18-04-2022, 04:25 AM
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– [Tu fous quoi en pleine mer ? Tu es sur un bateau ?]
– [Même pas, je suis dans un phare au milieu de nulle part.]
– [C'est ça ton boulot, gardien de phare ?]
– [Oui c'est ça. Et toi tu es où ?]
– [Bouge pas je te montre.]
Et je reçois une photo de lui et de son mec, les deux à poils dans un lit. J'en fais une de moi, nu, sur mon lit et je leur envoie.
– [Comme tu peux le voir le lit est grand mais j'y suis seul.]
– [C'est une invitation ?]
– [Bien sûr. Quand tu veux, tu viens.]
– [Mon copain est jaloux.]
– [Mais l'invitation vaut pour les deux, bien sûr.]
– [Salope ! Ça t'a pas suffi ce que je t'ai mis dans l’oignon hier soir dans le train ?]
– [La preuve que non !]
– [J'ai tout raconté en détail à Naël de ce qu'on a fait dans le train. Ça l'a tellement chauffé qu'il m'a baisé deux fois de suite et puis il a voulu que je le baise à son tour.]
[Et il dit que tu as l'air d'être un bon coup et qu'il voudrait bien tester avec toi.]
– [Dis-lui que c'est quand il veut. Il sait où me trouver et je ne peux en partir. Et, au fait, moi aussi j'aimerai bien tester vos culs.]
– [Je lui en parle, je te dis ça.]
Une dizaine de minutes plus tard je reçois un nouvel SMS.
– [Vendredi on finit à 17 h, le temps de se changer, d'aller au port, on pourrait être au phare vers 20 h et rester jusqu'à dimanche. Tu en penses quoi ?]
– [Pas de souci pour moi, vous pouvez même rester la semaine, ça me fera de la compagnie.]
– [On va commencer par le week-end, grand gourmand, et on verra après. Ça va aussi dépendre de la météo parce que le phare où tu es, est un des plus exposés aux éléments.]
– [Ne parle pas de malheur, j'ai déjà la queue qui frétille et le cul qui me démange.]
– [On t'apportera des sextoys pour quand tu seras seul. Ça t’occupera !]
– [Connard !]
– [Sur ce gentil mot, je te laisse parce que notre conversation a bien chauffé Naël et il est en train de me tailler une pipe.]
– [Tu te fous de ma gueule ?]
Deux minutes après, je reçois une photo où je vois sa main qui pousse sur la tête de Naël, la gueule emmanchée jusqu’aux couilles. Non, il ne se foutait pas de ma gueule … les salopes !
je me branle en regardant les photos qu'il m'a envoyé.
Au bout de 48 heures, je m'emmerde tellement que je me décide de me mettre au sport. Courir autour du phare me donne vite le tournis, du coup je m'attaque aux escaliers que je monte et descend plusieurs fois de suite.
Le vendredi matin mon oncle arrive avec l'équipage du bateau de la SNSM, ils me donnent des provisions, récupèrent les poubelles et repartent. L'opération aura duré une heure. Le tonton me demande comment ça va, ce que je fais pour faire passer le temps … Je pense que c'est plus par politesse qu'autre chose.
Vendredi midi je reçois un SMS de Titouan.
– [On sera là vers 21 h. Prépare toi, tu vas morfler grave !]
– [Des promesses, toujours des promesses !]
– [Ta rondelle verra si c'est que des promesses. À toute beau gosse.]
Excité comme une puce dans un chenil, je grimpe en courant à l’étage, direction la douche où je me bichonne extérieur et intérieur, rase le haut et le bas. Entre les fesses c'est assez acrobatique et pas le plus facile mais j'y arrive sans me couper. Encore sept heures à attendre, qu'est-ce-que ça va être long !
Vers vingt heures je me vide les couilles pour ne pas faire une éjac précoce rien qu’en les voyant.
Finalement ils arrivent. Pour les recevoir je me suis mis sur mon 31, j'ai opté pour la tenue ‘’ big salope’’. C’est-à-dire, marcel complètement destroy, short en jean usé, tellement court qu'il montre une partie de mon cul et que mes couilles dépasseraient si je n'avais pas mis un jockstrap dessous. Je me suis aussi bien graissé le cul, parce que je suis sûr que je vais méchamment encaisser. Je n'attends que ça… J’en bave !
