11-08-2020, 01:34 PM
(2/2)
— Oui, mais… avoua Anatole en rougissant violem-ment. C’est pas parce que…
— Si, peut-être, dit doucement Geoffroy. Ce que Va-lentin m’a déclaré, sous la douche… est-ce que vous vous l’êtes déjà fait, tous les deux ?
— Hein ! s’écria Anatole, mais non, non !
— Et t’as accepté de te faire niquer, comme ça, juste pour deux ou trois phrases que Valentin m’a dites ?
— Ooooh !... fit Anatole, décomposé.
— Bon ! dit alors Geoffroy, j’accepte que vous me tri-potiez, léchiez, suciez à votre envie… à condition que vous vous en fassiez d’abord autant tous les deux devant moi.
Les minets se regardèrent, effondrés. Ils ne s’étaient jamais touchés, ces puceaux, et si Anatole avait vu Valen-tin nu dans le vestiaire deux jours plus tôt… c’était la première fois !
Valentin n’avait jamais vu son ami nu, lui. Gêne in-tense, donc.
Profitant de l’incertitude ambiante, et plutôt amusé par les circonstances, Geoffroy insista :
— J’vous ressers un coup de vodka, ou j’vous désha-bille moi-même ?
Ayant parlé, il se leva et se déshabilla, sous l’œil effaré des minets. Nu, il se prit la bite… un magnifique objet, même hors d’état de nuire… et se décalotta voluptueuse-ment… sous les regards exorbités des garçons.
— Bon : vous virez tout, et on va se doucher ? Tiens ! Et si vous vous déshabilliez l’un l’autre ?
Difficile de dire la gêne des minets ! Mais ils obtempé-rèrent, et là, Valentin eut une jolie surprise : et ce fut que son pote était porteur d’un bien long objet…
Anatole était un long, mince et fort pâle enfant, coiffé de blond cendré. Sa large touffe avait, elle, des reflets dorés… et Valentin en fut épaté, quand il baissa le boxer du jeune homme. Et la grandeur de sa tige l’émerveilla.
— À l’eau ! ordonna Geoffroy, qui prit les garçons par la bite, à leur immense surprise.
On se doucha comme on put dans la petite douche ita-lienne, et les garçons durent rire aux sorties d’un Geoffroy qui était bien content de l’aventure, tiens !
— On se lave bien tous les recoins, hein ? Parce que si on s’lèche…
On savonna donc, et resavonna… ce qui amena trois jolies bandaisons. Ces trois garçons étaient de même ca-libre… et l’on commença même à se frotter les bites sous l’eau…
— On change de crèmerie ? demanda enfin Geoffroy.
Il commençait à être bien chaud, çui-là ! Et ce qui l’excitait grandement, évidemment, était la perspective de se faire enfin bouffer la rondelle… alors que ces demoi-selles n’y étaient point disposées… Sur son lit, il ajouta :
— Vous m’avez bien tripoté le cul, tout de suite… Vous le léchez si vous vous léchez d’abord… D’accord ?
Les minets ne dirent mot, mais se mirent en position se s’entrebouffer… ce qu’ils firent, à petits coups de langue timides, d’abord…
— Allez, allez ! encouragea Geoffroy, vous êtes potes, non ? Alors vous vous bouffez comme des grands ! La bonne grande langue au milieu de la raie ! Et j’vous pré-viens que si êtes aussi nuls que ça sur mon cul, j’vous vire aussitôt !
On ne sait si ce viril encouragement eut réellement de l’effet, mais les minets s’y mirent plus consciencieuse-ment… et ma foi… commencèrent même à ronronner.
— Bien, les p’tits poussins, bien ! fit Geoffroy en ca-ressant les minets. Vous vous sucez, maintenant ? Promis, après je suis tout à vous !
Les minets s’entreregardèrent bizarrement… et entre-prirent le premier soixante-neuf de leur vie. Avec circons-pection, d’abord : l’un ni l’autre n’avait jamais sucé, et surtout… ils avaient sous le nez un rudement bel engin ! Mais la bonne volonté aidant, ils se mirent à l’ouvrage avec un évident désir de bien faire.
