26-09-2022, 01:39 PM
CHAPITRE 093 : « Hospice en Asian » » « Toshio »
- Non… Ne me dis pas que… mais pourquoi et à quel moment ?
- À mon premier retour sur « Penn », une dizaine de « doubles lunes » après avoir disparu quand ton oncle m’a annoncé le décès de ton arrière-arrière-grand-père. Je me suis dit que je trouverais peut-être un jour l’opportunité d’en avoir besoin, du coup je l’ai ramené avec moi pour ensuite chercher un endroit sur pour le cacher tout en le préservant du temps.
Toshio écoute son père avec attention, pourtant son teint s’assombri brusquement venant d’une pensée soudaine.
- Comment comptes-tu le ramener depuis l’imperium ?
- En aurais-je parlé si cela n’était pas à notre porter ?
- Ne me dis pas… Le « Kannn » !!
L’exclamation venant de Tomoya l’a fait sourire.
- Ton ami comprend vite et ne parle pas sans réfléchir… lui !
- C’est ça moque toi, en attendant rien ne dit non plus qu’ici il aura les mêmes pouvoirs ! De plus, combien de vies pourra-t-il préserver ?
Florian reconnait que son idée reste sujette à beaucoup de chance, pourtant il ne voit que cette solution pour son fils et son copain s’ils insistent à rester ici.
***/***
La conversation a durée encore quelques temps sans pour autant amener des certitudes, du coup le nombre de départs reste suffisamment flou pour qu’il se décide enfin à réagir.
La première chose à faire dans un premier temps étant de ramené l’artefact afin d’en sonder les possibilités, l’idée d’origine si elle reste au goût du jour n’en manque pas moins de certitude à pouvoir la mettre en œuvre.
Pourtant Florian hésite, se faire télétransporter sur le « Kannn » n’étant pas en soit le problème, mais plutôt de se retrouver nez à nez avec Thomas s’il ne s’est pas encore mit en stase et Florian à se sujet n’est pas encore prêt à faire son mea-culpa.
De penser à Thomas le rend soudainement d’humeur encore plus morose, sachant pourtant très bien qui des deux est le coupable de cette brouille.
Thomas il l’aime depuis si longtemps qu’il en a perdu le fil, aussi est-il lui-même le premier étonner de ses actes récents.
- Pourquoi me suis-je comporté comme le roi des cons, je me le demande bien !!
- Tien ! Tu parles encore tout seul ? deviendrais-tu sénile avec l’âge ?
Florian reconnait la voix de son fils, aussi ne se retourne-t-il pas en se contentant de répondre.
- Parfois j’aimerais bien le devenir.
- Houlà ! Cela sent la grosse dépression, je me trompe ?
Florian hoche la tête en signe d’accord.
- Tu penses à Thomas je pari ?
- Hum, oui.
- Tu ne sais pas comment t’excuser auprès de lui pas vrai ?
- Pourquoi aussi devrais-je me sentir coupable ?
- C’est ton point de vue, mais est-ce le sien ?
Un hochement d’épaule vaut pour réponse à Toshio qui fronce les sourcils, visiblement contrarier par les réactions de son père.
- L’aimes-tu toujours au moins ?
- Bien sur que oui, quelle idée !!
- Alors dans ce cas pourquoi ne pas le lui dire ?
- M’en a-t-il seulement laissé l’occasion ? non ! Monsieur est juste parti brusquement en claquant la porte.
Toshio observe son père depuis le début de leur conversation, remarquant sa façon d’éviter de tourner son regard vers lui.
- Ne serais-tu pas en train de te mentir à toi-même ?
- Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
- Peut-être tout simplement parce que tu ne veux pas reconnaitre ce que nous tous ici avons remarqué.
Florian se tourne alors pour la première fois pour faire face à son fils, curieux d’entendre se qu’il a à dire.
- Je t’écoute, qu’avez-vous donc vu que j’ignorerais ?
- Les premiers à s’en faire la remarque ont été Antonin et Lorgan, qui de nous tous sont ceux qui te connaissent le mieux. Ils ont trouvé étranges ta façon d’être avec Samuel depuis qu’ils t’ont vu avec.
- Pffttt !! N’importe quoi ! Quelle façon d’être ?
- La même selon eux qui était jusque là la tienne envers Thomas, du coup il n’a pas fallu inventer l’eau claire pour comprendre que tes sentiments avaient changé et que désormais il n’y a plus que Samuel qui compte à tes yeux, ou tout du moins qui se retrouve en premier plan dans ton cœur.
- Comment peuvent-ils pensés une ineptie pareille ? je ne fais pas de classement avec mes amis, ils sont tous aussi importants pour moi.
- Pourtant tu es jaloux.
- Qui ça moi ?? voilà autre chose, jaloux de qui ? de quoi ?
- De Thomas justement.
Toshio voit bien la colère commencer à monter dans l’esprit de son père, pourtant il est certain de se qu’il avance et le fait de le lui mettre en plein visage sera peut-être le contrecoup nécessaire pour que son père l’admette.