– Tu vois Naël quand je te dis que ce mec est une chienne en chaleur et tu oses dire que j’exagère. Alors, tu en penses quoi ?
– Que tu as raison Titouan, comme toujours.
Dès la porte refermée, je les déculotte et me retrouve à genoux devant leurs bites raidies.
– Tu sais ce que tu as à faire, la chienne ?
Sans un mot je commence à les sucer et branler en alternance, et après avoir avaler leurs nectars Titouan peut enfin faire les présentations.
– Antoine, je te présente mon mec Naël. Naël c'est Antoine dont on ne fait que parler depuis une semaine.
– Enchanté Antoine.
– De même pour moi Naël. On mange un bout ?
– Avec plaisir.
Pendant le repas on discute de tout et de rien, ils me parlent de leur boulot à l’arsenal, me demandent mes premières impressions sur mon isolement forcé …
– Vous n'avez pas envie d'aller dormir ?
– Dormir, t’es sûr ?
– Enfin, de monter jusqu'à la chambre pour commencer.
– Bonne idée ça.
On se retrouve tous les trois au lit. Et…
Excusez- moi de cette coupure dans la narration mais on ne parle pas la bouche pleine, donc je vous résume :
Bien sûr, on n’a pas joué aux cartes, en plus de tout un tas de configurations buccales et manuelles, ils m'ont sodomisé, à tour de rôle et je le leur ai rendu la politesse, mais après la fougue des premiers assauts, un peu rude, je l’avoue, ça s’est fait en douceur et sans excès de vulgarité. On ne baisait plus, on faisait (quasi) l’amour en version triangulaire. On a fini par s'endormir enlacés tous les trois, nos couilles vides.
…
Avec Naël on réveille Titouan en le suçant et il nous rend la pareille. Puis on descend prendre le petit déjeuner avant de sortir profiter du soleil sur la terrasse du phare. La marée est descendante et n'est pas loin de l’étale.
Titouan me demande :
– Tu pèches ?
– heu non, pas du tout. Pourquoi cette question ?
– J’ai vu que tu as du très bon matériel ça te dit qu'on aille voir si ça mord ?
– Je ne sais pas pécher moi.
– Ne t’en fait pas, tu vas vite apprendre…
Titouan est un bon professeur et j'ai la chance du débutant. Je viens de prendre un bar énorme qui se bat férocement au bout de ma ligne.
– On va se régaler à midi. Je vais vous préparer ça comme un chef.
– Tu sais cuisiner Naël ?
– Oui et plutôt bien, même. Mais tu me diras ce que tu penses de ma cuisine après l'avoir goutée.
…
Je crois que ça a été le meilleur week-end de ma vie. On l'a passé à baiser, pécher, discuter, rire, puis parler sérieusement, aussi. Je leur ai dit également pourquoi j'ai atterri là.
– T'es pédophile ?
– Ça va pas, non !
– Tu dis que tu t’es tapé un enfant de cœur !
– Hé, hé ! Attends, j'ai 18 ans depuis quatre mois et le mec en a plus de 17. on peut pas dire que ce soit de la pédophilie ça, on a un an et demi de différence. Et même si ses bigots de parents l’obligent à servir la messe, c’est loin d’être un saint, le ‘’gosse’’ aime aussi manier d’autres goupillons que les consacrés.
– Non, c'est vrai ! Mais sérieux Antoine, faire ça dans une église, tu es complètement fou !
– Bin, on savait pas où le faire ce jour-là. Chez moi ou chez lui, y'a toujours quelqu’un. Et vu la météo de la journée, c'est le seul endroit tranquille qu'on a trouvé.
– Pas assez tranquille puisque vous vous êtes fait prendre et punir.
– Vous voyez, je me demande si c'est pas plutôt un clin d'œil du bon dieu cette punition.
– Ah bon, comment ça ?
– Ça m'a permis de vous rencontrer.