Tandis qu’ils se pompaient, Geoffroy leur caressa la rondelle, d’autant plus souple qu’elle venait d’être délica-tement léchée… et il inséra ses deux majeurs en ces jolis petits trous, provoquant sursauts et mugissements des patients…
Enfin, après un petit quart d’heure de cet exercice, il demanda :
— Vous avez toujours envie de me bouffer la rondelle, mes p’tits pédés chéris ?
— Ouiiii !
— Venez, mes p’tits mecs.
Geoffroy se mit sur le dos et releva les jambes.
— C’est Valentin qui commence, évidemment !
Et Valentin s’approcha prudemment de la jolie rondelle de Geoffroy, laquelle était bordée de deux lignes assez fournies de poils châtain.
— Un mot, encore, bébé ! fit Geoffroy. C’est la pre-mière fois qu’on me bouffe la… le… enfin, qu’on me le fait : me rate pas, p’tit ange !
Valentin frémit : telle déclaration n’était pas pour le mettre à l’aise ! Geoffroy disposait d’un beau p’tit cul carré et ferme car musclé, et finement velu ; la raie en était plus broussailleuse. Valentin commença donc par caresser cette douce poilure du bout des doigts, avant de poser ses yeux fermés sur la vallée et de remonter doucement jus-qu’à l’entrejambe.
Puis il se mit à titiller la rosette du bout de son joli p’tit nez pointu… ce qui arracha au patient ses premiers gémis-sements.
Enfin, il chatouilla, de la pointe de la langue, le dessus et le dessous de la divine rosette… avant d’en faire autant des côtés. Il y avait là nettement plus de poils que chez Anatole, mais tellement doux aussi !
Et soudain, il plaqua à toute force une langue fortement mouillée sur la rondelle, et se mit aussitôt à la raboter littéralement, avec l’entrain rugueux d’une lionne amoureuse !
— Oh ouiiiii ! cria Geoffroy, ouiii !
Anatole ne perdait pas une miette du spectacle, d’autant qu’il aurait à ne pas démériter lui-même…
Les choses prirent leur temps, car Valentin semblait aimer ça, et Geoffroy plus encore, qui encourageait sala-cement son lécheur :
— Ouais, vas-y, bouffe-moi bien l’cul, putain, vas-y !
Et autres gracieusetés un peu moins classiques. Sou-dain, Valentin proposa :
— T’essaye, Anatole ?
— Ouais, vas-y, Totole, bouffe-moi comme ton co-pain ! feula le grand fauve, le cul en l’air.
Anatole y alla bravement, mais il lui fallut un petit temps d’adaptation avant de se déchaîner comme son ami. Qui, fort échauffé, entreprit alors de rebouffer le petit fion rose du lécheur. Ce qui eut pour effet de le stimuler grandement… ce dont le léché ne se plaignit point.
Et ça dura encore un peu. Enfin Geoffroy se redressa, tenant son superbe vit en main.
— Oh p’tain, les mecs, j’ai trop envie de tirer, tellement vous m’avez chauffé !
— La Maison regrette de ne pouvoir offrir ce service à son aimable clientèle… mais elle y songe, s’y a d’la de-mande ! fit Anatole, sérieux.
— Ah ! Ah ! Ah ! T’es vraiment trop, toi ! Mais elle suce, au moins, la Maison ?
— Ah ! Ça oui ! fit Anatole en se jetant sur la magni-fique bite qui lui tendait les bras.
Valentin contourna l’obstacle en venant écarter les fesses musclées de Geoffroy, pour y remettre une langue gourmande… Derechef, le beau sportif se mit à gémir tout haut. Nouvelle petite séance mondaine ; enfin, Geoffroy déclara ne pouvoir tenir plus longtemps, et il gicla sur les museaux réunis de ses jeunes praticiens.
