Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES)

[lelivredejeremie]

J'ai adoré la référence à Sa Majesté des Mouches, un roman absolument fantastique !
Comme la mort des mouches a instillé la petite mort de Benoît et Lulu

[fablelionsilencieux]

Deuxième mouches,




- Eeeh ! Mais c’est quoi, ça ?" ai-je demandé à Bzzz, alors que… Quoi ? Ben, Bzzz. Non, mais c’est assez courant chez nous, on se différencie avec le nombre de B et de Z dans le prénom, voilà.
Et là, je réalise que justement, vous ne réalisez pas, OK, J’explique en deux mots. Ou un peu plus que deux, vu qu’on fait beaucoup de bruit, apparemment.

Avec Bzzz, ça a matché directement, déjà parce qu’on avait les mêmes goûts, je pense. On s’y est retrouvés plusieurs fois en même temps, et je sais pas, c’était un truc d’ambiance générale, le parfum et surtout le goût des crottes du chat de la vieille, et je sais, c’est ce qu’elle lui donne à bouffer, avec les potes, on s’est régalés des fonds de boîtes que le pourri galeux borgne laissait.
Après, non-digéré, c’est moins fin, évidemment, rien ne vaut une production fraîche, hein ! Bon, il faut bien varier le menu, parfois, et là, on se fait une flatte de vache dans le pré derrière, mais on revient toujours dans le jardin de la vieille, ou sur sa terrasse, mais là, faut être rapide, elle a la pelle et la balayette à la main en permanence.

Mais je digresse, je disais quoi, moi, déjà ? Ah oui, qu’on s’est immédiatement bien entendus.
- Trooop b… Beurp ! Booon, j’ai l’abdomen bien rempli.
- Ouais ! On revient toujours aux classiques…
On s’est regardés et on a crié ‘’Poupousse’’ avant de nous esclaffer.
- Sinon, tu fais quoi, après ?’’ j’ai demandé.
- Bah, tu sais, la vie, quoi… BCB… bouffer, chier, b… D’ailleurs, si tu n’as rien de prévu… Et je me dis que je pourrais t’étonner.
- Hmmm… Pourquoi pas ? On a une durée de vie limitée, en quinze soleils, j’ai un peu fait le tour des possibilités, alors un peu de nouveauté, je prends.
Et là, je ne peux rien dire, je l’avais demandé.

Du bout des pattes, je testais tranquille le confort de la feuille que j’avais choisie, mais quoi, c’est important, solidité, stabilité, tout ça ! On voit bien que le support ne vous a jamais lâché en plein coït ! Même si c’est plus un truc qui se passe avant les grands froids, mais la légende court de génération en génération, et personne n’a envie de ça, c’est frustrant.
Et donc, je tâtais consciencieusement la flexibilité, lorsqu’elle s’est collée sur mon dos.

- Eeeh ! Mais c’est quoi, ça ?" ai-je demandé à Bzzz, alors qu’un élément raide s’imposait à mon anus.
- C’est mon édéage qui ne désire que toi.
- Mais t’es un mec ? ai-je éructé.

Hmmm… Je vous ai de nouveau perdus, là, désolé. Bon, le truc, c’est qu’entre mâles et femelles, on a un peu de mal à se différencier, il y a bien les phéromones, mais maintenant que j’y pense, chez Bzzz, c’était pas clair-clair. Et l’édéage, c’est ce qu’on pousse dans… Non mais je ne vais pas vous faire le cours sur les abeilles et les fleurs, surtout que je ne suis pas une de ces engeances que les humains adorent, alors que nous…

- Chuttt" elle a… enfin, il a dit "Bzzz est un prénom épicène, ça m’aide pas mal pour me faire des coups… sur un malentendu, tu vois ?"
- Mais c’est pas normaaah… Aaanhhh ! Ouiii, là, juste là !
- Tu le sens, mon édéage, mon petit Bz ?
- Ouiiiiiii ! Plus loiiiiin !
- Hé, faut pas abuser, je ne suis qu’une mouche, ça ne fait pas la longueur d’un puceron, non plus, je suis à fond.

