défendaient, côté armement !
Ce fut fut donc tout en se touchant négligemment le dard que Martin demanda :
— Dis-donc, toi, dans ton troupeau, t'aurais pas de la génisse immédiatement disponible ?
— Y a Juliette, qu'a enfin accepté de baiser ! fit élégamment le paysan.
— Et c'est toi qui...
— ...même pas ! Un Parisien !
— Le taurillon local n'a pas la cote ? persifla Luc.
— Ta gueule ! Au moins, elle baise !
Luc et Killian pouffèrent... qui ne cachaient plus leur belle érection. Et ces deux maigrelets étaient aussi plutôt bien pourvus, du reste.
Et ça ne traîna pas : vite contactée, la Juliette sauta au plafond — dixit Marc — et les deux mectons renfilèrent vitement leur culotte... pour aller la poser ailleurs. Non sans que Martin eût affirmé :
— Vous inquiétez pas, les mecs ! On va s'en occuper aussi, d'vot' libido ! Ah ! Ah !
Restés seuls, les autres se regardèrent un peu gênés.
— Ils nous ont filé la gaule, avec leurs conneries ! dit enfin Luc.
— C'est p't'êt' pas des conneries vraiment... susurra Killian. Bon ! À l'eau, tu veux ?
On s'agita un peu dans l'eau encore chaude, et l'on finit par s'accouder au bord. Après un petit silence, Luc osa :
— Toi... c'qu'y font... là...
— Rien encore, dit simplement Killian. Toi ?
— Pareil.
On soupira de concert. Après un nouveau silence, Luc reprit :
— En tout cas, y m'ont foutu la gaule... et j'l'ai encore !
— Moi aussi...
— On va être obligés...
— Ce sera pas la première fois !
Car les années précédentes, les trois minets se pignolaient gaiement ensemble.
Reposés sur leur transat, les minets y allèrent joliment.
— C'est ma bite qui t'excite, ou ce que font les autres avec la Juliette ?
— C'est la queue de Marc, feula Killian.
— Oh... P'tain... c'est vrai qu'elle est magnifique... Et Martin ?
— Pareil.
On continua de s'agiter en s'entrematant avec attention.
— J'adore la tienne, aussi, murmura enfin Killian.
— Sympa... Toi aussi, t'es beau, Killian...
On se mit à geindre de plus en plus haut, avant de gicler superbement chacun.
— Ouf ! Ça fait du bien ! affirma Luc sous la douche.
— En attendant que Martin nous mène à l'abattoir !
— Hein ? Tu vois ça comme ça, toi ?
Killian regarda son cousin, grave.
— J'ai réfléchi, depuis l'année dernière, et déjà à Noël...
— ...où tu m'as rien dit !
— Sûr de rien. Mais... Luc ! Je te mentirai pas !
— T'as pas envie de... de baiser ?
— Si, bien sûr. Et je suivrai, s'il faut suivre.
— Oh ! T'as pas l'air d'aller, toi ! fit Luc.
— J'te dirai.
— Tiens ! Avant, ils nous foutaient dans le même lit... Maintenant, on en a chacun un grand, mais pourquoi on dormirait pas ensemble, par-ci, par-là ? suggéra Luc.
— Oh, oui, t'es gentil, fit Killian avec un sourire.
Auquel répondit Luc. Un gentil garçon, çui-là ! pensa Killian, tout en poussant un immense soupir... in petto !
— En tout cas, je serai curieux de voir comment Martin va s'y prendre pour nous faire niquer ! reprit gaiement Luc.
— Oh, ne crains rien ! Y a de la bergère, ici, et mignon comme t'es, il aura même pas besoin de faire dire une annonce à la fin de la messe !
Luc éclata de rire puis objecta :
— C'est valable pour toi aussi, tu sais ?
— Oh, ça... Toi, tu rigoles tout le temps !
— Et toi t'es réellement beau.
Silence. Luc se leva pour gagner la cuisine, suivi de son cousin. On fit une gentille dînette, animée par l'humour léger de Luc.
