21-09-2022, 04:48 PM
Quatrième Liste de mots
-abracadabrantesque
-bicéphale
-réminiscence
-contamination
-mercantile
-grandiloquant
-claquemuré
-électrolyse
-coloquinte
-Zébulon
C’était un vendredi, en fin d’après-midi, au lycée Saint Jean-Baptiste de la Salle et Saint Joseph. Amaury s’ennuyait ferme au cours de chimie du professeur Zébulon qui présentait l’électrolyse avec son air grandiloquent habituel. Plus personne ne savait pourquoi il avait ce surnom depuis des dizaines d’années ; peu importe, il allait prendre sa retraite. Ce fut avec soulagement que le lycéen entendit sonner la cloche qui annonçait la fin de la semaine.
Il avait encore un long trajet en métro avant d’arriver chez lui, il en profita pour écrire à son ami Auxence. Ils s’étaient connus deux mois auparavant lors d’une vente de charité à la paroisse Saint Sébastien, où sa mère l’avait engagé pour s’occuper de la comptabilité, remplir un tableau Excel.
— Tu passes ta vie devant ton ordinateur, avait-elle dit, pour une fois que cela servirait à quelque chose.
Auxence, quant à lui, accueillait les rares visiteurs et contrôlait les pass sanitaires, sans avoir peur d’une contamination. Ils avaient eu tout le temps de faire connaissance et se rencontraient depuis tous les samedis.
Auxence avait changé, il semblait préoccupé et cela inquiétait Amaury. Les deux amis n’en étaient pas encore arrivés au stade des confidences, ils parlaient surtout de jeux vidéo, de tests comparatifs d’appareils électroniques ou des performances du prochain iPhone. Amaury écrivit :
« Il fait chaud, on va à la piscine demain ? »
« Non, je n’ai pas envie. »
« Tu ne vas pas rester claquemuré chez toi avec tes coloquintes. »
« Une lubie de ma mère. J’aimerais aller au musée. »
« Celui d’histoire naturelle ? Voir des créatures abracadabrantesques comme la goule bicéphale ? »
« Non, ce sera une surprise. »
C’était raté, ce ne serait pas cette fois qu’Amaury verrait son ami nu pour la première fois.
Ils se retrouvèrent le samedi matin au centre commercial. Ils passaient toujours à la Fnac pour découvrir les produits électroniques ; Auxence, grand lecteur, achetait quelques bouquins. Ils mangeaient ensuite au McDo. Il y eut un petit changement ce jour-là, Auxence dit à son ami avant le repas :
— Je dois m’acheter des habits, ça ne te dérange pas ?
— Pas du tout.
— Tu pourras me conseiller, tu sais ce que les filles aiment.
Amaury comprit que son pote était amoureux et que c’était pour cela qu’il avait changé, il se garda bien de montrer sa déception ou de préciser qu’il n’avait jamais couché avec une fille. Auxence le conduisit au rayon des sous-vêtements.
— Ma mère m’a dit d’acheter des boxers, dit-il, les miens sont usés.
Amaury n’avait pas ce souci, c’était toujours sa propre mère qui les commandait, des modèles classiques blancs. Il donna quelques conseils à Auxence qui en choisit finalement trois. Après le repas, celui-ci fit quelques confidences à son ami :
— J’ai un rendez-vous, je pense que… je vais perdre mon pucelage.
— Je suis très heureux pour toi.
— Tu comprends que je ne pouvais pas y aller avec un caleçon troué.
— Ça aurait fait mauvaise impression, dit Amaury en riant. Comment s’appelle-t-elle ?
— Je te dirai plus tard, si ça marche bien entre nous.
Les deux amis prirent ensuite le métro, ils descendirent dans une station du quartier gay.
— Tu es sûr que ton musée est ici ? demanda Amaury.
— Oui, c’est nouveau, il vient d’ouvrir.
Il y avait effectivement un musée consacré à l’homosexualité, avec une entrée discrète. Le caissier ne leur fit pas payer l’entrée.
— Ils ne sont pas mercantiles, fit Amaury.
— C’est au début, pour faire de la pub, ils ont dû retarder l’ouverture à cause de la pandémie.
Quelques salles étaient consacrées à l’histoire : le rappel des persécutions, des mouvements pour dépénaliser l’homosexualité, les tragédies du sida, la situation des LGBT au vingt-et-unième siècle, les homosexuels célèbres. Une salle intrigua plus Amaury, elle présentait des pratiques homosexuelles courantes ou plus rares, des objets étaient exposés, il banda. Il eut des réminiscences de ses souvenirs, de la découverte progressive de son attirance pour les hommes.
À la sortie du musée, il y avait une petite boutique.
— Je dois encore acheter des préservatifs, dit Auxence.
— C’est plus prudent.
— Je vais prendre aussi du gel, j’en utilise parfois pour me branler.
— Tu n’auras plus besoin de le faire puisque tu auras une amie.