Ô surprise ! Il vint les lécher immédiatement, puis leur roula une gamelle de compète, et des plus bavouilleuses !
— P’tain, mes p’tits salauds ! Vous m’avez tellement chauffé que j’vas vous pomper, allez, amenez les queues !
Ainsi fut fait. Pour un débutant, hétéro de surcroît, on peut dire que le beau Geoffroy se débrouilla comme un chef ! Et il fut assez vicieux pour branler in fine chacun sur le museau de l’autre, en obligeant le gicleur à lécher la pomme de l’autre…
Chaude, l’ambiance !
— P’tain ! Chavais que j’aimais le cul, mais de là à m’éclater avec deux beaux p’tits pédés… nom de dieu !
Les deux autres, épatés, le regardaient, hagards.
— Hep, les mecs ! Vous allez réellement vous enculer ?
— On avisera… pourquoi ? demanda Valentin.
— Parce que j’aimerais mater ça, les mecs ! Mainte-nant qu’on est… intimes… ça vous choquerait ?
— On n’a rien de prévu encore, fit Anatole avec aplomb, mais… si ça se fait, et qu’on dérape, et qu’on te chope la rondelle, à toi aussi ?
— Eh ben ! T’as de l’imagination, pour un puceau, mon gars Totole ! s’esclaffa le superbe Geoffroy. Eh ben, j’aviserai, moi aussi… et si y a du gel… je t’écraserai vo-lontiers la bite avec mes excellents muscles fessiers, ah ! ah ! ah !
Il resservit une belle dose de vodka-orange, tout en pe-lotant les minets, qui, un peu partis — on n’avait rien bou-lotté, hors les rondelles —, ricanaient bêtement à toutes les cochonneries que débitait l’incomparable sportif.
Qui finit par les renvoyer en leurs foyers. Un peu hési-tants, dans la rue — il n’était pas onze heures — ils se décidèrent tout de même à entrer dans une épicerie encore ouverte, et chopèrent une pizza surgelée… et une bouteille de vodka… plus une autre de jus de pomme.
Et l’on alla chez Valentin.
— On peut se doucher ? demanda Anatole, l’air de rien.
— Ouais, j’en ai besoin aussi.
Séchés, mais non rhabillés, les garçons mirent la pizza au four… sans allumer iceluy, et attaquèrent la vodka, comme des grands. Ils se posèrent sur le minuscule canapé de Valentin, l’un contre l’autre de haut en bas… mais sans oser se caresser. On trinqua à la vodka-pomme, et enfin Valentin murmura :
— On laisse tomber, pour le pari. J’veux pas te…
— Oh, mais… si je te le demande ?
— Anatole ?
— J’ai trouvé ça… super excitant, là, avec Geoffroy, et… si tu veux… avoua Anatole d’une petite voix.
— Oh… Oh… fit Valentin, stupéfait, tu…
— Oui, on le fait.
Il fallut reprendre une, puis deux gorgées de raide pour faire passer ça ! Donc, songea Valentin, Anatole… avait les mêmes goûts que lui. Il réfléchit encore un instant, reprit une gorgée et inspira un grand coup avant d’oser :
— Ouais, c’était super, même ! J’aurais pas pensé qu’on pouvait s’éclater aussi bien entre mecs et…
— Moi pareil, coupa doucement Anatole, c’est pour-quoi… je voudrais en savoir plus.
— D’accord… à condition que tu me le fasses aussi !
Enfin, les minets se regardèrent, pour se sourire, gênés, d’abord, puis… comme illuminés.
— Oui, on va le faire, oh ! Totole !
— Devant ton pote ?
— Oui, oui ! Tu veux ?
Anatole était évidemment partant. Valentin se leva pour aller mettre la pizza au feu, et il sentit alors se coller derrière lui la fine silhouette d’Anatole… Il se retourna doucement, et ce fut un premier vrai baiser d’amour qui unit alors ces jeunes lèvres.