Quand ils repartent le dimanche en fin d'après-midi j'ai un coup de blues. Mais ils m'ont promis de revenir la semaine prochaine. Alors en les attendant dès que la marée est basse j'explore mon domaine. J'ai déjà repéré des huitres énormes sur les rochers mais je ne sais pas comment ça se ramasse, il y a aussi des moules et pour finir, je pèche pour m’occuper. Je relâche presque tous les poissons que j'attrape sauf les plus gros que je mets au congélateur.
Tous les soirs je discute avec Titouan et Naël un petit moment. La solitude me pèse mais finalement, pas tant que ça. Et quand j'ai un moment de déprime, je cours deux fois plus dans les escaliers.
Vendredi matin, la navette de la SNSM passe m'apporter des provisions. ils sont surpris que je leur donne autant de poissons en retour mais apprécient le cadeau. Mon oncle n’est pas avec eux, aujourd’hui. Tant mieux !
Naël et Titouan me font la surprise d'arriver en début d'après-midi. Tout de suite on fait l'amour et on recommence souvent, pendant le week-end. Ces deux-là se connaissent par cœur et ils savent ce qu'il faut faire pour se donner du plaisir au moment où il faut. Je me demande pourquoi ils cherchent ailleurs. Bon, après, je ne me le demande pas trop non plus, parce que j’en profite et sans eux je me serais surement foutu à l'eau depuis longtemps.
…
Je suis déçu. Cette fin de semaine Naël et Titouan ne peuvent pas venir. La tempête fait rage depuis hier et certaines vagues ébranlent le phare, tellement elles sont violentes. Elle va durer trois jours, selon la météo.
De fait, ce matin, quatrième jours, je peux remettre le nez dehors, le calme est revenu et ô surprise, sur mon ile il y a un bateau de pêche échoué. Mon oncle m'a bien dit de ne l'appeler qu'en cas de problème grave au phare. Sans certitude, je me dis : Tant pis, je l’appelle.
– Bonjour, c'est Antoine.
– Oui, que se passe-t-il, pour que tu me téléphones ?
– Il y a un bateau de pêche échoué sur les rochers à côté du phare et il n'y a personne à bord.
– Quel est son nom ?
– C'est le Gwenaelle. Je fais quoi, parce que la marée va bientôt remonter et risque de l’emporter.
– Oui, tu as raison d'y penser. Tu vas voir s'il a des avaries et, si comme je le pense, la coque est intacte, tu jettes l'ancre en donnant du mou à la corde pour qu'il puisse flotter quand la marée remontera. Je m'occupe de prévenir les secours. Bon travail Antoine, à plus !
Merde, il doit être malade pour me féliciter ! Je fais ce qu'il m'a dit et, le bateau flotte, dès la marée. De temps en temps je sors pour voir si quelqu'un est là pour le récupérer mais il n'y a toujours personne. Ce n'est que le lendemain en matinée que je vois le bateau de la SNSM arriver, accoster le bateau et qu’un gars monte à bord. Il essaye de le mettre en route. Le moteur démarre, il doit maintenant, encore remonter l'ancre que j’ai laissé filer entre les rochers. Je le vois discuter avec les marins de la SNSM qui repartent en le laissant seul à son bord. Puis je retourne me mettre au chaud, je pense qu’il attend que la marée redescende suffisamment, pour débloquer plus aisément l’ancre. Je n'y prête plus attention, quand j’entends frapper à la porte. Je suis surpris. Je vais ouvrir et je vois un mec, dans la cinquantaine.
– Bonjour et merci d'avoir averti pour le bateau.
– Pas de quoi, c'est normal. Mais comment ça se fait que vous ne soyez pas parti ?
– L'ancre est coincée entre deux rochers et je n'ai rien pour la dégager. Je suis venu voir si tu n'as pas une barre de fer ou quelque chose du genre.
– On va aller voir dans la réserve s'il y a quelque chose qui fera l’affaire, car j'en sais rien, en fait.
Il farfouille un moment dans le bric à brac qu'il y a là et trouve une barre en fer assez longue.
– Ça devrait le faire.