Et là, le pied absolu ! Je veux dire, avec Bbbz, la petite mouche bleue de la crotte de chevreuil, quand on a fait ce que la nature impose, c’était pas mal, mais ceci…

- J’ai adoré", lui ai-je avoué "Mais comment as-tu découvert ?"
- Une erreur de jugement, en fait, j’avais les testicules à la limite de l’explosion, et soudain, une splendeur, un peu inhabituelle aussi, mais bon… Une silhouette longiligne, des antennes d’une élégance incroyable, une chitine d’un beau vert de jeune feuille, j’ai pas résisté, je me suis collé à son abdomen et c’était trop bon, j’y ai tout mis, l’extase. Après, bah, la conversation habituelle post-coït. On s’est échangé les prénoms, "moi c’est Bzzz","‘moi c’est Fffrr", et là j’ai dit que c’était pas un nom de mouche ! "Ben non, je suis une mante religieuse".
- Une mante, ça craint ?" ai-je osé.
- Ben, j’étais pas trop bien, j’ai demandé si j’allais me faire bouffer la tête, mais la réponse "Nan, c’est les meufs qui font ça, chuis un mec’, et voilà, quoi, j’y ai pris goût."
- Pour le coup, moi aussi. Puis j’essayerais bien dans l’autre sens, là.
- Tu ne le prends pas mal, mais c’est moyen mon truc, chuis act’, tu vois.
- Ah ! OK, pas grave, j’ai repéré un joli petit deux jours assez mignon, je vais tenter, ils sont curieux, les jeunes.

[KLO7514]

Ah mais, on ne s'emmouscaille pas trop chez les Bzzz, quoique faut pas gâcher la nourriture quand même. Là, je parierai assez pour un auteur "post-frontière du Nord", si vous voyez de qui je veux parler...
Bizatouss,
KLO.

[fablelionsilencieux]

Troisième mouches,





Ça, ça me fait chier ! Même les mouches baisent et moi, toujours pas.

Je suis un bon à rien en sexe, je suis un enculeur de mouches disent mes amis enfin les quelques rares qu'il me reste, j’ai plutôt de simples potes.
Je vais vous dire que je suis toujours puceau et eux non - enfin, c'est ce qu'ils disent.
Pourtant je ne suis pas moche, on me dit même mignon tout plein.
Je suis plutôt grand, d'allure sportive, blond, les yeux verts. J'ai un peu plus de quinze ans et les hormones en ébullition.
Je dois branler mon monstre quatre ou cinq fois par jour pour l'empêcher de déformer mon slim très moulant.

Et puis mon gros problème c'est que j'ai pas de couilles ! Enfin si, j'en ai deux comme tout le monde mais je n'ai pas le courage de dire à mes potes que c'est les mecs qui m'excitent et pas les meufs.
Je m'en suis rendu compte y'a quelques temps déjà, un jour où je me concentrais sur les seins d'une copine pendant que je me branlais et que ça ne me faisait aucun effet. Puis j'ai repensé aux belles petites fesses et à la queue de Killian - mon best - que j'avais vu dans les vestiaires un bref instant… et j'ai jamais autant lâché de sauce.
Ensuite, je me suis remémoré certains potes se baladant dans les vestiaires en boxer ou, parfois, entrevus nus. Et là, nouvelle trique, j'ai dû me retaper une queue.

Depuis, je fais un peu exprès de foirer mes dates avec les meufs, vous comprenez.
Et mes potes c'est même pas la peine de leur en parler. Y'a qu'à les entendre parler des PD pour ne pas me risquer à leur dire la vérité.

J'en suis là de mes réflexions sur « la chose », en regardant les mouches qui continuent de baiser devant moi. Putain, je m’emmerde déjà et il n’est que neuf heures. J’irais bien jusque chez Killian, voir ce qu’il f...

Mon tel sonne. Je jette un œil et justement c'est lui.


– Yo poto, ça va ?
– Yep et toi Killian ? Quoi de beau ?
– Fait chier ! J'ai complet zappé que je dois aller aider mon grand-père à faire du vide dans son garage. Il vient de me téléphoner. Il m'a coupé dans mes activités en me passant une bonne engueulée.
– MDR, charmant le réveil. Je parie que tu te tapais une queue en pensant à Julie.
– Oui enfin, on dira ça comme ça, c'est plus compliqué. Mais c’est pas pour ça que je t’appelle.
– Bin, vas-y accouche.
– T'as prévu quelque chose aujourd’hui ?
– Euh… non, rien de spécial, pourquoi ?
– Tu veux pas venir me donner un coup de main ? À trois ça ira plus vite et cet après-midi on profitera de la piscine à la maison. Je suis seul.
– Ouais, pourquoi pas. Je vais mettre un mot à mes parents pour leur dire où je suis et je passe te prendre en scooter.
– Ok je t’attends.


Je me fringue vite fait. Merde j'ai encore la queue qui me démange, fait chier ! Pas le temps de m'en taper une. Je mets un mot sur la table de la cuisine… où ces connes de mouches baisent toujours !

j'enfourche mon scoot et je démarre. Killian m'attend devant chez lui. Je lui tends un casque, il l'enfile et grimpe derrière moi. Il s'accroche au siège et je démarre. Quinze minutes après, on est déjà au boulot. On fait plusieurs voyages avec son papy à la déchetterie et mine de rien, midi sonne déjà à l’église quand on a fini.
On mange avec ses grands-parents puis on repart chez Killian.


