18-04-2022, 04:05 AM
(Modification du message : 18-04-2022, 04:32 AM par fablelionsilencieux.)
Cinquième phare :
Je suis le fils prodigue et le vilain petit canard de la famille. Mon père s'arrache les derniers cheveux qu'il lui reste à la suite de mes dernières frasques. Je me suis fait surprendre par le curé en train de faire une gâterie à un de ses enfants de cœur dans le confessionnal de l'église paroissiale.
L'affaire aurait pu faire scandale mais comme la famille du garçon et la mienne sont honorablement connues et respectées dans la région, le curé a préféré en parler en privé à nos parents respectifs.
L'autre garçon a été envoyé illico presto dans une école militaire « pour faire de lui un homme ! » dixit ses vieux, quant à moi j'attends la décision de mon père. Et je pense que cette fois elle sera vraiment terrible.
En attendant, je suis enfermé à double tour dans ma chambre et mes seules occupations sont dormir, lire, attendre ma sanction… et me branler.
Je suis colloqué depuis huit jours, sans possibilité de contact extérieur, hors mon frangin qui m’apporte les repas à heures fixe. Heureusement que nous avons tous notre salle de douche et toilette privée !
C’est à devenir fou et comme j’ai passé ma rage sur le mobilier, il n'y a plus grand chose à casser, ni à lire puisque j'ai aussi déchiré tous les bouquins, je suis allongé à poil sur mon matelas à regarder le plafond les mains croisées derrière la tête.
La clef tourne dans la serrure et mon frère ainé pointe sa tête pour me dire que je suis attendu au salon par notre père. Je m'habille et je les rejoins. Il y a toute la famille.
Après toute une litanie de remontrances où mon père me traite d’irresponsable, de feignant, de ne pas savoir la valeur de l’argent, évidemment, il fait aussi critique de ma lubricité … Bref. J'en passe et des (pas toujours) meilleures.
– Je vais te donner deux choix. Je t'ai trouvé un travail de quelques mois. Tu y seras seul et là où tu vas aller tu ne risques pas d’y faire de bêtises.
Quoique te connaissant, tu vas surement y arriver, ou si tu préfères tu peux t'engager dans l’armée.
– Et si je refuse tes propositions ?
– C'est la porte, sans retour possible et je te déshériterais. Je te laisse jusqu'à demain pour me donner ta décision. Tu peux remonter dans ta chambre.
Connaissant mon père, je sais que ce n'est pas la peine de discuter. Je remonte dans ma chambre et je replonge sur le matelas.
Que faire ? Quitter la maison ? Oui, mais pour aller où et pour faire quoi ? Aller squatter chez un pote ? Et sans aucune thune ?
Des vrais potes, je n'en ai de toutes façons plus, parce que tous, les uns après les autres, je les ai fait chier ou pris pour des cons. Ils m'ont tous tournés le dos au fil du temps.
M'engager dans l’armée, oui, c'est pas mal ça. Il n'y a que des mecs, des douches collectives où se rincer l'œil et ne dit-on pas que l'armée rapproche les hommes ? En revanche se lever à l’aube au son du clairon, obéir à des ordres stupides, les marches interminables avec un sac à dos qui pèse un âne mort, le parcours du combattant… c'est pas trop mon truc ça. À bien réfléchir …non !
Le boulot qu'il m'a trouvé, il n'en a rien dit, sauf que, je serai seul. Déjà, personne sur mon dos c'est une bonne chose ça. Si au moins c'est à la mer ça serait le top. Mais le connaissant il a dû choisir le fin fond de la cambrousse parce qu'il sait que je déteste ça. Bon, après, à la campagne il y a des jolis garçons aussi et, qui sait, il y en aura peut-être un ou deux comme moi. Et puis une fois qu'ils ont bu, ils sont bien moins farouches.
Je ressasse ces possibilisés une bonne partie de la nuit, j'en cherche même d'autres que je pourrais proposer demain matin mais rien ne vient !
…
J'ai l'impression que je viens juste de m'endormir quand des coups sont frappés à la porte et, sans même l'entrouvrir, la voix du paternel me parvient :
– On t'attend au salon pour connaître ta décision. Descend !
Putain, merde, je leur dis quoi, moi ? Allez, assez tergiversé, je prends le boulot, j’y fais le con, je me fais virer et je reviens tranquillou à la maison dans peu de temps.
