30-05-2022, 06:24 PM
CHAPITRE CXLI
''Vetus amicus''
''Vetus amicus''
Quatre... Burydan et Rhonin firent quatre fois l'amour...
Burydan se dégagea du petit corps de son minet et s'affala à ses côtés. Essoufflé, exsangue, et heureux... heureux comme jamais...
Quatre fois ils se donnèrent l'un à l'autre sans retenue, de tous leurs cœurs, de tous leurs corps, de toutes leurs âmes... le tout entrecoupé de longs moments de tendresse et de câlins... puis les caresses devenaient de plus en plus sensuelles, les baisers de plus en plus langoureux et ils refaisaient l'amour comme des affamés... comme si leur vie en dépendait.
La jolie petite frimousse de Rhonin apparue au-dessus du visage de Burydan. Yeux bleus brillants, petit sourire aux lèvres.
- C'était merveilleux...
- Tout à fait d'accord bébé...
Ils s'embrassèrent et Rhonin bondit sur ses pieds. Burydan adorait le regarder évoluer nu dans la pièce, sa jolie bite pendant mollement entre ses cuisses et ses petits muscles roulant sous sa peau pâle. Et son joli petit cul... surtout son joli petit cul...
Rhonin revint avec un linge humide et entreprit de débarbouiller le corps de son étalon des traces de son sperme... collés l'un à l'autre, Rhonin avait jouit entre leurs deux ventres par le simple frottement de sa queue contre les abdos noueux de son maître... Et Burydan aimait ça. Voir son petit blondinet jouir sans même se toucher, et entendre son petit gémissement d'agonie... ce petit gémissement qui disait à Burydan qu'il pouvait se lâcher et, en quelques puissants coups de reins, rejoindre son minet aux portes du Tiantang.
Une fois son maître débarbouillé, Rhonin se coucha sur lui de tout son long et blottit sa tête sur ses énormes pecs, coussin le plus confortable qu'il connu. Burydan caressa son dos, ses reins et ses mains épousèrent le galbe de ses petites fesses toutes douces.
- Tu l'aimes mon petit cul, hein ?
- Au moins autant que tu aimes ma grosse bite, bébé...
- Oh... tant que ça ?
Et Rhonin éclata de rire.
Burydan caressa son minet un long moment jusqu'à ce qu'il s'endorme dans ses bras.
*
* *
- Debout mon chéri...
Rhonin papillonna des yeux et se tendit comme un chat. Burydan fixa son érection matinale et faillit se jeter sur lui. Jamais il n'avait eu autant envie d'un garçon, ni aussi souvent.
- Allez, habille toi blondinet. Petits exercices du matin...
Rhonin poussa un soupir à fendre l'âme mais s'habilla. Ils firent leur sport matinal et, rentrés dans leur chambre, après quelques exercices, les corps ruisselants de sueur, ils se retrouvèrent au lit, tête bêche, à se sucer avec application, rivalisant d'impétuosité et faisant en sorte de faire durer ce moment le plus longtemps possible.
Après avoir jouit l’un dans la bouche de l'autre ils firent leur toilette et descendirent pour le petit déjeuner. Comme à son habitude Rhonin dévora à belles dents sous le regard amusé de son beau mâle.
- Que faisons nous aujourd'hui ?
- Nous allons rendre visite à un vieil ami...
- Qui ça ?
- Le marquis de Siorac... ou plutôt le baron, apparemment...
Ils allèrent à l'écurie, sellèrent leurs chevaux et se dirigèrent vers l'Ouest de la ville. Ils arrivèrent dans une rue large où s'alignaient les belles maisons des patriciens de Lutecia.
Burydan repéra la maison du baron de Siorac. Une presse attendait devant la porte. L'esclave de confiance du maître de maison écoutait patiemment les doléances de tout un chacun, griffonnait cela sur un petit morceau de papier et le confiait un un petit garçon qui filait le rapporter à son maître et qui ramenait la réponse.
Burydan mit pied à terre et tendit les rênes d'Arion à Rhonin.
- Attends moi ici bébé...
Il s'avança vers l'esclave assis sur une escabelle.
- Bonjour...
- Bonjour monsieur... puis-je vous aider ?
- Je voudrais voir le baron de Siorac...
- Certes, certes, pour quelle raison ?
- C'est... personnel...
- Oh, monsieur, je suis l'esclave de confiance de monsieur le baron, et c'est à moi de dire à mon maître pourquoi vous désirez le voir...
- C'est juste une visite... amicale...
- Ah, je vois... mais le matin mon bon maître reçoit les suppliques et doléances de ces personnes que vous voyez là... et je ne sais s'il aura le temps pour vous...
- Je suis sûr que si...
- Très bien, pouvez vous me rappeler votre nom ?
- Burydan de Malkchour...
L'esclave pâlit.
- Bu... Bury... Burydan de Malkchour ! LE Burydan de Malkchour ?
- Oui...
- Mais cela change tout... espérez un petit, messire, je vais quérir mon maître.
L'esclave disparut et Burydan fit signe à Rhonin de mettre pied à terre et de le rejoindre.
La porte s'ouvrit vivement et le baron de Siorac apparu :
- Par les dieux mais c'est pourtant vrai ! Quand Lissandro m'a dit que Burydan de Malkchour était à ma porte, j'ai cru qu'il avait perdu la raison... ou abusé de mon picrate, ce qui n'aurait pas été la première, mais c'est bien vous, Malkchour... par Hodin que je suis aise de vous revoir...
Le baron donna une forte brassée à Burydan.
- Mes amis, dit-il à la cantonade, je suis désolé de ne pas être en mesure de vous recevoir ce jourd'hui. Cet homme que voilà à fait un long voyage pour me voir et c'est un honneur pour moi de le recevoir. Repassez demain...
Brouhaha de dépit de l'assistance.
- Qui est ce petit blond ?
- Mon page...
- Il est lui aussi le bienvenu... Basile ?
- Oui maître ?
- Ah, Basile, mène les chevaux de monsieur de Malkchour à l'écurie et que le palefrenier les traite comme si c'était les miens.
- Bien maître.
Le baron passa un bras autour des épaules de Burydan et le fit entrer dans la domus.