— Faut prendre des forces, va y avoir de la taure à saillir ! fit soudain Luc avec un fort accent paysan, et faisant s'étrangler un Killian qui ne s'y attendait pas.
— T'es prêt, toi ?
— Chuis une telle cloche que si je me fais pas cornaquer... j'vas rester puceau longtemps !
On alla finalement dormir ensemble. Après de longues parlottes relatives à la situation internationale, on s'endormit... pas si vite.
Au matin, le drap avait été viré, compte tenu de la chaleur... et l'on put admirer deux superbes objets bien raides. Mais, alors que Killian s'empoignait, Luc déclara :
— Moi, je touche à rien...
— T'es toujours dans la vache laitière promise par les deux baiseurs ?
— Ouh ! Ça s'arrange pas, toi ! Ben oui.
— T'as vraiment envie de lui faire un veau, à la meumeuf ? persifla Killian, que Luc ne connaissait pas aussi incisif.
— Non, mais... Oh, Killian ! Qu'est-ce qui va pas ?
— Luc... J'ai presque pas dormi. J'ai pensé. Et... Je le ferai pas.
— Killian ?
— J'te dirai, promis. Mais là, c'est pas le moment. Va t'amuser, mon cousin chéri ! Tu me raconteras, hein ?
Luc fut effondré. On déjeuna en tâchant de parler d'autre chose, m'enfin... c'était pas ça. Martin débarqua alors en fanfare... Vite déloqué, il sauta dans la piscine où il eut les élégances d'un morse en grande forme, puis il vint s'ébrouer devant les minets, qui furent obligés d'en sourire.
— Bon ! Très bonne nuit, les mecs ! Le cheptel est chaud, et y a d'la chatte pour tout l'monde ! J'espère que vous avez pas déjà grillé vos cartouches, hein ? Car on commence ce matin !
Les mecs se regardèrent, indécis. Du moins Luc sembla-t-il amusé... voire émoustillé par ce viril programme. Et il se déclara partant, quand Killian déclara suavement :
— Pas pour moi, ce matin... j'ai la migraine.
— Hep! Tu nous fais quoi, là ? Tu bandes plus ou quoi ?
— Si, si, ça va, ça... Mais laisse-moi le temps de me poser...
— Quelle chochotte ! Toi, Luc, tu triques ?
— Oui, oui !
— Bon ! Tu finis ton bol et tu vas te laver : on commence tout de suite !
Et le rude Martin de quitter la cuisine, laissant les autres éberlués. Luc éclata de rire en voyant la mine décomposée de Killian. Il vida son bol et lança en se levant :
— Bon, à l'attaque ! Tu restes là, toi ?
Il ne vit pas son cousin hausser les épaules, filant vers la salle de bains. D'où il ressortit en coup de vent, faisant la bise à Killian au passage.
— Ouh ! Tu sens la cocotte, toi ! Tu crois que tu vas séduire la vachette, avec ça ?
— Ta gueule... jaloux !
Resté seul, Killian erra un moment dans la grande maison avant de s'aller glisser dans l'onde déjà chaude de la piscine. Où il eut la surprise de voir débarquer le grand Marc. Qui sauta aussitôt dans la piscine.
— T'es pas au dépucelage ? ironisa Killian.
— D'abord, c'est pas moi qui opère... et pis...
— T'es chargé de me convaincre, hein ?
— Ben... oui, mais... j'voulais te parler, surtout.
On nagea un peu, l'air de rien. Avant que Marc demandât :
— Pourquoi tu veux pas ? T'as la trouille ou... c'est pas ton truc ?
— Pourquoi tu dis ça ?
— Parce que... moi, c'est de moins en moins le mien, de truc, justement.
— Marc ? Qu'est-ce que tu veux dire, là ?
— J'en ai marre, de cette comédie.
— Mais.. tu parles de quoi, là ?
