07-09-2022, 01:04 PM
CHAPITRE 086 : « Hospice en territoire Asian » « Florian »
Ce matin là comme à chaque réveil depuis le départ de Thomas, Florian doit prendre sur lui pour continuer vaille que vaille à donner ses soins à ceux plus nombreux chaque jour qui attendent dès l’aurore aux portes de l’hospice.
Il se rend bien compte de l’énergie qu’il dépense et qui petit à petit recommence à l’affaiblir, conscient qu’il va lui falloir trouver une solution rapide pour se réconcilier d’avec Samuel et ses autres amants, étrangement pourtant la pensée vers Thomas lui reste absente et il ne s’en fait la remarque que bien plus tard, cherchant à comprendre le pourquoi du comment pour en être arriver là.
Toujours est-il que ce matin encore, il ressent déjà poindre la fatigue qui quelques semaines plus tôt lui était encore inconnue.
Un dernier regard sur Lorgan et Antonin, allongés à ses côtés lui fait comprendre qu’ils ne tiendront eux même pas ce rythme beaucoup plus longtemps avant d’en être physiquement affecter.
C’est donc le cœur lourd de ressentiments diverses qu’il descend prendre son petit déjeuné avant d’attaquer sa journée de soins, l’idée de faire trier par les moines ceux qui viennent ici depuis qu’ils ont apprit son existence et ce par sexe et âge, en privilégiant les jeunes hommes dans la petite vingtaine lui est bien venue, mais très vite repartie devant ce que cela impliquerait et qui va à l’encontre de ce qu’il a toujours été.
Aussi se met-il à l’œuvre une fois de plus, soignant les petits bobos aussi bien que les posologies plus lourdes demandant une chirurgie avec la même patience et passion qui a toujours été la sienne, ne laissant personne s’imaginer qu’il ou elle n’aurait pas droit au même traitement que les autres.
La journée passe, qui si ce n’était cette fatigue le prenant de plus en plus tôt, serait une journée pleine du plaisir de faire ce pour quoi il en a fait une vocation.
Pourtant cet après midi là, alors qu’il ne lui reste plus qu’une petite heure avant la fermeture, quelque chose vient changer son quotidien de façon imprévue.
Ce quelque chose ou plutôt ce quelqu’un dès qu’il pose le regard sur lui, lui amène un tremblement nerveux de tout le corps complètement incontrôlable.
Les images du passé se mélangeant à celles du présent dans une sorte de kaléidoscope qui après quelques longues secondes ont raisons de lui qui s’effondre alors, rattraper in-extrémiste par ce personnage qui tout comme Florian semble se réveiller à la vue du jeune rouquin.
***/***
« Le lendemain dans la journée, dans une chambre médicalisée de l’hospice. »
Alexandre est assis face au lit où Florian est toujours inconscient, à la fois inquiet quant à l’état d’épuisement de son ami qui l’a amené à en arriver là, mais également furieux contre lui tout comme pour Samuel et sa clique, d’avoir mit l’état de santé de Florian en jeu pour après réflexion une embrouille qui n’est même pas digne d’être appelé ainsi.
Embrouille qui aurait due trouver une solution aussi rapidement qu’elle était apparue, mais que l’entêtement des divers belligérants à fait en sorte de devenir aussi radicale, créant des clans là où jusqu’à présent régnait l’harmonie.
Alexandre en est là dans ses réflexions, quand il perçoit un mouvement et relève la tête, pour prendre de plein fouet le regard vert émeraude de Florian.
- Te voilà enfin de retour parmi nous ?
Un regard circulaire autour de lui renseigne Florian sur l’endroit où il se trouve, aussi sa première question va pour savoir depuis quand.
- Cela fait maintenant presque deux jours, comment te sens tu ?
- Engourdi !
- Tu me dirais bien ce qui t’est arrivé, les moines se faisaient un sang d’encre quand ils t’ont trouvé étendu sur le sol de la salle de soins.
Florian essaie de se souvenir des derniers instants avant qu’il ne perde conscience, une image lui vient alors qui une fois encore lui amène de fortes palpitations.
L’appareil qui enregistre ses constantes émet un pic qui non seulement inquiète Alexandre, mais occasionne la venue rapide d’une infirmière alarmée depuis son poste de travail.
Florian se reprend et arrive à contrôler son corps, souriant à la jeune nonne qui le dévisage avec une expression dévote montrant comment il est perçu par tout le personnel de l’hospice.
- Cela ira je vous remercie, mon ami vous appellera si quelque chose de sérieux m’arrive.
Alexandre attend que le la jeune nonne soit sortie pour se rapprocher de son ami, conscient que la petite crise a été occasionné par un souvenir.
- Alors ?
- J’ai vu, non… c’est impossible !
- Qu’as-tu vu enfin !!
