Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection)

[laurentdu51100]

LIVRE 4 TOME 5 « résurrection »
CHAPITRE 001 : « Dans un futur très lointain » « Recherche et Découverte »



- C’est bon !! Tu as encore gagné, apportes le repas à ton oncle avec le tien et qu’il ne reste rien si tu ne veux pas être de corvée toute la semaine, c’est bien compris ??

***/***


La condition n’est pas encore terminée de posée qu’il a déjà disparu, amenant un soupire de sa tante et un ricanement de son cousin, qui a tout suivit sans réel étonnement du déroulement final.

- Il t’a encore eu cette fois ci !! Je…

Henrietta ne s’en laisse pas compter deux fois de suite, pointant un doigt autoritaire sur son fils.

- Toi tu ne bouges pas de table et ne t’avises pas de me demander à les rejoindre… tu m’entends !!

Thomé plus jeune d’un an que son cousin qui vient d’avoir dix-sept ans, tend le dos en sachant pertinemment que sa mère ne cédera pas à deux reprises et que comme bien souvent, Samuel l’a devancé de peu sur son envie de rejoindre son père, trop curieux de ce qui a bien pu le mettre dans cet état.

***/***

« A l’intérieur du bureau. »

Samuel pose les plateaux repas sur une table pas trop encombrer, pour venir ensuite s’assoir sur l’un des genoux de son oncle qui a déjà sorti un étrange document de son éternel cartable qui ne le quitte jamais.

Pietro sourit en passant machinalement sa main dans la chevelure brune en bataille de son neveu, ne repoussant jamais un câlin que ce soit venant de lui ou de son fils.

Il lui met ensuite la photocopie sous les yeux, cette dernière montrant une écriture disparue depuis la nuit des temps et que seuls quelques rares chercheurs ont commencé à déchiffrer.

- Je crois que nous tenons le bon indice cette fois !!
- L’as-tu déjà déchiffré mon oncle ?
- En partie seulement, je bute sur quelques lettres et j’attendais justement d’être rentré à la maison pour que tu m’aides, je n’ai jamais compris comment tu as pu apprendre aussi vite, mais le fait est que tu es bien meilleur que moi.

Samuel se penche sur la copie en suivant les caractères anciens du doigt, lisant à haute voix ce qui pour lui est la traduction qui correspond le mieux dans leur propre langage.

- « Il s’est sacrifié au sein de la montagne sacrée pour sauver l’humanité de son destin funeste, attendant que l’élu… » … réapparaisse ?... Se fasse connaitre ?... Je ne comprends pas très bien la fin, l’écriture est à peine lisible !!
- Ce n’est pas le plus important, j’avais donc bien lu !!
- Cela ne répond pas à ma question ?

Pietro est visiblement dans les nuages, perdu dans ses pensées depuis que son neveu a déchiffré tout comme lui le sens des mots.

- Quelle question ? ah oui !! C’est à l’origine un parchemin retrouver par miracle quasiment intacte dans les ruines d’une caverne que des confrères ont découverts l’année passée.
- N’est-ce pas l’une de celles réputée avoir servi à la survie de l’humanité lors de la dernière glaciation ?
- C’est exact et cela pourrait aboutir à donner enfin en partie les réponses à toutes ces questions que leurs récentes découvertes de ces cavernes ont posées.

Samuel pose son doigt sur l’image.

- Ce parchemin aurait donc dans les deux cent cinquante mille ans ? comment est-ce possible ?
- Tu te doutes bien que beaucoup en cherchent encore la réponse, mais ce n’est pas cela qui m’intéresse, nous venons enfin d’avoir une indication capitale qui devrait nous aider dans le choix de notre prochain site de fouilles.

Samuel relit attentivement le texte, pour y chercher le fameux indice qui excite autant son oncle.

- Ah bien sûr, où ai-je donc la tête !! La montagne sacrée !!
- Tout juste, n’est ce pas là un indice probant de son existence ?
- Où une farce de plus de la part des religieux de l’époque pour le laisser croire, les deux façons de voir se tiennent jusqu’à preuve du contraire.
- Par le livre sacré !! Quand arrêteras-tu ton hérésie mon garçon ??
- Quand j’aurais une preuve formelle devant mes yeux.

Samuel préfère avaler son repas, connaissant bien et pour cause, le seul thème qui les fâches quand ils l’abordent, heureusement jamais pour longtemps du fait de l’amour quasi filiale, ainsi que la passion commune pour tout ce qui est du passé lointain et de la naissance de l’homme, qu’ils éprouvent l’un autant que l’autre.

Ce n’est qu’une fois les assiettes vides, qu’ils reprennent naturellement la conversation sans plus faire allusion à ce début de fâcherie qui d’ailleurs n’est même plus dans leurs mémoires.

- Il reste un gros problème pourtant ?
- Trouver l'emplacement exact de la montagne sacrée ?
- Il est fort possible qu’elle ait disparue avec le séisme qui a occasionné la dernière grande glaciation, nous n'en savons encore que trop peu sur le sujet, voilà juste que nous trouvons avec ces grottes une trace des peuplades vivant avant que ne soit bouleversé toute la géographie de notre monde.

Pietro relève la tête de son écran, conscient que la remarque de Samuel a de quoi refroidir moins têtu que lui.
Nous allons devoir nous rendre dans un premier temps dans ces cavernes pour y faire nos propres recherches, qui sait si nous ne trouverons pas quelque chose d'essentiel pour nous guider ?


- Nous mon oncle ?

Pietro sourit devant le visage devenu soudainement radieux de son neveu.

- Cela risque de prendre plusieurs années, j’attends d’avoir les fonds nécessaires et l’accord du gouvernement à mes recherches, ensuite nous partons tous là-bas avec ton cousin et ta tante.

- Et pour nos études ?
- Qu’y a-t-il de mieux que d’apprendre sur le terrain ? pour le reste nous pourrons vous inscrire sur place, il y aura bien une école pour vous y accueillir.

Samuel en pousse un cri strident de joie pour venir ensuite enlacer son oncle, rappeler à l’ordre par une voix derrière son dos.

- Encore à vous retrouvez dans les bras tous les deux, décidemment je vais finir par me demander quoi !!

D’un parfait diapason, l’oncle et le neveu se retournent vers elle en lui tirant la langue, se qui bien entendue amène le fou-rire des participants, chacun sachant très bien qu’il n’y a nulle mauvaise pensée dans leur relation.

- Si vous nous expliquiez le motif de ce cri a réveillé les morts ?
- Nous partons tous pour des recherches archéologiques ma tante !!
- Comment ça tous ? si ce n’est trop rien de vous en demandez la raison, peut-être que cela nous aiderait à comprendre une décision aussi soudaine impliquant toute la famille ?

Un rapide résumer les mets au courant de la situation et des récentes découvertes, pourtant Henrietta ne peut s’empêcher de rester septique.

- Encore avec cette folie de retrouver les traces du créateur ? comme si un dieu pouvait être autre chose qu’un être éthérée sans véritable réalité.
- Je loue ta croyance ma chérie, pourtant je t’assure que beaucoup de nos toutes récentes découvertes semblent donner une réalité aux passages de certains préceptes du livre sacré.

Henrietta hoche les épaules, visiblement désabusée, en s’en retournant dans sa cuisine tout en emportant les plateaux repas vides, alors que Thomé s’enferme à son tour dans le bureau avec son père et son cousin.

- Samuel avait donc vu juste dans tous ses rêves qu’il fait depuis sa naissance ?
- Ce rêve ou plutôt ce cauchemar !! Je te rappelle que ça a été toujours le même jusqu’à présent !!

