27-07-2022, 11:14 AM
09.
La journée se poursuit et j’ai repris du poil de la bête, je ne pense plus à ce qui s’est passé, je suis enfin attentif aux cours donnés. Ce n’est qu’en fin d’après-midi, soit à l’issue des cours, que je suis une nouvelle fois confronté à cette scène avec mon père. Je ne sais pas s’il sera à la maison ce soir ou pas, je commence à stresser. Je pense qu’il est préférable que je rentre car s’il est présent et moi pas, ça va encore barder lorsque nous serons face à face.
Je salue mon Lolo d’amour et je monte dans le tram pour rentrer à la maison. Je suis dans mes pensées, je revois cette scène à plusieurs reprises, je me sens mal. J’ai ma poitrine qui me fait mal, j’ai le cœur qui s’emballe. Il faut que je me calme. Je reprends une respiration régulière, je me concentre et fini par me calmer. Bien entendu j’ai loupé mon arrêt. Je descends du tram. Je vais poursuivre à pied jusqu’à la maison. Ça me fait du bien de marcher et ainsi prendre l’air. Je marche à un bon rythme, question de ne pas être trop en retard. Bref il me faut quinze bonnes minutes pour franchir le pas de la porte de l’immeuble.
Je monte les escaliers et ouvre la porte de l’appartement. Maman est présente, je fais la bise. Je vois que papa est assis dans son fauteuil. Je vais vers lui pour lui faire également la bise. Il me toise alors avec son regard noir des mauvais jours. Je suis arrêté dans mon élan, je suis tétanisé me demandant comment cela va se terminer. Vais-je recevoir une tannée, un sermon homophobe, ou autre chose. Pas un mot, juste le regard noir qui me balaye de la tête aux pieds. Mon père reprend la lecture de son journal comme si je n’étais pas présent. Je suis comme transparent à ses yeux. Je fais marche arrière et vais me coucher sur mon lit, encore tout retourné par ce qui vient de se passer. Je me sens rejeté, humilié, désaimé.
On frappe à la porte de ma chambre, c’est maman qui vient me dire que le repas est servi. Je décline son invitation. Elle vient me prendre dans ses bras, sans dire un mot, elle dépose juste un bisous sur mon front. Je sais qu’elle m’aime, qu’elle a accepté ma sexualité et surtout elle a accepté mon chéri, mon Loïc d’amour. J’accepte quand même de passer à table, ne fusse que pour la remercier pour ce qu’elle fait pour moi.
Je prends place à table, papa est assis en face de moi, maman quant à elle est assise en bout de table côté cuisine. C’est plus facile pour elle pour apporter les plats à servir. Ce soir c’est boulettes sauce tomate avec des pâtes. Je n’ai pas fort faim et je me sers un minimum, je ne veux pas laisser quelque chose dans mon assiette au risque d’avoir des remarques désobligeantes de la part de mon père. Pas un mot n’est prononcé, je sens comme une énorme tension dans l’air. Je crains tellement que l’orage éclate et d’en prendre plein la figure.
J’ai fini mon assiette, mes parents également. Je me lève et débarrasse la table, je veux montrer que je participe encore à la vie de famille. Je lave alors la vaisselle avec maman. Mon père lui se cale dans son fauteuil et il regarde le journal télévisé. Nous parlons à voix basse dans la cuisine, maman me dit que ça va passer, que mon père va finir par changer, que c’est une affaire de deux semaines tout au plus ! Toute la cuisine est rangée, nous nous faisons la bise avant que je ne regagne ma chambre.
Je repense à ce que maman m’a dit, au fait que je doive être patient et que de toutes manières les tensions avec mon père s’apaiseront au fil du temps. Je pense alors à Loïc. Je me souviens lui avoir signalé que je le tiendrai au courant de la suite, soit de la façon dont s’est passée la soirée avec mon père.
Je prends mon gsm et j’appelle mon chéri. Je lui explique le déroulement des choses entre le moment où je suis rentré dans l’appartement et celui où je le contacte. Loïc est déçu d’apprendre que les tensions ne se sont pas apaisées entre mon père et moi. Lolo m’encourage à faire profil bas encore quelques jours et que par la force des choses tout rentrera dans l’ordre. Nous convenons d’en reparler dès le lendemain au campus. Nous nous souhaitons chacun une bonne nuit.