- C’est bon, tu peux partir si c’est pour dire des conneries pareilles.
- Si ce n’est pas le cas, alors explique moi pourquoi d’un seul coup tu t’énerves après moi ?
- Je ne m’énerve pas, je…
Florian sent bien les palpitations de son cœur et il est également conscient de sa respiration saccadée, les deux facteurs étant en soi une preuve que son fils n’a pas tort.
- Bon, ok… peut-être un peu, mais c’est à cause de vos histoires, pas de Thomas. Explique-moi donc en quoi je pourrais être jaloux de Thomas et surtout vis-à-vis de qui ?
- Comme si tu ne le savais pas, elle est bien bonne celle-là ! Je suis sûr que comme nous tu as remarqué le regard brillant de ton Samuel quand il a fait connaissance de Thomas, tu as juste peur qu’il s’attache finalement à lui plus qu’à toi et s’est justement cela qu’on appelle de la jalousie figure toi.
- Mais non… enfin !!
- Alors prouve le nous à tous.
- Comment devrais-je m’y prendre selon toi, monsieur je sais tout.
- En envoyant Samuel sur le « Kannn », discuter avec Thomas pour résoudre cette dispute qui n’a pas lieu d’être.
- Même pas dans tes rêves !
Le ton employer pour lui répondre surprend Toshio qui même s’il s’attendait à un refus, ne se voyait pas le recevoir de façon aussi brutale dans le ton comme dans les traits soudainement devenus colériques de son père.
- Là, tu vois… Ne vient plus me dire que nous avons tort et tu ferais bien de retrouver rapidement la raison, si tu veux que notre relation à tous n’en soit pas durement et durablement affectée.
Toshio commence à faire demi-tour quand il est retenu par la manche, il se retourne alors vers son père avec le visage marquant la surprise d’un tel geste, alors qu’il pensait bien ne plus rien avoir à dire de plus.
- Quoi encore !!
- Pourquoi ce doit être Samuel et pas un autre ?
- Parce que tu le dois à Thomas, de plus j’espère qu’ils auront une relation tous les deux de façon à briser la glace et s’acceptés l’un l’autre, après tout ne sont-ils pas destinés à partager ton cœur au moins de façon égale ?
- Serais-tu devenu psychologue sans que je le sache ?
- Tous ces millénaires comme gardien des âmes sur « Penn » à écouter leurs éternels palabres, m’ont fait devenir plus pragmatique à comprendre la nature profonde des êtres vivants.
- Non… Ne me dis pas que… mais pourquoi et à quel moment ?
- À mon premier retour sur « Penn », une dizaine de « doubles lunes » après avoir disparu quand ton oncle m’a annoncé le décès de ton arrière-arrière-grand-père. Je me suis dit que je trouverais peut-être un jour l’opportunité d’en avoir besoin, du coup je l’ai ramené avec moi pour ensuite chercher un endroit sur pour le cacher tout en le préservant du temps.
Toshio écoute son père avec attention, pourtant son teint s’assombri brusquement venant d’une pensée soudaine.
- Comment comptes-tu le ramener depuis l’imperium ?
- En aurais-je parlé si cela n’était pas à notre porter ?
- Ne me dis pas… Le « Kannn » !!
L’exclamation venant de Tomoya l’a fait sourire.
- Ton ami comprend vite et ne parle pas sans réfléchir… lui !
- C’est ça moque toi, en attendant rien ne dit non plus qu’ici il aura les mêmes pouvoirs ! De plus, combien de vies pourra-t-il préserver ?
Florian reconnait que son idée reste sujette à beaucoup de chance, pourtant il ne voit que cette solution pour son fils et son copain s’ils insistent à rester ici.
***/***
La conversation a durée encore quelques temps sans pour autant amener des certitudes, du coup le nombre de départs reste suffisamment flou pour qu’il se décide enfin à réagir.
La première chose à faire dans un premier temps étant de ramené l’artefact afin d’en sonder les possibilités, l’idée d’origine si elle reste au goût du jour n’en manque pas moins de certitude à pouvoir la mettre en œuvre.
Pourtant Florian hésite, se faire télétransporter sur le « Kannn » n’étant pas en soit le problème, mais plutôt de se retrouver nez à nez avec Thomas s’il ne s’est pas encore mit en stase et Florian à se sujet n’est pas encore prêt à faire son mea-culpa.
De penser à Thomas le rend soudainement d’humeur encore plus morose, sachant pourtant très bien qui des deux est le coupable de cette brouille.
Thomas il l’aime depuis si longtemps qu’il en a perdu le fil, aussi est-il lui-même le premier étonner de ses actes récents.
- Pourquoi me suis-je comporté comme le roi des cons, je me le demande bien !!
- Tien ! Tu parles encore tout seul ? deviendrais-tu sénile avec l’âge ?
Florian reconnait la voix de son fils, aussi ne se retourne-t-il pas en se contentant de répondre.