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Samuel...Sam...N'y aurait-il pas un lien de cause à effet? Il est roux aussi, ne l'oublions pas, ses parents sont décédés dans un accident : ça rappelle bien quelque chose du tout début de la saga, non? Et ce rêve à consonance cauchemardesque : que voit donc le jeune homme depuis environ 15 ans? (Accordons-lui deux années  après sa naissance pour qu'il puisse reformuler à peu près correctement "en esprit", ses impressions nocturnes et mettre tout cela en ordre. Quant à les décrire avec des mots qu'il aura appris, ça peut encore prendre plusieurs années à moins qu'il ne soit particulièrement "surdoué" lui aussi et aimant plutôt se plonger dans des "bouquins" que de jouer au foot avec les copains!).
Mazette 250 000 ans, ça fait un bail! Et ils ont la chance de trouver un écrit si longtemps après...C'est à croire que sur cette planète qui semblait perdue dans un coin d'un Univers bien loin de l'Imperium, les durées ne sont pas les mêmes que dans d'autres endroits et qu'une "année" doit compter beaucoup moins de "journées" qu'en des contrées différentes d'autres "Univers". Peut-être qu'une révolution complète autour de leur étoile ne compte que 20 ou 30 jours "terrestres"? En ce cas, il faudrait  diviser  par 18 ou 12 approximativement les 250 000 années. Ça donnerait donc, en données terrestres, entre 1 369 années et 3 mois au minimum et 20 833 ans au maximum. Pour nous, terriens, de très anciens parchemins  sont datés de 1000 à 1500 années BC environ. Maintenant, les conditions de conservation sont très certainement différentes dans ce "coin-là".
J'ai bien l'impression que nous allons vers de pétillantes aventures.
Grand merci, cher "monsieur l'auteur",
KLO.

[laurentdu51100]

CHAPITRE 002 : « Dans un futur très lointain » « Recherche et Découverte »

Thomé s’en veut d’avoir amener la conversation sur le rare sujet qui rend triste son cousin, s’avançant sous le coup de l’impulsion vers lui pour le prendre dans ses bras.

- Excuse-moi Sam, il faut toujours que j’ai la langue trop longue !!

Samuel profite de ce câlin avec ce plaisir qui lui est propre, de se sentir important dans la vie de se déjà grand gaillard aux yeux bleu/vert envoutant qu’est son cousin.

- Ce n’est rien "Thom", je suis grand maintenant et je m’y suis habitué sans pourtant en comprendre le sens. J’aurais vécu ce genre de situation encore, je ne dis pas, mais cette mort horrible dans les bras de…

Samuel se tait soudainement, sa pudeur l’empêchant de poursuivre alors que pourtant ce n’est un secret pour personne, la famille s’étant souvent retrouver à son chevet les nuits où il criait sa peur et son désespoir.

- Pietro sourit en s’approchant à son tour pour tapoter gentiment l’épaule de chaque garçon, leurs prouvant de cette façon son soutien moral.
- Allons les garçons !! Il est temps d’aller vous doucher, ensuite de faire vos devoirs et d’aller vous coucher, nous reparlerons de tout ça demain.

Il ne lui faut pas le répéter deux fois que déjà il les entend monter l’escalier quatre à quatre, heureux de voir au quotidien cette complicité jamais mise en défaut.

Henrietta repointe son nez à l’encoignure de la porte, émue a son tour d’un tel bonheur autour d’elle.

- C’est la chose au monde que je ne regretterais jamais d’avoir prise, si ce n’est la tristesse d’avoir perdu ma meilleure amie et ton frère.
- Samuel est un garçon attachant et facile à vivre, de plus il est un excellent exemple pour notre fils.

***/***

« A l’étage. »

- Frotte bien mon dos tu veux… oui là… encore, un peu plus fort !!

Thomé partage le bac à douche avec son cousin qui lui frotte le dos en suivant ses instructions à la lettre, s’amusant souvent à le taquiné avec une arrière-pensée qui d’année en année avec son corps qui devient mature et l’obnubile un peu plus.

- Descends plus bas… encore…encore…Mmmmm !!

Samuel sent sous ses doigts le début de la raie fessière et s’arrête en lui mettant une bonne claque sur ses fesses bien rondes et musclées.

- Aie !!!

La marque devient bien visible sur la peau blanche de Thomé, qui se mort les lèvres pour ne pas dévoiler combien le geste de son cousin quoique inattendue lui amène comme plaisir.

Pourtant Samuel va très vite se poser la question, quand il retourne son cousin pour lui savonner la poitrine, se retrouvant face à une preuve difficilement explicable pour ce dernier.

- Ma parole le « petit monsieur » est de sorti ce soir !!

Devant le visage subitement confus de Thomé il ne peut s’empêcher de sourire, prenant toujours ça pour un enfantillage sans prendre en considération l’aspect sexuel et ce pour la simple raison que sur ce sujet précis il n’a encore eu aucune pensée de cette nature, du moins avec une autre personne et ce malgré ses dix-sept ans.

Thomé par contre ressent l’appel des découvertes sensuelles, conformément à un garçon de seize ans normalement constitués et cela depuis déjà quelques années.

Après avoir tenter en vain d’en parler avec son cousin, il s’amuse depuis à inventer des situations, qui un jour il l’espère lui fera comprendre ce qu’il en est à ce gros lourdaud de Samuel.

Pourtant la claque sur les fesses imprévue l’a déstabilisé, se retrouvant pour une fois celui qui s’est fait avoir à son propre jeu.

Une prise en main amusée suit les paroles de Samuel, ce qui n’arrange rien à l’état de "tension" de Thomé qui se retient de plus en plus mal à ne rien laisser s’échapper de ses lèvres, alors que son corps tout entier se tend dans l’espoir que cette fois sera la bonne.

Peine perdue encore cette fois, quand Samuel après l’avoir enserré gentiment dans sa main, le libère avec un clin d’œil complice.

- Bah ne t’inquiète pas ça m’arrive aussi, c’est gênant mais ça ne dure jamais bien longtemps !! Par contre tu as eu l’air d’apprécier la claque sur les fesses ! Hi ! Hi ! Si tu aimes ça, tu n’auras qu’à demander ! Hi ! Hi !

Samuel se retourne après lui avoir tendu la savonnette.

- A toi de me frotter le dos !!

Pendant que Thomé s’exécute à son tour, Samuel à le visage qui redevient sérieux, voir soucieux d’avoir toujours à feindre de ne pas comprendre les appels du pied de plus en plus fréquents venant de son cousin.

Jouer l’imbécile heureux qui ne comprend rien à rien ne durera qu’un temps car déjà lui-même commence à se sentir misérable devant le regard que lui porte son oncle et sa tante, voir également venant de son cousin quand il est fait allusion de façon plus ou moins franche à son soi-disant manque d’intérêt sur les choses du sexe.

Pourtant s’il est comme ça c’est par respect pour ceux qui l’ont accueilli depuis son plus jeune âge et non son manque d’envie de serrer dans ses bras de façon beaucoup plus intime son cousin, qui d’année en année devient d’une beauté stupéfiante reconnue de tous, que ce soit à l’école ou tout simplement dans la rue.

Encore deux ans et Thomé sera majeur, alors seulement il lui avouera se qu’il éprouve depuis toujours pour lui et qui depuis sa puberté le trouble au point d’avoir à s’isoler pour satisfaire seul ce qu’il rêve de faire avec lui.

Le sexe de Thomé reste dur et frappe de temps à autre ses fesses, ce nouvel appel lui fait serrer les dents et sortir de la douche prématurément.

Thomé se morigène d’avoir trop insister au point d’avoir gêner son cousin et de l’avoir fait fuir, n’osant pas lui demander pourquoi se départ précipiter en ayant trop peur de la réponse.

Pourtant en sortant de la douche à son tour quelques minutes plus tard et en voyant Samuel plonger dans ses livres de cours, Thomé ne peut s’empêcher d’éprouver de la honte d’être devenu comme il est, à prendre le risque complétement débile de se fâcher à mort avec celui qui pour lui représente plus qu’un frère.

Il s’avance vers lui pour poser son menton sur son épaule alors que ses deux bras lui entourent le cou, sentant le léger frémissement que son geste a occasionné, mais trop honteux pour s’en faire la remarque.

- Excuse-moi Sam, je…

Une larme heureusement hors de la vue de Thomé s’échappe des yeux de Samuel, comprenant les émotions à fleurs de peaux et les envies de son cousin, qui tout comme lui se sent prit comme dans un étau de ne pouvoir se confier et s’exprimer librement sur ce qui l’obnubile de plus en plus, au point de n’avoir plus que cette pensée en tête arriver le soir quand ils sont chacun dans l’intimité de leur chambre.