On passa la fin de semaine ensemble… à commencer à s’habituer à la chose, du bout des doigts… Et l’on causa, beaucoup, afin d’être bien sûr… Et l’on acquit du gel, évidemment.
Le lundi, Anatole ne fut pas à mater l’entraînement. Dès la fin d’iceluy, Geoffroy chopa Valentin d’un bras :
— Tu me bouffes le cul, p’tit vicieux ?
— Pas ici, Monsieur, fit Valentin tout sourire.
— Il est pas là, ton pote ? Me dis pas que vous avez rompu ?
— Il attend que tu nous invites pour te défoncer aussi.
— Ha ! Le p’tit salaud ! Heu, heu… j’dois passer la soirée avec mon pote Rodolphe… et je suis sûr qu’y serait partant pour une bonne soirée à quatre !
— Rodolphe ? sursauta Valentin. Mais…
— J’te jure, oui !
Rodolphe était un autre basketteur fin et classieux en diable, et beau ! Mais réservé comme tout, aussi.
— Ce soir, là, on le fait ? J’vais choper Roro à la douche… attends avant d’y aller aussi ! Oh p’tain !
La subite fébrilité du beau Geoffroy fit sourire Valen-tin. Rodolphe ? Un genre de merveille, lui aussi !
Somme toute, ce pari stupide semblait ouvrir des pers-pectives… cosmiques, au moins !
Geoffroy reparut et fit venir Valentin, qui regarda de plus près l’élégante académie du brun et finement velu Rodolphe. Nom de dieu ! Faire des folies avec ça ! On ne traîna pas, et Anatole fut convoqué incontinent chez un Geoffroy qui, sur le chemin, acheta de quoi soûler la Grande Armée… et assez de gel pour lubrifier tous les canons d’icelle — sans oublier les baïonnettes.
Avant qu’Anatole parût, on avait mis le fin Rodolphe au parfum, ce qui le fit sourire mieux que délicatement… Certes, il se déclara « hétéro jusqu’au trognon », mais pas opposé à connaître d’autres coutumes… Comme il fut craquant, quand il dit ça, avec son sublime sourire !
On était à poil quand Anatole parut, et l’on attaqua les spiritueux y présents avec science et courage. Geoffroy menait les débats, et tout ce qu’on évoquait paraissait normal, en sa bouche. Et ce démon-là lança les manœuvres.
Les minets exigèrent d’être pelotés… et doigtés par les deux autres… qui ne firent pas de manières. Pour finir, ces jeunes gens s’entrenculèrent délicatement… et proposèrent suavement, ceci fait, de bouffer les deux viriles rondelles des grands… sans préjudice des pipes y afférentes !
Et ce qu’on avait pressenti finit par arriver : Geoffroy ne tarda gère à bouffer son copain, tandis qu’il se faisait doigter en gémissant… Puis il suça carrément un Rodolphe qui sembla trouver ça normal… et accepta sans mot dire de le dépuceler. La classe !
On mangea pour n’être pas trop soûl, puis…Geoffroy exigea des minets qu’ils le trouassent aussi…
Rodolphe avait une copine… mais il accepta de refaire une soirée pour baiser les minets. Ce fut lui qui partit le premier, justement pour aller la retrouver. Geoffroy était lunaire : il sauta sur les minets, l’œil humide :
— Sans vous… jamais… jamais…
— Mais quoi ?
— Je l’aime ! Et… j’aurai encore besoin de vous !
Les minets se regardèrent, sidérés : le viril Geoffroy, amoureux d’un garçon, certes incomparable ?
On s’organisa vite fait pour circonvenir le beau brun, qui sembla, dans un premier temps, prendre plaisir à dé-foncer ces deux p’tits culs… en plus de celui de son pote… plus musclé. Il en prit peu à peu l’habitude, et… aux dernières nouvelles, son superbe chibre ne se sent pas mal du tout en ce dernier.
Sous le sceau du secret : il a demandé à Geoffroy de lui faire perdre son innocence… et Geoffroy négocie pour que les p’tits soient là aussi !