– Qu’as-tu décidé ?
– Je prends le boulot, même si je ne sais ce que c’est.
– Très bien. Tu as la journée pour préparer tes affaires. Tu pars au train de ce soir.
– Il va durer combien ce travail ?
– Au pire un an ou un peu plus et au mieux dix mois.
– Putain, mais c'est la galère ton boulot !
– Ça fait trente ans que ta mère et moi on se lève tous les matins pour aller travailler et on n'en est pas morts. Alors, un an… !
Il me tourne le dos et part. Je remonte dans ma chambre et commence à préparer mes affaires. Je ne savais même pas qu'il y avait des TGV de nuit le dimanche soir.
Finalement ça me fait deux grosses valises, deux sacs énormes, sans compter mon sac à dos, puisque j’embarque tout mon barda. J'espère que je n'ai rien oublié et surtout qu'il me rendra mon téléphone et mon ordi.
Exceptionnellement, ce soir je prends mon repas avec eux. Mon père, à ma demande, me rend mes affaires, chargeurs compris. Je charge mes bagages dans la voiture et direction la gare Montparnasse, sans un mot avant l’arrêt.
– Tient ton billet. Tu vas jusqu’à Brest, ton oncle t'attendra à la gare et c'est lui qui demain t'emmènera à ton travail. Bon voyage.
Je sors mes affaires du coffre et je galère pour tout emmener jusqu'au quai. Le train y est déjà, je trouve ma voiture, ma place, et je remets en route mon téléphone. Je vais voir les nouveautés sur mes réseaux sociaux mais rien de bien transcendant. Je mets en route mon appli de drague favorite et, bof, pas grand monde qui me plait dans le coin. Mais à la dernière minute jackpot ! Un beau blond vient d'apparaitre sur l'appli… et à moins de 100 m de moi. J’engage la conversation.
– Salut, t'es à la gare ?
– Je suis dans le TGV qui va partir pour Brest.
– Cool moi aussi, je suis voiture 14, place 45.
– Je suis juste devant toi. Tu viens me rejoindre ou je viens ? C’est comme tu veux.
– Je préfère que tu viennes parce que je dois surveiller mes affaires.
– Ok, j’arrive. Moi, je voyage léger.
J'ai même pas à tourner la tête puisque je voyage à contre sens et je vois le sexy blondinet franchir la porte… dans un uniforme de la marine. Rien qu'à le voir j'en bande direct. Il me voit et me sourit et vient s'asseoir à côté de moi. Il me fait la bise, en se présentant.
– Salut, moi c'est Titouan.
– Salut Titouan, moi c'est Antoine, enchanté de te connaître. Tu sais que tu me fais bander dur, rien qu'à te voir dans ton costume de marin ?
– Ah oui ?
Et pour s'en assurer il pose sa main directement sur mon service trois pièces.
– Mais c'est vrai. Tu as l'air d'avoir un beau morceau en plus.
– Ça va, j'ai pas à me plaindre. Je peux toucher aussi ?
– Fais comme chez toi mec.
– Heu, ça marche comment ton pantalon ?
– Bouge pas je te montre.
Et je le vois défaire le rabat de son pantalon.
– Pratique ton truc. Je peux ?
– Elle est toute à toi. Mais attends que le train démarre. Ils vont éteindre, ça sera plus discret.
On discute en se caressant discrètement le paquet et comme l'a dit Titouan, juste après le départ les lumières s'éteignent et les veilleuses diffusent une lumière bleutée. On est trois couples en tout dans le wagon, celui près de la sortie dort depuis mon arrivée et, au fond, je vois dans la pénombre le mec embrasser la fille avec passion en lui pelotant les seins. On est tranquille.
Ni une ni deux, je lui rabats le rabat et, après avoir glissé l'élastique de son boxer sous ses couilles, je plonge sur sa bite que je découvre raide et poisseuse. Je me mets à la sucer goulument et Titouan, très directif, m'appuie derrière la tête pour que je m'enfonce plus sur sa queue. Ça me fait bander plus fort de me faire traiter de la sorte. Et quand il me prend par les cheveux pour me donner le rythme, je suis fou de joie, un peu de rudesse ne me déplait pas. Après un bon moment de ce traitement il me fait me redresser, ouvre mon pantalon qu'il descend en même temps que mon boxer et me fait asseoir d’une seule traite sur sa queue. Ça fait un peu mal mais j’aime. Et au bout d'une dizaine de minutes de chevauchée, j'en peux plus je lâche mon jus au sol sans me toucher et Titouan me dose grave les intestins. Il me démonte la tirelire deux autres fois durant le voyage.