Ses deux mains viennent se poser sur celle de Thomé qui en frémi à son tour, un soupire s’échappe de ses lèvres avant que ne sorte cette simple phrase qui lui échappe malgré tout l’auto-contrôle qu’il a réussi à garder jusque-là sur ses sentiments.

- Tu n’as pas à t’excuser avec moi "Thom", il n’y a rien de mal !! Comme je te l’ai dit cela m’arrive aussi et je n’y vois là rien que de bien naturel à notre âge.
- Mais je…
- C’est bon je te dis, va te coucher il se fait tard !!

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Dira? Dira pas? J'ai bien peur qu'un événement se produise et accélère la "révélation" de son attrait de plus en plus fort pour le beau cousin. D'autant que l'attrait semble bien réciproque. Se l'avoueront-ils un jour prochain? Pour le moment, c'est l'expectative et la période des fausses raisons. Mais ça ne durera pas aussi longtemps que...les contributions!*
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*On a jusqu'au 28/02 pour déclarer certains "trucs"  à M. le percepteur (De plus en plus «Madame» la perceptrice).

[laurentdu51100]

CHAPITRE 003 : « Dans un futur très lointain » « Samuel »

Samuel attend que la porte de sa chambre se referme derrière son cousin, avant de pousser un profond soupir de soulagement, heureux malgré tout que la conversation ait pu être désamorcée cette fois encore sans trop de difficultés.

L’heure suivante passe aux devoirs scolaires, avant qu’’il ne referme ses cahiers et se laisse tomber de tout son long sur le lit, les yeux rivés au plafond à rêvasser.

Un bruit rythmique venant de la chambre de son cousin, qui a son lit le long de la même cloison que lui a le sien, le fait sourire en comprenant bien qu’il a encore une fois comme souvent pris la chose en main pour se soulager de cette pression sexuelle grandissante.

De l’imaginer se faire du bien à quelques centimètres de lui met à son tour Samuel dans tous ses états, sentant son short de nuit se tendre sous la pression de son sexe lui réclamant les mêmes faveurs.

Un mouvement souple des reins le libère prestement du sous vêtement, s’allongeant ensuite confortablement pour prendre le même rythme que Thomé.

***/***

« Dans la chambre de Thomé. »

L’oreille collée à la cloison, Thomé sourit en comprenant que son manque volontaire de discrétion a encore porté ces fruits, n’en revenant toujours pas que son cousin éprouve très souvent le besoin de se soulager en retour.

La vision de Sam le corps tendu à prendre du plaisir lui amène l’annonce de la délivrance bien trop rapidement à son goût, mais déjà les contractions et le plaisir déferlent en rafales dans ses reins, libérant un râle sonore de jouissance qu’il laisse échapper sans retenue à son plus grand dam une fois chose faite.

Son cœur et ses poumons se bloquent dans l’attente d’une réaction de Sam, la honte commence déjà à se faire ressentir, quant à son tour il entend le même râle à peine plus discret venant de l’autre chambre.

Un sourire rassuré le prend en plus de la satisfaction d’avoir surpris une fois encore Sam à jouir de concert avec lui, nul doute qu’il y ait cause à effet et c’est sur cette heureuse constatation, que Thomé comprend qu’il lui reste encore des chances d’obtenir un jour, plus si lointain, ce qu’il rêve depuis des années.

***/***

« Chambre de Samuel. »

L’orgasme l’a pris de court, déclencher par celui de son cousin et c’est du visage jusqu’au torse qu’il se retrouve maculé d’un liquide épais et laiteux, se relevant d’un bond souple pour foncer directement vers la salle de bain, oubliant complétement qu’il est entièrement nu recouvert de sa semence.

C’est ainsi qu’il se retrouve nez à nez avec sa tante qui pousse un cri de surprise, en ne ratant rien aussi bien de son anatomie sans défaut, que des marques révélatrices du passetemps de ces dernières minutes.

- Ohhhh !!!
- Pardon ma tante, mais il y a urgence !!

Samuel referme la porte de la salle de bain derrière lui en ressentant soudainement un vent de panique, restant coller derrière cette dernière, le souffle court à prendre conscience de la situation ubuesque dans laquelle il vient de se mettre.

Sa première pensée étant que jamais il n’osera réapparaitre devant sa famille, tellement le sentiment de honte l’empêche de relativiser et de prendre ça plutôt comme tenant de soi pour une mère de deux grands ados.

***/***

« Chambre d’Henrietta et de Pietro. »

Pietro voit bien que quelque chose vient de troubler suffisamment son épouse pour qu’elle en garde les marques sur son visage, aussi sort-il de la lecture de ses éternelles recherches pour s’en inquiéter.

- Que se passe-t-il chérie ? encore un cafard ou une araignée ?

Henrietta prend le temps de se remettre, avant de retrouver sa bonne humeur habituelle.

- Un ?? non !! Plutôt deux gros alors et en pleins travails je dirais !!
- De quoi parles-tu ?

Henrietta explique alors se qu’elle a entendue en sortant de la salle de bain, venant des chambres des garçons et ce qu’elle a eue ensuite sous les yeux, qui l’a autant surprise que gênée.

Pietro part d’un énorme éclat de rire en comprenant de quoi elle fait allusion, défendant encore une fois les garçons comme il le fait toujours.

- J’étais pareil à leur âge et même pire ! Hi ! Hi ! Heureusement ma mère n’écoutait pas dans le couloir à l’époque… elle !!
- Je n’écoutais pas, c’est juste qu’il m’était difficile de ne pas les entendre !!

Henrietta ôte sa robe de chambre pour venir prendre sa place au lit à côté de son mari, ce n’est qu’une fois sa lecture terminée et la lumière éteinte, qu’elle revient sur quelque chose qui la trouble et qu’elle avait du mal à cernée.

- Tu ne trouves pas cela étrange toi ?

Pietro déjà à moitié endormi se retourne vers elle.

- Quoi donc ?
- Ce qu’ont fait les garçons tout à l’heure ?
- Pffttt !! Je te l’ai déjà expliqué, c’est normal pour un garçon. On voit bien que tu n’as pas eu de frère !!
- Je ne parlais pas de ça… enfin si… mais pas que de ça !!

Pietro se redresse sur un coude après avoir allumer la lampe de chevet.

- Si tu t’expliquais une bonne fois qu’on n’y passe pas toute la nuit ?
- Je voulais dire le faire ensemble !
- Comment ça ensemble ?
- En même temps si tu préfères, vu l’orientation de leurs lits ils ne pouvaient pas ne pas s’entendre alors que moi je les entendais du couloir.
- Et donc ? Où veux tu exactement en venir ?
- Je me demandais si… enfin… tu vois quoi…

Son mari fronce le front à chercher à quoi son épouse se réfère, la compréhension lui venant subitement le fait sourire.

- Ce n’est que maintenant que tu t’en rends compte ? ton fils n’y va pourtant pas tout en finesse pour essayer de le faire comprendre à son cousin, heureusement ou malheureusement, Samuel n’a pas l’air de comprendre les messages.
- Parle-t-on de la même chose ?
- De l’amour que se portent nos deux garçons ? ou tout du moins celui de ton fils vis-à-vis de son cousin.
- Nos deux ? ne viens-tu pas de dire que Sam ne comprenait pas les avances de notre fils ?

Pietro se frotte le menton avant de répondre, ce qui après tout n’est qu’une vue de son esprit sans preuves formelles et qui va dans le même sens, à part peut-être quelques réactions brèves qu’il a pu remarquer venant de Samuel.

- Ce qui s’est passé tout à l’heure pourrait bien te donner raison, alors que jusque là Sam ne m’avait jamais donné cette impression.
- C’est tout l’effet que ça te fait ?
- Autant je serais triste s’il n’y avait que Thomé, autant je serais heureux si c’est réciproque !!
- Mais ce sont deux garçons !! Comment peux-tu dire une chose pareille ?
- Déjà rien ne dit que nous voyons juste, ce n'était peut-être que l’effet du hasard ou de l’émulation, l’un entrainant l’autre dans ce qu’il pensait être leur intimité.

