NDA Personne ne m’a proposé de personnage, cela ne m’étonne pas, je n’ai jamais pensé qu’un récit interactif puisse fonctionner. Je vais donc choisir moi-même.
J’ai constaté avec plaisir que 40 personnes ont lu le dernier épisode, je suis « déçu en bien », comme on dit en Helvétie, merci à tous de m’avoir suivi sur Slygame, ce n’était pas évident, surtout pour ce récit qui a eu moins de succès que d’autres.
Dernier jour - 30 juin 2020 (4)
— La voie est libre, dit Patrice, il n’y a pas un chat.
Les deux jeunes hommes nus se dirigèrent vers la chambre lorsqu’ils entendirent un bruit derrière eux. Patrice cacha instinctivement son sexe avec sa main avant de se retourner. Adelin rit :
— Tu as parlé trop vite, c’est le chat !
En effet, un chat persan roux s’approcha, regarda Adelin avec défiance, puis se frotta contre les jambes de Patrice qui le prit dans ces bras.
— Tu ne me l’as pas présenté, fit Adelin, il me ressemble.
— Il boudait, il voulait me montrer que je n’aurais pas dû l’abandonner. Il s’appelle Samaël.
— Encore un ange déchu.
Patrice posa le chat sur son lit. Les deux amis s’habillèrent, prirent congé de Léna.
— Je ne rentrerai pas pour dormir cette nuit, dit Patrice, je ne sais pas à quelle heure cela finira.
— C’est mieux, tu n’as qu’a prendre une chambre à l’hôtel.
— Non, Adelin désire me montrer sa chambre chez la duchesse.
Patrice fit la bise à sa mère, Adelin hésita.
— Tu peux aussi, dit la mère, je suis sûre qu’il n’y a plus de risques. Et on va se tutoyer.
Dans l’ascenseur, Adelin dit à Patrice :
— Elle est épatante ta mère, j’ai l’impression de déjà faire partie de la famille.
— Et tes parents, tu leur as dit ?
— Loin des yeux, loin du cœur. On verra plus tard. Quand l’épidémie sera terminée je t’inviterai en vacances sur l’île où ils habitent, j’espère qu’ils comprendront.
Ils prirent le RER pour se rendre au centre de la ville, ils arrivèrent à l’hôtel vers 16h45. Patrice s’assura à la réception que tout était en ordre et donna le nombre de convives. Il récapitula :
— Nous deux ; Sacha, il sera seul, 3 ; Jibran, seul également, 4 ; Cosme, avec un ami, 6 ; Djibril et sa copine, 8 ; Raphaël, aussi seul, 9 ; enfin mes deux sœurs, une avec son amie, 12.
— Heureusement que nous ne sommes pas 13 à table, fit Adelin.
— Tu es superstitieux ?
— Je n’ai jamais gagné au loto le vendredi 13.
Patrice et Adelin s’assirent au bar pour boire un café et observer les arrivants.
Cosme entra le premier, il était accompagné d’un homme d’une trentaine d’années qu’il présenta :
— Olivier, c’est le metteur en scène avec lequel j’ai travaillé pour Angels in America.
Patrice se demanda si c’était aussi son amant, il n’avait jamais dit clairement s’il était gay ou pas. Le metteur en scène expliqua :
— Cosme m’a parlé de votre séjour et j’ai envie d’en faire une pièce. Je vais observer les liens qui se sont établis entre vous pour trouver l’inspiration.
— Il vous faudra surtout trouver des acteurs qui acceptent de se branler sur la scène, dit Adelin.
— Cosme ne m’en a pas parlé.
— Il y avait des récoltes de sperme chaque jour.
— Je trouverai bien une solution. Cela me permettra de déshabiller les acteurs, c’est l’essentiel.
Djibril entra ensuite avec son amie à son bras, elle était aussi belle que lui, elle avait une robe de soirée rouge, tandis que Djibril avait un complet blanc.
— Heureusement qu’elle n’est pas libre, dit Patrice, sinon je redeviendrais hétéro.
— Tu m’as dit que tu pourrais être bisexuel, fit Adelin.
— Je ne sais pas, me laisserait-tu faire un essai avec une femme ?
— On en reparlera un autre jour.
Djibril présenta son amie qui s’appelait Malia. Patrice était intimidé, il lui fit un baisemain, ce qui la fit sourire.
Sacha arriva ensuite, il avait passé à son salon pour se faire couper les cheveux. Suivirent Raphaël et Jibran qui entrèrent ensemble dans l’hôtel.
— Curieux, fit Adelin. Crois-tu qu’ils se seraient rapprochés pendant le séjour ?
— Ils auraient pu même baiser, Raphaël devait connaître des locaux discrets.
