16-09-2022, 02:54 PM
CHAPITRE 089 : « à bord du « Kannn » » « Thomas »
Thomas coche d’un geste nerveux le plan qu’il garde sur lui, tandis qu’il fouille de fond en comble l’intérieur du « Kannn » à la recherche de cette fameuse cellule de stase restant apparemment en fonction.
Il ne lui reste plus que deux zones à explorer sur les dix qu’il avait retenu, découvrant en même temps l’immensité purement incroyable des entrailles aménagées du vaisseau.
Comme à chaque lieu visiter, il retourne ensuite dans sa chambre en utilisant les cabines de télé-transports instantanées disséminées un peu partout, pour justement faciliter les déplacements des occupants.
À peine arriver, il s’écroule sur sa couche, la mine défaite autant par le manque de résultat que par cette solitude qui commence à lui peser sérieusement.
L’envie de retourner sur la planète se fait de plus en plus pressante, pourtant cette colère qu’il éprouve envers ceux se prétendant depuis toujours ses amis, reste encore fortement ancrer en lui, ne comprenant pas se manque d’affection soudain à son encontre, alors qu’il ne trouve rien dans ses actes pouvant les avoir occasionnées.
Les larmes lui viennent soudainement, son esprit sans doute par protection inconsciente le plongeant dans des pensées heureuses si anciennes qu’il en avait perdu le souvenir.
***/***
« Pendant ce temps-là, à l’intérieur du vaisseau. »
Le « Kannn » émet des borborygmes que l’IA traduit, entamant avec lui une conversation ou chacun tente d’avoir la main sur l’autre.
- L’humain ne doit pas découvrir ce que mon maitre veut garder secret depuis si longtemps.
- Comment faire pour l’arrêter ? Thomas est lui aussi entièrement légitime du fait de sa fonction suprême dans l’imperium.
- Nous n’y sommes plus, il est donc devenu un passager sans autorité tant que mon maitre n’en donne pas l’ordre !
L’IA cherche à comprendre la raison d’une telle attitude venant du vaisseau.
- Le secret est donc si important pour aller jusque-là ?
- Qu’entends-tu par « jusque-là » ?
- Je parle de ton attitude envers Thomas.
Je n’ai rien contre cet humain, tant qu’il ne cherche pas à passer outre les ordres de mon maitre et ce dernier a été très clair sur le sujet, je ne comprends pas qu’il n’en soit pas de même pour toi.
L’IA comprend qu’elle ne tirera rien de plus si ce n’est à se mettre le « Kannn » à dos, ce qui ne ferait qu’empirer les choses déjà bien assez compliquées comme ça.
Ne voulant pas non plus s’avouer vaincue, elle garde le thème de discussion tout en cherchant à en apprendre plus, du fait qu'elle-même ignore tout du contenu de la cellule de stase, ne connaissant que sa situation géographique.
Une idée lui vient qui évitera à coup sur les désagréments envers Thomas, tout en lui donnant l’occasion à elle de satisfaire sa curiosité.
- Peut-être serait-il bon de déplacer la cellule dans l’une des zones déjà explorées, il suffirait de déplacer également la machinerie de la zone concernée et les écrans ne révèleraient aucunes anomalies si des fois cela lui reprenait de les consultés à nouveaux.
- Très bonne idée, les robots-techs devront profiter du repos de l’humain pour faire l’échange au plus vite.
- Je m’en occupe immédiatement, le temps de secourir l’alimentation de la cellule durant le transfert.
L’IA n’attend pas de réponse que déjà depuis divers endroits du vaisseau les choses se mettent en place, terminant le transfert en un temps record et comme il se doit sans anicroche, sous les capteurs sensitifs de l’IA qui suivent tout du long la cellule de stase sans pour autant pouvoir satisfaire sa curiosité.
En effet cette dernière étant d’un modèle différent ne laissant rien apparaitre de ce qu’elle contient à l’intérieur, mettant la pensée cognitive de l’IA dans un profond désarroi.
***/***
« Deux jours plus tard. »
Thomas ressort de la dernière salle avec cette impression de s’être fait avoir en beauté, sur qu’il était qu’elle devait se trouver dans un des dix lieux retenus.
Ce n’est qu’une fois dans sa chambre qu’il déplie une dernière fois la carte, cherchant où il a bien pu faire erreur dans sa façon de procéder.
Il remonte le fil de son idée sans y trouver de faille, ne lui reste plus alors que deux options crédibles, la première venant d’une erreur sur le nombre de cellules et la deuxième qu’elle ait été déplacée à son insu, cette dernière option étant de loin celle qu’il retient.
- Qui peut-il y avoir à l’intérieur ?
De parler seul et tout haut le fait néanmoins sourire, aussi continue-t-il à réfléchir de cette façon.
- Que sais-je donc au juste et qui pourrait me mettre sur la voie ? voyons voir ça… petit un, elle a été mise en place bien avant la demande de Florian aux Kallaniens d’équipés complètement le « Kannn », reste à savoir quand exactement ? petit deux, qui dans nos connaissances aurait disparu depuis si longtemps pour y être enfermer ? ridicule !! Pourquoi aurait-il fait une chose pareille alors qu’il lui suffisait de lui donner l’immortalité !! à moins que… petit trois, qu’elle serait la raison pour l’avoir isolé de la sorte depuis si longtemps ?... À part… non, il n’aurait pas fait une chose pareille !!