- Parfois j’aimerais bien le devenir.
- Houlà ! Cela sent la grosse dépression, je me trompe ?
Florian hoche la tête en signe d’accord.
- Tu penses à Thomas je pari ?
- Hum, oui.
- Tu ne sais pas comment t’excuser auprès de lui pas vrai ?
- Pourquoi aussi devrais-je me sentir coupable ?
- C’est ton point de vue, mais est-ce le sien ?
Un hochement d’épaule vaut pour réponse à Toshio qui fronce les sourcils, visiblement contrarier par les réactions de son père.
- L’aimes-tu toujours au moins ?
- Bien sur que oui, quelle idée !!
- Alors dans ce cas pourquoi ne pas le lui dire ?
- M’en a-t-il seulement laissé l’occasion ? non ! Monsieur est juste parti brusquement en claquant la porte.
Toshio observe son père depuis le début de leur conversation, remarquant sa façon d’éviter de tourner son regard vers lui.
- Ne serais-tu pas en train de te mentir à toi-même ?
- Pourquoi ferais-je une chose pareille ?
- Peut-être tout simplement parce que tu ne veux pas reconnaitre ce que nous tous ici avons remarqué.
Florian se tourne alors pour la première fois pour faire face à son fils, curieux d’entendre se qu’il a à dire.
- Je t’écoute, qu’avez-vous donc vu que j’ignorerais ?
- Les premiers à s’en faire la remarque ont été Antonin et Lorgan, qui de nous tous sont ceux qui te connaissent le mieux. Ils ont trouvé étranges ta façon d’être avec Samuel depuis qu’ils t’ont vu avec.
- Pffttt !! N’importe quoi ! Quelle façon d’être ?
- La même selon eux qui était jusque là la tienne envers Thomas, du coup il n’a pas fallu inventer l’eau claire pour comprendre que tes sentiments avaient changé et que désormais il n’y a plus que Samuel qui compte à tes yeux, ou tout du moins qui se retrouve en premier plan dans ton cœur.
- Comment peuvent-ils pensés une ineptie pareille ? je ne fais pas de classement avec mes amis, ils sont tous aussi importants pour moi.
- Pourtant tu es jaloux.
- Qui ça moi ?? voilà autre chose, jaloux de qui ? de quoi ?
- De Thomas justement.
Toshio voit bien la colère commencer à monter dans l’esprit de son père, pourtant il est certain de se qu’il avance et le fait de le lui mettre en plein visage sera peut-être le contrecoup nécessaire pour que son père l’admette.
- C’est bon, tu peux partir si c’est pour dire des conneries pareilles.
- Si ce n’est pas le cas, alors explique moi pourquoi d’un seul coup tu t’énerves après moi ?
- Je ne m’énerve pas, je…
Florian sent bien les palpitations de son cœur et il est également conscient de sa respiration saccadée, les deux facteurs étant en soi une preuve que son fils n’a pas tort.
- Bon, ok… peut-être un peu, mais c’est à cause de vos histoires, pas de Thomas. Explique-moi donc en quoi je pourrais être jaloux de Thomas et surtout vis-à-vis de qui ?
- Comme si tu ne le savais pas, elle est bien bonne celle-là ! Je suis sûr que comme nous tu as remarqué le regard brillant de ton Samuel quand il a fait connaissance de Thomas, tu as juste peur qu’il s’attache finalement à lui plus qu’à toi et s’est justement cela qu’on appelle de la jalousie figure toi.
- Mais non… enfin !!
- Alors prouve le nous à tous.
- Comment devrais-je m’y prendre selon toi, monsieur je sais tout.
- En envoyant Samuel sur le « Kannn », discuter avec Thomas pour résoudre cette dispute qui n’a pas lieu d’être.
- Même pas dans tes rêves !
Le ton employer pour lui répondre surprend Toshio qui même s’il s’attendait à un refus, ne se voyait pas le recevoir de façon aussi brutale dans le ton comme dans les traits soudainement devenus colériques de son père.
- Là, tu vois… Ne vient plus me dire que nous avons tort et tu ferais bien de retrouver rapidement la raison, si tu veux que notre relation à tous n’en soit pas durement et durablement affectée.
Toshio commence à faire demi-tour quand il est retenu par la manche, il se retourne alors vers son père avec le visage marquant la surprise d’un tel geste, alors qu’il pensait bien ne plus rien avoir à dire de plus.
- Quoi encore !!
- Pourquoi ce doit être Samuel et pas un autre ?
- Parce que tu le dois à Thomas, de plus j’espère qu’ils auront une relation tous les deux de façon à briser la glace et s’acceptés l’un l’autre, après tout ne sont-ils pas destinés à partager ton cœur au moins de façon égale ?
- Serais-tu devenu psychologue sans que je le sache ?
- Tous ces millénaires comme gardien des âmes sur « Penn » à écouter leurs éternels palabres, m’ont fait devenir plus pragmatique à comprendre la nature profonde des êtres vivants.
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