9. VIII. 2020
— Oui, mais… avoua Anatole en rougissant violem-ment. C’est pas parce que…
— Si, peut-être, dit doucement Geoffroy. Ce que Va-lentin m’a déclaré, sous la douche… est-ce que vous vous l’êtes déjà fait, tous les deux ?
— Hein ! s’écria Anatole, mais non, non !
— Et t’as accepté de te faire niquer, comme ça, juste pour deux ou trois phrases que Valentin m’a dites ?
— Ooooh !... fit Anatole, décomposé.
— Bon ! dit alors Geoffroy, j’accepte que vous me tri-potiez, léchiez, suciez à votre envie… à condition que vous vous en fassiez d’abord autant tous les deux devant moi.
Les minets se regardèrent, effondrés. Ils ne s’étaient jamais touchés, ces puceaux, et si Anatole avait vu Valen-tin nu dans le vestiaire deux jours plus tôt… c’était la première fois !
Valentin n’avait jamais vu son ami nu, lui. Gêne in-tense, donc.
Profitant de l’incertitude ambiante, et plutôt amusé par les circonstances, Geoffroy insista :
— J’vous ressers un coup de vodka, ou j’vous désha-bille moi-même ?
Ayant parlé, il se leva et se déshabilla, sous l’œil effaré des minets. Nu, il se prit la bite… un magnifique objet, même hors d’état de nuire… et se décalotta voluptueuse-ment… sous les regards exorbités des garçons.
— Bon : vous virez tout, et on va se doucher ? Tiens ! Et si vous vous déshabilliez l’un l’autre ?
Difficile de dire la gêne des minets ! Mais ils obtempé-rèrent, et là, Valentin eut une jolie surprise : et ce fut que son pote était porteur d’un bien long objet…
Anatole était un long, mince et fort pâle enfant, coiffé de blond cendré. Sa large touffe avait, elle, des reflets dorés… et Valentin en fut épaté, quand il baissa le boxer du jeune homme. Et la grandeur de sa tige l’émerveilla.
— À l’eau ! ordonna Geoffroy, qui prit les garçons par la bite, à leur immense surprise.
On se doucha comme on put dans la petite douche ita-lienne, et les garçons durent rire aux sorties d’un Geoffroy qui était bien content de l’aventure, tiens !
— On se lave bien tous les recoins, hein ? Parce que si on s’lèche…
On savonna donc, et resavonna… ce qui amena trois jolies bandaisons. Ces trois garçons étaient de même ca-libre… et l’on commença même à se frotter les bites sous l’eau…
— On change de crèmerie ? demanda enfin Geoffroy.
Il commençait à être bien chaud, çui-là ! Et ce qui l’excitait grandement, évidemment, était la perspective de se faire enfin bouffer la rondelle… alors que ces demoi-selles n’y étaient point disposées… Sur son lit, il ajouta :
— Vous m’avez bien tripoté le cul, tout de suite… Vous le léchez si vous vous léchez d’abord… D’accord ?
Les minets ne dirent mot, mais se mirent en position se s’entrebouffer… ce qu’ils firent, à petits coups de langue timides, d’abord…
— Allez, allez ! encouragea Geoffroy, vous êtes potes, non ? Alors vous vous bouffez comme des grands ! La bonne grande langue au milieu de la raie ! Et j’vous pré-viens que si êtes aussi nuls que ça sur mon cul, j’vous vire aussitôt !
On ne sait si ce viril encouragement eut réellement de l’effet, mais les minets s’y mirent plus consciencieuse-ment… et ma foi… commencèrent même à ronronner.
— Bien, les p’tits poussins, bien ! fit Geoffroy en ca-ressant les minets. Vous vous sucez, maintenant ? Promis, après je suis tout à vous !
Les minets s’entreregardèrent bizarrement… et entre-prirent le premier soixante-neuf de leur vie. Avec circons-pection, d’abord : l’un ni l’autre n’avait jamais sucé, et surtout… ils avaient sous le nez un rudement bel engin ! Mais la bonne volonté aidant, ils se mirent à l’ouvrage avec un évident désir de bien faire.