— Et la contagion ? Nous nous faisons des idées, ils se sont peut-être croisés dans le métro.
C’était la première fois qu’ils voyaient l’infirmier en habits civils : des jeans et un tee-shirt noir.
Les dernières à faire leur entrée furent les sœurs de Patrice qui fut troublé de voir une autre fille à la main d’Ambre, même s’il s’y attendait. Il réalisa combien ses parents avaient aussi dû être troublés lorsqu’ils l’avaient appris. Chloé fit les présentations :
— Jade, l’amie d’Ambre ; Patoche, notre frérot.
— Je n’aime pas ce surnom, dit son frère.
— Alors Patrice, accompagné d’Adelin, son…
— Son prince charmant, dit Ambre.
Patrice hésita à refaire un baisemain, finalement ils respectèrent les distances, surtout que tout ce petit monde portait un masque.
Vers 17h15, Adelin dit à Patrice :
— Parle de la suite du programme, sinon nous aurons trop peu de temps.
— Moi ? Tu ne veux pas le faire à ma place ?
— Tu es de nouveau bien timide. Ce n’est pas moi qui invite.
Patrice finit par obtenir le silence :
— Chers amis, nous avons fait connaissance dans des circonstances exceptionnelles, je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation pour nous retrouver dans un cadre plus décontracté et je vous remercie d’être tous venus. Je me suis permis d’inviter mes sœurs pour avoir une présence féminine plus importante.
— Tiens, dit Sacha, tu as enfin remarqué que tout le monde n’est pas gay sur la Terre ?
— C’est vrai que nous étions plutôt entre hommes, je tiens cependant à vous remercier aussi d’avoir fait preuve de tolérance.
— Et de vous être aussi masturbés avec nous, ajouta Adelin.
— Je vais vous parler maintenant de la suite. J’ai réservé, plutôt mon père a réservé le spa privatif de l’hôtel où nous allons prendre l’apéritif. Je précise que personne ne sera obligé de se déshabiller, vous pouvez même rester au bar si la visite d’un tel endroit vous dérange.
— À l’exception de Raphaël, dit Adelin, lui sera obligé de se déshabiller.
L’infirmier resta impassible, il avait deviné ce qui l’attendait et cela ne le dérangeait pas, il prenait tous les jours sa douche avec les autres soldats. Si ça leur faisait plaisir de mater sa bite, tant mieux, ils découvriraient enfin une vraie, pas celles de nerds se branlant devant leur ordinateur en lisant des récits érotiques de vieux pervers.
J’ai constaté avec plaisir que 40 personnes ont lu le dernier épisode, je suis « déçu en bien », comme on dit en Helvétie, merci à tous de m’avoir suivi sur Slygame, ce n’était pas évident, surtout pour ce récit qui a eu moins de succès que d’autres.
Dernier jour - 30 juin 2020 (4)
— La voie est libre, dit Patrice, il n’y a pas un chat.
Les deux jeunes hommes nus se dirigèrent vers la chambre lorsqu’ils entendirent un bruit derrière eux. Patrice cacha instinctivement son sexe avec sa main avant de se retourner. Adelin rit :
— Tu as parlé trop vite, c’est le chat !
En effet, un chat persan roux s’approcha, regarda Adelin avec défiance, puis se frotta contre les jambes de Patrice qui le prit dans ces bras.
— Tu ne me l’as pas présenté, fit Adelin, il me ressemble.
— Il boudait, il voulait me montrer que je n’aurais pas dû l’abandonner. Il s’appelle Samaël.
— Encore un ange déchu.
Patrice posa le chat sur son lit. Les deux amis s’habillèrent, prirent congé de Léna.
— Je ne rentrerai pas pour dormir cette nuit, dit Patrice, je ne sais pas à quelle heure cela finira.
— C’est mieux, tu n’as qu’a prendre une chambre à l’hôtel.
— Non, Adelin désire me montrer sa chambre chez la duchesse.
Patrice fit la bise à sa mère, Adelin hésita.
— Tu peux aussi, dit la mère, je suis sûre qu’il n’y a plus de risques. Et on va se tutoyer.
Dans l’ascenseur, Adelin dit à Patrice :
— Elle est épatante ta mère, j’ai l’impression de déjà faire partie de la famille.
— Et tes parents, tu leur as dit ?
— Loin des yeux, loin du cœur. On verra plus tard. Quand l’épidémie sera terminée je t’inviterai en vacances sur l’île où ils habitent, j’espère qu’ils comprendront.
Ils prirent le RER pour se rendre au centre de la ville, ils arrivèrent à l’hôtel vers 16h45. Patrice s’assura à la réception que tout était en ordre et donna le nombre de convives. Il récapitula :
— Nous deux ; Sacha, il sera seul, 3 ; Jibran, seul également, 4 ; Cosme, avec un ami, 6 ; Djibril et sa copine, 8 ; Raphaël, aussi seul, 9 ; enfin mes deux sœurs, une avec son amie, 12.
