29-05-2022, 01:45 PM
Premier Centaure
Dans mon malheur j'avais eu de la chance. J'aurais pu mourir dans cet accident, comme mes amis. Mais je n'en étais pas sorti indemne. Le choc frontal avait été si violent que le siège de devant recula et me coupa le pied droit juste au dessus de la cheville. Je ne suis en vie que grâce à l'intervention d'un mec, pompier volontaire, qui avait assisté à l’accident et réussit à me poser un garrot le temps que le SAMU arrive.
Je vous passe mes états d'âme pendant les longs mois qui suivirent…
Maintenant, je suis pratiquement autonome, soit en fauteuil - quand ma prothèse me fait souffrir - soit avec mon appareillage et, là, personne ne se rend compte que je suis handicapé – tant que je porte un pantalon.
J'avais abandonné mes études et, sous l’insistance de mes parents, les avais reprises. Pour être franc elles me poursuivaient plus que je ne les suivais. Mon ''roommate'', Lucas, suivait des études d'ingénieur en mécanique. Moi je faisais de l’informatique. Il avait comme hobby de construire des automates – très réalistes, je dois dire. Dernier en date, il planchait sur un centaure. Et son problème du moment était les différentes marches que faisaient les chevaux quand ils étaient au pas, au trot ou encore au galop.
Il avait réglé le problème pour le faire avancer au pas et la structure du corps de cheval avançait comme il le voulait. Mais :
— Ça me saoule, je n'y arrive pas ! Tu n'aurais pas une idée géniale, Alex ?
— À part un circuit intégré télécommandé, non je ne vois pas.
— Je vais essayer, ça.
Quelques semaines passèrent et un soir il me montra son centaure, enfin le corps chevalin du centaure qui marchait, trottait ou galopait sans problème. Le côté mi-homme n’était encore qu’un semblant de mannequin utilisé pour équilibrer son travail.
— Tu as réussi Lucas, félicitations.
— Maintenant il ne me reste plus qu'à m'occuper de la partie humaine… Dis-moi Alex, t'as pas encore pris de la masse musculaire, toi ? Tu pourrais me servir de modèle !
— Oui, ce serait original, et, oui, j’ai pris de l’ampleur, pas mal même. Tu sais que je m'ennuie en cours alors je vais à la salle quand il y a peu de monde et comme ça on ne me regarde pas comme une bête curieuse.
— T'as quoi de spécial pour qu'on te regarde comme une bête curieuse ?
— Ma prothèse, andouille !
— Ah ça ! Je n'y fais même plus attention.
— Mais toi, Lucas, tu n'as jamais fait de sport ?
— Bien sûr que si, même si je suis poids plume, je faisais de la gym et aussi de la lutte gréco-romaine.
— Et pourquoi tu as arrêté ? Tu n'avais plus assez de temps pour suivre tes études et faire du sport ?
— J'aurais pu m'arranger à faire les deux mais j'en avais marre que mes potes de sport se foutent de moi.
— Ah bon, tu étais si nul que ça ?
— Non, même pas, j'étais plutôt bon dans ces disciplines ; c'est juste que dès que je luttais, de me coller à mon partenaire, ça me donnait une érection et avec la tenue c'était pas discret du tout. Surtout que je suis pas mal monté. Tu as bien du t'en rendre compte, déjà. On n'est pas plus pudique l'un que l’autre.
— Oui mais bon, sur une crevette comme toi c'est sûr que ça te fait une bite d'âne, tandis que sur moi ça fait une bite normale.
Jusqu'à présent on s'était montré discrets sur notre sexualité. Quand il m'avait demandé si j'avais quelqu’un, je lui avais répondu que, depuis mon accident, je n'avais plus personne. Bon, même avant mon accident je n'avais personne d’attitré mais c'était un choix. J'aimais bien changer de partenaires et souvent même. Et ce que je lui cachais aussi c'est que, si je ne m'intéressais qu'aux garçons… lui, il était tout à fait mon style de mec (les crevettes avec une grosse queue j'adorais ça). Et quand à mon tour je lui avais demandé s'il avait quelqu’un, il me mima la branlette et me dit qu'il se consacrait à ses études et qu'il verrait après. On n'en n'avait jamais plus reparlé. Il découchait de temps en temps et j'en profitais pour me masturber en fantasmant sur lui. C'est vrai que depuis mon accident j’étais complexé, je me sentais diminué à cause de mon handicap. Et je n'étais plus jamais allé dans un bar ou un lieu de drague gay. Je m'étais fait une raison.
