06-06-2022, 02:48 PM
CHAPITRE 046 : « La cavale » « Florian »
Une fois l’appel terminer, Florian et Samuel se sont dirigés vers une autre partie de la ville pour passer le temps en attendant qu’il soit l’heure de rappeler l’ambassadeur.
Samuel le suit de près, sa plus grande frayeur serait de s’en retrouver séparer pour quelque raison que ce soit, pourtant il rumine dans sa tête qui est prête à exploser entre sa vie réelle et ces souvenirs d’une autre vie, voire d’une autre époque.
Florian stoppe brusquement, recevant dans le dos le choc de son compagnon qui ne l’avait pas vu venir.
- Fais donc attention, tu veux !!
- Ah !!! Parce que c’est de ma faute ??
Florian préfère ne pas insister, mais plutôt lui montrer la raison de son arrêt brutal.
- N’est-ce pas un temple ?
- Oui comme il y en a des milliers !! Mais c’est un peu normal puisque nous sommes en Asian, pourquoi ?
- J’avais cru comprendre qu’il y avait une autre croyance ?
Samuel le regarde en cherchant à comprendre s’il se moque de lui ou autre chose.
- Tu te fous de ma gueule ? c’est bien ça ?
- Je n’aime pas parler de moi, alors s’il te plait réponds simplement !!
- Le monde est divisé en cinq nations, chacune sur un continent propre.
- J’avais déjà compris cette partie et je n’en suis pas surpris, puisque c’était l’un de buts qui m’ont fait prendre cette décision à l’époque.
- Hum… Si tu me coupes toutes les deux minutes on n’est pas sorti !!
- Je me tais, continue !!
- Seul le continent Asian a gardé ses vieilles croyances, les quatre autres ont gardé un souvenir plus marquer de ta… enfin de « l’unique » et avec le temps, ils se sont appropriés cette croyance de l’existence d’un dieu unique non intemporel, qui serait resté enseveli quelque part en se sacrifiant pour sauver le monde.
- C’est un peu sibyllin comme explication, mais cela résume plutôt bien mes intentions.
- J’ai cru comprendre depuis que cette croyance a été au tout début perpétré artificiellement pour une raison qu’il me reste à découvrir et grâce à l’argent de sire « Ale », jusqu’à ce qu’elle soit tellement ancrée dans l’esprit des peuples, qu’elle en devienne la religion officielle pour quatre des cinq continents et officieuse dans le cinquième.
- Officieuse ? Comment cela, explique-toi !!
- Tolérée si tu préfères.
Florian laisse Samuel reprendre ses explications tout en l’écoutant d’une oreille, restant pour sa part à analyser le fait qu’ici aussi il y aurait des fidèles à prier pour lui.
- Quand tu dis « tolérée », cela veut-il dire qu’il y a des lieux de culte clandestins ?
Samuel le fixe d’un regard peu amène, vexé qu’il l’ait laissé parler sans l’écouter.
- Des lieux spécifiques oui, clandestin… oui et non !! Suis-moi !!
Florian se laisse trainer en arrière jusqu’à une ruelle près de laquelle ils sont passés durant la visite de la ville, suivant des yeux la main tendue de son copain.
- Ce bâtiment en est un !!
- Mais n’est-ce pas un hospice ?
- Justement !! Le culte de « l’unique » vient du livre sacré qui raconte son périple sur le monde, il insiste beaucoup sur sa propension de soigner les plus miséreux sans ne jamais laisser personne pour compte.
- Et donc ? le rapport avec cet hospice ?
- Ils sont tous dirigés et ce sur les cinq continents sans exceptions par des prêcheurs, c’est le nom qui est donné envers ceux qui apportent la bonne parole de « l’unique ».
- Et donc ici aussi ? ils n’ont pas essayé d’empêcher que cela arrive, pourtant c’est en parfait désaccord avec leur culte.
- Ici aussi ils reconnaissent « l’unique », pas comme un dieu mais juste comme un simple envoyer du ciel, ils acceptent donc cette partie-là au moins, vue qu’en plus cela leur fait faire une sacrée économie puisque les hospices des cinq continents sont financés par les dons des peuples.
Samuel hésite car ce qu’il a encore à dire n’a rien d’officiel, mais n’est que le fruit de ses propres recherches et conclusions en la matière.
