21-08-2022, 03:23 PM
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Nous voilà au soir du réveillon de Noël. Dimitri est avec sa maman dans l’appartement. Ils viennent d’avoir des nouvelles d’André, le compagnon de Juliette et le père de Dimi. Il ne sera pas présent pour le réveillon ni pour le jour de Noël. Bien entendu ils sont déçus d’apprendre cette nouvelle et pourtant si coutumière, presque comme chaque année !
Loïc de son côté est content son papa vient de rentrer de sa tournée des entreprises qui fournissent les supermarchés. Toute la famille est ravie. Le réveillon se passera donc en famille. Pas de messe de minuit, il y a longtemps qu’aucun membre de la famille ne va plus à la messe, même pas aux grandes occasions.
Réveillon heureux pour Loïc et réveillon morose pour Dimitri. Les deux garçons vont plus que probablement se revoir dans deux ou trois jours. Ils pourrons se cajoler et se raconter les jours passés avec ou sans leur père respectif.
Le temps passe vite ou lentement selon qu’on soit dans l’une ou l’autre famille. Il est clair que Dimitri est relativement triste, cela ne l’empêche pas de penser à son chéri qui est plus que probablement avec ses deux parents et ses frère et sœur. Du coup il lui adresse un sms pour lui souhaiter un très bon réveillon.
Dim : « Hello Lolo, j’espère que ton papa est avec vous ce soir, le mien brille par son absence ! Bon réveillon. »
Loï : « Oups mon Dimi, quel dommage pour toi et ta maman ! »
Dim : « Nous nous y attendions. Eh de ton côté ça va ? »
Loï : « Oui papa est là mais je n’ose pas lui dire ce soir que je suis gay ! »
Dim : « Tu n’as pas envie de gâcher la fête. »
Loï : « Tu as bien capté, pas besoin de jeter le trouble ce soir dans la famille. »
Dim : « Je te comprends. S’il faut je veux bien être présent le jour où tu comptes faire ton CO. »
Loï : « Mais tu es fou ou quoi, faire ça en te présentant comme mon amoureux, mon petit copain. »
Dim : « Pourquoi pas ! »
Loï : « Tu es malade ! »
Dim : « OK, je te laisse. Bon réveillon mon chéri. »
Loï : « Pour toi aussi malgré tout. Bisous. »
Dim : « Merci mon choux. Bisous. »
L’apéro est terminé chez Dimitri et sa maman et ils passent à table. Rien de grandiose, une bisque de homard, suivie de scampis à l’ail et à la crème. Comme pièce principale, c’est un bon steak aux deux poivres avec des frites et de la salade. Bien entendu la bûche de Noël comme dessert.
Chez Loïc, l’apéritif se termine. André, le papa, discute avec ses deux fils. Il est question de savoir comment ils vont. Puis comme c’est parfois le cas, il demande comment vont leurs amours. Loïc répond qu’il a bien le temps et que les études passent avant tout. Quentin quant à lui dit qu’il est encore jeune et qu’il a aussi bien le temps. Il ajoute qu’il a quand même des vues sur un fille de sa classe. Il rougit mais ne dit plus rien.
Le père demande à son aîné à qui il adressait des sms, il lui répond que c’est à un copain qui est seul avec sa maman, son père n’étant pas encore rentré d’un séjour à l’étranger. Le père lui répond qu’il a bien fait car son copain de FAC doit être triste de ne pas avoir ses deux parents pour le réveillon. La discussion s’arrête là. Ils passent tous à table. Ils prennent un velouté de potiron, suivi pas des huitres, un sorbet au citron avant de passer au plat principal, un civet de biche sauce grand veneur. Bien sûr il y a la bûche de Noël qui sera servie en dessert accompagnée d’un verre de champagne.
Pour Dimitri c’est un réveillon devant la télévision. Comme chaque année c’est un vieux film qui passe. Cette année c’est : « L’Arbre de Noël » avec Bourvil, sorti en 1969. Dimi se morfond, il avait une telle envie d’être avec Lolo pour passer ce réveillon.
Pour Loïc, le réveillon se passe en famille, mais il pense à son chéri qui est seul avec sa maman.
Oui les deux garçons s’aiment de plus en plus, ils sont en manque l’un de l’autre. C’est ça l’amour, c’est cette envie d’être avec son chéri, de ne penser qu’à lui, tout le temps !
Les deux garçons vont au lit, chacun chez soi, ne pensant qu’à l’être aimé. Ils sont en quelque sorte au même diapason, ils sont comme dans une bulle, bulle qu’ils partagent mentalement sans être ensemble. Leurs attributs se redressent et chacun se donne du plaisir en pensant à son chéri. Ils rejoignent le pays des rêves en imaginant être ensemble en cette période de fête !