Pietro voit bien que son épouse va encore faire des objections, aussi coupe-t-il cour d’une voix amusée.

- Ne serait-ce pas mieux au final de rester une famille telle qu’en ce moment, plutôt que de se coltiner deux belles filles marâtres ? tu en penses quoi chérie ? dois-je appeler ma chère mère pour lui demander son avis ! Hi ! Hi !
- Pffttt !!! Très drôle vraiment !!

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Henrietta, comme toute maman, voudrait bien être un jour..."grand-maman" : c'est humain. Mais avec deux lascars qui montreraient de l'appétence l'un pour l'autre, c'est plutôt raté.
Certes, il y aurait peut-être l'adoption pour plus tard si cela est prévu par le règlement! Sait-on jamais?
Il a dû se sentir tout "chose", le Sam! C'était vraiment de l'imprévu. Je présume une explication le lendemain matin au p'tit déj'!

[laurentdu51100]

CHAPITRE 004 : « Dans un futur très lointain » « Samuel »

L’idée semble faire son petit bonhomme de chemin dans la tête d’Henrietta, qui finalement retrouve son sourire en se disant que ce ne serait pas en soi la pire des situations que d’avoir leurs deux garçons qui s’aiment.

Pietro sentant bien l’apaisement de son épouse, se contente d’éteindre la lampe de chevet et de se rallonger confortablement le sourire aux lèvres, connaissant suffisamment la mentalité des deux garçons pour leurs faire confiance, assurer qu’il est que jamais au grand jamais ils ne se feront du mal en toute connaissance de cause.

***/***

« Le lendemain matin. »

Samuel est déjà à faire sa toilette matinale, quand Thomé entre sans faire de bruits et s’avance vers lui pour lui parler à l’oreille, se qui bien entendu active la curiosité de son cousin à le voir agir de la sorte.

- Il s’est passé quoi avec maman hier soir ? je l’ai entendu crier et je t’ai entendu ensuite lui parler !!
- Hum !! Disons qu’elle m’a vue sortir de la chambre dans un état pas vraiment présentable et qu’elle a été surprise voilà tout.
- Ne me dis pas que tu étais à poils ? si ? je comprends mieux alors ! Hi ! Hi !
- S’il n’y avait que ça…

Thomé est mort de rire, s’imaginant la scène et pour lui le « s’il n’y avait que ça » ne peut-être rien d’autre qu’un état de bandaison rester bien visible.

- Tu trouves ça drôle en plus, j’aurais bien voulu t’y voir à ma place !!
- J’imagine qu’elle a tout vue ! Hi ! Hi !

Son doigt pointe sur le bas ventre de son cousin.

- Elle a vue ton petit kiki tout raide j’imagine et elle a été surprise de voir qu’il était toujours le même que quand tu étais bébé ! Hi ! Hi !
- N’inverserais-tu pas les rôles par hasard ? sans rire, j’ai honte de réapparaitre devant elle alors que…

Samuel lui raconte les grandes lignes sans vouloir s’attarder non plus à trop en rajouter, son cousin étant déjà suffisamment collant pour lui donner du grain supplémentaire à moudre sur le sujet.

- He bien mon cochon !! Tu n’aurais pas pu t’essuyer avant de sortir ? tu es vraiment un looser sexuel ! Hi ! Hi !

Samuel le laisse parler tout en se déshabillant pour prendre sa douche et ce n’est qu’une fois nu, qu’il se retourne vers Thomé qui comme à son habitude à les yeux rivés sur son corps.

- Dans ce cas je vais devoir trouver une personne qui me déniaise à ce sujet.

Une fois sa phrase terminée il enjambe le bac à douche en tournant le dos à son cousin, un sourire amuser aux lèvres alors qu’il égraine mentalement les secondes.

« Huit, neuf, dix, onze, do… »

À peine douze secondes, record battu avant qu’il ne sente la pression de la poitrine de Thomé contre son dos, il joue alors les prudes pour aller dans le sens de son dernier reproche, tout en étant bien content d’avoir trouvé là un prétest pour le calmer durant quelques jours.

- Tu pourrais attendre que j’aie fini, nous sommes trop grands maintenant pour toujours prendre notre douche ensemble, le « looser » que je suis s’en trouve gêner à un point que tu n’imagines pas !!
- Tu plaisantes là ?

Samuel se tourne pour lui faire face, ne résistant cependant pas à son regard qui part directement admirer le service trois pièces de Thomé.


C’est donc d’une voix beaucoup moins assurer qu’il lui répond en se forçant à le regarder les yeux dans les yeux.

- Regarde donc le peu de place qu’il y a, ou alors c’est que tu es amoureux de moi ma parole ??

Le visage de Thomé vire immédiatement au rouge, des pommettes jusqu’aux oreilles, la question venant alors qu’il ne s’y attendait vraiment pas, surtout venant de la part de Samuel qui n’a jamais été prolixe quant il s’agit de parler sexe.

Il cherche désespérément une réponse, alors que sa seule envie est de lui crier qu’il a vu juste et qu’il l’aime de toute son âme, n’osant pas malgré tout du fait du visage visiblement fermer de son cousin.

- Pffttt !!! Amoureux de toi ? ne prend pas tes rêves pour des réalités mon gars !! Très bien puisque monsieur devient soudainement pudique, j’éviterais à l’avenir de penser que c’est naturel de partager notre intimité comme nous l’avons toujours fait.

Samuel sent soudainement sa gorge qui se serre, quand il aperçoit les larmes de son cousin, se dernier ressortant de la douche, pour s’essuyer rapidement et quitter tout aussi rapidement la salle de bain.

« N’ai-je pas été trop loin ? », se demande Samuel devenu soudainement inquiet devant la réaction qui lui semble disproportionner de Thomé.

« L’ai-je vraiment vexé ? » pense-t-il alors en faisant grise mine à la pensée de ce qui ressemble fort à leur première vraie dispute.

« Bah !! Nous verrons bien !! » termine-t-il en sortant à son tour pour finir de se préparer avant d’arriver en retard au lycée.

Une fois prêt, il rejoint la cuisine où seuls se trouvent son oncle et sa tante.

- Thomé est déjà parti ? il ne sera pas en retard comme à son habitude !!

Samuel déjeune en silence, ce qui lui amène une étrange impression alors que d’habitude chacun parle sans presque discontinuer, il relève de temps en temps la tête vers les deux adultes qui le fixent au point que cela lui en devient pesant.

Il repense alors à ce qui est arrivé la veille au soir et du coup une forte chaleur lui monte au visage, se rappelant soudainement de sa honte.

Étant malgré tout d’une nature franche et honnête, Samuel porte son regard sur sa tante qui du coup s’en retrouve fortement troublée à son tour.

- Tu m’excuseras pour hier ma tante, ce que j’ai fait va à l’encontre de l’éducation que tu m’as donnée, j’en suis vraiment désolé.
- Hum !!

Voyant qu’il ne sortira rien de plus des lèvres de son épouse, Pietro prend la relève en cherchant les mots qui ramèneront la sérénité entre eux.

- Ce n’est pas grave, c’est de votre âge et en tant que garçon, j’ai moi aussi connu cette période, juste qu’il te faut être moins impulsif et penser que tu n’es pas seul dans cette maison. La prochaine fois pense à faire une réserve de mouchoirs et habille-toi à minima avant de sortir de ta chambre, après tout vous n’êtes plus des enfants.

- Bien mon oncle, je m’excuse une fois encore, je ne sais vraiment pas à quoi je pensais !!
- En as-tu parlé avec Thomé ce matin ?
- Heu !! Oui… pourquoi ?
- C’est donc pour ça qu’il nous a paru bizarre et qu’il a filé si vite en prétextant un devoir à rendre ?

Pourtant le visage devenu soudainement coupable de Samuel l’amène à une autre conclusion.

- Ôte-moi d’un doute !! Vous ne vous êtes pas disputé au moins ?

La tête que fait alors son neveu ne peut que lui donner raison.