– Putain mec, on est grave crade. On a besoin d'une bonne douche. On va aller la prendre à celle de la piscine.
– Merde, j'ai pas pris de maillot de bain en partant.
– Pas grave, je t'en prête un des miens. Attend je vais les chercher dans ma chambre, j’arrive.


Killian me rejoint deux minutes après avec les maillots. Il m’entraine jusque dans le petit vestiaire de la pool house et commence à se foutre à poil, dans cet unique espace.
Je fais comme lui, en lui tournant le dos. Et, au moment où je suis à poil, mon imagination me joue des tours et je me mets à bien bandouiller ! J'enfile en vitesse le maillot en espérant qu'il ne s'est rendu compte de rien.

On file à l’extérieur où on se douche en même temps, il me demande de lui frotter le dos. Aie ! Ça n'arrange pas mon érection qui reprend de plus belle. De plus, il me semble que son short a pris aussi un certain volume à l’avant.

Puis c'est lui qui me frotte le dos et là, ça en devient douloureux tellement je bande. Et vous savez quoi, ce con là pose sa main sur mon chibre coincé dans le tissu. Je n’ose plus bouger.


– Je me disais bien que j’avais pas rêvé, tu bandes !
– Et alors, c'est naturel de bander à notre âge, non ?
– T’inquiète, je bande aussi.


Je passe mon bras dans mon dos et - ma main sur son service trois pièces – je peux constater qu'il bande aussi. Je me retourne, ayant retrouvé le sourire.


– Killian, quand tu m'as appelé, en fait je venais juste de me réveiller et j'allais m'en taper une pour faire passer mon érection matinale.
– Lol, bin moi quand mon grand-père m'a appelé, je venais juste de la commencer mais j'ai pas pu la finir.
Bon, on va se baigner, l'eau froide va nous calmer.


On plonge de concert dans l'eau, ce qui nous calme mais pas longtemps. Très vite on chahute et le contact répété de Killian réveille mon monstre. Ça me trouble et, comme je suis moins vigilant, il en profite pour me couler. Je me retrouve quasi entre ses jambes quand je me relève. Je sens contre mon dos puis mes fesses glisser sa queue raide. Il se dégage rapidement et m’invite innocemment à aller nous allonger sur les transats. On reste silencieux un petit moment le temps de reprendre notre souffle. C'est Killian qui rompt le silence.


– Ça te dit un action ou vérité, c'est moi qui commence ?
– Ouais vas-y.
– T'es toujours puceau ?

Le salop, il commence fort !

– Ouai, toujours et toi ?
– Moi aussi, même si j'ai failli plus l’être. Tu as une grosse bite ?
– Je sais pas, j'en n'ai jamais vu d’autres pour comparer. Tu as déjà mesuré la tienne ?
– Oui elle fait quatorze et demi. Et toi tu as déjà mesuré la tienne ?
– Elle fait quinze, enfin pas tout à fait. Tu penses à quoi, toi, quand tu te branles ?

Il se met à rosir un peu.

– Tu me jures que ça restera entre nous ?
– Tu me connais non ? Tu sais que je ne suis pas une langue de pute.
– Ok, bin ça dépend. Je pense souvent à Julie comme ce matin mais des fois je pense aussi à des mecs. Pourtant je suis pas PD. Et toi tu penses à qui ?
– Comme toi des fois à des meufs mais aussi à des mecs. Putain de parler cul ça me refait bander grave… Tu penses à qui comme mecs ?

Là il vire carrément au rouge. Bon, moi ça doit être guère mieux mais j’avais osé posé la question.

– Il y a James, mon frangin, lui parce que je ne dois pas faire d’effort d’imagination, je le vois souvent à poil et parfois il bande ce cochon. Il a une putain de queue de ouf et me charrie avec ça. Tu devrais voir sa bestiole. Puis il y a aussi… toi.

Il a failli s'étouffer en disant cette dernière partie de la phrase. Il se reprend.

– Et toi tu penses à qui comme meufs et comme mecs ?
– Il y a Julie bien sûr, mais aussi Marie et Naomi pour les filles et en mecs, il y a Bastien, Antoine et toi.
– On passe aux actions ?
– D’accord.
– Montre-moi ta queue raide !
– Hé, mais ça va pas non ?
– Ben quoi c’est une action ! Puis si tu me la montres, je montre la mienne.

J'ai trop envie de la voir. Je bande comme un âne. Je prends mon courage à deux mains et je baisse mon short de bain quelques dizaines de secondes le temps qu'il la regarde puis je le remonte. Il baisse le sien et je peux enfin voir sa pine en érection. Il a le bout du gland qui dépasse un peu de son prépuce. Et il me semble voir une goutte de mouille briller à son sommet. Puis il remonte son short de bain. On ne sait plus trop quoi faire, ni dire quand dans ce silence on entend un scooter s’arrêter.