— Je sais pas pourquoi t'as pas voulu, mais... moi... moi, j'en ai marre, des nanas. J'ai plus envie qu'en me bouffant la queue, mal d'ailleurs, elles me bouffent surtout la vie.
— Oh, Marc ! Tu... Tu...
Sidéré, Killian ne savait plus qu'articuler. Marc regardait ailleurs, et lui était tétanisé. Il entendit pourtant :
— J'veux pas te gêner, Killian ; mais... tu gardes ça pour toi ? J'ai cru que... tu pouvais l'entendre.
— Oui. T'as compris que... j'avais... pas envie non plus...
Il y eut lors un long silence gêné. M'enfin, on se regarda de traviole et Killian, le cœur battant, osa proposer :
— On peut aller causer dans ma chambre, s'tu veux...
Après la douche de rigueur, ces garçons allèrent se poser sur le lit de Killian, et ce fut Marc qui commença :
— Tu dois te demander...
— ...j'me demande pas ce que je sais déjà, coupa doucement Killian. Toi aussi, tu dois te demander, pour moi, non ? Enfin, je sais pas...
— Des années que je pense des trucs... Excuse-moi !
— Moi, je sais rien... Toi ?
— Pareil... sauf sur Internet !
Où Killian usa alors d'une stratégie inattendue, même pour lui : la parole.
— T'es super beau, Marc, tu sais ? Je pense que c'est pour ça que t'as tant de succès avec les filles !
— Sauf que... elles le disent pas, les nanas, que je suis beau. T'es le premier, toi. Et c'était justement pas d'elles que j'avais besoin de l'entendre.
Killian sentit les larmes lui monter aux yeux. Mais comment faire, et que dire ? Oh qu'il en avait rêvé, d'un tel moment ! Sans jamais imaginer Marc en ce rôle... Et là, ce grand, et masculin garçon était là, près de lui, nu et prêt à tous les aveux...
— Chuis content d'être là avec toi, Marc, souffla-t-il.
— Qu'est-ce qu'on fait ?
— C'qu'on veut... On est tous les deux, non? osa Killian en passant le bras sur la poitrine musclée et déjà velue de Marc... qui soupira.
Et qui lui saisit le poignet et... La suite, vous l'imaginez avec autant d'émotion que ces jeunes Messieurs. Ô combien leurs maladresses leur eurent de charmes, à ces enfants qui quittaient là leur innocence !
— Il faudra leur dire, murmura Killian, lorsqu'on rejoignit la piscine.
— Oui, mais... c'est moi qui serai vachement dans l'embarras, fit le paysan, l'air ailleurs.
— On leur demandera le secret.
Lorsque les autres rentrèrent, Martin demanda à Marc :
— Ben qu'est-ce que t'as foutu ? T'as pas réussi ?
— C'est Killian, qui a réussi.
— Hein ? On peut savoir ?
— Eh ben... on s'est amusés tout les deux. Et bien.
La foudre venait de tomber sur Martin ! Avec un deuxième impact quand Luc déclara :
— J'aurais bien aimé être initié, moi aussi !
— Les chattes te suffisent déjà plus ? fit Martin. Mais on est où, là, les mecs ? Tous pédés, maintenant ?
— Chut ! dit Killian, on t'explique.
Martin dut entendre des choses qui le dépassaient : préférer les bites aux chattes ! Et ce soir-là, il préféra s'incruster chez — et dans — Juliette plutôt que d'assister à... des orgies romaines, comme il dit, faisant rire.
— Tu prieras Juliette de ne plus compter sur mes beautés intimes, demanda Luc à Martin, le lendemain.
Martin leva les yeux aux ciel. L'été commençait, qui lui offrit tout le canton à baiser... quand les trois autres vivaient en une sorte de petit paradis. Vers la fin juillet, un pote de Marc, fils d 'éleveurs lui aussi, vint céans. Pas farouche, il fut vite mis au parfum et... ma foi, Marc ne s'en trouva pas mal.
Et Martin mate tout ce joli monde, entre deux saillies.
Quand on vous dit que la vie peut être sympa !
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