— Je ne la verrai pas tous les jours. Je ne peux pas attendre le week-end pour me soulager.
Ils s’arrêtèrent ensuite dans un bar. Amaury fut troublé, il se dit que la plupart des personnes présentes devaient être homosexuelles. Il n’osa pas en parler à Auxence. Il se demandait pourquoi son ami l’avait invité à visiter ce musée. Voulait-il lui faire plaisir ? Se doutait-il de quelque chose ?
Ils terminaient l’après-midi alternativement chez l’un ou chez l’autre. Ce jour-là, c’était chez Auxence.
— Je vais essayer les boxers, dit celui-ci, si cela ne te dérange pas. Tu me diras lequel est le mieux pour une première fois.
— Cela ne me dérange pas, mais je ne sais pas si j’aurais les mêmes goûts que la fille.
— Tu mets toujours des blancs, toi ?
— Euh… oui, comment tu sais ?
— Tu as ouvert l’armoire à habits une fois que j’étais chez toi.
Amaury se demanda s’il rêvait, un de ces rêves érotiques qui lui avait provoqué ses premiers orgasmes. C’était pourtant la réalité, Auxence se déshabilla entièrement sans fausse pudeur, son pénis n’était pas très long, assez large, reposant sur de grosses couilles, le prépuce recouvrait tout juste le gland ; il avait le pubis rasé. Il essaya successivement les trois sous-vêtements, Amaury lui conseilla le troisième, noir avec des motifs bleus.
— Comme cela, dit-il, elle ne devinera pas tout de suite la forme de ta bite. Avec les blancs, on voit tout de suite que…
— Que quoi ? Attends, ne me réponds pas. Je vais regarder moi-même.
Avant qu’Amaury ne réagît, Auxence lui décrocha sa ceinture, ouvrit sa braguette, le jean chut.
— J’ai compris, dit-il, je vois que tu es circoncis et que ton gland est assez gros.
Auxence tira l’élastique du boxer pour vérifier.
— J’avais raison. Elle en pense quoi ta petite amie ?
— Je n’ai pas de petite amie.
Auxence baissa le sous-vêtement et dégagea le pénis. Amaury banda.
— Et ton petit ami ? ajouta Auxence.
— Je n’ai pas de petit ami.
— Correction, tu n’avais pas de petit ami.
— Tu voudrais…
— Je voudrais, enfin, seulement si tu es d’accord.
— Et mon nouveau petit ami pense quoi de mon pénis circoncis ?
— On fera le test comparatif un autre jour, mesurons d’abord les performances.
-abracadabrantesque
-bicéphale
-réminiscence
-contamination
-mercantile
-grandiloquant
-claquemuré
-électrolyse
-coloquinte
-Zébulon
C’était un vendredi, en fin d’après-midi, au lycée Saint Jean-Baptiste de la Salle et Saint Joseph. Amaury s’ennuyait ferme au cours de chimie du professeur Zébulon qui présentait l’électrolyse avec son air grandiloquent habituel. Plus personne ne savait pourquoi il avait ce surnom depuis des dizaines d’années ; peu importe, il allait prendre sa retraite. Ce fut avec soulagement que le lycéen entendit sonner la cloche qui annonçait la fin de la semaine.
Il avait encore un long trajet en métro avant d’arriver chez lui, il en profita pour écrire à son ami Auxence. Ils s’étaient connus deux mois auparavant lors d’une vente de charité à la paroisse Saint Sébastien, où sa mère l’avait engagé pour s’occuper de la comptabilité, remplir un tableau Excel.
— Tu passes ta vie devant ton ordinateur, avait-elle dit, pour une fois que cela servirait à quelque chose.
Auxence, quant à lui, accueillait les rares visiteurs et contrôlait les pass sanitaires, sans avoir peur d’une contamination. Ils avaient eu tout le temps de faire connaissance et se rencontraient depuis tous les samedis.
Auxence avait changé, il semblait préoccupé et cela inquiétait Amaury. Les deux amis n’en étaient pas encore arrivés au stade des confidences, ils parlaient surtout de jeux vidéo, de tests comparatifs d’appareils électroniques ou des performances du prochain iPhone. Amaury écrivit :
« Il fait chaud, on va à la piscine demain ? »
« Non, je n’ai pas envie. »
« Tu ne vas pas rester claquemuré chez toi avec tes coloquintes. »
« Une lubie de ma mère. J’aimerais aller au musée. »
« Celui d’histoire naturelle ? Voir des créatures abracadabrantesques comme la goule bicéphale ? »
« Non, ce sera une surprise. »
C’était raté, ce ne serait pas cette fois qu’Amaury verrait son ami nu pour la première fois.
Ils se retrouvèrent le samedi matin au centre commercial. Ils passaient toujours à la Fnac pour découvrir les produits électroniques ; Auxence, grand lecteur, achetait quelques bouquins. Ils mangeaient ensuite au McDo. Il y eut un petit changement ce jour-là, Auxence dit à son ami avant le repas :
— Je dois m’acheter des habits, ça ne te dérange pas ?