– Ça doit être mon frangin qui arrive. Il était censé aller chez sa meuf. Il est vachement en avance.
– Pas grave. Viens, on retourne se baigner !

On plonge et on fait la course. On est à égalité. Son frangin arrive près du bord.

– Alors les petits puceaux, on dépense son énergie en nageant ?
– Salut James. Ça va ?
– Pleine forme mec. L'eau est bonne ?
– Je sais pas, on l'a pas goûté. Ha, ha, ha ! Mais elle est chaude, ça oui.
– Tu me cherches toi. Attend je vais te la faire goûter.

Ni une, ni deux, il quitte ses fringues, plonge en tenue d’Adam et fonce vers moi pour me couler. Killian vient à mon aide mais mal lui en pris, son frangin le retourne comme une crêpe et trois secondes plus tard, lui brandit son short sous le nez avant de l’envoyer loin sur la pelouse. A voir la tête de Killian qui se retrouve à poil sans trop savoir comment, je suis plié de rire. Aussi les frangins se liguent à deux pour me quitter le mien. Ce qui est fait très vite et mon short part rejoindre celui de Killian. On continue à se chahuter - souvent Killian et moi contre son ainé. On se chatouille, on se coule, on se frotte dans la bagarre, si bien que dans la mêlée, j’ai la queue raide de James qui se glisse sous mon entre-fesses et je sens qu'elle y fait des allers retours dans un simulacre de sodomie. Il éclate de rire puis me lâche. Il dit vouloir souffler un peu et sort le premier du bassin… précédé de son gourdin complétement raide et décalotté. Sans se cacher, il va s'allonger dos sur un transat, se servant de ses mains comme coussin passées derrière sa tête. Nous annonçant avec le sourire « Elle vas bien finir par redescendre toute seule. Cette idiote réagi pour un rien ! Bon, pour ça faut être un bonhomme. Hein, les p’tits mecs !? » Piqué au vif par son ton de défi, Killian le suit et s’installe à l’identique sur le matelas suivant, la quequette au zénith. Je suis le dernier à sortir et comme les frangins – un peu par bravade – m’installe de même. Car, bien sûr, j'ai moi aussi la queue au beau fixe.
Trois bonnes minutes plus tard, ça ne nous passe pas du tout. On as toujours une barre d’acier qui pointe vers le nombril.


– Putain fait chier, les p’tits gars faut que je me branle pour faire descendre la pression.
– Tu ne reviens pas de chez ta copine ?
– Si, mais on n'a pu rien faire parce qu'il y avait du monde chez elle. Putain, ça me fait trop mal, j’attaque.


Il crache dans sa main, s'enduit le gland de salive et commence à se branler doucement en se caressant les couilles. Killian et moi on l’imite, bien sûr. James a fermer les yeux. Killian regarde en l'air, songeur. Et moi je ne perds pas une miette des deux loustics en train de se palucher.

C'est vrai que celle de James est d’une taille de ouf. Il devait avoir une grosse – même, très grosse - envie parce que très vite il se met à gémir, ses gestes et volume sonore sont de plus en plus fort…
Soudain, accompagnées d’un cris guttural, plusieurs giclées saccadées sortent avec violence de sa lance pour retomber en pluie sur son torse.

Couilles vides et le souffle revenu, il se lève sourire aux lèvres, va se doucher, ramasse ses affaires et nous quitte en sifflotant. On est comme bloqué dans le temps, tellement pris par son spectacle que notre branle avait été suspendue.

– Putain, Killian, t'as vu ce qu'il a juté ton frangin ? C'est un vrai geyser. Et il a une queue de ouf avec ça. Un vrai monstre !
– C'est de famille, ça.
– Ouais, et toi, tu es l'exception qui confirme la règle ! Hahaha.
– Connard, lève-toi, qu’on les compare.

On se retrouve face à face, queue contre queue. Il n'y a pas vraiment de différence. La mienne est légèrement plus longue et la sienne légèrement plus large. On a du mal à se départager.

– Tu veux la toucher pour comparer ?

La demande de Killian me surprend mais je n’attends pas pour prendre sa queue en main et évidemment, il fait de même avec la mienne. J'ose quelques allers retours. Il fait de même. Notre branle entamée pris aussitôt un rythme rapide. De sentir une autre queue que la mienne entre mes mains m'excitait terriblement et je pense qu'il en était de même pour Killian. On ne tint pas longtemps ainsi et on jouit en s'arrosant de nos spermes.
On se regarda d’abord gênés puis on éclata de rire et on plongea dans la piscine où on rigola encore plus en voyant le sperme qui flottait à la surface vers le skimmer.