Juste avant d'arriver à Brest on échange nos téléphones et réseaux sociaux. On discute aussi un peu de nous. Il a un copain, qui est marin aussi. Ils sont en couple libre et apprécient les plans à plusieurs alors si l'occasion se présente et si je suis partant …
– Il est comment ton copain ?
– Il doit venir me chercher à la gare, tu le verras. Je suis sûr que tu vas le trouver mignon. Et c'est un super bon coup au lit.
– Cool, finalement, cette punition risque de me plaire.
Le train arrive. Titouan m'aide à descendre mes bagages et je le vois aller en direction d’un putain de beau gosse. Ils se tapent innocemment la main et partent ensemble. Mon oncle est là aussi à m’attendre. Il n'y a pas d'effusion familiale ou sentimentale, il me serre à peine la main. On monte en voiture. Pas un mot n'a été échangé jusque-là. De toute façon avec lui c'est jamais la joie. Il est pire que mon père niveau caractère. J’attends qu’il rompe le silence.
– Tu as fait fort cette fois. Tu es malade dans ta tête mon garçon. Cette cure de solitude va te faire le plus grand bien. Tu auras le temps de cogiter, pendant ton travail.
– Mais c'est quoi ce putain de boulot à la fin ?
– Sois Poli s'il te plait. Je vois que ton père ne t'a rien dit. Il y a un phare sur une ile pas très loin de la cote qui a été automatisé. Mais comme il n'a pas encore été homologué, il faut encore une présence humaine. Et la présence humaine ça sera toi.
– Mais j'aurai quoi à faire ?
– Rien, justement. Être présent 24 h sur 24 au cas où il y aurait une panne. Il y a tout le confort moderne que tu puisses désirer à l’intérieur mais c’est une solitude monotone. Ça te permettra de réfléchir et de méditer à ta situation.
Une fois au port, on embarque dans un bateau de la SNSM (la Société Nationale de Sauvetage en Mer) et direction le phare. On ne voit plus la cote que le bateau file toujours. Au loin une forme commence à se détacher. Elle grossit et finalement on accoste sur un ilot de la taille d'un terrain de foot. Les marins m'aident à charrier mes affaires dans le phare, mon oncle me le fait visiter, me montre où sont les choses utiles et quand ils repartent sa dernière phrase est :
– Surtout tu ne touches à rien là-haut ! On reviendra la semaine prochaine pour t'apporter du ravitaillement… Amuse-toi bien !
La dernière partie de sa phrase est plus qu’ironique parce que niveau amusement, je ne vois pas trop ce que je vais faire de mes journées sur ce caillou. Je monte mes affaires dans la chambre et commence à vider mes valises et mes sacs. J'ai faim. Je descends au frigo qui est plein comme un œuf. Un peu de charcuterie avec du pain, un bout de fromage et le repas est fini.
Comme il fait beau je décide d'aller explorer mon nouveau domaine.
C'est pas une bonne idée que j'ai eue parce que la marée monte rapidement, éclaboussant tout et c'est trempé jusqu'aux os que j’arrive au phare. Du coup je me fous à poil devant la porte et de suite j'ai la chair de poule. Je rentre et fonce sous une bonne douche brulante qui me réchauffe le corps… et la queue. La branlette je me la fais en pensant à Titouan et à son mec, ce qui fait que j'envoie la méga dose.
Je m'allonge sur le lit et m’endors aussitôt. Quand j'ouvre les yeux il fait nuit. Je ne sais plus où je suis. Ah oui, ça y est, le phare. J'ai froid. Je m'habille d’un training et je descends. J’éclaire, je mange un bout. Je regarde l’heure. Il est 21 h. j'allume la télévision et je zappe un peu. Rien d'intéressant comme toujours. Je remonte et je vois que j'ai reçu un message de Titouan qui me demande comment s'est passé mon premier jour de boulot. Pour toute réponse, je me géolocalise et je lui envoie ma position. Presque aussitôt je reçois un SMS.
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