Un matin particulier, c’est le jour de Noël. Chacun des deux garçons pense à l’autre. Une journée qui s’annonce difficile tant pour l’un que pour l’autre.
Du côté de Loïc c’est visite à ses grands parents du côté d’Aurore, sa maman. Pour Dimitri, à la demande de Juliette, sa maman, c’est la visite chez sa tante et ses deux cousins.
Les visites se passent bien de part et d’autre, pas de soucis particulier, mais pour Dimitri c’est Bruno, son cousin, qui lui demande des nouvelles de Maxime.
Bru : « Dis Dimi, il n’est pas venu Max. Vous n’êtes plus ensemble ?
Dim : Non il est parti pour une année sabbatique en Australie.
Bru : Ok je vois, tu es seul alors.
Dim : Heu, ben … non, enfin c’est compliqué !
Bru : Dis-moi, je le connais ?
Dim : Non c’est un copain de FAC.
Bru : Oh, ma tante l’a déjà vu ?
Dim : Bien entendu il est déjà resté loger à l’appart.
Bru : Eh bien mon cousin, je suis content pour toi d’avoir trouvé un mec pour passer du bon temps.
Dim : Merci Bruno. Au fait je ne vois pas Jacques, il est dans sa famille je suppose.
Bru : Oui, je ne peux rien te cacher.
Dim : Super. C’est assez particulier pour nos mamans d’avoir chacune un fils gay !
Bru : Je n’y avait jamais prêté attention, effectivement. Dis-moi ton chéri est chez lui avec ses parents ?
Dim : Oui. Puis son père ne sait pas qu’il est homo, donc ce n’est pas évident. Il doit faire son coming-out, mais la période ne s’y prête pas trop.
Bru : J’imagine qu’entre le repas et la bûche, annoncer qu’on est gay, ça doit être assez particulier !
Dim : Je ne te le fais pas dire.
Bru : Au fait ton père n’est pas là, c’est comme souvent d’ailleurs.
Dim : Ne m’en parle pas, je suis déçu.
Bru : Je m’en doute que ce n’est pas amusant. Ca va aller Dimi, viens me faire un câlin mon cher cousin gay ! »
Les deux cousins se font un gros câlin, ne faisant pas attention au reste de la famille.
Nous voilà au soir du réveillon de Noël. Dimitri est avec sa maman dans l’appartement. Ils viennent d’avoir des nouvelles d’André, le compagnon de Juliette et le père de Dimi. Il ne sera pas présent pour le réveillon ni pour le jour de Noël. Bien entendu ils sont déçus d’apprendre cette nouvelle et pourtant si coutumière, presque comme chaque année !
Loïc de son côté est content son papa vient de rentrer de sa tournée des entreprises qui fournissent les supermarchés. Toute la famille est ravie. Le réveillon se passera donc en famille. Pas de messe de minuit, il y a longtemps qu’aucun membre de la famille ne va plus à la messe, même pas aux grandes occasions.
Réveillon heureux pour Loïc et réveillon morose pour Dimitri. Les deux garçons vont plus que probablement se revoir dans deux ou trois jours. Ils pourrons se cajoler et se raconter les jours passés avec ou sans leur père respectif.
Le temps passe vite ou lentement selon qu’on soit dans l’une ou l’autre famille. Il est clair que Dimitri est relativement triste, cela ne l’empêche pas de penser à son chéri qui est plus que probablement avec ses deux parents et ses frère et sœur. Du coup il lui adresse un sms pour lui souhaiter un très bon réveillon.
Dim : « Hello Lolo, j’espère que ton papa est avec vous ce soir, le mien brille par son absence ! Bon réveillon. »
Loï : « Oups mon Dimi, quel dommage pour toi et ta maman ! »
Dim : « Nous nous y attendions. Eh de ton côté ça va ? »
Loï : « Oui papa est là mais je n’ose pas lui dire ce soir que je suis gay ! »
Dim : « Tu n’as pas envie de gâcher la fête. »
Loï : « Tu as bien capté, pas besoin de jeter le trouble ce soir dans la famille. »
Dim : « Je te comprends. S’il faut je veux bien être présent le jour où tu comptes faire ton CO. »
Loï : « Mais tu es fou ou quoi, faire ça en te présentant comme mon amoureux, mon petit copain. »
Dim : « Pourquoi pas ! »
Loï : « Tu es malade ! »
Dim : « OK, je te laisse. Bon réveillon mon chéri. »
Loï : « Pour toi aussi malgré tout. Bisous. »
Dim : « Merci mon choux. Bisous. »
L’apéro est terminé chez Dimitri et sa maman et ils passent à table. Rien de grandiose, une bisque de homard, suivie de scampis à l’ail et à la crème. Comme pièce principale, c’est un bon steak aux deux poivres avec des frites et de la salade. Bien entendu la bûche de Noël comme dessert.