Était-on toujours réellement puceau après cette expérience ? Je ne sais pas.
Mais ce qui est certain c’est que ça m'a décoincé.

Avec Killian, on recommence chaque fois qu’il nous est possible ce petit jeu et notre connivence augmente d’autant.

Aujourd’hui, James nous surprend en plein exercice et au lieu de nous traiter de gros pervers, il se dessape en deux/deux puis se joint à nous et, une main pour chaque, nous empoigne la tige pour entamer les hostilités. Wow, l'effet de sa main experte sur ma queue et pouvoir tripoter son gourdin des miennes…  je vous dis pas les sensations que ça me procure. Killian a l’air d’apprécier aussi mais il a fermé les yeux. Reste de pudeur familiale ?
En tout cas, un quart d’heure plus tard, on est tous vide et bon pour la douche !

***

Killian et moi on est coloc à la fac. À 18 ans, ni lui ni moi ne sommes plus puceau. Enfin si, moi encore avec les filles uniquement, parce que pour le côté garçon, j'ai pas mal d'expérience maintenant. Et j'ai trouvé une parade infaillible pour ceux que ça étonne de me voir toujours célibataire ; une assos de ouf qui prône l'abstinence de sexe jusqu'au mariage. J'en porte l’alliance. Les gens me traitent de fou mais ainsi il me foutent la paix.
Killian lui baise comme un chien en période de rut. Il a la réputation de boucher tous les trous qui passent à sa portée.

Mais ce que ne savent pas les gens c'est que Killian et moi on baise ensemble et que nos branlettes du début sont très loin derrière nous. Depuis nos jeux ont beaucoup, beaucoup, évolués. Même… approfondis, on va dire.


Ah oui, encore un truc ; les mouches, elles m'énervaient tellement à me narguer en train de baiser que j’ai fini par faire demi-tour avant de monter sur mon scooter et je les ai éclatées d’un grand coup de tapette. Non mais !                             

[Louklouk]

Sympa, vraiment !
Jérémie ?

[KLO7514]

Ah oui, pas mal ce "petit poulet". Tout doux au début puis de mieux en mieux : ahhh, l'expérience! C'est bien en forgeant qu'on devient forgeron...en étant très "chaud" à côté d'un brasero à deux pattes. Pourtant les mouches en ont 6 : c'est «muni six pattes» comme la piscine du village! .
Bien à vous,KLO.

[lelivredejeremie]

A quoi ça tient… Le papy de son poto ne saura jamais qu’il a facilité leur rapprochement en initiant la réaction en chaîne, et tant mieux, c'était l'AVC garanti !
A moins que l’élément déclencheur soit le coup de tue-mouche sur la table de la cuisine, qui l’a persuadé de prendre sa vie en main et de ne pas en rester spectateur…

[fablelionsilencieux]

Quatrième mouches,



Thimothée et Basile se branlent dans une grange, couchés dans le foin, le short et le caleçon baissés sur les genoux.

Un couple de mouches atterrit sur le gland de Basile tout en effectuant des mouvements copulatoires. Celui-ci pousse un cri et veut les éloigner avec sa main libre, mais Thimothée lui dit :

— Attends un instant, je désire les observer. Je me demande… Tu connais l’expression « enculer les mouches » ?
— Oui.
— Tu crois que l’une encule l’autre ? Que ce sont deux mâles ?
— Je ne sais même pas si les mouches ont une bite et un cul, alors savoir s’il y a des mouches homosexuelles… Probable, comme dans toutes les espèces.

Le terrain devient glissant puisqu’une goutte de précum a perlé du méat de Basile, les mouches s’en vont batifoler ailleurs.

— Tu penses à qui quand tu te branles, demande Basile.
— À toi.

Basile est tellement surpris qu’il laisse échapper sa semence.

— Oh ! fait Thimothée, déjà ? les mouches t’ont excité ?
— C’est de ta faute, tu m’as surpris. C’est une plaisanterie ?
— Pas du tout. Et toi, tu penses à qui quand tu te branles ?
— Ben… à toi.
— Tu vois, j’arrive à me contrôler, moi, je n’ai pas juté. On fait comme les mouches ?

[KLO7514]

Ah, celle-là est bien bonne. Et "comme les abeilles" alors? Souhaitons bonne chance à la proposition de Timothée.
Histoire fort bien contée. Je subodore un garçon qui nous envoie ce texte depuis un pays frontalier au centre-est de la France...Me trompé-je?

[lelivredejeremie]

C'est adorable et tout mignon !    Et l'éjac quasi spontanée de Basile en dit assez sur ce qu'il pense de son pote, un précoce, c'est étrangement flatteur...  8)
Et oui, les insectes ont un système reproducteur qui s'insère, et un anus, alors pq pas ?  :

Totalement hors-sujet, j'ai failli m'appeler Timothée  8)

[fablelionsilencieux]

Cinquième mouches,




Extrait des notes de cours prises par Bédivère Morleneu, étudiant en cinquième année à l’école des sorciers.
Métamorphisme : changement d’apparence à volonté.