Tandis qu’ils se pompaient, Geoffroy leur caressa la rondelle, d’autant plus souple qu’elle venait d’être délica-tement léchée… et il inséra ses deux majeurs en ces jolis petits trous, provoquant sursauts et mugissements des patients…
Enfin, après un petit quart d’heure de cet exercice, il demanda :
— Vous avez toujours envie de me bouffer la rondelle, mes p’tits pédés chéris ?
— Ouiiii !
— Venez, mes p’tits mecs.
Geoffroy se mit sur le dos et releva les jambes.
— C’est Valentin qui commence, évidemment !
Et Valentin s’approcha prudemment de la jolie rondelle de Geoffroy, laquelle était bordée de deux lignes assez fournies de poils châtain.
— Un mot, encore, bébé ! fit Geoffroy. C’est la pre-mière fois qu’on me bouffe la… le… enfin, qu’on me le fait : me rate pas, p’tit ange !
Valentin frémit : telle déclaration n’était pas pour le mettre à l’aise ! Geoffroy disposait d’un beau p’tit cul carré et ferme car musclé, et finement velu ; la raie en était plus broussailleuse. Valentin commença donc par caresser cette douce poilure du bout des doigts, avant de poser ses yeux fermés sur la vallée et de remonter doucement jus-qu’à l’entrejambe.
Puis il se mit à titiller la rosette du bout de son joli p’tit nez pointu… ce qui arracha au patient ses premiers gémis-sements.
Enfin, il chatouilla, de la pointe de la langue, le dessus et le dessous de la divine rosette… avant d’en faire autant des côtés. Il y avait là nettement plus de poils que chez Anatole, mais tellement doux aussi !
Et soudain, il plaqua à toute force une langue fortement mouillée sur la rondelle, et se mit aussitôt à la raboter littéralement, avec l’entrain rugueux d’une lionne amoureuse !
— Oh ouiiiii ! cria Geoffroy, ouiii !
Anatole ne perdait pas une miette du spectacle, d’autant qu’il aurait à ne pas démériter lui-même…
Les choses prirent leur temps, car Valentin semblait aimer ça, et Geoffroy plus encore, qui encourageait sala-cement son lécheur :
— Ouais, vas-y, bouffe-moi bien l’cul, putain, vas-y !
Et autres gracieusetés un peu moins classiques. Sou-dain, Valentin proposa :
— T’essaye, Anatole ?
— Ouais, vas-y, Totole, bouffe-moi comme ton co-pain ! feula le grand fauve, le cul en l’air.
Anatole y alla bravement, mais il lui fallut un petit temps d’adaptation avant de se déchaîner comme son ami. Qui, fort échauffé, entreprit alors de rebouffer le petit fion rose du lécheur. Ce qui eut pour effet de le stimuler grandement… ce dont le léché ne se plaignit point.
Et ça dura encore un peu. Enfin Geoffroy se redressa, tenant son superbe vit en main.
— Oh p’tain, les mecs, j’ai trop envie de tirer, tellement vous m’avez chauffé !
— La Maison regrette de ne pouvoir offrir ce service à son aimable clientèle… mais elle y songe, s’y a d’la de-mande ! fit Anatole, sérieux.
— Ah ! Ah ! Ah ! T’es vraiment trop, toi ! Mais elle suce, au moins, la Maison ?
— Ah ! Ça oui ! fit Anatole en se jetant sur la magni-fique bite qui lui tendait les bras.
Valentin contourna l’obstacle en venant écarter les fesses musclées de Geoffroy, pour y remettre une langue gourmande… Derechef, le beau sportif se mit à gémir tout haut. Nouvelle petite séance mondaine ; enfin, Geoffroy déclara ne pouvoir tenir plus longtemps, et il gicla sur les museaux réunis de ses jeunes praticiens.
Ô surprise ! Il vint les lécher immédiatement, puis leur roula une gamelle de compète, et des plus bavouilleuses !
