Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection)

[laurentdu51100]

CHAPITRE 014 : « Retour au logement provisoire » « Michu »

La coïncidence semble trop grosse pour des spécialistes de leur trempe, aussi passent-ils les heures suivantes à disséquer les diverses couches superposées que leur font découvrir les rayons spéciaux du satellite.

Bientôt se dessine une véritable toile de fond en coupe qui commence à révéler certains détails, voir certains secrets, pourtant une fois de plus c’est Samuel qui amène la question qui allume la poudre.

Il montre du doigts les longs serpents plus sombres qui traversent le volcan à plusieurs reprises.

- N’est ce pas là des veines de magma refroidi ? pourquoi cela me fait il penser à d’anciens tunnels ?
- Le magma a suivi forcement les diverses percées qui existaient à l’époque, de là à suggérer des tunnels c’est poussé un peu loin tu ne trouves pas ?

Samuel passe le doigt sur l’écran à l’endroit des lignes plus sombres de roches volcaniques.

- Le nature ferait bien les choses alors, ces lignes sont d’épaisseurs constantes et sont étonnamment droites, observer bien celle-là…

Sont doigt fait le lien entre le point A de départ et le point B d’arriver.

- À l’échelle cela représente plusieurs centaines de mètres de ligne droite, pour moi il ne fait aucun doute que ce sont d’ancien tunnels !!
- Qui auraient servi à quoi selon toi ?
- Hum, qu’est-ce que j’en sais, sans doute à créer l’explosion initiale qui a tout déclenché.

Autant son oncle que l’expert géologue restent figer durant de longues secondes et c’est finalement Michu qui reprend la parole le premier.

- C’est juste une intuition sans fondements, ou alors as-tu des preuves de ce que tu sous-entends ?
- J’ai traduit quelque chose ce matin qui m’a tout l’air d’être une sérieuse preuve, attendez-moi ici, je reviens.

Alors que Samuel les quitte en courant pour se rendre dans sa chambre chercher la traduction de la deuxième série de folio polycopier, Michu s’assoit en faisant signe à son ami d’en faire autant.

- Au début quand tu me parlais de ce gamin, je pensais que tu en rajoutais parce qu’il est de ta famille, mais je dois bien reconnaitre qu'il a du répondant.
- L’intérieur est aussi bien fait que l’extérieur, c’est sans doute ce que je dois comprendre à tes paroles.
- J’en ai l’impression en effet.

Le géologue reporte son attention sur les relevés satellites, avec au finale une moue qui semble aller dans le même sens que l’idée de Samuel maintenant qu’elle a été exposée à voix haute.

- Tu sais qu’il pourrait bien avoir vu juste, je me demande qu’elle preuve il a trouvé.

Pietro entend les pas revenir vers eux.

- Nous n’allons pas tarder à le savoir.

Samuel rentre dans le bureau avec une liasse de documents sous le bras, leurs expliquant rapidement la traduction qu’il en a faite et qui démontrerait que déjà à cette époque préhistorique la formule de la poudre à canon était connue.

- D’après les chiffres, ce serait des milliers de tonnes de salpêtre, de soufre et d'autres minéraux nécessaires à sa confection qui y auraient été transporté en seulement quelques années, le but était donc bien de faire exploser le volcan et de le remettre en activité avec toutes les conséquences que nous connaissons.
- Quelqu’un selon toi aurait déclenché volontairement la quasi extinction de l’humanité ?
- En préservant ceux qui ont justement vécus dans ces grottes immenses ? possible en effet.

Tandis que Pietro hoche la tête du fait de sa connaissance de leur vrai sujet de recherche, Michu au contraire nage en plein brouillard.

- Mais pourquoi faire une chose pareille enfin, cela n’a pas de sens !!
- Si nous revenions à l’étude géologique du volcan, alors imaginons que ses veines de magma sont bien des tunnels à l’origine ? pourrions nous supposer qu’ils aboutissaient forcement quelque part ? de ce fait peux-tu agrandir ou plutôt affiner cette zone ?
- Que recherches tu donc ?
- Une grotte, une excavation, une caverne ou quelque chose du même genre, suffisamment grande pour que plusieurs hommes puissent s’y tenir.