Possible vers un être humain, un animal, un végétal ou un minéral. Pas de retour possible à la forme humaine dans ces deux derniers cas, ils sont peu mis en pratique.
Accessible à des non-magiciens : exemple loup-garou (capacité magique latente). Les transformations simples peuvent être réalisés par tous les magiciens. Les transformations complexes (par exemple : dragon) sont accessibles seulement à certains.

Les sorts de métamorphisme n’obéissent pas à la loi de conservation de la matière. Loi découverte par un français du 18ème siècle, Antoine Lavoisier (guillotiné lors de la révolution de 1789). Elle est en général respectée, même dans la magie : la plupart des sorts ne modifient pas la masse. On a déjà vu en troisième année les sorts Amplificatum ou Reducto, qui permettent de l’augmenter ou la réduire en conservant la forme.
L’utilisation d’un sort qui réduit la masse est relativement facile. Sirius Black se transformait en chien, le professeur Mc Gonnagall en chat, Peter Pettigrow prenait la forme d’un rat nommé Croutard.

Il est beaucoup plus difficile d’augmenter la masse : se transformer en géant, en éléphant ou en dragon est compliqué et dangereux. Francis Stewart, sorcier écossais du 16ème siècle, s’est transformé en dragon alors qu’il était à l’intérieur du château familial : il a fait de sérieux dégâts car le volume qu’il occupait était supérieur à celui de la pièce où il se trouvait.

Le retour à son corps initial est naturel, le corps garde la mémoire de sa forme. Le sort correspondant est Reditus. Le sorcier peut l’utiliser sur lui-même, pour revenir à sa forme initiale : pas besoin d’être prononcé, pas de nécessité d’utiliser la baguette magique. Il suffit de visualiser le sort dans sa tête. Heureusement, parce qu’un animal n’a pas capacité d’articuler les mots ou de manier la baguette.
Le sort Reditus peut aussi être utilisé sur un animal qu’on soupçonne d’être un métamorphe : si le sorcier n’est pas sur ses gardes, s’il est pris par surprise, il revient à sa forme humaine initiale.

Les capacités cognitives humaines subsistent pendant la métamorphose. Le magicien ne pense pas comme un animal, il garde sa capacité de réflexion. Les sens sont ceux de l’hôte (vue, odorat) parfois supérieurs aux sens humains (exemple : vue de l’aigle ou odorat du loup).
Il est conseillé de ne pas garder trop longtemps la forme animale. Certains sorciers qui aiment la forme de l’animal hôte l’adoptent définitivement et finissent par perdre leur intelligence humaine. Il n’est pas recommandé de se changer en animal marin. Au moins un cas de sorcier changé en dauphin, il a pris la mer et on ne l’a jamais revu. A-t-il eu un accident ou est-ce un choix volontaire : nous n’en savons rien.
La conservation des capacités cognitives tendrait à prouver qu’elles ne sont pas localisées dans le cerveau humain, contraire à l’idée que nous nous en faisons habituellement : sujet de recherche intéressant et peu exploré, pourrait faire l’objet d’une thèse de doctorat.

***

En cinquième année, il y a pas mal de sujets barbants en chimie ou en botanique, mais pas celui-ci ! De plus, le prof est intéressant : quand nous sommes arrivés dans l’amphi, il n’y était, il y avait juste un chat qui dormait sur le bureau. Et puis à l’heure du début du cours, le chat s’est transformé en prof !

On nous a attribué le grand amphi pour ce cours, celui en gradins avec les sièges durs en bois vermoulu, et pourtant il n’y a que cinq élèves. Nous sommes normalement douze dans notre promotion, mais le sujet n’a pas l’air de passionner grand monde. Il faut dire que cette matière n’a pas bonne réputation : les sorciers métamorphes sont réputés fourbes et hypocrites, ils utilisent cette capacité pour espionner et tromper les autres. C’est aussi ce que disent ceux qui n’y arrivent pas ! Le métamorphisme est aussi une affaire de don, et certains qui ont peur de ne pas y arriver préfèrent ne pas risquer l’échec, ils se spécialisent dans d’autres sujets.