Florian qui buvait ses paroles, le remarque et s’en interroge, avant de lui poser la question.
- Je sens qu’il y a une autre raison, dis-moi laquelle !!
- Je… en fait ce n’est que le fruit de ma curiosité, mais j’ai voulu faire un comparatif et ce que j’ai découvert…
- Un comparatif sur quoi ?
- La valeur annuelle des dons par continent.
- Et donc ?
- Normalement elles devraient se tenir à peu près à égalité pour quatre d’entre eux et être bien inférieur ici, mais cela n’est pas le cas et de loin s’en faut.
- Ce qui parait normal en y réfléchissant à minima, Le temple montre ses richesses et son faste, tandis que le culte de « l’unique » ne prend soin que de ses enfants malades. L’une reste puissante en apparence tandis que l’autre l’est beaucoup plus en réalité, je serais curieux d’entendre la confession de tout ce peuple vis-à-vis de l’oppression des temples.
- Pourtant les prêtresses sont craintes, elles ont gardé le pouvoir de communiquer avec les quatre dieux et la sorcière a en plus de ça une certaine maitrise sur les quatre éléments que chacun de leurs dieux représente.
- Je trouve étonnant qu’un tel culte ait survécu aux temps modernes et à la civilisation, mais déjà à l’époque il y avait bien deux espèces d’humains différents dans leurs évolutions.
- Pourquoi toutes ces questions ?
Florian observe Samuel qui a toujours son regard plonger dans le sien, un petit sourire en coin lui vient de ce qu’il compte faire et qui du coup sera complètement différents des plans que chaque parti aura pu élaborer.
Samuel voit bien lui aussi son sourire, mais l’interprète d’une toute autre façon en cherchant déjà du regard un endroit où ils pourraient tous deux s’isolés.
Bien entendu cela n’échappe pas à Florian, qui le retient au moment où il commençait à bien s’échauffer.
- Plus tard les galipettes, tu veux bien ? déjà je dois avoir Alexandre au téléphone et ensuite tester l’idée qui m’est venue suite à notre petite discussion.
C’est sans compter sur ledit Samuel qui contre toute attente pousse le petit rouquin un peu plus loin dans un coin sombre de la ruelle, s’agenouillant devant lui en lui dégrafant prestement la braguette de son pantalon pour en sortir le morceau de choix qu’il a découvert ou plutôt redécouvert récemment.
Florian soupire mais est déjà dans un tel état qu’il ne peut nier son excitation, aussi laisse-t-il son amant s’occuper de lui comme l’envie lui a pris de le faire, se laissant aller dans ces sensations de plaisirs qu’il retrouve avec bonheur après une si longue abstinence.
Quand arrive le moment fatidique ou il va ouvrir les vannes, Florian prend la tête de Samuel de façon à se qu’elle ne puisse pas échappée à la manne abondante qu’il va lui servir en guise de remerciement à sa propre gourmandise.
Il lui laisse suffisamment de "jeu" pour ne pas qu’il s’étouffe et se laisse ensuite aller à un orgasme puissant, qui amène la satisfaction sur le visage de Samuel avant de comprendre qu’il va très vite se retrouver déborder par une trop grande abondance qui déjà s’échappe de chaque côté de ses lèvres, alors qu’il tente désespérément d’en avaler le plus possible.
Après un temps lui paraissant particulièrement long, la manne finie par se tarir et il peut à nouveau reprendre son souffle, ses yeux se retrouvant une nouvelle fois prit en otage par ce regard si déroutant et pourtant si magnifique.
Florian l’aide à se relever en lui envoyant un sourire style foutage de gueule, qui lui fait baisser la tête.
- J’avais dit plus tard, mais comme d’habitude tu ne veux jamais rien entendre ! Hi ! Hi !
- Comment ça comme d’habitude, tu vas vite à employer ce genre de discours alors qu’on ne l’a fait qu’une fois avant ça je te rappelle.
- Mes souvenirs vont beaucoup plus loin que les tiens sans doute !! Pour revenir aux choses sérieuses, que se passerait-il d’après toi si « l’unique » venait soudainement à réapparaitre et à guérir ceux qui n’avaient plus aucuns espoirs ?
- Je pense que ce serait imprudent, mais qu’il n’y aurait pas mieux pour redonner l’envie de prier.