- J’espère que ce n’est pas grave ?
- Bien sur que non mon oncle, comment ce pourrait-il !! C’est juste que parfois il ne me donne pas l’impression de grandir et croit que nous devons toujours tout partager comme avant.
- Y a-t-il un moyen d’arranger ça, si je peux vous aider ?
- Il y en a bien un mon oncle.
- Dis-moi lequel et je ferais tout pour que cela aille mieux entre vous.
- Alors prévois rapidement d’agrandir la douche ! Hi ! Hi !

[KLO7514]

À quelque chose, malheur est bon! Si, au final, le tonton Pietro achète un bac plus grand pour les lavages corporels des ados, ce sera à cause de ces sentiments très forts de l'un pour l'autre qui ne peuvent pas encore s'exprimer. Sans doute, les deux jeunes ne se sentent pas sûrs de ce que l'autre va en penser en cas d'aveu. Quand ils auront fini de tourner autour du pot ça devrait aller mieux! Rendez-vous ...dans le pot, bien serrés l'un contre l'autre!

[laurentdu51100]

CHAPITRE 005 : « Dans un futur très lointain » « Thomé »

« Sur le chemin menant au lycée. »

Thomé renifle une fois de plus, puis s’essuie les joues humides d’un revers de main, les paroles dites sur le coup de la colère qu’il a lancé en pleine poire à Samuel lui tournent toujours dans la tête et le peines à un point qu’il n’aurait jamais pensé, surtout qu’elles ne reflétaient et de loin s’en faut, absolument pas ses vrais sentiments envers lui.

C’est donc avec cet air triste et morose, qu’il arrive aux portes du lycée et se fait surprendre par deux de ses meilleurs amis, qui l’ayant vu arriver s’étaient arrêtés pour l’attendre.

Mickey est le premier à lui taper sur l’épaule, se rendant compte en se faisant de quelque chose d’inhabituelle dans la façon d’être de son copain.

- Quelque chose est arrivé ?

Son regard part alors dans la direction d’où vient Thomé.

- Il est arrivé quelque chose à "Sam" ?

Mariot en entendant la question s’approche à son tour avec cette fois le visage marquer par l’inquiétude, Samuel étant avec Thomé et Mickey ses trois seuls vrais amis sur qui il puisse compter.

Aussi réitère-t-il la question en pressant Thomé.

- Rien de grave dis-moi ??

Thomé se rend compte du stresse soudain de ses deux copains, aussi leurs envoie-t-il un sourire ce voulant rassurant.

- Arrêtez de vous faire un film les gars, "Sam" va très bien et il ne devrait d’ailleurs pas tarder à arriver.
- Pourquoi tu tires une tête pareille alors ?
- C’est juste que…

Thomé s’arrête à temps avant de révéler son coup de colère envers son cousin, ses amis déjà ne comprendraient pas du fait que ce serait pour eux une première, tout comme pour lui cela l'a été d’ailleurs .

Il préfère donc donner une autre tournure à sa phrase et par là même à cette tristesse qui ne semble pourtant pas vouloir le lâcher.

- … Nous allons bientôt déménager et de devoir quitter mon quartier et mes amis, me rend triste voilà tout, "Sam" n’a rien à y voir si ce n’est peut être qu’il ne semble pas en faire un drame.

Mariot fait un clin d’œil complice à Mickey avant de poser une question apparemment innocente.

- De quels amis parles-tu donc ? Je ne t’en connais pas d’autres que nous autres et de plus, tu sembles oublier quelque chose d’important ?

Thomé jette un œil étonner vers son ami.

- Ah oui et quoi donc ?

Mariot se tourne vers Mickey en soupirant.

Pffttt !! C’est vraiment un balourd ton pote, "Sam" aurait déjà percuter depuis longtemps... lui !!
- Mon pote ? pourquoi donc, ce n’est d’un seul coup plus le tien ?
- ….

Thomé les écoute se chamaillés jusqu’à se que le quatrième larron pointe son nez, lui entourant l’épaule d’un bras amical lui signifiant qu’il ne lui tient pas rancune de ses paroles dites sous la colère, tout en cherchant à comprendre la discussion animée entre ses deux autres copains.

Thomé sent alors la chappe de plomb qui le minait se libérer soudainement de tout son corps et le soulage aussi par la même occasion de toutes ses pensées moroses qui tournaient en boucles dans sa tête, l’étreinte virile de son cousin lui réchauffant le cœur en lui redonnant sa joie de vivre habituelle.

Samuel en est le premier conscient et s’en retrouve rassurer à son tour, craignant que son geste soit repoussé sous le coup de la colère, s’est donc à son tour tout guilleret qu’il s’enquiert du sujet de la discussion.

- Salut les gars !! Vous avez l’air en forme tous les deux !! ça vous dirait de nous faire participer ??

Alors que Mariot va pour lui répondre, Mickey remarque le soudain regain de gaieté de son meilleur ami, ce qui le rend suspicieux sur l’excuse de ce dernier, mais il retrouve lui aussi le sourire en comprenant que quoique ce soit qui s’est passé, s’en est terminé maintenant.

- Ton cousin nous a parlé de votre déménagement pour bientôt, en regrettant de quitter ses amis, tu en dis quoi ?

Samuel se retourne curieux vers son cousin.

- Depuis quand as-tu des amis que nous ne connaissons pas ?

Un regard en biez vers Mickey et Mariot renseigne Samuel, tout en le surprenant.

- Ne me dis pas que tu parlais de ces deux zigotos là ?

La non réponse sert alors d’aveu et amuse manifestement Mariot qui semble jubiler.

- Qu’est ce que je vous avais dis les gars, Samuel a percuté tout de suite lui !!

La mine mi amusée mi honteuse de Thomé renseigne une nouvelle fois son cousin, ce dernier le met sur la voie en lui posant une question.

- Depuis quand nous connaissons nous tous les quatre ?
- Euh !! Au moins depuis la maternelle… du moins il me semble, pourquoi cette question ?
- Et depuis quand habitons-nous ici ?
- Depuis la fin de la primaire, mais je ne… oh… le con !!
- Enfin un aveu réaliste !!

Tous se tournent vers Mariot qui s’est rapproché de Samuel pour le prendre à son tour par les épaules.

- Du coup j’ai un doute sur la cause de la tête que tu faisais tout à l’heure, je crois que ta réponse bateau t’est sortie sans réfléchir pour éviter de nous dire la vérité.

Un léger coup de coude sur le côté venant de Samuel, fait taire le jeune homme qui comprend qu’il en saura plus tout à l’heure quand ils ne seront plus qu’eux deux.

- Bref peu importe !! Le principal étant que nos pères ont les mêmes passions et qu’hier soir un coup de téléphone a mit le souk dans nos deux familles. Tout ça pour dire que nous ne sommes pas près de nous quitter, croyez-moi.

Il entraine ensuite Samuel en le tenant toujours par le cou, se dirigeant vers leur classe de terminale, tandis que les deux plus jeunes partent à leurs tours rejoindre celle des premières.

- Pourquoi Tom était il si triste en arrivant ? il t’a encore mis la pression ?
- Je ne sais plus comment faire avec lui pour qu’il arrête ses sous-entendus.
- Sois juste franc et dis-lui se que tu penses réellement ?
- Si je lui avoue que moi aussi j’aime quelqu’un, il m’en voudra sans doute à mort et je ne suis pas prêt à aller l’avouer à ses parents, je m’en voudrais toute ma vie de les avoir rendus tristes et malheureux, tu comprends.

Mariot resserre un peu plus son étreinte amicale autour du cou de son copain.

- Que trop bien puisque je vis cela au quotidien moi aussi, la seule chose qui change par apport à toi c’est juste que lui est en pension loin d’ici pour ses études universitaires et que moi je suis toujours chez les parents.
- En parlant de lui, tu as eu des nouvelles de ton frère ?
- Mon demi-frère !! Oui, il va bientôt revenir du fait que les prochaines vacances approchent. J’ai à la fois hâte qu’il revienne, mais cela me fait peur en même temps, la dernière fois ma mère m’a fait une réflexion bizarre et je crois qu’elle se doute de quelque chose.
- Avait-elle l’air fâchée ?
- Je ne dirais pas ça mais quand même s’était flippant, j’ai bien cru qu’elle avait tout découvert. Mais dis-moi, qui est ce garçon que tu aimes plus que Thomé ? je pensais bien que vous deux il y avait plus qu’un sentiment fraternel, malgré que tu prétendes le contraire depuis toujours.