— P’tain, mes p’tits salauds ! Vous m’avez tellement chauffé que j’vas vous pomper, allez, amenez les queues !
Ainsi fut fait. Pour un débutant, hétéro de surcroît, on peut dire que le beau Geoffroy se débrouilla comme un chef ! Et il fut assez vicieux pour branler in fine chacun sur le museau de l’autre, en obligeant le gicleur à lécher la pomme de l’autre…
Chaude, l’ambiance !
— P’tain ! Chavais que j’aimais le cul, mais de là à m’éclater avec deux beaux p’tits pédés… nom de dieu !
Les deux autres, épatés, le regardaient, hagards.
— Hep, les mecs ! Vous allez réellement vous enculer ?
— On avisera… pourquoi ? demanda Valentin.
— Parce que j’aimerais mater ça, les mecs ! Mainte-nant qu’on est… intimes… ça vous choquerait ?
— On n’a rien de prévu encore, fit Anatole avec aplomb, mais… si ça se fait, et qu’on dérape, et qu’on te chope la rondelle, à toi aussi ?
— Eh ben ! T’as de l’imagination, pour un puceau, mon gars Totole ! s’esclaffa le superbe Geoffroy. Eh ben, j’aviserai, moi aussi… et si y a du gel… je t’écraserai vo-lontiers la bite avec mes excellents muscles fessiers, ah ! ah ! ah !
Il resservit une belle dose de vodka-orange, tout en pe-lotant les minets, qui, un peu partis — on n’avait rien bou-lotté, hors les rondelles —, ricanaient bêtement à toutes les cochonneries que débitait l’incomparable sportif.
Qui finit par les renvoyer en leurs foyers. Un peu hési-tants, dans la rue — il n’était pas onze heures — ils se décidèrent tout de même à entrer dans une épicerie encore ouverte, et chopèrent une pizza surgelée… et une bouteille de vodka… plus une autre de jus de pomme.
Et l’on alla chez Valentin.
— On peut se doucher ? demanda Anatole, l’air de rien.
— Ouais, j’en ai besoin aussi.
Séchés, mais non rhabillés, les garçons mirent la pizza au four… sans allumer iceluy, et attaquèrent la vodka, comme des grands. Ils se posèrent sur le minuscule canapé de Valentin, l’un contre l’autre de haut en bas… mais sans oser se caresser. On trinqua à la vodka-pomme, et enfin Valentin murmura :
— On laisse tomber, pour le pari. J’veux pas te…
— Oh, mais… si je te le demande ?
— Anatole ?
— J’ai trouvé ça… super excitant, là, avec Geoffroy, et… si tu veux… avoua Anatole d’une petite voix.
— Oh… Oh… fit Valentin, stupéfait, tu…
— Oui, on le fait.
Il fallut reprendre une, puis deux gorgées de raide pour faire passer ça ! Donc, songea Valentin, Anatole… avait les mêmes goûts que lui. Il réfléchit encore un instant, reprit une gorgée et inspira un grand coup avant d’oser :
— Ouais, c’était super, même ! J’aurais pas pensé qu’on pouvait s’éclater aussi bien entre mecs et…
— Moi pareil, coupa doucement Anatole, c’est pour-quoi… je voudrais en savoir plus.
— D’accord… à condition que tu me le fasses aussi !
Enfin, les minets se regardèrent, pour se sourire, gênés, d’abord, puis… comme illuminés.
— Oui, on va le faire, oh ! Totole !
— Devant ton pote ?
— Oui, oui ! Tu veux ?
Anatole était évidemment partant. Valentin se leva pour aller mettre la pizza au feu, et il sentit alors se coller derrière lui la fine silhouette d’Anatole… Il se retourna doucement, et ce fut un premier vrai baiser d’amour qui unit alors ces jeunes lèvres.
On passa la fin de semaine ensemble… à commencer à s’habituer à la chose, du bout des doigts… Et l’on causa, beaucoup, afin d’être bien sûr… Et l’on acquit du gel, évidemment.