La nuit porte conseil ! Je me réveille et je me dis qu’il faut bien aller de l’avant et comme maman me l’a dit, les choses ne peuvent que s’améliorer avec le temps et beaucoup de patience. Je passe par la salle de bain, je m’habille ensuite avant de rejoindre mes parents pour prendre le petit-déjeuner. Je fais la bise à maman et ensuite à papa. Il ne dit rien mais a accepté mon « bonjour » affectueux. Je me dis que cela va aller mieux dans quelques jours. Me voilà déjà un peu moins stressé.
Je rejoins Loïc près de l’entrée du l’amphithéâtre où nous avons cours ce matin. Il me regarde et remarque que j’affiche un petit sourire. Il comprend que ça va un peu mieux. Je lui raconte l’ambiance du petit-déjeuner en précisant que mon père n’avait plus le regard noir comme la veille au soir ! Loïc me rassure et me réconforte encore une fois. Nous rentrons dans l’amphi et nous nous asseyons à notre place habituelle.
La journée se passe au mieux. Nous avons, Loïc et moi, trouvé un moment pour nous rejoindre en toute quiétude dans une petite pièce qui jouxte une salle de cours. Nous nous embrassons à pleine bouche, j’avais envie de ce moment avec mon chéri. Inutile de dire que nos mains n’ont pas arrêté de se balader sur nos corps et nos attributs bien dressés. Finalement nous nous sommes rendus aux toilettes pour nous enfermer dans un wc pour handicapé (oui il est plus grand et donc nous plus à notre aise) pour enfin nous dévêtir pour nous masturber mutuellement mais aussi pour nous sucer à tour de rôle. Nous nous sommes ré-embrassés pour notre plus grande joie !
Il a bien fallu revenir à la réalité, dans un quart d’heure nous avons un nouveau cours de comptabilité dans un autre amphi. Nous nous rhabillons et sortons en faisant attention de ne pas être vus sortant à deux de la même cabine. Tout se passe bien, nous sommes seuls dans les toilettes.
La journée s’achève sans que je ne pense à ce qui est arrivé à la maison. La présence de Loïc y est aussi pour quelque chose. Il parvient à me donner confiance en l’avenir. Nous nous séparons pour rentrer chacun chez soi, ce n’est pas la peine d’avoir à affronter une nouvelle fois mon père qui serait encore odieux comme il l’a été la veille et l’avant-veille !
Je suis devant la porte d’entrée de l’appartement, je prends ma clé et je l’ouvre. J’ignore si papa est rentré ou pas. Je verrai bien ce qu’il en est. Je pose mon sac de cours dans le hall et je vais directement vers la cuisine car je sais que maman s’y trouve et qu’elle est occupée à préparer le repas du soir !
Effectivement ça sent très bon dans l’appartement. Ça sent l’ail, je pense qu’il s’agit d’une ratatouille qui accompagnera une viande et le riz qui va avec. De fait c’est bien ce menu qui est prévu pour souper. J’embrasse maman et je la félicite pour l’idée qu’elle a eue pour le menu du soir. Maman a le sourire, je pense qu’elle voit que je vais un peu mieux qu’hier et que ma journée a été bonne. Je lui raconte ma journée en précisant que Loïc a été attentif à ce que je positive car selon lui les choses ne pourront que s’améliorer avec mon père. Je ne parle évidemment pas de notre rencontre dans les toilettes. C’est mon jardin secret !
Maman me signale alors que papa est parti en France pour le travail durant une semaine et dès lors il ne sera pas sur mon dos. Je fais un bisous à maman car elle vient de me rendre le sourire. Maman ajoute alors que je peux inviter Loïc pour loger ou alors d’aller chez lui, soit dans sa famille, pour y loger une ou deux nuits. Je ne sais pas trop comment ça va se goupiller, il faut que j’en parle avec Lolo.
Le lendemain, nous nous retrouvons à la FAC un bon quart d’heure avant le début du cours en vue de discuter. J’explique à Lolo que mon père est parti pour une semaine à l’étranger et que je peux donc dormir chez ses parents ou lui chez nous. Loïc ne sait pas trop car son père semble rentrer dans un jour ou deux. Il est, semble-t-il, préférable d’éviter tout problème avec le papa de Loïc également, on ne sait jamais quelle pourrait être sa réaction. Nous décidons alors de nous laisser une période de deux ou trois jours sans nous voir chez l’un ou chez l’autre. Il est clair que j’en toucherai un mot à maman pour qu’elle ne s’inquiète pas, elle sait aussi que le papa de Loïc n’est pas au courant que son fils est gay.