[laurentdu51100]

CHAPITRE 006 : « Dans un futur très lointain » « Mickey »

Samuel hésite à répondre, ce qui n’échappe pas à son meilleur ami qui le pousse alors gentiment dans ses derniers retranchements.

- Allons Sam !! Ne me dis pas que tu n’y as jamais pensé !!
- Ce serait mentir j’avoue, mais c’est comme si mon esprit ne voulait pas passer à l’acte, comme si j’attendais quelqu’un qui m’est prédestiné depuis ma naissance. Arrhhh !!

Samuel se passe une main rageuse dans ses cheveux qui n’attendaient pas cela pour déjà naturellement être en bataille.

- Le type de tes cauchemars ?
- Honnêtement je n’en sais rien, c’est juste une impression qui ne veut pas me lâcher depuis que je suis en âge de penser à ça.
- Quand tu dis « à ça », tu penses au sexe ?
- À quoi d’autre selon toi ? qu’elle question nunuche !!

Samuel évite de justesse la bourrade de son copain en s’entendant traiter de nunuche.

- De toute façon ce n’est pas comme s’il se retrouverait seul, il y en a un qui l’aime au moins autant que lui m’aime.
Tu penses à Mickey !! Vous voilà donc embringuer dans un triangle amoureux, la pire des choses qui pouvaient arriver. Tu n’as vraiment pas envie d’une relation plus sexe avec "Thom" ? il est pourtant à croquer il me semble.

Samuel se tourne vers Mariot, l’œil devenu subitement suspicieux.

- Tien-tien !! J’en apprends décidemment tous les jours, toi aussi tu ne dirais pas non à l’évidence, pas vrai ?
- J’avoue qu’avec vous ça me travail de plus en plus, mais si cela devait se faire, ce ne serait pas avant que je sois en couple avec Ricky et bien entendu avec sa participation ou à minima son accord.
- Tu comprends donc pourquoi je garde mes distances pour le moment ? moi aussi j’aimerais réserver ma première fois avec celui qui hante mes pensées.
- Hum !! J’espère juste que tu trouveras un jour ce garçon qui apparait dans tes rêves depuis si longtemps, peut-être l’as-tu connu dans une autre vie !! D’anciennes croyances prétendent que deux personnes amoureuses ayant connus un destin tragique se retrouveraient dans une prochaine vie pour être enfin heureux.
- Alors ne désespère pas avec ton frère ! Hi ! Hi ! Ce sera peut-être aussi pour une prochaine vie ! Hi ! Hi !
- Mon demi-frère !! Et encore, nous n’avons aucuns liens de sang, c’est juste son père qui a épousé ma mère en second mariage.

Le signe de tête en mode foutage de gueule de Samuel n’échappe pas à Mariot qui va pour le bousculer gentiment, si ce n’était un raclement de gorge derrière eux.

- Toujours à vous chamaillez vous deux, peut-être que rester après les cours pour nettoyer les tables vous serait salutaire ? qu'en pensez-vous?
- Non, merci bien monsieur !!

Le professeur entre dans la classe en faisant en sorte de ne pas montrer son amusement à ses deux garçons qui illuminent son quotidien depuis qu’il les a en classe, leur beauté naturelle assorti à une intelligence peu commune en ont fait les chouchous de la classe, voire de l’école toute entière, professeurs inclus.

***/***

Fin d’après-midi après les cours. »

Thomé rattrape son cousin qui déjà prenait la direction de la maison pour rentrer.

- Tu peux prévenir les parents que je couche chez Mickey ce soir ?
- Tien-tien !! Encore un petit trop plein de phéromones à soulager en perspective !!
- J’aurais aussi un cousin moins coincé du cul, je n’aurais pas besoin d’aller chez les amis pour ça !!

Samuel sent le vent de la discorde revenir, il préfère l’expédier d’un geste de la main plutôt que d’envenimer les choses par la parole, pourtant Thomé se sent fautif et ne peut s’empêcher de se trouver une excuse.

- On ne fait rien de mal de toute façon, c’est un peu comme nous deux sans la cloison, voilà tout !!
- Je n’ai rien dis alors ne cherches pas un prétest pour me mettre encore davantage la pression, comprends une bonne fois pour toute que ce que tu attends de moi, je ne peux te le donner pour l’instant.

Un fort trouble soudain peut se lire sur le visage de Thomé à comprendre le sens des paroles de Samuel.

- Co…comment ça… pour… l’instant ? tu veux dire que…
- La patience est toujours récompensée, juste que je… j’ai… enfin bref, pour l’instant tu ne dois pas me voir de cette façon mais juste comme ton cousin, ton confident et ton meilleur ami, si tu veux mon avis, Mickey a lui aussi des sentiments envers toi qu’il ne demande lui par contre qu’à extérioriser de suite.
- Comment ça ??
- Pose-lui la question et tu seras sans doute surpris de la réponse.
- Mais c’est toi que j’…
- Arrête avec ça tu veux !! Profite de ta jeunesse avec Mickey !! Pour ma part j’ai trop de questionnements et de souffrances en moi pour te donner ce que tu souhaites, un jour viendra pourtant ou je sais que nous tous serons liés.
- Encore se satané rêve ??

***/***

« Début de soirée dans la chambre de Mickey. »

Les deux garçons sortent de la douche avec chacun juste une serviette autour des reins pour traverser le couloir, serviettes qui tombent dès la porte de la chambre franchie.

Mickey ne peut s’empêcher de prendre son copain dans ses bras, énivrer de son odeur naturelle à laquelle il ne se lassera jamais.

Il sait qu’il peut se le permettre sans se faire rejeter par son meilleur ami, car les rares fois où il vient coucher chez lui les rapprochements entre eux deux deviennent comme une drogue, que ni l’un ni l’autre ne pourrait se passer et cela depuis leurs onze ans où les premiers émois leurs sont apparus.

Cette fois encore ne lui donne pas tort, sentant le bas-ventre de Thomé ériger contre le sien tout aussi dur, une douce chaleur montant dans leurs reins leurs faisant particulièrement appréciés le moment divin de cette première caresse qui n’en est pas encore une.

Bien sur Samuel ignore le degré d’intimité qu’ils ont ensemble, les croyant toujours au stade des manipulations purement manuelles alors que cela fait bien longtemps qu’ils n’en sont plus là, à part quant-ils sont seuls dans leurs chambres comme la veille pour Thomé.

Déjà les lèvres se cherchent et se touchent avec douceur, montrant bien que le sexe n’est pas la seule raison de cette passion qu’ils éprouvent dans l’intimité, pourtant étrangement ils font en sorte que ses moments restent rares afin sans doute d’en savourer chaque instant quand comme ce soir ils vont passer la nuit ensemble.

Mickey connait l’amour que porte Thomé à son cousin, il est conscient et accepte de bon cœur le fait de n’être que le deuxième dans son cœur, sachant pertinemment également qu’ils n’ont jamais eu ensemble la moindre relation et que c’est seulement avec lui que le magnifique garçon qu’est Thomé se lâche de la sorte.

Son esprit revient à la réalité, quand la langue de son ami vient s’enrouler avec la sienne et qu’il sent la brulure de ses reins lui donner un premier avertissement, avertissement qui s’il ne le prend pas rapidement en compte verra surement abréger pour un temps se début de soirée déjà prometteur.

Mickey se détache du baiser avec douceur en poussant son ami vers le lit, leurs yeux pétillent de cette envie de sensations fortes qu’ils éprouvent.

- Prenons notre temps, si tu continues à être aussi chaud je vais partir trop vite tu le sais.
- J’oublie toujours que mon ami est un rapide.

Mickey se défend de se qui pour lui n’est pas en son honneur.

- Ce n’est pas ça "Thom", c’est juste que j’ai tellement envie de toi que mon corps n’arrive pas à se retenir quand tu es là, le moindre contact me fait vibrer et je… Ahhh !!!