Je l'accompagne et finalement, on arrive à décoincer l’ancre. Il était temps parce que la marée remonte et le mec repart sur son rafiot. Quand je rentre au phare j'ai un message de Titouan. La semaine prochaine ils sont tous les deux en vacances et je suis déçu d'apprendre qu'ils ne viendront pas me voir. Ils vont faire une régate avec un de leurs potes. Je suis un peu en colère contre eux, de ne pas avoir été averti plus tôt.
– Dis plutôt que vous allez baiser comme des bêtes, H 24, pendant ces huit jours.
– Aussi, mais notre pote c'est surtout un romantique, il voudrait se trouver un mec pour lui tout seul et vivre sur une ile déserte avec lui, façon Robinson.
– Vous avez qu'à me le présenter. J'ai l'ile déserte à lui offrir et s’il vient un vendredi, je le rebaptiserais !
– T'es con, toi.
– Il est mignon au moins votre pote ?
– Très et quand ce timide se lâche, une vraie bombe au lit.
– C'est ça, et la marmotte plie le papier autour du chocolat.
– Non, je te jure Antoine que ce mec c'est une perle, il est gentil, joli, propre sur lui, facile à vivre, mais au lit c'est l'extase avec lui. Nous avons été sexfriends il y à quelques années et nous sommes restés amis depuis.
– T'as pas une photo de lui que je vois à quoi il ressemble ?
– Je lui demande d’abord si je peux t'en montrer une et s'il dit oui, je t'envoie ça. Mais il est très secret !
– Tu peux lui montrer les miennes, enfin les montrables si ça peut le motiver à accepter et s'il veut se joindre à vous la prochaine fois que vous viendrez, il est le bienvenu.
– Hé, hé ! Tu perds pas le nord, toi ! Ok, je transmettrai l’invitation. À plus beau gosse.
– Bisous à vous trois et bonnes vacances.
Je suis déçu mais bon, ils ont aussi leur vie. La semaine passe lentement. Leur pote n'a pas voulu que Titouan me montre sa photo. C'est dommage mais je ne lui en veux pas. C'est comme ça.
Lundi ; Naël m'envoie un SMS pour me dire qu'ils sont bien rentrés et qu'ils viendront me voir vendredi soir et resteront le week-end. Rien que de lire ça j'en bande.
suite>
– [Tu fous quoi en pleine mer ? Tu es sur un bateau ?]
– [Même pas, je suis dans un phare au milieu de nulle part.]
– [C'est ça ton boulot, gardien de phare ?]
– [Oui c'est ça. Et toi tu es où ?]
– [Bouge pas je te montre.]
Et je reçois une photo de lui et de son mec, les deux à poils dans un lit. J'en fais une de moi, nu, sur mon lit et je leur envoie.
– [Comme tu peux le voir le lit est grand mais j'y suis seul.]
– [C'est une invitation ?]
– [Bien sûr. Quand tu veux, tu viens.]
– [Mon copain est jaloux.]
– [Mais l'invitation vaut pour les deux, bien sûr.]
– [Salope ! Ça t'a pas suffi ce que je t'ai mis dans l’oignon hier soir dans le train ?]
– [La preuve que non !]
– [J'ai tout raconté en détail à Naël de ce qu'on a fait dans le train. Ça l'a tellement chauffé qu'il m'a baisé deux fois de suite et puis il a voulu que je le baise à son tour.]
[Et il dit que tu as l'air d'être un bon coup et qu'il voudrait bien tester avec toi.]
– [Dis-lui que c'est quand il veut. Il sait où me trouver et je ne peux en partir. Et, au fait, moi aussi j'aimerai bien tester vos culs.]
– [Je lui en parle, je te dis ça.]
Une dizaine de minutes plus tard je reçois un nouvel SMS.
– [Vendredi on finit à 17 h, le temps de se changer, d'aller au port, on pourrait être au phare vers 20 h et rester jusqu'à dimanche. Tu en penses quoi ?]
– [Pas de souci pour moi, vous pouvez même rester la semaine, ça me fera de la compagnie.]
– [On va commencer par le week-end, grand gourmand, et on verra après. Ça va aussi dépendre de la météo parce que le phare où tu es, est un des plus exposés aux éléments.]
– [Ne parle pas de malheur, j'ai déjà la queue qui frétille et le cul qui me démange.]
