12-07-2022, 01:11 PM
Premier Policeman
— Chef ! Y a un truc, là ! dit Kévin.
Le chef ralentit, et stoppa : le truc qu'il y avait là était une forme assise au pied d'un mur, la tête dans les genoux.
— Va voir !
Le chef Victor et son adjoint Hervé attendirent donc un instant dans la voiture de police. Kévin reparut :
— Un p'tit mec désespéré... mais j’ai pas réussi a comprendre s'il avait été agressé.
— Bon ! fit Victor, tu t'en occupes, et tu nous rappelles quand tu l'as couché ?
— Eh ! Mais...
— T'as la fibre maternelle, non ? ricana le chef, pourtant pas un mauvais homme. Promis, on vient te chercher !
— Mais !...
La voiture redémarra, et Kévin pesta contre ces deux connards, qui n'avaient décidément pas de cœur.
Il retourna vers la victime... d'il ne savait quoi, en vérité. Le minet était en larmes, et Kévin crut n'avoir jamais vu tels torrents s'écouler d'yeux humains...
Enfin, il parvint à apprendre que le garçon se nommait Anatole et ne vivait pas loin de là. Il lui proposa donc de le raccompagner. Toujours reniflant, le mecton le suivit ; de fait, il ne leur fallut pas plus de cinq minutes pour parvenir au studio d'Anatole.
Alors que le mec était tombé sur son canapé, Kévin demanda, incertain tout de même :
— Ça va aller, maintenant ?
— Je... Oh... Non, non !
Et le mec de se remettre à chialer dans les grandes largeurs. Kévin vint s'asseoir près de lui, et le minet s'agrippa soudain à lui.
— Me laisse pas, s'te plaît !
— Mais... T'es chez toi, là, tu risques plus rien, je crois... Ou tu me racontes ?
— Ben... c'est mes amis... mes potes... qui se foutent de moi tout le temps...
— ...Drôles d'amis ! coupa doucement Kévin.
— Ils sont... hétéros, et...
— Ah ! fit Kévin, surpris. Et... alors ?
— Ils se foutent de ma pomme, et là...
— Ils t'ont agressé... sexuellement ?
— Non, non, mais... ils m'ont demandé si je pouvais pas les... les...
— Sucer ? osa Kévin, pas trop sûr de lui, sur ce coup-là. Et... c'était... impossible, pour toi ?
— Non, non, mais... y avait... y avait...
— Qui ?
— Ben... Bruno. Et... Bruno, je l'aime.
— Il le sait ?
— Bien sûr que oui !
— Alors où est le problème ?
— Ben... il a jamais voulu de moi, et... devant les autres... il se moquait de moi … Et c'est même lui qui a eu l'idée que je le fasse... à tout le monde.
— Pas un gentil mec, ça... souffla Kévin, un peu dépassé... mais ne se sentant point en droit d'abandonner le pleurnichard.
— Parce que je voulais pas, ils m'ont laissé là tout seul.
— Bon ! fit Kévin, reprenant un peu ses esprits, y pas là de quoi porter plainte ! Car après tout, si t'es amoureux d'un connard, c'est pas de sa faute, hein ?
— Maiiis !
— Je vais te laisser, Anatole. Tu vas dormir tranquille et si tu veux tu m'appelles demain. J'aurai des adresses et des idées à te donner, assura Kévin, tout dans son rôle de flic.
— Nooon ! gémit Anatole, reste avec moi !... Tu dois pas bosser toute la nuit, quand même ?
— Non, mais...
— Reste, j't'en supplie !
— Je peux pas... murmura Kévin, touché par le désespoir du mecton.
— Reste avec moi, j't'en supplie !
Kévin ne répondit plus. Il appela son chef pour lui dire que, puisque son service était terminé, il restait au chevet d'un citoyen qui pourrait « faire une connerie »... Il le tiendrait évidemment au courant au plus tôt.
— Te fais pas piquer ton arme de service, hein ? ordonna le chef. Pour l'autre... c'est toi qui vois !
— Oh !
Dans la carrée, les choses avaient évolué, cependant. Car désormais, Anatole était à poil.
Un p'tit mec fin, presque maigre, au teint pâle mais avec des poils sombres bien distribués... M'enfin, ce n'est pas ce qui attira le regard de Kévin, non. Ce fut la quéquette du garçon. Car ce fluet minet était monté, monté... comme un prince, pas moins !
— S'tu veux, on va se doucher, et pis on se couche ?
Totalement désemparé devant l'apparente naïveté du garçon, Kévin hésita un instant.
— Viens ! dit le minet avec un bien triste sourire, t'es déjà si gentil de pas me laisser tout seul !
Kévin n'avait pas de souci avec la nudité (il fallait bien se changer au commissariat, après la gym obligatoire), et il se déloqua sans que le mecton lui jetât un regard.