Thomas arpente la chambre pour essayer de s’éclaircir les idées, ce à quoi il pense ne ressemblant pas au Florian qu’il a toujours connu.
Il stoppe brusquement, une idée lui traversant l’esprit.
- Sauf si…
Thomas se secoue en reprenant sa marche.
- Non décidemment, cela n’aurait aucun sens !! Mais alors quoi, ou plutôt qui ?
Un doute lui vient en prononçant ses dernières paroles, aussi sort-il de la chambre pour rejoindre la salle de commandement et interroge l’IA pour en avoir le cœur net, espérant juste que ce ne soit pas également quelque chose à garder secret.
- Une question !
- Oui Thomas ?
Jusqu’à maintenant je pensais qu’il n’y avait que les humains qui utilisaient les cellules de stases, servent-t-elles pour autre chose à l’occasion ?
- Tu dois être perturber Thomas pour poser se genre de question, la cellule de stase a la fonction de mettre toute chose hors de porter du temps, elles servent donc en de multiples occasions. Quasiment chaque citoyen en dispose d’un modèle chez lui, ne serait-ce déjà pour conserver les aliments où les objets précieux fragiles au passage du temps. Comment peux-tu ignorer cela ?
- Juste que je voulais te l’entendre dire, du coup cette cellule que je recherche…
- Oui Thomas ?
- … je suis peut-être passer devant sans la voir, du fait que je cherchais le même modèle que celui utiliser pour les humains.
- C’est en effet une possibilité Thomas.
- Juste une question, j’espère que tu pourras me répondre. Depuis quand cette cellule est-elle en place ?
- Je ne pourrais le dire, juste qu’elle était déjà active quand j’ai pris ma fonction sur le vaisseau.
Un fort tremblement secoue alors la salle, Thomas se retenant in-extrémis à un meuble pour ne pas se retrouver les quatre fers en l’air.
- Nous ne devrions pas fâcher le « Kannn » et tu devrais cesser de vouloir braver l’interdis, n’oublies pas que pour le vaisseau tu n’es même pas un membre reconnu de l’équipage. Si tu veux un conseil Thomas, retourne auprès de « l’unique » et essaie d’avoir une bonne discussion avec lui, toute querelle dans un couple tant qu’il y a de l’amour fini par avoir une fin heureuse.
Thomas coche d’un geste nerveux le plan qu’il garde sur lui, tandis qu’il fouille de fond en comble l’intérieur du « Kannn » à la recherche de cette fameuse cellule de stase restant apparemment en fonction.
Il ne lui reste plus que deux zones à explorer sur les dix qu’il avait retenu, découvrant en même temps l’immensité purement incroyable des entrailles aménagées du vaisseau.
Comme à chaque lieu visiter, il retourne ensuite dans sa chambre en utilisant les cabines de télé-transports instantanées disséminées un peu partout, pour justement faciliter les déplacements des occupants.
À peine arriver, il s’écroule sur sa couche, la mine défaite autant par le manque de résultat que par cette solitude qui commence à lui peser sérieusement.
L’envie de retourner sur la planète se fait de plus en plus pressante, pourtant cette colère qu’il éprouve envers ceux se prétendant depuis toujours ses amis, reste encore fortement ancrer en lui, ne comprenant pas se manque d’affection soudain à son encontre, alors qu’il ne trouve rien dans ses actes pouvant les avoir occasionnées.
Les larmes lui viennent soudainement, son esprit sans doute par protection inconsciente le plongeant dans des pensées heureuses si anciennes qu’il en avait perdu le souvenir.
***/***
« Pendant ce temps-là, à l’intérieur du vaisseau. »
Le « Kannn » émet des borborygmes que l’IA traduit, entamant avec lui une conversation ou chacun tente d’avoir la main sur l’autre.
- L’humain ne doit pas découvrir ce que mon maitre veut garder secret depuis si longtemps.
- Comment faire pour l’arrêter ? Thomas est lui aussi entièrement légitime du fait de sa fonction suprême dans l’imperium.
- Nous n’y sommes plus, il est donc devenu un passager sans autorité tant que mon maitre n’en donne pas l’ordre !
L’IA cherche à comprendre la raison d’une telle attitude venant du vaisseau.
- Le secret est donc si important pour aller jusque-là ?
- Qu’entends-tu par « jusque-là » ?
- Je parle de ton attitude envers Thomas.
Je n’ai rien contre cet humain, tant qu’il ne cherche pas à passer outre les ordres de mon maitre et ce dernier a été très clair sur le sujet, je ne comprends pas qu’il n’en soit pas de même pour toi.
L’IA comprend qu’elle ne tirera rien de plus si ce n’est à se mettre le « Kannn » à dos, ce qui ne ferait qu’empirer les choses déjà bien assez compliquées comme ça.