Le lundi, Anatole ne fut pas à mater l’entraînement. Dès la fin d’iceluy, Geoffroy chopa Valentin d’un bras :
— Tu me bouffes le cul, p’tit vicieux ?
— Pas ici, Monsieur, fit Valentin tout sourire.
— Il est pas là, ton pote ? Me dis pas que vous avez rompu ?
— Il attend que tu nous invites pour te défoncer aussi.
— Ha ! Le p’tit salaud ! Heu, heu… j’dois passer la soirée avec mon pote Rodolphe… et je suis sûr qu’y serait partant pour une bonne soirée à quatre !
— Rodolphe ? sursauta Valentin. Mais…
— J’te jure, oui !
Rodolphe était un autre basketteur fin et classieux en diable, et beau ! Mais réservé comme tout, aussi.
— Ce soir, là, on le fait ? J’vais choper Roro à la douche… attends avant d’y aller aussi ! Oh p’tain !
La subite fébrilité du beau Geoffroy fit sourire Valen-tin. Rodolphe ? Un genre de merveille, lui aussi !
Somme toute, ce pari stupide semblait ouvrir des pers-pectives… cosmiques, au moins !
Geoffroy reparut et fit venir Valentin, qui regarda de plus près l’élégante académie du brun et finement velu Rodolphe. Nom de dieu ! Faire des folies avec ça ! On ne traîna pas, et Anatole fut convoqué incontinent chez un Geoffroy qui, sur le chemin, acheta de quoi soûler la Grande Armée… et assez de gel pour lubrifier tous les canons d’icelle — sans oublier les baïonnettes.
Avant qu’Anatole parût, on avait mis le fin Rodolphe au parfum, ce qui le fit sourire mieux que délicatement… Certes, il se déclara « hétéro jusqu’au trognon », mais pas opposé à connaître d’autres coutumes… Comme il fut craquant, quand il dit ça, avec son sublime sourire !
On était à poil quand Anatole parut, et l’on attaqua les spiritueux y présents avec science et courage. Geoffroy menait les débats, et tout ce qu’on évoquait paraissait normal, en sa bouche. Et ce démon-là lança les manœuvres.
Les minets exigèrent d’être pelotés… et doigtés par les deux autres… qui ne firent pas de manières. Pour finir, ces jeunes gens s’entrenculèrent délicatement… et proposèrent suavement, ceci fait, de bouffer les deux viriles rondelles des grands… sans préjudice des pipes y afférentes !
Et ce qu’on avait pressenti finit par arriver : Geoffroy ne tarda gère à bouffer son copain, tandis qu’il se faisait doigter en gémissant… Puis il suça carrément un Rodolphe qui sembla trouver ça normal… et accepta sans mot dire de le dépuceler. La classe !
On mangea pour n’être pas trop soûl, puis…Geoffroy exigea des minets qu’ils le trouassent aussi…
Rodolphe avait une copine… mais il accepta de refaire une soirée pour baiser les minets. Ce fut lui qui partit le premier, justement pour aller la retrouver. Geoffroy était lunaire : il sauta sur les minets, l’œil humide :
— Sans vous… jamais… jamais…
— Mais quoi ?
— Je l’aime ! Et… j’aurai encore besoin de vous !
Les minets se regardèrent, sidérés : le viril Geoffroy, amoureux d’un garçon, certes incomparable ?
On s’organisa vite fait pour circonvenir le beau brun, qui sembla, dans un premier temps, prendre plaisir à dé-foncer ces deux p’tits culs… en plus de celui de son pote… plus musclé. Il en prit peu à peu l’habitude, et… aux dernières nouvelles, son superbe chibre ne se sent pas mal du tout en ce dernier.
Sous le sceau du secret : il a demandé à Geoffroy de lui faire perdre son innocence… et Geoffroy négocie pour que les p’tits soient là aussi !
9. VIII. 2020
Amitiés de Louklouk !