On était quelques semaines avant les examens de fin d'année et Lucas me présenta son centaure terminé. Enfin, la structure humaine qui avait une réelle ressemblance avec moi et avait des mouvements synchroniser avec le bas, il tirait même à l'arc en plus de balancer les bras quand il marchait et de les avoir pliés quand il trottait ou qu'il galopait.
Les examens passés, on s'était séparés. Chacun était rentré chez ses parents, ni lui, ni moi ne partions en vacances cette année.
Moins de dix jours plus tard, je fus surpris de recevoir un coup de fil de sa part. Après avoir échangé quelques banalités, il entra dans le vif du sujet.
— Alex, tu m'as bien dit que tu ne faisais rien pendant les vacances ?
— Oui c'est bien ça, je suis à la maison et je m'emmerde grave.
— Ça te dirait de venir m’aider ?
— Pour faire quoi ?
— Un parc à thème se monte. Et ils ont vu mon centaure sur You Tube. Ils veulent que j'en fasse un grandeur nature. Mais seul je ne m'en sortirai jamais. Alors ton aide serait la bienvenue. J'ai déjà pas mal avancé mais j'aurais besoin de tes lumières en informatique et j'ai aussi une petite idée derrière la tête que je voudrais essayer avec toi pour rendre le modèle plus réaliste.
— Ok, si ma présence est indispensable j’arrive.
— Tu peux être là demain ?
— Après demain ça ira ?
— Oui ça ira.
Mes parents étaient heureux de me voir partir. Pas qu'ils en avaient marre de me voir mais que je profite de mes vacances, au lieu de rester enfermé à la maison. J'arrivais pour le repas du soir. Il me présenta sa famille et on devrait partager sa chambre parce que son frère et sa sœur étaient eux aussi rentrés pour les vacances.
Mais bon, après un an à dormir dans la même pièce, on n'avait plus grand chose à se cacher l'un l’autre. Ils étaient tous sympa et aucun ne fit de commentaire sur ma prothèse, pourtant Lucas leur en avait parlé.
Je n'eu pas eu le temps de monter mon sac dans sa chambre. Il voulut me montrer directement sa réalisation grandeur nature.
— Mais il est loin d'être fini ton centaure.
— Détrompe-toi, il est pratiquement terminé.
— Ah ouais ! Et le corps du centaure, tu l’as mis où ?
— Justement, c'est là que tu interviens.
— Hein, comment ça ?
— En fait il faut être deux pour le faire fonctionner. Un qui se glisse entièrement dans le corps du cheval et un qui n'y est qu’à moitié, avec le tronc qui dépasse.
— Je ne comprends pas.
— Pousse-toi, je te montre.
Il se glissa dans la structure en passant ses jambes en premier et contrairement à ce que je croyais, il s'allongea sur le dos et, après m’avoir fait mettre en sous-vets, il me demanda de m'asseoir devant lui, mes jambes dans celle du cheval, en pliant les genoux. La position que je devais prendre, à cause de la morphologie du corps et des mécanismes qu’il contenait, faisait que j'étais un peu penché vers l'avant et que ça m'écartait fort les fesses. Heureusement que j'avais mon boxer sinon Lucas aurait eu ma rondelle juste au-dessus des yeux… ou presque.
— Tu comprends maintenant ?
— Oui, mais, et pour le faire bouger ?
— C'est justement à ça que je sers derrière. Tu as vu les consoles que j’ai de chaque côté et les écrans au-dessus de moi ? Ils me servent à voir et à le faire bouger. Ça marche plutôt bien. Demain des gars du parc viennent commencer à ‘’l’habiller’’ de peaux.
— Par contre il y a un problème avec ton centaure ?
— Ah bon ? Lequel ?
— Tu te souviens quand on avait bouffé des flageolets un soir au resto U ?
— Ho, putain oui ! Si tu me pètes au nez, je te mords les fesses. Je te signale que je suis dans la bonne position pour le faire.
— Ça va pas, non ?
— Je plaisante.
— J'espère bien.
— Quoi que…
— Les garçons, on passe à table !
— On arrive. Man !
Le repas fini, je montais mes affaires et j'allais à la salle de bain. Il avait prévu un tabouret en plastique pour moi. Quand j'y entrais, son ‘’petit’’ frère sortait de la cabine de douche – seulement dix-neuf ans mais presque aussi grand que moi.
— Oups, désolé !
— c'est bon, j'ai fini. Tu peux rester.