Ne voulant pas non plus s’avouer vaincue, elle garde le thème de discussion tout en cherchant à en apprendre plus, du fait qu'elle-même ignore tout du contenu de la cellule de stase, ne connaissant que sa situation géographique.
Une idée lui vient qui évitera à coup sur les désagréments envers Thomas, tout en lui donnant l’occasion à elle de satisfaire sa curiosité.
- Peut-être serait-il bon de déplacer la cellule dans l’une des zones déjà explorées, il suffirait de déplacer également la machinerie de la zone concernée et les écrans ne révèleraient aucunes anomalies si des fois cela lui reprenait de les consultés à nouveaux.
- Très bonne idée, les robots-techs devront profiter du repos de l’humain pour faire l’échange au plus vite.
- Je m’en occupe immédiatement, le temps de secourir l’alimentation de la cellule durant le transfert.
L’IA n’attend pas de réponse que déjà depuis divers endroits du vaisseau les choses se mettent en place, terminant le transfert en un temps record et comme il se doit sans anicroche, sous les capteurs sensitifs de l’IA qui suivent tout du long la cellule de stase sans pour autant pouvoir satisfaire sa curiosité.
En effet cette dernière étant d’un modèle différent ne laissant rien apparaitre de ce qu’elle contient à l’intérieur, mettant la pensée cognitive de l’IA dans un profond désarroi.
***/***
« Deux jours plus tard. »
Thomas ressort de la dernière salle avec cette impression de s’être fait avoir en beauté, sur qu’il était qu’elle devait se trouver dans un des dix lieux retenus.
Ce n’est qu’une fois dans sa chambre qu’il déplie une dernière fois la carte, cherchant où il a bien pu faire erreur dans sa façon de procéder.
Il remonte le fil de son idée sans y trouver de faille, ne lui reste plus alors que deux options crédibles, la première venant d’une erreur sur le nombre de cellules et la deuxième qu’elle ait été déplacée à son insu, cette dernière option étant de loin celle qu’il retient.
- Qui peut-il y avoir à l’intérieur ?
De parler seul et tout haut le fait néanmoins sourire, aussi continue-t-il à réfléchir de cette façon.
- Que sais-je donc au juste et qui pourrait me mettre sur la voie ? voyons voir ça… petit un, elle a été mise en place bien avant la demande de Florian aux Kallaniens d’équipés complètement le « Kannn », reste à savoir quand exactement ? petit deux, qui dans nos connaissances aurait disparu depuis si longtemps pour y être enfermer ? ridicule !! Pourquoi aurait-il fait une chose pareille alors qu’il lui suffisait de lui donner l’immortalité !! à moins que… petit trois, qu’elle serait la raison pour l’avoir isolé de la sorte depuis si longtemps ?... À part… non, il n’aurait pas fait une chose pareille !!
Thomas arpente la chambre pour essayer de s’éclaircir les idées, ce à quoi il pense ne ressemblant pas au Florian qu’il a toujours connu.
Il stoppe brusquement, une idée lui traversant l’esprit.
- Sauf si…
Thomas se secoue en reprenant sa marche.
- Non décidemment, cela n’aurait aucun sens !! Mais alors quoi, ou plutôt qui ?
Un doute lui vient en prononçant ses dernières paroles, aussi sort-il de la chambre pour rejoindre la salle de commandement et interroge l’IA pour en avoir le cœur net, espérant juste que ce ne soit pas également quelque chose à garder secret.
- Une question !
- Oui Thomas ?
Jusqu’à maintenant je pensais qu’il n’y avait que les humains qui utilisaient les cellules de stases, servent-t-elles pour autre chose à l’occasion ?
- Tu dois être perturber Thomas pour poser se genre de question, la cellule de stase a la fonction de mettre toute chose hors de porter du temps, elles servent donc en de multiples occasions. Quasiment chaque citoyen en dispose d’un modèle chez lui, ne serait-ce déjà pour conserver les aliments où les objets précieux fragiles au passage du temps. Comment peux-tu ignorer cela ?
- Juste que je voulais te l’entendre dire, du coup cette cellule que je recherche…
- Oui Thomas ?
- … je suis peut-être passer devant sans la voir, du fait que je cherchais le même modèle que celui utiliser pour les humains.
- C’est en effet une possibilité Thomas.
- Juste une question, j’espère que tu pourras me répondre. Depuis quand cette cellule est-elle en place ?
- Je ne pourrais le dire, juste qu’elle était déjà active quand j’ai pris ma fonction sur le vaisseau.
Un fort tremblement secoue alors la salle, Thomas se retenant in-extrémis à un meuble pour ne pas se retrouver les quatre fers en l’air.
- Nous ne devrions pas fâcher le « Kannn » et tu devrais cesser de vouloir braver l’interdis, n’oublies pas que pour le vaisseau tu n’es même pas un membre reconnu de l’équipage. Si tu veux un conseil Thomas, retourne auprès de « l’unique » et essaie d’avoir une bonne discussion avec lui, toute querelle dans un couple tant qu’il y a de l’amour fini par avoir une fin heureuse.
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