Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES)

[fablelionsilencieux]

Sixième Mercure (ou, Hermès, chez les grecs)


Servus Pulchrus Asinus est un des esclaves de Néron.
Remarqué par iceluy pour sa beauté il en fit son giton.
Quand fut finie la passion de se faire sucer et de le pistonner 
à un sénateur de ses amis à qui il plaisait il fut donné.

Dès que la litière bougea, les rideaux il tira
et après une prière au dieu Priape il l’encula.
Néron avait fait le passage et Servus était peu sage. 
Il aimait ça. Et de son cul le sénateur fit un lieu de vidage.

De tous les hommes de la maison bientôt il devint la Lupa.
Et de cela matrone de la maison s'inquiéta et se courrouça.
Elle voulait dans sa colère qu'on le castrât et l’empalât. 
Mais son époux n’en fit pas cas. Et à son fils le donna.

D'un cadeau de l'empereur on ne se débarrasse pas comme ça.
Et après une longue et mure réflexion où tout se pesa et se décida
à la lime de Bretagne, à un cousin oublié un message il faudrait porter.
Le voyage était long, la route périlleuse et la mort assurée.

Pour plus de sureté, chez la famille du cousin d'abord il fallait passer.
C'est au milieu de hautes montagnes pour y arriver qu'il fallût cheminer.
Servus fut équipé, la route lui fut expliquée et un peu d'argent donné.
Et c'est d'un bon pas qu'il prit la route sans se douter qu'on le leurrait.

Ça faisait des lunes qu'il marchait et il était fatigué. C'est à un berger
qu'il demanda l’hospitalité. Et il l'obtint à condition de se faire baiser.
L'homme était jeune et fort et de Priape il tenait par l'odeur et le vier.
Et sans autre préparation son cul il pénétra, bourra de son sexe d’équidé.

Il n'avait plus qu'un col à franchir et chez les cousins il serait arrivé.
Sur la route sinueuse et escarpée un vieillard lourdement chargé marchait.
Servus se proposa de l'aider et un lourd sac sur son dos fut chargé.
Comment cet homme âgé un tel fardeau si lourd pouvait-il porter ?

Le col fut atteint et la charge déposée dans une cabane sous un rocher.
Le vieillard invita Servus à manger et à rester coucher. Il avait une idée.
Le repas terminé on alla se coucher et le suppliant vieillard demanda à baiser.
Servus se demandait comment il allait faire pour bander et l’enculer.

L'homme implorait tant qu'il finit par accepter et à sa plus grande surprise
sur le ventre le vieux le fit s’allonger. Une fois le cul bouffé et la bite mise
C’est le cul rempli et éclaté qu'il s'était retrouvé. De bonheur il se pâmait.
Comment un vieillard poussif et décharné pouvait il autant le faire bander ?

L'homme changea de position et maintenant Servus baisait avec un Apollon.
Comment un tel miracle pouvait-il se produire ? Telle est la question.
Au matin repu et comblé Servus se rendit compte qu'il s'était trompé.
Ce n'est pas Apollon qui l'avait baisé mais Mercure mais il s'en foutait.

Son cul, un dieu avait baisé et fécondé à satiété pour ça il en était remercié
d'un pétase, de chaussures et d'un caducée, le tout ailé, il fut récompensé.
Mercure lui donna aussi une bourse où jamais de pièces ne manquaient
Comme ça partout il pouvait voyager. Et il allait en profiter.

Maintenant il pouvait voler de ses propres ailes et filer aussi vite que le vent.
Cependant la vitesse lui arracha ses vêtements et c'est nu comme un enfant
que chez les cousins il se posa. Ils le prirent pour Mercure mais il n'en avait cure.
C'est avec le fils et des esclaves de la maison qu'il passa la nuit dans la luxure.

Servus Pulchrus Asinus n'est jamais arrivé en Bretagne. Il a disparu.
Bien des histoires sur lui on était dites. Mais plus personne ne l'a revu.
Parfois sur la lande on aperçois une silhouette qui file comme le vent
d'un beau jeune homme nu qui pour la nuit se cherche un amant.

Mais dorénavant Servus ne parcouru plus les champs et les bois
parce qu'un jeune artiste qui a fait son portrait est devenu son roi.
Et de par le monde ils voyagent mais c'est cette fois en avion.
Comme quoi parfois ça paye de faire une bonne action.