Une fois l’appel terminer, Florian et Samuel se sont dirigés vers une autre partie de la ville pour passer le temps en attendant qu’il soit l’heure de rappeler l’ambassadeur.
Samuel le suit de près, sa plus grande frayeur serait de s’en retrouver séparer pour quelque raison que ce soit, pourtant il rumine dans sa tête qui est prête à exploser entre sa vie réelle et ces souvenirs d’une autre vie, voire d’une autre époque.
Florian stoppe brusquement, recevant dans le dos le choc de son compagnon qui ne l’avait pas vu venir.
- Fais donc attention, tu veux !!
- Ah !!! Parce que c’est de ma faute ??
Florian préfère ne pas insister, mais plutôt lui montrer la raison de son arrêt brutal.
- N’est-ce pas un temple ?
- Oui comme il y en a des milliers !! Mais c’est un peu normal puisque nous sommes en Asian, pourquoi ?
- J’avais cru comprendre qu’il y avait une autre croyance ?
Samuel le regarde en cherchant à comprendre s’il se moque de lui ou autre chose.
- Tu te fous de ma gueule ? c’est bien ça ?
- Je n’aime pas parler de moi, alors s’il te plait réponds simplement !!
- Le monde est divisé en cinq nations, chacune sur un continent propre.
- J’avais déjà compris cette partie et je n’en suis pas surpris, puisque c’était l’un de buts qui m’ont fait prendre cette décision à l’époque.
- Hum… Si tu me coupes toutes les deux minutes on n’est pas sorti !!
- Je me tais, continue !!
- Seul le continent Asian a gardé ses vieilles croyances, les quatre autres ont gardé un souvenir plus marquer de ta… enfin de « l’unique » et avec le temps, ils se sont appropriés cette croyance de l’existence d’un dieu unique non intemporel, qui serait resté enseveli quelque part en se sacrifiant pour sauver le monde.
- C’est un peu sibyllin comme explication, mais cela résume plutôt bien mes intentions.
- J’ai cru comprendre depuis que cette croyance a été au tout début perpétré artificiellement pour une raison qu’il me reste à découvrir et grâce à l’argent de sire « Ale », jusqu’à ce qu’elle soit tellement ancrée dans l’esprit des peuples, qu’elle en devienne la religion officielle pour quatre des cinq continents et officieuse dans le cinquième.
- Officieuse ? Comment cela, explique-toi !!
- Tolérée si tu préfères.
Florian laisse Samuel reprendre ses explications tout en l’écoutant d’une oreille, restant pour sa part à analyser le fait qu’ici aussi il y aurait des fidèles à prier pour lui.
- Quand tu dis « tolérée », cela veut-il dire qu’il y a des lieux de culte clandestins ?
Samuel le fixe d’un regard peu amène, vexé qu’il l’ait laissé parler sans l’écouter.
- Des lieux spécifiques oui, clandestin… oui et non !! Suis-moi !!
Florian se laisse trainer en arrière jusqu’à une ruelle près de laquelle ils sont passés durant la visite de la ville, suivant des yeux la main tendue de son copain.
- Ce bâtiment en est un !!
- Mais n’est-ce pas un hospice ?
- Justement !! Le culte de « l’unique » vient du livre sacré qui raconte son périple sur le monde, il insiste beaucoup sur sa propension de soigner les plus miséreux sans ne jamais laisser personne pour compte.
- Et donc ? le rapport avec cet hospice ?
- Ils sont tous dirigés et ce sur les cinq continents sans exceptions par des prêcheurs, c’est le nom qui est donné envers ceux qui apportent la bonne parole de « l’unique ».
- Et donc ici aussi ? ils n’ont pas essayé d’empêcher que cela arrive, pourtant c’est en parfait désaccord avec leur culte.
- Ici aussi ils reconnaissent « l’unique », pas comme un dieu mais juste comme un simple envoyer du ciel, ils acceptent donc cette partie-là au moins, vue qu’en plus cela leur fait faire une sacrée économie puisque les hospices des cinq continents sont financés par les dons des peuples.
Samuel hésite car ce qu’il a encore à dire n’a rien d’officiel, mais n’est que le fruit de ses propres recherches et conclusions en la matière.