– [On t'apportera des sextoys pour quand tu seras seul. Ça t’occupera !]
– [Connard !]
– [Sur ce gentil mot, je te laisse parce que notre conversation a bien chauffé Naël et il est en train de me tailler une pipe.]
– [Tu te fous de ma gueule ?]
Deux minutes après, je reçois une photo où je vois sa main qui pousse sur la tête de Naël, la gueule emmanchée jusqu’aux couilles. Non, il ne se foutait pas de ma gueule … les salopes !
je me branle en regardant les photos qu'il m'a envoyé.
Au bout de 48 heures, je m'emmerde tellement que je me décide de me mettre au sport. Courir autour du phare me donne vite le tournis, du coup je m'attaque aux escaliers que je monte et descend plusieurs fois de suite.
Le vendredi matin mon oncle arrive avec l'équipage du bateau de la SNSM, ils me donnent des provisions, récupèrent les poubelles et repartent. L'opération aura duré une heure. Le tonton me demande comment ça va, ce que je fais pour faire passer le temps … Je pense que c'est plus par politesse qu'autre chose.
Vendredi midi je reçois un SMS de Titouan.
– [On sera là vers 21 h. Prépare toi, tu vas morfler grave !]
– [Des promesses, toujours des promesses !]
– [Ta rondelle verra si c'est que des promesses. À toute beau gosse.]
Excité comme une puce dans un chenil, je grimpe en courant à l’étage, direction la douche où je me bichonne extérieur et intérieur, rase le haut et le bas. Entre les fesses c'est assez acrobatique et pas le plus facile mais j'y arrive sans me couper. Encore sept heures à attendre, qu'est-ce-que ça va être long !
Vers vingt heures je me vide les couilles pour ne pas faire une éjac précoce rien qu’en les voyant.
Finalement ils arrivent. Pour les recevoir je me suis mis sur mon 31, j'ai opté pour la tenue ‘’ big salope’’. C’est-à-dire, marcel complètement destroy, short en jean usé, tellement court qu'il montre une partie de mon cul et que mes couilles dépasseraient si je n'avais pas mis un jockstrap dessous. Je me suis aussi bien graissé le cul, parce que je suis sûr que je vais méchamment encaisser. Je n'attends que ça… J’en bave !
– Tu vois Naël quand je te dis que ce mec est une chienne en chaleur et tu oses dire que j’exagère. Alors, tu en penses quoi ?
– Que tu as raison Titouan, comme toujours.
Dès la porte refermée, je les déculotte et me retrouve à genoux devant leurs bites raidies.
– Tu sais ce que tu as à faire, la chienne ?
Sans un mot je commence à les sucer et branler en alternance, et après avoir avaler leurs nectars Titouan peut enfin faire les présentations.
– Antoine, je te présente mon mec Naël. Naël c'est Antoine dont on ne fait que parler depuis une semaine.
– Enchanté Antoine.
– De même pour moi Naël. On mange un bout ?
– Avec plaisir.
Pendant le repas on discute de tout et de rien, ils me parlent de leur boulot à l’arsenal, me demandent mes premières impressions sur mon isolement forcé …
– Vous n'avez pas envie d'aller dormir ?
– Dormir, t’es sûr ?
– Enfin, de monter jusqu'à la chambre pour commencer.
– Bonne idée ça.
On se retrouve tous les trois au lit. Et…
Excusez- moi de cette coupure dans la narration mais on ne parle pas la bouche pleine, donc je vous résume :
Bien sûr, on n’a pas joué aux cartes, en plus de tout un tas de configurations buccales et manuelles, ils m'ont sodomisé, à tour de rôle et je le leur ai rendu la politesse, mais après la fougue des premiers assauts, un peu rude, je l’avoue, ça s’est fait en douceur et sans excès de vulgarité. On ne baisait plus, on faisait (quasi) l’amour en version triangulaire. On a fini par s'endormir enlacés tous les trois, nos couilles vides.
…
Avec Naël on réveille Titouan en le suçant et il nous rend la pareille. Puis on descend prendre le petit déjeuner avant de sortir profiter du soleil sur la terrasse du phare. La marée est descendante et n'est pas loin de l’étale.
Titouan me demande :
– Tu pèches ?