La journée se poursuit et j’ai repris du poil de la bête, je ne pense plus à ce qui s’est passé, je suis enfin attentif aux cours donnés. Ce n’est qu’en fin d’après-midi, soit à l’issue des cours, que je suis une nouvelle fois confronté à cette scène avec mon père. Je ne sais pas s’il sera à la maison ce soir ou pas, je commence à stresser. Je pense qu’il est préférable que je rentre car s’il est présent et moi pas, ça va encore barder lorsque nous serons face à face.
Je salue mon Lolo d’amour et je monte dans le tram pour rentrer à la maison. Je suis dans mes pensées, je revois cette scène à plusieurs reprises, je me sens mal. J’ai ma poitrine qui me fait mal, j’ai le cœur qui s’emballe. Il faut que je me calme. Je reprends une respiration régulière, je me concentre et fini par me calmer. Bien entendu j’ai loupé mon arrêt. Je descends du tram. Je vais poursuivre à pied jusqu’à la maison. Ça me fait du bien de marcher et ainsi prendre l’air. Je marche à un bon rythme, question de ne pas être trop en retard. Bref il me faut quinze bonnes minutes pour franchir le pas de la porte de l’immeuble.
Je monte les escaliers et ouvre la porte de l’appartement. Maman est présente, je fais la bise. Je vois que papa est assis dans son fauteuil. Je vais vers lui pour lui faire également la bise. Il me toise alors avec son regard noir des mauvais jours. Je suis arrêté dans mon élan, je suis tétanisé me demandant comment cela va se terminer. Vais-je recevoir une tannée, un sermon homophobe, ou autre chose. Pas un mot, juste le regard noir qui me balaye de la tête aux pieds. Mon père reprend la lecture de son journal comme si je n’étais pas présent. Je suis comme transparent à ses yeux. Je fais marche arrière et vais me coucher sur mon lit, encore tout retourné par ce qui vient de se passer. Je me sens rejeté, humilié, désaimé.
On frappe à la porte de ma chambre, c’est maman qui vient me dire que le repas est servi. Je décline son invitation. Elle vient me prendre dans ses bras, sans dire un mot, elle dépose juste un bisous sur mon front. Je sais qu’elle m’aime, qu’elle a accepté ma sexualité et surtout elle a accepté mon chéri, mon Loïc d’amour. J’accepte quand même de passer à table, ne fusse que pour la remercier pour ce qu’elle fait pour moi.
Je prends place à table, papa est assis en face de moi, maman quant à elle est assise en bout de table côté cuisine. C’est plus facile pour elle pour apporter les plats à servir. Ce soir c’est boulettes sauce tomate avec des pâtes. Je n’ai pas fort faim et je me sers un minimum, je ne veux pas laisser quelque chose dans mon assiette au risque d’avoir des remarques désobligeantes de la part de mon père. Pas un mot n’est prononcé, je sens comme une énorme tension dans l’air. Je crains tellement que l’orage éclate et d’en prendre plein la figure.
J’ai fini mon assiette, mes parents également. Je me lève et débarrasse la table, je veux montrer que je participe encore à la vie de famille. Je lave alors la vaisselle avec maman. Mon père lui se cale dans son fauteuil et il regarde le journal télévisé. Nous parlons à voix basse dans la cuisine, maman me dit que ça va passer, que mon père va finir par changer, que c’est une affaire de deux semaines tout au plus ! Toute la cuisine est rangée, nous nous faisons la bise avant que je ne regagne ma chambre.
Je repense à ce que maman m’a dit, au fait que je doive être patient et que de toutes manières les tensions avec mon père s’apaiseront au fil du temps. Je pense alors à Loïc. Je me souviens lui avoir signalé que je le tiendrai au courant de la suite, soit de la façon dont s’est passée la soirée avec mon père.
Je prends mon gsm et j’appelle mon chéri. Je lui explique le déroulement des choses entre le moment où je suis rentré dans l’appartement et celui où je le contacte. Loïc est déçu d’apprendre que les tensions ne se sont pas apaisées entre mon père et moi. Lolo m’encourage à faire profil bas encore quelques jours et que par la force des choses tout rentrera dans l’ordre. Nous convenons d’en reparler dès le lendemain au campus. Nous nous souhaitons chacun une bonne nuit.