— Je savais pas que les agents pouvaient être aussi bien foutus ! dit le garçon dans la douche.
Kévin sourit : il n'était pas mécontent de lui, en effet, qui prenait soin de sa fine musculature naturelle. Mais surtout, il songea que c'était la première fois qu'il était coincé dans une douche avec un gay avéré... Non qu'il en eût peur, mais... tout simplement, il n'en côtoyait pas, et ce n'était pas dans la police qu'iceux s'affichaient, malgré l'existence d'une association de flics gays.
Et puis en cas de problème, il ne ferait qu'une bouchée de cette petite chose ! Il demanda son âge au garçon : car il paraissait si jeune !
— Vingt-cinq ans, et toi ?
— Pareil. Oh ! Toi, tu les fais pas !
— Tu croyais sauver un mineur du ruisseau ?
— Euh... fit Kévin, surpris.
— Kévin, puisque tu bosses plus, on boit un p'tit coup avant de dormir ? J'avais acheté une bouteille de vodka avant la soirée... et je l'ai oubliée, tant mieux ! Ça me donnera du courage pour te raconter ma vie... Rassure-toi ! Ça tient en deux phrases sans subjonctif !
Kévin était étonné par ce drôle de personnage, qui sur un immense fond de tristesse, parvenait à sourire, et à faire de l'humour...
Dans un coin de la pièce était un petit sofa des années cinquante d'on ne sait plus quel siècle où l'on se carra l'un contre l'autre, le verre en main.
Une grande lampée plus tard, Kévin eut un petit coup de chaud dans la poitrine, et se trouva finalement content de cette fin de soirée inattendue.
Anatole se conta vite fait : ce garçon avait passé sa jeune vie à aimer des hétéros qui se foutaient de sa pomme. Puis il passa à l'attaque et interviewa Kévin... qui se laissa faire en souriant. On avait des parcours différents, mais on se retrouva sur plus d'un point, concernant la vision de la vie.
À un moment, le garçon prit le bras de Kévin pour se le passer autour du cou — on était resté nu — et il en posa les doigts sur son téton.
— Caresse-moi, j'aime bien... susurra le mec... dont le téton durcit en effet vitement.
Kévin sourit bêtement et obéit.
— Même seulement ça, Bruno a jamais voulu me le faire... soupira Anatole.
— Tu peux pas t'en détacher ?
— Si je rencontrais des mecs, peut-être, mais... je pense qu'à lui.
— Eh ben voilà ! C'est par là qu'il faut commencer : le lâcher, et vite, encore !
— Tu m'aiderais ?
— Je suis pas spécialiste, mais on a plein de renseignements de toutes sortes pour des cas comme le tien !
On continua de causer, doucement, de ces choses, et finalement les doigts d'Anatole trouvèrent le téton de Kévin... qui eut un frisson.
— Oh ! T'aimes ça aussi, constata le garçon.
Kévin ne répondit pas et reprit une gorgée. Était-ce la vodka qui lui troublait la vue, ou la bite d'Anatole était en train de grandir, joliment ?
Il en avait maté, des films de cul, mais ce qui s'annonçait là semblait... étonnant !
— J'aurais jamais pensé qu'y avait des mecs si bien dans la police ! soupira Anatole.
— Y a des mecs bien partout ! réussit à articuler Kévin, désormais fasciné par le chibre incroyable qui achevait de prendre sa grandeur sous ses yeux ébahis.
Oh putain, quelle tige ! Et pas un gros machin tordu et plein de veines partout, non ! Une queue parfaitement harmonieuse, lisse et droite, avec un long prépuce... et auréolée d'une touffe de grande personne. Bref, Kévin n'aurait jamais imaginé avoir ça sous les yeux un jour !
Il reprit une bonne dose de vodka : heureusement, ce qu'il avait déjà bu l'avait un peu désinhibé ; il osa :
— C'est peut-être ton... bel engin, qui lui fait peur, à ton Bruno ?...
— Il l'a jamais vu. Et j'm'en fous : ce que je veux, c'est qu'il me défonce, lui !
— Tu te trompes de cible, je crois. Vois des mecs... qui aiment les mecs... et équipé comme tu l'es, tu seras vite une star dans le pays !
— Tu trouves que...
— T'es une exception, Anatole, profites-en.
Alors Anatole prit la main droite de Kévin (dont la gauche était toujours sur son téton) et se la posa sur la bite.
— Caresse-moi, Kévin, t'es gentil, toi.
Il dut saisir cet ineffable engin, Kévin, qui n'avait oncques tenu autre bite que la sienne... À la fois chaud, doux et dur, l'objet lui fila d'abord un gentil frisson, puis... un soupir d'Anatole lui indiqua de bouger, un peu. Et le voilà parti à branloter, doucement, une pine hors du commun !
La vodka et les soupirs du mecton firent qu'il ne se défila pas. Et quand la main de son patient se referma sur sa quéquette... elle était déjà demi-dure.