Le lendemain quand les gars du parc arrivèrent, ils commencèrent à revêtir le corps du cheval et c'était très crédible. Puis dans l'après-midi je dus me mettre en place pour le raccord peau du cheval, peau humaine. Je dus me mettre en boxer, prendre place et attendre que l'espèce de caoutchouc sèche autour de mes hanches.
— Ce n'est pas la peine de venir finir demain. Je dois terminer de monter des caméras sur le devant pour voir où je vais et il faut qu'avec Alex on s'entraine un peu, avant de faire une démo.
— D’accord, comme tu voudras Lucas. Tu nous téléphones pour nous dire quand on peut revenir, avec les mesures et le moulage qu’on a, on peut finir le travail. Il suffira d’une heure, pour lui mettre les morceaux manquant !
Dès qu'ils furent partis, Lucas insista pour qu'on commence à s’entrainer. Les débuts furent laborieux parce qu'il ne voyait pas tout d’où on allait. Je l'aidais à installer les caméras latérales nécessaires au panoramique. Il fit les branchements le lendemain.
Je vous passe tous les problèmes de réglage qu'on a eu mais on était prêt. Enfin, presque, parce qu'au galop, les vérins et les moteurs pompaient trop. Et même au trot les batteries se vidaient trop vite. Je ne vous explique pas le fou rire qui failli me faire étouffer, en voyant où la prise se branchait sur l’animal et j’en pleurais quand il m’expliqua - très sérieusement – que l’orifice sera caché par la queue à venir !
Il me sembla lors de l'installation du matériel que ses mains trainaient parfois mais je me faisais des idées, sans doute.
Ça y était, enfin le grand jour. Les gars du parc sont là avec les responsables pour voir ce que ça donne. Lucas entre dans la carcasse et je m'installe après. On fait notre numéro, les gars filment.
— C'est excellent. Très réaliste. Il n'y a qu'une chose qui ne va pas, c'est que le sous-vêtement dépasse quand tu fais certains mouvements. Il faudrait l’enlever.
— Ok, je vais le faire.
Je retournai dans l’atelier, sortis de mon carcan et j’enlevais ce dernier bout de tissus. J'en profitais pour me gratter les couilles et tirer sur mon sexe, trop heureux de prendre l’air. Et quand je me remis en position, je me souvins que j'avais mes fesses à quelques centimètres de la figure de Lucas. Et plus même, il devait voir en gros plan ma raie et mes burnes fraichement épilées - ce n'est pas parce que je ne baisais plus que je me négligeais. Lucas nous fit ressortir pour refaire le parcours qu’il avait mis en mémoire lors du premier passage, il bougea et ses cheveux caressaient de temps en temps mes fesses. Ça m'a provoqué une érection et, suivant les déplacements, mon gland frottait sur l’intérieur du cuir.
J’essayais de rester stoïque, face à l’équipe présente. Et, croyez-moi, ce ne fut pas une mince affaire !
Un frisson me parcourut l’échine. Lucas venait de me donner un coup de langue sur la rondelle. Il recommença ce petit lubrique. Ses mains se firent fureteuses et maintenant, une me caressait les couilles tandis que l'autre me branlait. Bien sûr, pendant qu'il faisait ça, les gars du parc me demandaient de prendre des poses, de montrer mes muscles… Un assistant m'apporta un arc et on me demanda de tirer des flèches sur une cible.
Lucas arriva à ses fins. Je tremblais, à en secouer la part animale, tellement la jouissance me vrilla les reins.
— Ça ne va pas Alex ?
— Si, si ! Je commence à prendre des crampes.
— Notez qu'il ne faut pas que le show dure plus d'une vingtaine de minutes, trente grand maximum. Vous y êtes depuis plus d’une heure ! C'est bon les gars, on en a assez vu. Merci de votre aide… Lucas, quand est-ce qu'on peut se voir pour parler de notre affaire ?
— Laissez-moi le temps de sortir de la carcasse, de prendre une douche et je suis à vous.
À nouveau dans les ateliers, je m'extirpais de la carcasse, je renfilais ma prothèse, mon boxer et j'aidais Lucas à sortir.
Avant de me diriger vers les douches, je lui dis :
— Quand tu en auras fini avec eux Lucas, nous aussi on a des affaires à régler.
— Tu n'as pas aimé ?
— J'ai adoré, au contraire mais tu as abusé de la situation.
— Tu n'auras qu'à faire de même.
— Mais j'y compte bien ! Tu viens me frotter le dos…
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