Chez Loïc, l’apéritif se termine. André, le papa, discute avec ses deux fils. Il est question de savoir comment ils vont. Puis comme c’est parfois le cas, il demande comment vont leurs amours. Loïc répond qu’il a bien le temps et que les études passent avant tout. Quentin quant à lui dit qu’il est encore jeune et qu’il a aussi bien le temps. Il ajoute qu’il a quand même des vues sur un fille de sa classe. Il rougit mais ne dit plus rien.
Le père demande à son aîné à qui il adressait des sms, il lui répond que c’est à un copain qui est seul avec sa maman, son père n’étant pas encore rentré d’un séjour à l’étranger. Le père lui répond qu’il a bien fait car son copain de FAC doit être triste de ne pas avoir ses deux parents pour le réveillon. La discussion s’arrête là. Ils passent tous à table. Ils prennent un velouté de potiron, suivi pas des huitres, un sorbet au citron avant de passer au plat principal, un civet de biche sauce grand veneur. Bien sûr il y a la bûche de Noël qui sera servie en dessert accompagnée d’un verre de champagne.
Pour Dimitri c’est un réveillon devant la télévision. Comme chaque année c’est un vieux film qui passe. Cette année c’est : « L’Arbre de Noël » avec Bourvil, sorti en 1969. Dimi se morfond, il avait une telle envie d’être avec Lolo pour passer ce réveillon.
Pour Loïc, le réveillon se passe en famille, mais il pense à son chéri qui est seul avec sa maman.
Oui les deux garçons s’aiment de plus en plus, ils sont en manque l’un de l’autre. C’est ça l’amour, c’est cette envie d’être avec son chéri, de ne penser qu’à lui, tout le temps !
Les deux garçons vont au lit, chacun chez soi, ne pensant qu’à l’être aimé. Ils sont en quelque sorte au même diapason, ils sont comme dans une bulle, bulle qu’ils partagent mentalement sans être ensemble. Leurs attributs se redressent et chacun se donne du plaisir en pensant à son chéri. Ils rejoignent le pays des rêves en imaginant être ensemble en cette période de fête !
Un matin particulier, c’est le jour de Noël. Chacun des deux garçons pense à l’autre. Une journée qui s’annonce difficile tant pour l’un que pour l’autre.
Du côté de Loïc c’est visite à ses grands parents du côté d’Aurore, sa maman. Pour Dimitri, à la demande de Juliette, sa maman, c’est la visite chez sa tante et ses deux cousins.
Les visites se passent bien de part et d’autre, pas de soucis particulier, mais pour Dimitri c’est Bruno, son cousin, qui lui demande des nouvelles de Maxime.
Bru : « Dis Dimi, il n’est pas venu Max. Vous n’êtes plus ensemble ?
Dim : Non il est parti pour une année sabbatique en Australie.
Bru : Ok je vois, tu es seul alors.
Dim : Heu, ben … non, enfin c’est compliqué !
Bru : Dis-moi, je le connais ?
Dim : Non c’est un copain de FAC.
Bru : Oh, ma tante l’a déjà vu ?
Dim : Bien entendu il est déjà resté loger à l’appart.
Bru : Eh bien mon cousin, je suis content pour toi d’avoir trouvé un mec pour passer du bon temps.
Dim : Merci Bruno. Au fait je ne vois pas Jacques, il est dans sa famille je suppose.
Bru : Oui, je ne peux rien te cacher.
Dim : Super. C’est assez particulier pour nos mamans d’avoir chacune un fils gay !
Bru : Je n’y avait jamais prêté attention, effectivement. Dis-moi ton chéri est chez lui avec ses parents ?
Dim : Oui. Puis son père ne sait pas qu’il est homo, donc ce n’est pas évident. Il doit faire son coming-out, mais la période ne s’y prête pas trop.
Bru : J’imagine qu’entre le repas et la bûche, annoncer qu’on est gay, ça doit être assez particulier !
Dim : Je ne te le fais pas dire.
Bru : Au fait ton père n’est pas là, c’est comme souvent d’ailleurs.
Dim : Ne m’en parle pas, je suis déçu.
Bru : Je m’en doute que ce n’est pas amusant. Ca va aller Dimi, viens me faire un câlin mon cher cousin gay ! »
Les deux cousins se font un gros câlin, ne faisant pas attention au reste de la famille.