– heu non, pas du tout. Pourquoi cette question ?
– J’ai vu que tu as du très bon matériel ça te dit qu'on aille voir si ça mord ?
– Je ne sais pas pécher moi.
– Ne t’en fait pas, tu vas vite apprendre…
Titouan est un bon professeur et j'ai la chance du débutant. Je viens de prendre un bar énorme qui se bat férocement au bout de ma ligne.
– On va se régaler à midi. Je vais vous préparer ça comme un chef.
– Tu sais cuisiner Naël ?
– Oui et plutôt bien, même. Mais tu me diras ce que tu penses de ma cuisine après l'avoir goutée.
…
Je crois que ça a été le meilleur week-end de ma vie. On l'a passé à baiser, pécher, discuter, rire, puis parler sérieusement, aussi. Je leur ai dit également pourquoi j'ai atterri là.
– T'es pédophile ?
– Ça va pas, non !
– Tu dis que tu t’es tapé un enfant de cœur !
– Hé, hé ! Attends, j'ai 18 ans depuis quatre mois et le mec en a plus de 17. on peut pas dire que ce soit de la pédophilie ça, on a un an et demi de différence. Et même si ses bigots de parents l’obligent à servir la messe, c’est loin d’être un saint, le ‘’gosse’’ aime aussi manier d’autres goupillons que les consacrés.
– Non, c'est vrai ! Mais sérieux Antoine, faire ça dans une église, tu es complètement fou !
– Bin, on savait pas où le faire ce jour-là. Chez moi ou chez lui, y'a toujours quelqu’un. Et vu la météo de la journée, c'est le seul endroit tranquille qu'on a trouvé.
– Pas assez tranquille puisque vous vous êtes fait prendre et punir.
– Vous voyez, je me demande si c'est pas plutôt un clin d'œil du bon dieu cette punition.
– Ah bon, comment ça ?
– Ça m'a permis de vous rencontrer.
Quand ils repartent le dimanche en fin d'après-midi j'ai un coup de blues. Mais ils m'ont promis de revenir la semaine prochaine. Alors en les attendant dès que la marée est basse j'explore mon domaine. J'ai déjà repéré des huitres énormes sur les rochers mais je ne sais pas comment ça se ramasse, il y a aussi des moules et pour finir, je pèche pour m’occuper. Je relâche presque tous les poissons que j'attrape sauf les plus gros que je mets au congélateur.
Tous les soirs je discute avec Titouan et Naël un petit moment. La solitude me pèse mais finalement, pas tant que ça. Et quand j'ai un moment de déprime, je cours deux fois plus dans les escaliers.
Vendredi matin, la navette de la SNSM passe m'apporter des provisions. ils sont surpris que je leur donne autant de poissons en retour mais apprécient le cadeau. Mon oncle n’est pas avec eux, aujourd’hui. Tant mieux !
Naël et Titouan me font la surprise d'arriver en début d'après-midi. Tout de suite on fait l'amour et on recommence souvent, pendant le week-end. Ces deux-là se connaissent par cœur et ils savent ce qu'il faut faire pour se donner du plaisir au moment où il faut. Je me demande pourquoi ils cherchent ailleurs. Bon, après, je ne me le demande pas trop non plus, parce que j’en profite et sans eux je me serais surement foutu à l'eau depuis longtemps.
…
Je suis déçu. Cette fin de semaine Naël et Titouan ne peuvent pas venir. La tempête fait rage depuis hier et certaines vagues ébranlent le phare, tellement elles sont violentes. Elle va durer trois jours, selon la météo.
De fait, ce matin, quatrième jours, je peux remettre le nez dehors, le calme est revenu et ô surprise, sur mon ile il y a un bateau de pêche échoué. Mon oncle m'a bien dit de ne l'appeler qu'en cas de problème grave au phare. Sans certitude, je me dis : Tant pis, je l’appelle.
– Bonjour, c'est Antoine.
– Oui, que se passe-t-il, pour que tu me téléphones ?
– Il y a un bateau de pêche échoué sur les rochers à côté du phare et il n'y a personne à bord.
– Quel est son nom ?