Et il ne lui fallut pas des lustres pour qu'elle fût roidissime ! Là, il commença à perdre ses repères... si tant est qu'il en eût encore ! Un temps plus tard, il ouït :
— Si je te suçais un bon coup, est-ce que ça te ferait plaisir de me démonter, Kévin ?
— Mais... fit Kévin, à la fois surpris et...
— Ouais, tu me la mets, hein ? T'es si doux, toi !
— Oh, je...
Anatole se jeta sur la belle quéquette d'un Kévin qui ferma les yeux en poussant un énorme soupir. Vite, il sut que ce mec suçait... bien bien bien !
Et lorsque ce gentil garçon se mit à quatre pattes, il n'hésita pas, entrant en ce douillet intérieur avec juste une dose de salive. Ô curieuse et étrange sensation ! Il n'avait jamais sodomisé de nana, et la fermeté de l'endroit le ravit aussitôt. Il ne tarda pas à prendre un rythme qui plut à son compère, et ce fut après plusieurs changements de position qu'il en vint à emplir ce garçon de son petit jus blanc.
Il avait dessoûlé depuis un bon moment déjà... et ce fut en toute connaissance de cause qu'il prit son pied.
— Suce-moi, bébé !
— Oh, ça...
Et Kévin suça, maladroitement, certes, mais il suça. Après quelques toussotements et d'amusantes figures géométriques, Anatole lui inonda in fine le museau, avant de venir le lécher comme une panthère érotomane.
Puis on se rinça la bouche à la vodka-framboise, en ronronnant. On s'endormit un peu plus tard, doucettement enlacés. Et le matin, ce fut dans la bouche d'Anatole que Kévin s'éveilla.
— Ton Bruno, là, c'est un sale mec, non ?
— J'étais son fan club au lycée, et il en a toujours profité, sans jamais rien me donner, avoua simplement Anatole.
— Ouais : un sale mec, donc. Tu voudrais pas lui défoncer la carcasse avec ton arme de guerre ? demanda calmement Kévin, faisant exploser Anatole d'un rire quasi inextinguible.
— Oh ! Oh ! hoqueta-t-il enfin, mais comment ?
— Je sais pas... mais je vais trouver : file-moi son pedigree, à ton malfrat !
L'Amour veille à tout, comme on a tendance à l'oublier. Il se trouva que ce Dieu, très favorable aux humains, croisa la route de Bruno qui, un soir de beuverie, rentrait chez lui dans la belle auto que son père lui avait offerte, par faiblesse, sans doute. Les Dieux n'ont pas les mêmes états d'âme que nous, et Cupidon driva le rude Bruno vers une ruelle où cet idiot, largement aviné, s'embourba comme un pro.
Bien évidemment, le fils de Vénus avait choisi l'endroit idoine, juste à côté de chez Anatole... où passa justement Kévin. Stupéfaction d'iceluy, quand ils découvrit le grand corps de Bruno qui ronflait sur son volant !
Avec une facilité qui l'étonna (mais ils ne savait pas qu'un Dieu était de l'intrigue), il saisit et fit monter le gars Bruno, toujours bourré, chez un Anatole qui crut tomber de la Lune en reconnaissant son tourmenteur.
— On va lui apprendre les bonnes manières ! Sors ta bite ! ordonna un Kévin hors de lui.
— Non... euh... je veux pas le violer, Kévin !
— Bon, bon... Alors on va le faire dégueuler... et quand il reprend ses esprits, tu te présentes gentiment... et tu le défonces. Mais là, faut pas le rater, mon Bébé ! T'en as envie, non ?
— Oh, je sais plus trop, là...
Cupidon est de bonne composition, mais pas poire : il jugea que la comédie avait assez duré... et fila une trique pas possible au gars Anatole. Vite penché sur les toilettes, le Bruno dégueula le plus joliment du monde... et recouvra le peu d'esprits qui lui restaient. Douché promptement, il n'avait toujours pas reconnu Anatole... qui ne tarda pas à lui bouffer la rondelle, quand le délinquant fut allongé sur son lit. Kévin veillait à l'intendance, qui avait sorti le bidon de gel d'Anatole (il en connaissait la cachette, depuis quelques semaines, eh oui!), et... ce fut sous les auspices de la police que le cul du beau mais con Bruno fut inauguré par Anatole.
Les Dieux assurent rarement le service après-vente, mais Cupidon avait trouvé l'histoire amusante, et il fit en sorte que cette brute de Bruno modifiât radicalement son attitude. Il se rapprocha de son admirateur... mais ce ne fut que pour s'en faire défoncer à l'extrême... car maintenant, c'est aussi Kévin que le chibre sublime d'Anatole taraude sans ménagements !
Au commissariat, on a fait un peu la gueule, d'abord, avant d'en rigoler. Et l'Amour n'est pas mécontent de ce petit coup !
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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