- Kim… Je sais ce que tu vas me dire, mais je t’assure que c’était bien lui !!
- Allons Florian, tu m’avais dit qu’il n’était plus sur ce plan temporel, ne serait ce pas plutôt quelqu’un qui lui ressemble ?
- Peut-être !! Pourtant je suis certain que c’était bien lui, la surprise avec la fatigue de la journée m’a fait perdre conscience devant le choc de la découverte.
- Où est-il alors ?
- Demande aux moines, ils doivent avoir son nom sur le registre puisque c’était mon dernier patient de la journée.
Devant l’immobilisme d’Alexandre, Florian patiente quelques longues secondes avant de sourire en lui montrant la porte de la main.
- Qu’est ce que tu attends, va !!
- Hein… ah oui, j’y vais alors !
- Tu devrais déjà être revenu ! Hi ! Hi !
Alexandre se lève et ce n’est qu’une fois à la porte de la chambre qu’il se retourne vers son ami, visiblement dans le doute que tout cela soit vrai.
- Et si ce n’est pas lui ?
- Nous verrons bien à ce moment-là, de toute façon il ne me laisse pas indifférent et de plus je n’ai pas eu le temps de le soigner, donc nous ferons d’une pierre trois coups.
Alexandre regarde sa main en bougeant ses doigts un à un, revenant ensuite vers son ami.
- Pourquoi trois coups ?
- Cherche par toi-même ! Hi ! Hi !
Le petit rire de Florian met Alexandre sur la piste, son visage montrant alors une sorte de soulagement de le voir reprendre intérêt à la vie.
Pourtant avant de quitter la chambre, il stoppe une deuxième fois pour sans se retourner cette fois lui donner sa dernière pensée qui lui est revenue soudainement.
- Ah oui au fait ! Samuel et Willy, seront là dans l’après-midi, il m’a appelé pour avoir de tes nouvelles et j’ai un peu menti par apport à ce que le moine m’avait dit.
- Menti… comment ça ?
- Hum… Disons que… je ne lui ai pas laissé entendre que tu irais mieux, mais qu’au contraire il faudra s’attendre à ce que cela empire. Je pense que mes paroles l’ont fait réfléchir sur ses sentiments puisqu’il a fait revenir le jet dans la foulée, du coup ils devraient arriver d’ici pas longtemps. Je voulais que tu le saches avant que des paroles qui seront regrettées plus tard ne soient encore dites sans réfléchir.
- Merci !
Ce matin là comme à chaque réveil depuis le départ de Thomas, Florian doit prendre sur lui pour continuer vaille que vaille à donner ses soins à ceux plus nombreux chaque jour qui attendent dès l’aurore aux portes de l’hospice.
Il se rend bien compte de l’énergie qu’il dépense et qui petit à petit recommence à l’affaiblir, conscient qu’il va lui falloir trouver une solution rapide pour se réconcilier d’avec Samuel et ses autres amants, étrangement pourtant la pensée vers Thomas lui reste absente et il ne s’en fait la remarque que bien plus tard, cherchant à comprendre le pourquoi du comment pour en être arriver là.
Toujours est-il que ce matin encore, il ressent déjà poindre la fatigue qui quelques semaines plus tôt lui était encore inconnue.
Un dernier regard sur Lorgan et Antonin, allongés à ses côtés lui fait comprendre qu’ils ne tiendront eux même pas ce rythme beaucoup plus longtemps avant d’en être physiquement affecter.
C’est donc le cœur lourd de ressentiments diverses qu’il descend prendre son petit déjeuné avant d’attaquer sa journée de soins, l’idée de faire trier par les moines ceux qui viennent ici depuis qu’ils ont apprit son existence et ce par sexe et âge, en privilégiant les jeunes hommes dans la petite vingtaine lui est bien venue, mais très vite repartie devant ce que cela impliquerait et qui va à l’encontre de ce qu’il a toujours été.
Aussi se met-il à l’œuvre une fois de plus, soignant les petits bobos aussi bien que les posologies plus lourdes demandant une chirurgie avec la même patience et passion qui a toujours été la sienne, ne laissant personne s’imaginer qu’il ou elle n’aurait pas droit au même traitement que les autres.
La journée passe, qui si ce n’était cette fatigue le prenant de plus en plus tôt, serait une journée pleine du plaisir de faire ce pour quoi il en a fait une vocation.
Pourtant cet après midi là, alors qu’il ne lui reste plus qu’une petite heure avant la fermeture, quelque chose vient changer son quotidien de façon imprévue.
Ce quelque chose ou plutôt ce quelqu’un dès qu’il pose le regard sur lui, lui amène un tremblement nerveux de tout le corps complètement incontrôlable.