— Heureusement que nous ne sommes pas 13 à table, fit Adelin.
— Tu es superstitieux ?
— Je n’ai jamais gagné au loto le vendredi 13.
Patrice et Adelin s’assirent au bar pour boire un café et observer les arrivants.
Cosme entra le premier, il était accompagné d’un homme d’une trentaine d’années qu’il présenta :
— Olivier, c’est le metteur en scène avec lequel j’ai travaillé pour Angels in America.
Patrice se demanda si c’était aussi son amant, il n’avait jamais dit clairement s’il était gay ou pas. Le metteur en scène expliqua :
— Cosme m’a parlé de votre séjour et j’ai envie d’en faire une pièce. Je vais observer les liens qui se sont établis entre vous pour trouver l’inspiration.
— Il vous faudra surtout trouver des acteurs qui acceptent de se branler sur la scène, dit Adelin.
— Cosme ne m’en a pas parlé.
— Il y avait des récoltes de sperme chaque jour.
— Je trouverai bien une solution. Cela me permettra de déshabiller les acteurs, c’est l’essentiel.
Djibril entra ensuite avec son amie à son bras, elle était aussi belle que lui, elle avait une robe de soirée rouge, tandis que Djibril avait un complet blanc.
— Heureusement qu’elle n’est pas libre, dit Patrice, sinon je redeviendrais hétéro.
— Tu m’as dit que tu pourrais être bisexuel, fit Adelin.
— Je ne sais pas, me laisserait-tu faire un essai avec une femme ?
— On en reparlera un autre jour.
Djibril présenta son amie qui s’appelait Malia. Patrice était intimidé, il lui fit un baisemain, ce qui la fit sourire.
Sacha arriva ensuite, il avait passé à son salon pour se faire couper les cheveux. Suivirent Raphaël et Jibran qui entrèrent ensemble dans l’hôtel.
— Curieux, fit Adelin. Crois-tu qu’ils se seraient rapprochés pendant le séjour ?
— Ils auraient pu même baiser, Raphaël devait connaître des locaux discrets.
— Et la contagion ? Nous nous faisons des idées, ils se sont peut-être croisés dans le métro.
C’était la première fois qu’ils voyaient l’infirmier en habits civils : des jeans et un tee-shirt noir.
Les dernières à faire leur entrée furent les sœurs de Patrice qui fut troublé de voir une autre fille à la main d’Ambre, même s’il s’y attendait. Il réalisa combien ses parents avaient aussi dû être troublés lorsqu’ils l’avaient appris. Chloé fit les présentations :
— Jade, l’amie d’Ambre ; Patoche, notre frérot.
— Je n’aime pas ce surnom, dit son frère.
— Alors Patrice, accompagné d’Adelin, son…
— Son prince charmant, dit Ambre.
Patrice hésita à refaire un baisemain, finalement ils respectèrent les distances, surtout que tout ce petit monde portait un masque.
Vers 17h15, Adelin dit à Patrice :
— Parle de la suite du programme, sinon nous aurons trop peu de temps.
— Moi ? Tu ne veux pas le faire à ma place ?
— Tu es de nouveau bien timide. Ce n’est pas moi qui invite.
Patrice finit par obtenir le silence :
— Chers amis, nous avons fait connaissance dans des circonstances exceptionnelles, je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation pour nous retrouver dans un cadre plus décontracté et je vous remercie d’être tous venus. Je me suis permis d’inviter mes sœurs pour avoir une présence féminine plus importante.
— Tiens, dit Sacha, tu as enfin remarqué que tout le monde n’est pas gay sur la Terre ?
— C’est vrai que nous étions plutôt entre hommes, je tiens cependant à vous remercier aussi d’avoir fait preuve de tolérance.
— Et de vous être aussi masturbés avec nous, ajouta Adelin.
— Je vais vous parler maintenant de la suite. J’ai réservé, plutôt mon père a réservé le spa privatif de l’hôtel où nous allons prendre l’apéritif. Je précise que personne ne sera obligé de se déshabiller, vous pouvez même rester au bar si la visite d’un tel endroit vous dérange.
— À l’exception de Raphaël, dit Adelin, lui sera obligé de se déshabiller.
L’infirmier resta impassible, il avait deviné ce qui l’attendait et cela ne le dérangeait pas, il prenait tous les jours sa douche avec les autres soldats. Si ça leur faisait plaisir de mater sa bite, tant mieux, ils découvriraient enfin une vraie, pas celles de nerds se branlant devant leur ordinateur en lisant des récits érotiques de vieux pervers.
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