En même temps qu’il fait sa demande, Samuel trace du doigt l’emplacement approximatif où lui verrait bien ce qu’il recherche.

Il faut un certain temps pour que le satellite envoie les données réclamées, pourtant quand le découpage par couche commence à s’empiler sur l’écran, Michu subjuguer ne peut s’empêcher de pousser un « Ho » de surprise.

Une zone remise à une autre échelle, plus grande pour une meilleur vision, montre alors un vaste espace gris clair bientôt suivit du rapport d’expertise venant de la machine.

Michu en prend connaissance avant de se tourner vers Samuel, en se disant qu’en quelques heures et grâce à ce garçon, ils ont avancé sur leurs recherches sans doute plus vite que ces dix dernières années.

- Il y a bien une caverne assez vaste à cet endroit, mais il semble d’après les relever qu’elle représente encore à elle seule un certain danger, le grisé n’est rien de moins que des particules fines très peu dense qui semble remplir l’espace. Quelqu’un avec l’intention d’y entrer devrait porter un scaphandre intégral, aussi bien pour ne pas respirer de particules très certainement toxiques et à fortiori mortelles, mais aussi à cause du manque d’oxygène.

En donnant ses explications, Michu réalise de quoi il parle et cela attire sa curiosité sur les véritables buts de recherches de son ami.

- Mais dis-moi que tu n’as pas l’intention de t’y rendre ? oui !!! Qu’espères tu trouver en rapport avec tes spécialisations ?
- Je veux bien te le dire, si tu me promets de n’en parler à personne !!
- Allons Pietro… comme si tu ne savais pas que j’étais une tombe ? d’ailleurs n’est-ce pas pour cette raison que tu m’as toujours voulu comme ami ! Hi ! HI !
- Tu as de la chance que je n’ai jamais chercher à l’ouvrir pour m’enquérir de la datation des os à l’intérieur ! Hi ! HI !
- Wouah !! Vous faites vraiment la paire vous deux, promis !! Dans la famille jeux de mots pourris c’est certain que vous deviez être les champions de la fac pour l’époque.

Les deux hommes qui étaient tout fier d’eux en prennent pour leur grade et reviennent au sujet du fameux secret, l’explication dure un petit moment, alors que Samuel regarde l’heure à l’horloge, conscient qu’il ne sera pas au rendez-vous de ses amis.

Quelque part cela le rassure, aussi quand il comprend que son oncle en a terminé, il amène quelques précisions qu’il juge importante et que Pietro semble avoir zapper.

- Vu l’endroit où se trouve ce volcan, il va nous falloir l’aide de ton ami pour donner l’excuse aux recherches qui devront être mener.
- Pourquoi donc ?
- Parce qu’il se trouve sur les terres du seul continent rester polythéiste et malgré que pour eux aussi « l’unique » ait eu une raison d’exister, je ne suis pas sur qu’ils voient d’un bon œil la recherche de la tombe du dieu unique vénéré exclusivement des quatre autres continents. Il est préférable je pense de garder un but plus historique, comme à comprendre le déclenchement de la grande glaciation par exemple, de plus apparemment les deux semblent lier puisqu’il s’avère que vous aviez déjà pointer cette région du doigt dans vos dissertations géologiques de ces dernières années.

Les deux hommes hochent la tête de façon comique faisant sourire Samuel, pourtant cette fois encore c’est Michu qui reprend la parole sur ce qui lui semble quand même des plus improbable.

- Vous pensez réellement trouver le tombeau de « l’unique » dans cette grotte ?
- Peut-être pas « l’unique » par lui-même, mais au moins celui qui a raison ou à tort à perpétré cette calamité.

Michu cette fois se tourne vers Pietro, visiblement perplexe.

- Si je me rappelle bien de tes explications, il veut surement parler de ce « grand marchand » immensément riche qui aidait les pauvres de cette époque à ne pas mourir de faim ?
- Ne trouves-tu pas mon ami que déjà en soit, vouloir en savoir davantage sur cet homme hors du commun pour l’époque, mérite toute notre attention. Surtout j’aimerais vérifier l’exactitude des diverses fresques montrant des humains à différents stades d'évolution se côtoyant, il y a encore une fois là de quoi piquer ma curiosité d’anthropologue.