Les images du passé se mélangeant à celles du présent dans une sorte de kaléidoscope qui après quelques longues secondes ont raisons de lui qui s’effondre alors, rattraper in-extrémiste par ce personnage qui tout comme Florian semble se réveiller à la vue du jeune rouquin.
***/***
« Le lendemain dans la journée, dans une chambre médicalisée de l’hospice. »
Alexandre est assis face au lit où Florian est toujours inconscient, à la fois inquiet quant à l’état d’épuisement de son ami qui l’a amené à en arriver là, mais également furieux contre lui tout comme pour Samuel et sa clique, d’avoir mit l’état de santé de Florian en jeu pour après réflexion une embrouille qui n’est même pas digne d’être appelé ainsi.
Embrouille qui aurait due trouver une solution aussi rapidement qu’elle était apparue, mais que l’entêtement des divers belligérants à fait en sorte de devenir aussi radicale, créant des clans là où jusqu’à présent régnait l’harmonie.
Alexandre en est là dans ses réflexions, quand il perçoit un mouvement et relève la tête, pour prendre de plein fouet le regard vert émeraude de Florian.
- Te voilà enfin de retour parmi nous ?
Un regard circulaire autour de lui renseigne Florian sur l’endroit où il se trouve, aussi sa première question va pour savoir depuis quand.
- Cela fait maintenant presque deux jours, comment te sens tu ?
- Engourdi !
- Tu me dirais bien ce qui t’est arrivé, les moines se faisaient un sang d’encre quand ils t’ont trouvé étendu sur le sol de la salle de soins.
Florian essaie de se souvenir des derniers instants avant qu’il ne perde conscience, une image lui vient alors qui une fois encore lui amène de fortes palpitations.
L’appareil qui enregistre ses constantes émet un pic qui non seulement inquiète Alexandre, mais occasionne la venue rapide d’une infirmière alarmée depuis son poste de travail.
Florian se reprend et arrive à contrôler son corps, souriant à la jeune nonne qui le dévisage avec une expression dévote montrant comment il est perçu par tout le personnel de l’hospice.
- Cela ira je vous remercie, mon ami vous appellera si quelque chose de sérieux m’arrive.
Alexandre attend que le la jeune nonne soit sortie pour se rapprocher de son ami, conscient que la petite crise a été occasionné par un souvenir.
- Alors ?
- J’ai vu, non… c’est impossible !
- Qu’as-tu vu enfin !!
- Kim… Je sais ce que tu vas me dire, mais je t’assure que c’était bien lui !!
- Allons Florian, tu m’avais dit qu’il n’était plus sur ce plan temporel, ne serait ce pas plutôt quelqu’un qui lui ressemble ?
- Peut-être !! Pourtant je suis certain que c’était bien lui, la surprise avec la fatigue de la journée m’a fait perdre conscience devant le choc de la découverte.
- Où est-il alors ?
- Demande aux moines, ils doivent avoir son nom sur le registre puisque c’était mon dernier patient de la journée.
Devant l’immobilisme d’Alexandre, Florian patiente quelques longues secondes avant de sourire en lui montrant la porte de la main.
- Qu’est ce que tu attends, va !!
- Hein… ah oui, j’y vais alors !
- Tu devrais déjà être revenu ! Hi ! Hi !
Alexandre se lève et ce n’est qu’une fois à la porte de la chambre qu’il se retourne vers son ami, visiblement dans le doute que tout cela soit vrai.
- Et si ce n’est pas lui ?
- Nous verrons bien à ce moment-là, de toute façon il ne me laisse pas indifférent et de plus je n’ai pas eu le temps de le soigner, donc nous ferons d’une pierre trois coups.
Alexandre regarde sa main en bougeant ses doigts un à un, revenant ensuite vers son ami.
- Pourquoi trois coups ?
- Cherche par toi-même ! Hi ! Hi !
Le petit rire de Florian met Alexandre sur la piste, son visage montrant alors une sorte de soulagement de le voir reprendre intérêt à la vie.
Pourtant avant de quitter la chambre, il stoppe une deuxième fois pour sans se retourner cette fois lui donner sa dernière pensée qui lui est revenue soudainement.
- Ah oui au fait ! Samuel et Willy, seront là dans l’après-midi, il m’a appelé pour avoir de tes nouvelles et j’ai un peu menti par apport à ce que le moine m’avait dit.
- Menti… comment ça ?
- Hum… Disons que… je ne lui ai pas laissé entendre que tu irais mieux, mais qu’au contraire il faudra s’attendre à ce que cela empire. Je pense que mes paroles l’ont fait réfléchir sur ses sentiments puisqu’il a fait revenir le jet dans la foulée, du coup ils devraient arriver d’ici pas longtemps. Je voulais que tu le saches avant que des paroles qui seront regrettées plus tard ne soient encore dites sans réfléchir.
- Merci !
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