Thomé sourit en recevant la manne chaude de plusieurs jets bien épais sur son bras, alors que sa main ne faisait juste qu’effleurée le paquet à l’intérieur duquel les deux belles olives n’ont pu résistées et se sont rétractés ont libérant les vannes de l’orgasme.

[KLO7514]

Mais  mon cher Mickey, ces "petites choses-là" peuvent s'arranger en prévoyant une préalable "évacuation", ce qui permet ensuite de mieux "tenir le choc". Il est vrai que là, sur-place, ce test préparatoire n'a peut-être pas été possible, vu la proximité.
Mais quelle allure a donc CE garçon objet des rêves  "à répétition" de Thomé? Pourrait-on, ô cher Laurent, en avoir une petite description à défaut de pouvoir le photographier durant l'évocation nocturne?

[laurentdu51100]

CHAPITRE 007 : « Dans un futur très lointain » « Samuel »

Alors que son cousin profite au mieux de sa soirée et sans doute de sa nuit dans les bras de son meilleur ami, Samuel pour sa part reste avec son oncle dans son bureau pour l’aider autant que faire ce peut dans ses éternelles mes toujours aussi enrichissantes recherches.

Il termine juste de traduire un passage assez conséquent d’un des documents retrouver dans la grotte, quand son regard croise celui de son oncle qui le fixe semble-t-il depuis déjà un moment.

- Tu admires le beau gosse mon oncle ! Hi ! Hi !

Pietro semble se réveiller aux sons de ses paroles dites d’un ton amusé, se secouant le haut du corps pour faire partir cette langueur qui l’a soudainement pris, souriant ensuite à la boutade de son neveu.

- Et pourquoi non, je n’en ai pas le droit parce que je suis ton oncle ? je sais reconnaitre une belle personne quand j’en rencontre une et en plus, ce n’est pas faute d’entendre mes collègues et amis, faire les louanges de mes enfants.
- Tes ?? comment ça « tes » ?? ah je vois, c’est de l’autre affreux qu’ils parlent, mais là crois moi c’est juste pour ne pas te vexer, tu devrais y être habituer depuis le temps !!
- Pffttt !!! En vrai je te regardais traduire ce document et je me demandais une fois encore comment tu faisais, à croire que tu as vécu durant cette époque !!

Pietro montre du doigts le petit carnet contenant la traduction du parchemin.

- Il m’aurait fallu plusieurs jours pour remplir toutes ces lignes de texte, c’est soit un don, soit…
- Soit quoi ??

Pietro réfléchi avant de répondre, mettant ses propres pensées sur la question au clair.

- Soit tes cauchemars ont quelque chose de plus mystérieux qu’il n’y parait.

Son oncle le fixe dans les yeux, semblant hésiter à lui présenter sa demande.

- As-tu déjà essayé d’y penser alors que tu es éveillé ?
- Bien sûr !! Mais étrangement il ne reste plus grand-chose de compréhensible, juste ce que je note aussitôt mon éveil pendant que c’est encore tout chaud dans ma mémoire.
- Hum !! Que dirais-tu si nous tentions une analyse de tes cauchemars avec tes notes ??
- Qu'il n’y aurait pas grand-chose à découvrir de plus que ce que tu sais déjà.

Pietro se lève pour aller fouiller dans l’un de ses tiroirs, en sortant une petite caméra d’un étui en cuir.

- Accepterais tu qu’on installe cette caméra qui t’enregistrerait pendant ton sommeil ?
- Euh… je…
- Un sourire amuser le fait cette fois rougir, devinant que son oncle a parfaitement compris sa pensée.
- Tu pourras l’allumer seulement quand tu auras fini tes « petites » affaires ! Hi ! Hi !
- Mon oncle !!!
- Quoi ? qu’ai-je dis de mal, la nuit dernière il me semble bien pourtant que…
- Ce n’est pas ça mon oncle, c’est cette allusion à « mes petites affaires », pour le reste je ne peux que convenir que tu as raison.
- Eh donc ?? je ne vois pas… Ah !!! D’accord, excuse-moi si j’ai vexé ta virilité mon garçon, il faut reconnaitre que l’image qui m’en est resté commence à dater.

Les deux s’observent un bref instant avant d’éclater de rires, revenant ensuite plus sérieusement sur l’idée de surveiller son sommeil pour tenter de découvrir l’origine du problème.

- Nous aurions pu y penser plus tôt ! Hi ! Hi !

***/***

« Dans la chambre de Samuel, plus tard dans la soirée. »

Pietro termine l’installation et questionne son neveu du regard pour avoir son autorisation de la mettre en route.

- Tu es sûr que tu n’as plus rien à faire avant que je l’allume ?
- Mon oncle !! Te revoilà encore avec ça ??

Pietro lui fait un clin d’œil avant d’actionner la caméra et il s’apprête ensuite à sortir, ce n’est qu’une fois la porte refermée qu’il entend Samuel lui parler.

- Au pire si cela me prend, tu découvriras ce qu’est « une grosse affaire » ! Hi ! Hi !
- De quoi parle-t-il chéri ?

Pietro surpris se retourne pour faire face à son épouse.

- Rien, ce ne sont que des bêtises, tu sais combien il aime me charrier.

Ce n’est qu’une fois à son tour coucher, qu’il explique l’appareillage mit en place pour tenter d’en apprendre plus sur ce qui hante les nuits du jeune garçon depuis son plus jeune âge.

- Surtout qu’il aura une crise cette nuit, comme étrangement à chaque fois que notre fils n’est pas à la maison.
- Bah !! Cela arrive aussi quand nous sommes tous là.
- Sans doute oui, mais j’ai quand même noté qu’à chaque absence de Thomé nous y avions droit.
- Tant mieux alors, comme ça et bien nous n’aurons pas à attendre. J’éteins, bonne nuit et à demain chérie.

***/***

« Milieu de la nuit, chambre de Samuel. »

Samuel se tourne et se retourne dans son lit, visiblement agiter par encore une fois ce cauchemar répétitif où il court à travers des tunnels semblant n’avoir jamais de fin, se retrouvant d’un coup dans une salle immense ou un garçon roux d’une beauté angélique s’élance à sa rencontre.

Samuel entend encore cette fois les brèves paroles.

- Tu es fou !! Pourquoi être revenu ??
- Je ne veux pas vivre sans toi !!

S’ensuit ensuite une énorme explosion suite à laquelle d’énormes blocs de roche se détache de la voute pour leur tomber directement dessus.

Une étrange pensée lui entre alors à l’esprit, comme une promesse qui lui est faite qu’un jour ils se reverront et cette image une fois de plus lui arrache un cri déchirant, se retrouvant en sueur et tremblant, assit sur son lit.

Les quelques secondes qui suivent lui font répétées mécaniquement et à haute voix la brève conversation avant que l’oublie arrive et l'efface tout ou partie cette fois encore.

La porte de sa chambre s’ouvre à la volée, une main fébrile cherchant l’interrupteur alors qu’une deuxième personne lui passe sous le nez pour venir le prendre dans ses bras.

- Encore cet horrible cauchemar que je ne m’explique pas mon doudou, tu n’as jamais connu étant petit de frayeur où autre qui pourrait répondre à cette question.

Pietro récupère la caméra avant de venir lui caresser la tête pour le réconforter à son tour, se sachant bien impuissant depuis toutes ces années à ne pouvoir avoir que ces simples gestes de réconfort.

- Rendors-toi mon grand.

Il lui montre la petite caméra avec un clin d’œil.

- Nous verrons ça demain, ce sera assurément une grosse affaire !!
- Oh… mon oncle, allons !!
Quoi donc ? qu’as-tu compris, je parlais juste d’analyser ton cauchemar, que vas-tu encore chercher ?

Samuel se rallonge en cachant du mieux qu’il peut le sourire amuser qui lui vient, la farce du début d’enregistrement devrait rapidement s’entendre de toute la maison.

[KLO7514]

Ma foi, il faut bien rire un peu , même dans les situations compliquées. L'esprit de "Sam", l'amoureux  fou de FLO, serait donc revenu "en" Samuel? Vu le nombre d'années passées, cet "esprit" devait avoir une très très longue barbe blanche... .
Merci, ami Laurent.
KLO.

