30-05-2022, 06:34 PM
CHAPITRE CXLIV
''nobilitatis obligat''
''nobilitatis obligat''
Les esclaves du baron de Siorac furent surpris de voir Burydan et Rhonin debout à l'aube. Et encore plus surpris de les voir habillés en tenue d'exercice. Après une petite heure ils rentrèrent et se mirent aux pompes, abdominaux etc... Essoufflé, Rhonin regardait le corps nu de son maître ruisselant de sueur. Essoufflé, Burydan regardait le corps nu de son blondinet, trempé. Ils se sourirent et se jetèrent l'un sur l'autre.
Rhonin était couché sur le dos et Burydan à quatre pattes au dessus- de lui, tête bêche. Il s'avança et dit à son minet :
- Bouffe moi la chatte !
Rhonin ne se fit pas prier. Il empoigna les fesses musclées de son beau mâle, les écarta de ses pouces et se mit à laper l’œillet palpitant comme un affamé. Burydan gémit et se jeta sur la jolie bite de son blondinet.
Burydan sentit que Rhonin allait jouir. Il s’agrippa à ses cuisses et la queue de son minet explosa dans sa bouche, la noyant de foutre chaud. Burydan avala tout sans en perdre une goutte et se retourna. Il mit ses genoux de part et d'autre du corps de son minet, saisit sa queue et se mit à se branler. Rhonin ouvrit la bouche et sortit sa petite langue rose. Burydan jouit. Une giclée stria le visage de Rhonin et Burydan lui fourra sa bite dans la bouche, la noyant de sperme.
Burydan sourit, lécha la traînée sur le visage de Rhonin et ils s'embrassèrent à pleine bouche. Après force caresses, baisers et papouilles ils se lavèrent avec application, s'habillèrent et descendirent.
- Salutations matinales, Burydan, dit le baron de Siorac.
- Salutations à vous Pierre. Vous êtes très élégant.
- C'est que je vais voir l'empereur dés le petit déjeuner gloutit. Il faut que je lui parle de votre demande...
- La grand merci à vous...
- Malkchour, j'ai l'habitude, après avoir vu l'empereur, de me rendre aux bains impériaux en compagnie de quelques amis... vous et votre petit page aimeriez m'y accompagner ?
- Avec le plus grand plaisir.
- Parfait. Je laisserai votre nom au préposé aux bains. Retrouvons vers... 10 heures 30...
- Nous y serons.
- Bien. A plus tard dans ce cas...
A 10 heures 29 minutes et 56 secondes, Burydan et Rhonin, vêtus de serviettes immaculées autour des reins, arrivèrent dans les bains impériaux. Et cela n'avait rien à voir avec les bains publics. Tout était en marbre rehaussé d'astrium, de trinium et de ventium, des jeunes filles à moitié nues versaient des onguents sur les corps des patriciens, qui les pastissaient (1) nonchalamment.
- Burydan, dit la voix du baron de Siorac, tirez par ici.
Burydan et Rhonin se dirigèrent vers un petit bassin où trois hommes, plus le baron de Siorac, barbotaient. Deux jeunes filles vinrent les débarrasser de leurs serviettes et ils entrèrent dans l'eau.
- Messieurs, dit le baron de Siorac, je vous présente mon grand ami Burydan de Malkchour et son petit page Rhonin. Malkchour je vous présente le baron d'O, qui a plus de titres de noblesse que l'empereur lui même mais le nom le plus court qu'oncques ne vit, le baron de Peyrepertuis, dont le harem fait pâlir d'envie Flavius lui-même, et le baron de Quéribus, béjaune point tant écervelé que beaucoup d'autres.
Le baron d'O était un homme d'une cinquantaine d'années, un peu enveloppé, qui fit un petit sourire à Burydan et à Rhonin Le baron de Peyrepertuis était lui un homme dans la quarantaine, long et fin, avec un visage grave. Il fit un petit signe de tête aux nouveaux venus. Le baron de Quéribus était un jeune homme d'une vingtaine d'années, blond comme les blés avec de grands yeux bleus et un corps superbement musclé. Il fit un immense sourire à Burydan et à Rhonin.
Ils discutèrent un long moment, posant un millions de questions à Burydan, d'où il venait, où il allait, comment était la situation en Utopia, et en Siméria etc... Burydan remarqua que le baron de Quéribus le regardait intensément, ainsi que Rhonin.
Une fois leurs ablutions terminées ils se séparèrent et Burydan, Rhonin et le baron de Siorac retournèrent au logis.
- Veuillez excuser le baron de Quéribus, Malkchour...
- Plaît-il ?
- Je veux dire, la façon dont il vous dévisageait...
- Sait-il que... que je suis...
- Bougre ? Je le pense...
- Ah... est-ce un problème ?
- Burydan vous êtes en Mesmera, pas en Brittania. Ici, ce que vous faites dans votre lit... ou ailleurs... et avec qui vous le faites ne regarde que vous... l'empereur lui-même a dans son harem quelques jeunes garçons peu farouches... et la plupart des grands nobles et même certains bourgeois aussi...
- Dans ce cas pourquoi le baron me dévisageait-il il ainsi ?
- Parce que je crois que vous lui plaisez... et votre petit page aussi...
- Le baron est... ?
- Eh oui...
- Il faut avouer qu'il est très beau...
- En effet. Et il le sait... je peux vous donner son adresse si jamais vous....
- Merci, dit Burydan, mais Rhonin ne me le pardonnerait pas...
- Vous ''pardonner'' . N'est-il pas que votre petit ''page''...
- Il est bien plus que ça...
Siorac sourit.
- Eh bien je vous conseille de le garder près de vous. Il est tant joli qu'il va faire tourner bien des têtes...
- Il est la prunelle de mes yeux... et ma friandise... et je ne partage pas mes friandises...
Le baron de Siorac éclata de rire.
De retour au logis, devant un verre de picrate, le baron reprit :
- J'ai touché un mot à l'empereur de votre requête. Et il a accepté.
- Parfait...
- Toutefois il y met une condition.
- Laquelle ?
- Que vous ne combattiez pas son maître d'arme mais son neveu...
- Allons bon... son neveu... votre gendre ?
- Non, son frère, qui n'est autre que le baron, de Quéribus...
- Et pourquoi ?
- Tout simplement parce que Quéribus à été l'élève du maître d'arme de l'empereur, Dominus Vobiscum, et l'élève a dépassé le maître, l'ayant vaincu à plusieurs reprises.
- Dans ce cas... quand...
- Dans trois jours