La nuit porte conseil ! Je me réveille et je me dis qu’il faut bien aller de l’avant et comme maman me l’a dit, les choses ne peuvent que s’améliorer avec le temps et beaucoup de patience. Je passe par la salle de bain, je m’habille ensuite avant de rejoindre mes parents pour prendre le petit-déjeuner. Je fais la bise à maman et ensuite à papa. Il ne dit rien mais a accepté mon « bonjour » affectueux. Je me dis que cela va aller mieux dans quelques jours. Me voilà déjà un peu moins stressé.
Je rejoins Loïc près de l’entrée du l’amphithéâtre où nous avons cours ce matin. Il me regarde et remarque que j’affiche un petit sourire. Il comprend que ça va un peu mieux. Je lui raconte l’ambiance du petit-déjeuner en précisant que mon père n’avait plus le regard noir comme la veille au soir ! Loïc me rassure et me réconforte encore une fois. Nous rentrons dans l’amphi et nous nous asseyons à notre place habituelle.
La journée se passe au mieux. Nous avons, Loïc et moi, trouvé un moment pour nous rejoindre en toute quiétude dans une petite pièce qui jouxte une salle de cours. Nous nous embrassons à pleine bouche, j’avais envie de ce moment avec mon chéri. Inutile de dire que nos mains n’ont pas arrêté de se balader sur nos corps et nos attributs bien dressés. Finalement nous nous sommes rendus aux toilettes pour nous enfermer dans un wc pour handicapé (oui il est plus grand et donc nous plus à notre aise) pour enfin nous dévêtir pour nous masturber mutuellement mais aussi pour nous sucer à tour de rôle. Nous nous sommes ré-embrassés pour notre plus grande joie !
Il a bien fallu revenir à la réalité, dans un quart d’heure nous avons un nouveau cours de comptabilité dans un autre amphi. Nous nous rhabillons et sortons en faisant attention de ne pas être vus sortant à deux de la même cabine. Tout se passe bien, nous sommes seuls dans les toilettes.
La journée s’achève sans que je ne pense à ce qui est arrivé à la maison. La présence de Loïc y est aussi pour quelque chose. Il parvient à me donner confiance en l’avenir. Nous nous séparons pour rentrer chacun chez soi, ce n’est pas la peine d’avoir à affronter une nouvelle fois mon père qui serait encore odieux comme il l’a été la veille et l’avant-veille !
Je suis devant la porte d’entrée de l’appartement, je prends ma clé et je l’ouvre. J’ignore si papa est rentré ou pas. Je verrai bien ce qu’il en est. Je pose mon sac de cours dans le hall et je vais directement vers la cuisine car je sais que maman s’y trouve et qu’elle est occupée à préparer le repas du soir !
Effectivement ça sent très bon dans l’appartement. Ça sent l’ail, je pense qu’il s’agit d’une ratatouille qui accompagnera une viande et le riz qui va avec. De fait c’est bien ce menu qui est prévu pour souper. J’embrasse maman et je la félicite pour l’idée qu’elle a eue pour le menu du soir. Maman a le sourire, je pense qu’elle voit que je vais un peu mieux qu’hier et que ma journée a été bonne. Je lui raconte ma journée en précisant que Loïc a été attentif à ce que je positive car selon lui les choses ne pourront que s’améliorer avec mon père. Je ne parle évidemment pas de notre rencontre dans les toilettes. C’est mon jardin secret !
Maman me signale alors que papa est parti en France pour le travail durant une semaine et dès lors il ne sera pas sur mon dos. Je fais un bisous à maman car elle vient de me rendre le sourire. Maman ajoute alors que je peux inviter Loïc pour loger ou alors d’aller chez lui, soit dans sa famille, pour y loger une ou deux nuits. Je ne sais pas trop comment ça va se goupiller, il faut que j’en parle avec Lolo.
Le lendemain, nous nous retrouvons à la FAC un bon quart d’heure avant le début du cours en vue de discuter. J’explique à Lolo que mon père est parti pour une semaine à l’étranger et que je peux donc dormir chez ses parents ou lui chez nous. Loïc ne sait pas trop car son père semble rentrer dans un jour ou deux. Il est, semble-t-il, préférable d’éviter tout problème avec le papa de Loïc également, on ne sait jamais quelle pourrait être sa réaction. Nous décidons alors de nous laisser une période de deux ou trois jours sans nous voir chez l’un ou chez l’autre. Il est clair que j’en toucherai un mot à maman pour qu’elle ne s’inquiète pas, elle sait aussi que le papa de Loïc n’est pas au courant que son fils est gay.