[laurentdu51100]

CHAPITRE 008 : « Dans un futur très lointain » « Samuel »

- Oh le con !! Fallait qu’il le fasse !! Tu vas voir de quel bois je me chauffe !!

Henrietta sort précipitamment de sa cuisine pour voir ce qui mets Pietro dans tous ses états, son œil accroche un arrêt sur image de l’écran placer devant lui et loin d’être outrée, elle se penche au contraire pour mieux voir.

- Qu’est-ce que tu fais ??
- Je crois comprendre que c’est lié à une certaine « grosse affaire », je dois avouer qu’en effet c’est déjà quelque chose pour son âge.

Pietro fixe sa femme d’un regard outrer jusqu’à ce qu’elle se tourne vers lui, détachant à l’évidence difficilement son regard du spectacle en gros plan sur l’écran.

- Mais c’est de ton neveu qu’il s’agit !!
- Et donc ? n’est-il pas devenu un homme ?

Un petit coup d’œil rapide avant de poursuivre.

- Ce que je viens de voir montre juste s’il y avait toutefois un doute quelconque à avoir, qu’il est parfait de partout ! Hi ! Hi !

Un geste la renvoie dans sa cuisine, Pietro préférant passer à la suite du fichier tout en se réservant le droit d’y revenir une fois qu’il aura concocté une farce à sa façon.

Mais pour l’instant le plus urgent est de tenter d’en apprendre plus sur les cauchemars de Samuel, Pietro ne se fait néanmoins guères d’illusions car il ne verra surement que ce à quoi il a été témoin de visu de nombreuses fois quand son neveu n’était alors qu’un enfant.

Il passe et repasse plusieurs fois le fichier, les paroles étant étrangement identiques à tous ses nombreux souvenirs, ce qui l’amène à la conclusion une fois de plus que ce ne peut être un simple cauchemar.

Pietro se tient la tête à deux mains sans trouver encore cette fois d’explications logiques, commençant même à y voir là quelque chose de pas naturel.

***/***

« Chambre de Samuel. »

Ce sont les exclamations outragées poussées par son oncle qui réveillent Samuel, se redressant en souriant, visiblement satisfait de sa petite exhibition.

C’est donc avec un ricanement à la fois amuser et moqueur, qu’il le rejoint dans le salon, s’approchant derrière lui pour l’embrasser sur la joue.

- B’jour tonton !! Tu ne devrais pas crier comme ça de si bon matin, quelque chose de spécial t’as donc surpris à ce point ?

Pietro ne rate bien entendu pas le petit sourire en coin voulant dire « je t’ai bien eu, tu ne t’attendais pas à celle-là », aussi garde-t-il pour lui se qu’il avait préparé comme remontrance, pour se contenter d’indiquer la cuisine d’un mouvement de tête avec juste quelques mots sibyllins d’accompagnement.

- Va demander ça à ta tante !!
- Hein !!! Oh !!! Je… tu…

Samuel en bon acteur fait celui qui a honte de lui, il baisse la tête et va s’assoir sagement à sa place à table, donnant forcement l’envie à son oncle d’achever la bête.

Ce que ne manque pas de faire ce dernier, en rappelant sa femme sous un prétest futile.

- Chérie… tu peux rapporter la confiture de fraise ?

Alors que Samuel semble se tasser encore plus sur lui-même, son oncle jubile intérieurement, n’attendant plus que son épouse soit présente pour lui assener le coup de grâce.

Henrietta n’en est pas dupe comme elle n’est pas dupe de l’état de prostration que semble tenir son neveu adorer, aussi entre-t-elle dans le jeu avec un réel plaisir, sachant très bien qui au final en sera pour ses frais.

C’est donc dans l’attente de la suite, qu’elle arrive tranquillement en posant son pot de confiture sur la table.

- Merci chéri, il y a ton neveu qui aimerait te parler il me semble, tu sais bien, du truc de tout à l’heure sur l’écran ?
- De quoi tu… Ah, ça !!
- T’en as pensé quoi ma tante ? cela a due te changer de celle de tonton pas vrai ?
- Hein !! De quoi…
- J’avoue que oui ! Hi ! Hi ! sur le coup je me demandais qui pouvait avoir une virilité aussi bien proportionnée, mais tu as raison je n’ai jamais cru un instant que ce soit ton oncle.
- Mais, que… comment…

Henrietta se tourne vers son mari, visiblement ravie de le voir aussi confus et de se faire mener par le bout du nez comme à son habitude, surtout dès qu’il est question de se charrier entre le neveu et l’oncle.

- Pourquoi cet air outré mon chéri, que ce soit ton fils ou ton neveu, les deux ne sont pas plus pudiques l’un que l’autre et ce ne sera pas la dernière fois que je verrais leurs oiseaux, même s’ils ont bien changé depuis leurs états d’oisillons, d’ailleurs il n’y a pas si longtemps je me suis encore fait surprendre, rappelle toi.

Pietro préfère une fois de plus en rester là, sachant très bien que les deux s’en donneraient à cœur joie pour le contredire dans tout se qu’il trouverait à redire.

D’un regard faussement en colère, il fusille Samuel qui lui répond par la bouche en cœur lui envoyant des petits smac en mode foutage de gueule.

C’est à ce moment précis, alors qu’il se retient difficilement de s’esclaffer devant la bouille impayable de Samuel, que la porte d’entrée s’ouvre et qu’entre Thomé, la tête visiblement manquant de sommeil.

Pietro reporte alors son attention sur son fils, bien décider cette fois à avoir le dernier mot.

- Regarde-moi la tête que tu as ? vous êtes surs d’avoir dormis cette nuit, toi et ton copain ?

Thomé a un geste de recul, surpris de se faire morigéner avant même d’avoir refermer la porte derrière lui, il regarde tour à tour sa mère et son cousin, qui bizarrement ont d’un coup la même expression à lever les yeux au plafond, le faux air innocent qu’ils affichent lui amène à son tour le doute sur ce qui se passait juste avant son arrivée.

- Pourquoi tu t’en prends à moi alors que je rentre tout juste, Sam t’a encore mouché sur une de tes farces foireuses au moins ?

Le sourire d’Henriette et le clin d’œil de son cousin lui donne raison dans son analyse, du coup ses chaussures volent dans les airs alors qu’il arrive sur eux pour les questionnés, prenant son cousin par les manches.

- C’est ça hein, j’ai vu juste ? c’était quoi cette fois ? raconte !!

Pietro ne tient pas vraiment à remettre le sujet à l’honneur, aussi revient-il sur sa dernière remarque à son fils.

- Ne change pas le sujet tu veux, je te demandais pourquoi ses cernes sous tes yeux ? qu’avez-vous fait de toute la nuit avec Mickey ?
- On a fait des jeux et on n’a pas vu l’heure, c’est tout et de toute façon comme aujourd’hui il n’y a pas d’école, je vais rattraper mon temps de sommeil par une bonne sieste.
- Quels genres de jeux durent toute la nuit ?
- Ceux de cape et épées mon oncle !!
- Aie !!

Le « Aie » vient de Samuel qui reçoit un bon coup de pied dans le tibia avec en prime un regard qui le fusille littéralement, Thomé n’étant pas lui aussi né de la dernière pluie comprenant très bien l’allusion de son cousin sur ses dernières activités nocturnes.

Pourtant c’est plus l’œil subitement suspicieux de sa tante qui le décide d’arrêter avant que sa blague ne prenne d’autres proportions, aussi replonge-t-il son nez dans son petit-déjeuner en faisant signe à son cousin d’en rester là.

Ce n’est que bien plus tard après avoir repris le travail sérieusement avec son oncle, qu’il fronce le front en revoyant la tête de Thomé, quelque chose se serrant douloureusement et soudainement dans sa poitrine.

[KLO7514]

Certaines remises en mémoire peuvent faire souffrir! C'est le cas pour Samu qui repense au fiston Thomé : ce dernier l'a-t-il oublié dans les bras de Mickey ou s'est-il simplement "consolé" d'un manque inavouable?