Florian qui buvait ses paroles, le remarque et s’en interroge, avant de lui poser la question.
- Je sens qu’il y a une autre raison, dis-moi laquelle !!
- Je… en fait ce n’est que le fruit de ma curiosité, mais j’ai voulu faire un comparatif et ce que j’ai découvert…
- Un comparatif sur quoi ?
- La valeur annuelle des dons par continent.
- Et donc ?
- Normalement elles devraient se tenir à peu près à égalité pour quatre d’entre eux et être bien inférieur ici, mais cela n’est pas le cas et de loin s’en faut.
- Ce qui parait normal en y réfléchissant à minima, Le temple montre ses richesses et son faste, tandis que le culte de « l’unique » ne prend soin que de ses enfants malades. L’une reste puissante en apparence tandis que l’autre l’est beaucoup plus en réalité, je serais curieux d’entendre la confession de tout ce peuple vis-à-vis de l’oppression des temples.
- Pourtant les prêtresses sont craintes, elles ont gardé le pouvoir de communiquer avec les quatre dieux et la sorcière a en plus de ça une certaine maitrise sur les quatre éléments que chacun de leurs dieux représente.
- Je trouve étonnant qu’un tel culte ait survécu aux temps modernes et à la civilisation, mais déjà à l’époque il y avait bien deux espèces d’humains différents dans leurs évolutions.
- Pourquoi toutes ces questions ?
Florian observe Samuel qui a toujours son regard plonger dans le sien, un petit sourire en coin lui vient de ce qu’il compte faire et qui du coup sera complètement différents des plans que chaque parti aura pu élaborer.
Samuel voit bien lui aussi son sourire, mais l’interprète d’une toute autre façon en cherchant déjà du regard un endroit où ils pourraient tous deux s’isolés.
Bien entendu cela n’échappe pas à Florian, qui le retient au moment où il commençait à bien s’échauffer.
- Plus tard les galipettes, tu veux bien ? déjà je dois avoir Alexandre au téléphone et ensuite tester l’idée qui m’est venue suite à notre petite discussion.
C’est sans compter sur ledit Samuel qui contre toute attente pousse le petit rouquin un peu plus loin dans un coin sombre de la ruelle, s’agenouillant devant lui en lui dégrafant prestement la braguette de son pantalon pour en sortir le morceau de choix qu’il a découvert ou plutôt redécouvert récemment.
Florian soupire mais est déjà dans un tel état qu’il ne peut nier son excitation, aussi laisse-t-il son amant s’occuper de lui comme l’envie lui a pris de le faire, se laissant aller dans ces sensations de plaisirs qu’il retrouve avec bonheur après une si longue abstinence.
Quand arrive le moment fatidique ou il va ouvrir les vannes, Florian prend la tête de Samuel de façon à se qu’elle ne puisse pas échappée à la manne abondante qu’il va lui servir en guise de remerciement à sa propre gourmandise.
Il lui laisse suffisamment de "jeu" pour ne pas qu’il s’étouffe et se laisse ensuite aller à un orgasme puissant, qui amène la satisfaction sur le visage de Samuel avant de comprendre qu’il va très vite se retrouver déborder par une trop grande abondance qui déjà s’échappe de chaque côté de ses lèvres, alors qu’il tente désespérément d’en avaler le plus possible.
Après un temps lui paraissant particulièrement long, la manne finie par se tarir et il peut à nouveau reprendre son souffle, ses yeux se retrouvant une nouvelle fois prit en otage par ce regard si déroutant et pourtant si magnifique.
Florian l’aide à se relever en lui envoyant un sourire style foutage de gueule, qui lui fait baisser la tête.
- J’avais dit plus tard, mais comme d’habitude tu ne veux jamais rien entendre ! Hi ! Hi !
- Comment ça comme d’habitude, tu vas vite à employer ce genre de discours alors qu’on ne l’a fait qu’une fois avant ça je te rappelle.
- Mes souvenirs vont beaucoup plus loin que les tiens sans doute !! Pour revenir aux choses sérieuses, que se passerait-il d’après toi si « l’unique » venait soudainement à réapparaitre et à guérir ceux qui n’avaient plus aucuns espoirs ?
- Je pense que ce serait imprudent, mais qu’il n’y aurait pas mieux pour redonner l’envie de prier.
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