Pour ma part, j’aimerais bien pouvoir apprendre à faire toutes sortes de métamorphoses, et jusqu’à présent, je m’en suis plutôt bien sorti. Je suis attiré par cette discipline, je me dis que c’est peut-être lié au fait que je suis gay : l’homosexualité étant encore plus mal vue dans le monde des sorciers que dans le monde des humains, personne dans l’école n’est au courant de mon orientation, il n’y a guère que pendant les week-ends que je peux vivre réellement ma sexualité. Heureusement, il y a plein de moldus qui sont plutôt mignons, je ne suis moi-même pas trop moche, et un petit sort de séduction peut parfois aider. J’essaie de ne pas trop en abuser, je ne voudrais pas qu’un mec 100% hétéro soit pris de remords après avoir passé une nuit avec moi et qu’il commette des actions inconsidérées, mais il faut aussi parfois donner un petit coup de pouce pour faciliter le rapprochement.

Dans les leçons précédentes, nous avons surtout appris à changer notre apparence, la couleur de nos cheveux ou de nos yeux, allonger notre nez, nous faire des oreilles d’elfe, des modifications relativement anodines.

Aujourd’hui, le cours semble aborder les choses sérieuses. J’écoute attentivement :
« Gardez bien à l’esprit que le métamorphisme est une activité extrêmement utile mais aussi potentiellement dangereuse. Une extrême prudence est nécessaire, surtout quand vous vous changez en de petits animaux qui sont exposés à de nombreux prédateurs.
« Aujourd’hui, nous allons nous appliquer le sort Musca qui permet de se changer en mouche. Il est facile à réussir mais il expose le sorcier à de nombreux dangers : se faire avaler par un oiseau insectivore, comme une mésange ou une hirondelle ; se faire happer par un chat ou se faire piéger dans une toile d’araignée. Ici nous sommes dans un environnement sécurisé, où vous avez suffisamment de place pour évoluer. Toutes les fenêtres sont fermées, et, une fois transformés, vous prendrez bien garde à ne pas sortir à l’extérieur. Si vous vous retrouvez dans l’estomac d’une mésange, il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire pour vous.
« Pour un premier essai, ne conservez pas la forme de mouche plus d’une minute ou deux. Faites quelques exercices simples : allez voler jusqu’à la fenêtre, testez quelques exercices de vol comme des zigzags, la chandelle ou les loopings. Posez-vous sur le tableau ou le pupitre, grattez-vous un peu les ailes, et puis revenez à votre place et pensez très fort à reprendre votre corps d’origine. Par sécurité, évitez les endroits sombres. Le vol est aussi un exercice passionnant, il est agréable et beaucoup plus accessible que le traditionnel vol sur un balai.
« Votre vision sera très altérée : les mouches ont des yeux à facettes et sont en fait assez myopes. Votre odorat est très développé, et certaines odeurs habituellement répugnantes pourront soudain vous sembler délicieuses. Vous aurez six pattes, exercez-vous à les faire toutes fonctionner. Je vous conseille de profiter de faire quelques manœuvres en vol, et puis de revenir vous poser à votre point de départ, et de vous concentrer sur le sort Reditus pour revenir à votre forme initiale.
« Avant de passer à l’exercice pratique, avez-vous quelques questions ? »

Une blonde plutôt mignonne demanda ce que devenaient les vêtements.

« Les vêtements et la baguette tomberont au sol et resteront sur place lors de la métamorphose. Quand vous rependrez votre forme humaine, vous devrez les remettre. Il est demandé aux messieurs présents de ne pas en profiter pour se rincer l’œil, sous peine de sanctions.
« Nous apprendrons plus tard comment les faire disparaître pendant la métamorphose, et comment les remettre automatiquement à votre retour, mais pour aujourd’hui, il faudra vous affranchir de votre pudeur naturelle ».

Mon voisin demande si nous allions bourdonner en tant que mouches.

« Le bourdonnement est lié au battement des ailes, qui font de l’ordre de 200 mouvements par seconde. Le son est plus aigu quand elles vont plus vite, plus grave quand elles vont plus lentement, vous pourrez faire des essais. Mais sachez que la mouche n’entend pas très bien. »

Je demande :

« Il y a de nombreuses espèces de mouche : la mouche domestique habituelle, la verte, la bleue, la drosophile, la mouche plate, etc. Vers quelle espère se fera la transformation ? »

« Le choix de l’espèce est lié à l’image mentale que se fait le sorcier. S’il a des connaissances en entomologie, il peut choisir son espèce, mais la plupart d’entre vous se transformeront probablement en mouches domestiques, les plus courantes ».


On arrive à la phase pratique. Au signal du professeur, je prends ma baguette que j’oriente vers moi-même, en prononçant le sort. L’effet est immédiat.

Tout d’un coup je ne sens plus le poids de mon corps, je vois en noir et blanc et tout devient flou. Par contre, je suis comme immergé dans un océan de parfums, en tout premier les odeurs corporelles des autres élèves sur les bancs voisins. Je crois que c’est la première fois que les chattes des filles éveillent autant mon intérêt ; des effluves délicieux proviennent de l’une d’entre elles, je comprends qu’elle est dans la période de ses règles. Et en arrière-plan, l’odeur du bois ciré, de la craie sur le tableau, du savon noir avec lequel on a lavé le plancher le matin même, et d’autres odeurs que je ne sais pas reconnaitre probablement parce que mon nez humain n’est pas assez sensible.