— Pas du tout.
— Tu pourras me conseiller, tu sais ce que les filles aiment.
Amaury comprit que son pote était amoureux et que c’était pour cela qu’il avait changé, il se garda bien de montrer sa déception ou de préciser qu’il n’avait jamais couché avec une fille. Auxence le conduisit au rayon des sous-vêtements.
— Ma mère m’a dit d’acheter des boxers, dit-il, les miens sont usés.
Amaury n’avait pas ce souci, c’était toujours sa propre mère qui les commandait, des modèles classiques blancs. Il donna quelques conseils à Auxence qui en choisit finalement trois. Après le repas, celui-ci fit quelques confidences à son ami :
— J’ai un rendez-vous, je pense que… je vais perdre mon pucelage.
— Je suis très heureux pour toi.
— Tu comprends que je ne pouvais pas y aller avec un caleçon troué.
— Ça aurait fait mauvaise impression, dit Amaury en riant. Comment s’appelle-t-elle ?
— Je te dirai plus tard, si ça marche bien entre nous.
Les deux amis prirent ensuite le métro, ils descendirent dans une station du quartier gay.
— Tu es sûr que ton musée est ici ? demanda Amaury.
— Oui, c’est nouveau, il vient d’ouvrir.
Il y avait effectivement un musée consacré à l’homosexualité, avec une entrée discrète. Le caissier ne leur fit pas payer l’entrée.
— Ils ne sont pas mercantiles, fit Amaury.
— C’est au début, pour faire de la pub, ils ont dû retarder l’ouverture à cause de la pandémie.
Quelques salles étaient consacrées à l’histoire : le rappel des persécutions, des mouvements pour dépénaliser l’homosexualité, les tragédies du sida, la situation des LGBT au vingt-et-unième siècle, les homosexuels célèbres. Une salle intrigua plus Amaury, elle présentait des pratiques homosexuelles courantes ou plus rares, des objets étaient exposés, il banda. Il eut des réminiscences de ses souvenirs, de la découverte progressive de son attirance pour les hommes.
À la sortie du musée, il y avait une petite boutique.
— Je dois encore acheter des préservatifs, dit Auxence.
— C’est plus prudent.
— Je vais prendre aussi du gel, j’en utilise parfois pour me branler.
— Tu n’auras plus besoin de le faire puisque tu auras une amie.
— Je ne la verrai pas tous les jours. Je ne peux pas attendre le week-end pour me soulager.
Ils s’arrêtèrent ensuite dans un bar. Amaury fut troublé, il se dit que la plupart des personnes présentes devaient être homosexuelles. Il n’osa pas en parler à Auxence. Il se demandait pourquoi son ami l’avait invité à visiter ce musée. Voulait-il lui faire plaisir ? Se doutait-il de quelque chose ?
Ils terminaient l’après-midi alternativement chez l’un ou chez l’autre. Ce jour-là, c’était chez Auxence.
— Je vais essayer les boxers, dit celui-ci, si cela ne te dérange pas. Tu me diras lequel est le mieux pour une première fois.
— Cela ne me dérange pas, mais je ne sais pas si j’aurais les mêmes goûts que la fille.
— Tu mets toujours des blancs, toi ?
— Euh… oui, comment tu sais ?
— Tu as ouvert l’armoire à habits une fois que j’étais chez toi.
Amaury se demanda s’il rêvait, un de ces rêves érotiques qui lui avait provoqué ses premiers orgasmes. C’était pourtant la réalité, Auxence se déshabilla entièrement sans fausse pudeur, son pénis n’était pas très long, assez large, reposant sur de grosses couilles, le prépuce recouvrait tout juste le gland ; il avait le pubis rasé. Il essaya successivement les trois sous-vêtements, Amaury lui conseilla le troisième, noir avec des motifs bleus.
— Comme cela, dit-il, elle ne devinera pas tout de suite la forme de ta bite. Avec les blancs, on voit tout de suite que…
— Que quoi ? Attends, ne me réponds pas. Je vais regarder moi-même.
Avant qu’Amaury ne réagît, Auxence lui décrocha sa ceinture, ouvrit sa braguette, le jean chut.
— J’ai compris, dit-il, je vois que tu es circoncis et que ton gland est assez gros.
Auxence tira l’élastique du boxer pour vérifier.
— J’avais raison. Elle en pense quoi ta petite amie ?
— Je n’ai pas de petite amie.
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— Et ton petit ami ? ajouta Auxence.
— Je n’ai pas de petit ami.
— Correction, tu n’avais pas de petit ami.
— Tu voudrais…
— Je voudrais, enfin, seulement si tu es d’accord.
— Et mon nouveau petit ami pense quoi de mon pénis circoncis ?
— On fera le test comparatif un autre jour, mesurons d’abord les performances.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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