27-08-2022, 09:30 AM
Cinquième Mercure (ou, Hermès, chez les grecs)
Mercure s'ennuyait ferme au bureau de tri postal de l'Olympe. Vérifier l'envoi des courriers divins pouvait être intéressant les premiers 15 jours où il avait été nommé à cette tâche par le Conseil des Anciens que présidait Zeus quand il n'était pas occupé à courir la gueuse à défaut de sa "légitime". Il en était déjà à son troisième mois de cette répétitive activité et, en douce, il lorgnait bien sur les rondeurs arrière des jeunes facteurs stagiaires, tout juste sortis de l'adolescence et employés durant les vacances scolaires.
Comme il faisait assez chaud pendant les journées en ces mois d'été, le futur messager titulaire avait inventé, avec l'aide de son copain Éole, un violent courant d'air temporaire perpendiculaire au passage des jeunes à côté de sa table. Ainsi, lorsque l'un d’eux arrivait à sa hauteur, le souffle inattendu soulevait le fin tissu recouvrant le corps du jeune gars et Mercure en profitait pour admirer les attributs ainsi dévoilés. Évidemment, le coquin recevait, en prime, un sourire du "passant" inopinément rafraîchi.
Vint alors un huissier lui apportant un message qu'il sortit de sa sacoche. « C’est de la part du grand Conseil et c'est urgent, dit l'employé». Mercure fit sauter le cachet de cire et lut : "Les dieux du Conseil ont décidé d'envoyer le messager inspecter la Banque de France et d'examiner les dessins gravés sur les billets". « Ah, enfin, se dit-il, je vais aller faire un tour, c'est pas trop tôt!»
Le temps de passer chez lui, de mettre sa gourde d'ambroisie avec un peu de nectar dans son sac d'ado qu'il avait bien conservé, un casque léger "spécial longs voyages, une paire de nu-pieds toujours utiles sur les cailloux, quelques pièces de monnaie et hop...le voilà parti direction l'ouest.
Dans son petit écouteur du GPS modèle "Clupidon" trouvé chez Sirtakis et Cie, il entendit : "France, Imprimerie de Chamalières en vue."
Il fit donc une manœuvre d'approche, trois tours au-dessus de l'imprimerie, programma mentalement : "salle d'archives". Et quelques instants plus tard, il se trouva dans une petite pièce assez austère dont l'un des murs portait une pancarte "Austère Minus". Fort heureusement une table et un siège se trouvait là, bien à propos. Il se dirigea vers un grand placard, l'ouvrit et en sortit un des gros albums qu'il déposa sur la table et commença à le feuilleter. Il découvrit donc toute une série de billets en usage depuis des temps reculés : des assignats (aucun intérêt !) puis d'autres coupures tout aussi insipides et, après avoir tourné bien des pages, arriva enfin aux billets gravés.
Il constata que le génie des artisans-graveurs s'était très souvent inspiré des dieux et déesses de l'Olympe ce qui le réjouit et allait pouvoir alimenter le rapport qu'il se promettait de présenter au Conseil à son retour. Soudain, abordant l'année 1940, il tomba sur un billet de 1000 francs où il se vit représenté, debout à droite, tenant son bâton enrubanné, avec, au second plan, des navires accostés. À ses pieds, une ancre. L'artiste, sans doute pour ne pas heurter les prudes et les bonnes mœurs, l'avait revêtu d'une sorte de toge légère, ce qui le fit rire. Et, face à lui ; du côté gauche et semblant le regarder, un magnifique forgeron torse nu, aux "plaquettes de chocolat" bien tentantes -il se voyait déjà en train de les léchouiller!- avec un simple tissu autour des reins. Heureusement que Mercure était assis car il en serait tombé raide. Et à propos de raideur, le jeune dieu sentit bien que ce dessin lui en avait provoqué le début d'une certaine.
« Ah, y'a pas à dire, faut que je le retrouve, ce gars...il est trop beau! se mit à dire tout haut l'émoustillé Mercure. Il doit bien exister quelque part, ce splendide humain !» Et voilà qu'il se mit en devoir de s'informer sur l'identité du modèle. Il régla donc son appareil à remonter le temps sur 1939, appuya sur la petite manette. L'artisan-graveur apparut alors, muni d'un petit dossier et du dessin d'un jeune gars, celui du billet, avec le nom et l'adresse du garçon. Mercure, rendu invisible, vint derrière l'artiste qui avait déposé dessin et dossier sur la table et enregistra nom et domicile dans un coin de son cerveau. Puis par l'effet de son GPS mental, il se retrouva quelques millisecondes plus tard sur le palier d'un petit immeuble chamaliérois, devant la porte portant une carte de visite : " Xavier N***, étudiant en art plastiques". La porte n'étant pas un obstacle, le jeune messager vint auprès du garçon qui se lavait, les pieds dans un grand baquet rempli d'eau tiède. Il s'ingénia à se mettre en correspondance mentale avec lui et lui suggéra des pensées coquines, du genre "Ah, si j'avais un compagnon qui me ferait quelques douceurs bien placées, que ce serait chouette !"
Et, imperceptiblement, le garçon commença à se caresser les tétons en touches très légères... Mercure, alors, se fit apparaître et toussota un tout petit peu, le dos à la porte. Le jeune étudiant, quelque peu surpris, se retourna et, voyant "le compagnon tant désiré" sans vêtement aucun, dit simplement «C'est pas possible : qui que tu sois, viens, j'ai besoin de toi".
Le dieu s'avança, avec une raideur de bon augure au bas de l'abdomen et alors commença ce qu'attendait depuis si longtemps l'élève-artiste. Tout cela dura la soirée entière après séchage et se termina sur le petit lit de 120 avec force retournements, lèches en tout genre sur tout ce qui dépassait, oreilles comprises voire orteils pendant qu'on y était. Et ce fut divin ! (pour cause, bien évidemment). Enfin, après belote et rebelote, ayant épuisé le "dix de der" au moins quatre fois de suite, Mercure s'en fut en laissant un message au bel endormi : "Appelle-moi, quand tu auras besoin, à OLY(mpe) 40-46 et j'accours, que dis-je, je vole te rejoindre".
Le Conseil olympique fit semblant de se prendre au jeu de Mercure quand il fit son rapport détaillé, connaissant bien les envies de leur "chef du courrier". Les participants, bonnes poires, ne lui en voulurent pas du moment que la mission étaient effectuée-et comment ! ils ne s'inquiétèrent pas davantage des absences momentanées assez fréquentes du jeune dieu : il faut bien que jeunesse se passe !
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)