– C'est le Gwenaelle. Je fais quoi, parce que la marée va bientôt remonter et risque de l’emporter.
– Oui, tu as raison d'y penser. Tu vas voir s'il a des avaries et, si comme je le pense, la coque est intacte, tu jettes l'ancre en donnant du mou à la corde pour qu'il puisse flotter quand la marée remontera. Je m'occupe de prévenir les secours. Bon travail Antoine, à plus !
Merde, il doit être malade pour me féliciter ! Je fais ce qu'il m'a dit et, le bateau flotte, dès la marée. De temps en temps je sors pour voir si quelqu'un est là pour le récupérer mais il n'y a toujours personne. Ce n'est que le lendemain en matinée que je vois le bateau de la SNSM arriver, accoster le bateau et qu’un gars monte à bord. Il essaye de le mettre en route. Le moteur démarre, il doit maintenant, encore remonter l'ancre que j’ai laissé filer entre les rochers. Je le vois discuter avec les marins de la SNSM qui repartent en le laissant seul à son bord. Puis je retourne me mettre au chaud, je pense qu’il attend que la marée redescende suffisamment, pour débloquer plus aisément l’ancre. Je n'y prête plus attention, quand j’entends frapper à la porte. Je suis surpris. Je vais ouvrir et je vois un mec, dans la cinquantaine.
– Bonjour et merci d'avoir averti pour le bateau.
– Pas de quoi, c'est normal. Mais comment ça se fait que vous ne soyez pas parti ?
– L'ancre est coincée entre deux rochers et je n'ai rien pour la dégager. Je suis venu voir si tu n'as pas une barre de fer ou quelque chose du genre.
– On va aller voir dans la réserve s'il y a quelque chose qui fera l’affaire, car j'en sais rien, en fait.
Il farfouille un moment dans le bric à brac qu'il y a là et trouve une barre en fer assez longue.
– Ça devrait le faire.
Je l'accompagne et finalement, on arrive à décoincer l’ancre. Il était temps parce que la marée remonte et le mec repart sur son rafiot. Quand je rentre au phare j'ai un message de Titouan. La semaine prochaine ils sont tous les deux en vacances et je suis déçu d'apprendre qu'ils ne viendront pas me voir. Ils vont faire une régate avec un de leurs potes. Je suis un peu en colère contre eux, de ne pas avoir été averti plus tôt.
– Dis plutôt que vous allez baiser comme des bêtes, H 24, pendant ces huit jours.
– Aussi, mais notre pote c'est surtout un romantique, il voudrait se trouver un mec pour lui tout seul et vivre sur une ile déserte avec lui, façon Robinson.
– Vous avez qu'à me le présenter. J'ai l'ile déserte à lui offrir et s’il vient un vendredi, je le rebaptiserais !
– T'es con, toi.
– Il est mignon au moins votre pote ?
– Très et quand ce timide se lâche, une vraie bombe au lit.
– C'est ça, et la marmotte plie le papier autour du chocolat.
– Non, je te jure Antoine que ce mec c'est une perle, il est gentil, joli, propre sur lui, facile à vivre, mais au lit c'est l'extase avec lui. Nous avons été sexfriends il y à quelques années et nous sommes restés amis depuis.
– T'as pas une photo de lui que je vois à quoi il ressemble ?
– Je lui demande d’abord si je peux t'en montrer une et s'il dit oui, je t'envoie ça. Mais il est très secret !
– Tu peux lui montrer les miennes, enfin les montrables si ça peut le motiver à accepter et s'il veut se joindre à vous la prochaine fois que vous viendrez, il est le bienvenu.
– Hé, hé ! Tu perds pas le nord, toi ! Ok, je transmettrai l’invitation. À plus beau gosse.
– Bisous à vous trois et bonnes vacances.
Je suis déçu mais bon, ils ont aussi leur vie. La semaine passe lentement. Leur pote n'a pas voulu que Titouan me montre sa photo. C'est dommage mais je ne lui en veux pas. C'est comme ça.
Lundi ; Naël m'envoie un SMS pour me dire qu'ils sont bien rentrés et qu'ils viendront me voir vendredi soir et resteront le week-end. Rien que de lire ça j'en bande.
suite>
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
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