Je teste les pattes. Celles de devant sont un peu comme des mains, je les frotte l’un contre l’autre. Avec celles de derrière, je me gratte les ailes. Je commence à bouger les ailes, et, sans le faire exprès, je m’envole. C’est tellement facile ! Au quidditch on vole aussi mais il faut lutter contre le poids du corps et son inertie, ici rien de tel. Je fais un départ fulgurant, et sans le vouloir je monte en flèche. En une seconde, je me cogne au plafond, je tombe, je redresse ma chute, et je repars en faisant des cercles. Je commence à m’amuser comme un fou, je traverse toute la pièce en faisant des zig-zags, je me pose, je repars. Maîtriser mon vol est très facile et assez plaisant.
Je cherche quelque chose d’intéressant à voir, mais je me repère surtout aux odeurs, parce que je suis très myope en plus de tout voir en noir et blanc. Je vois trois filles qui n’arrivent pas à réussir le sort ; je vais tourner autour d’elles, sans trop insister, je ne voudrais pas avoir l’air d’insister sur leurs insuffisances, elles sont peut-être douées dans d’autres domaines, je repère le professeur qui surveille ce qui se passe mais je préfère ne pas trop m’approcher.

Je vais tranquillement me poser sur une fenêtre pour observer ce qui se passe à l’extérieur, quand soudain, j’entends un bourdonnement très intense, et je sens qu’un autre insecte se pose sur moi, je me suis fait attraper par une autre bestiole. Et puis, très vite, j’ai la sensation de quelque de bien dur qui me rentre dans l’anus. Passé le premier moment de surprise et de peur, je me rends compte que c’est plutôt agréable quand l’objet dur en question commence des allers-retours. Très vite, en moins d’une seconde, le plaisir monte jusqu’à atteindre une intensité telle que je perds connaissance.

Quand je me réveille, je suis nu sur la plancher de la salle, quelqu’un me tapote les joues, c’est le professeur qui dit, « il revient à lui !». Je reprends mes esprits rapidement, je me lève sur un coude et je constate qu’à côté de moi, il y a un autre élève, Laouig Beaudard, dont le corps inanimé repose sur le sol. Il est plutôt beau mec, une grande carcasse bien musclée, les épaules larges, le ventre plat, des petites fesses qui donnent envie d’y passer la main et une bite de belle taille qu’on aurait envie de sentir grandir dans sa bouche. Le professeur lui approche une fiole des narines, et il se réveille instantanément. Il se redresse sur les coudes, il explore son environnement, il me voit.

Il me fait alors un gros clin d’œil, bien appuyé.
Je comprends alors tout : l’autre mouche, c’était lui, et, quand il m’a enculé, l’orgasme a suscité une émotion qui nous a ramené à notre condition d’origine. Serait-il gay lui aussi ? Si c’est bien le cas, c’est une façon originale de sortir du placard, je crois qu’il va falloir un peu creuser la question.

Je ne le connais pas bien, c’est un nouveau. Il vient de l’école parisienne de magie, entré directement chez nous par équivalence dans le cadre de son cursus. Il a surtout la réputation d’aimer bien manger (ce qui n’est pas trop facile à la cantine de l’école) et aussi d’aimer boire, on l’a déjà vu bien torché lors de la soirée d’accueil.

Je crois qu’il va nous falloir faire un peu plus connaissance.

(A suivre.)
Extrait du troisième chapitre de : « les aventures érotiques de Bédivère Morleneu et Laouig Beaudard ».

[bech]

Pas mal celle là.

[lelivredejeremie]

Hmmm… Je prends les oreilles d’elfe à tous les coupsde ceux du Seigneur des Anneaux, ou celles des 'fairies' dans Artemis Fowl, côté séduction, ça le fait trop   
Ensuite, ben, l’orgasme foudroyant qui fait changer de niveau de conscience, mm si c’est pour (forcément) revenir au primitif au réveil, je demande à tester !
J’ai bcp aimé l’imaginaire de la saga HP, blindé de détails très techniques, qui me faisaient penser à Bech, mais du coup, c’est pas lui  0.0  A moins que le Lion, lui-même ? 

[Nostalgique]

Excellent cet acte d'amour par mouches interposées ! Original ce coming out...
Nostalgique

[KLO7514]

Oui, très bien tourné pour une (future?) "mise en bouche". Alors, il y aurait donc une suite? Vite, vite...
Et merci à M. l'auteur.
KLO.