L'autostoppeuse (hétéro) - En cours

[emmanolife]

Intéressante séparation, c'est mieux que de se balancer la vaisselle à la figure.
Je suis un peu gêné par l'utilisation du mot "phallus" pour désigner le sexe du mec : un phallus, c'est un symbole, pas un outil dont on se sert. Un phallus n'est pas une bitte ! Peut-être ai-je trop trempé dans la psychanalyse...

[jkf]

Hello Emmanolife,

Oui la vaisselle cassée, après il faut la ramasser, tâche beaucoup trop ingrate. Si on peut éviter  :o

Je ne sais pas dans quoi tu as trempé  mais pour moi un phallus n'est ni plus ni moins qu'un sexe en érection dans sa définition primaire. Après, certes certains psychanalystes ont évité d'employer le terme mais l'histoire ne dit pas s'ils étaient impuissant ???, ce qui chez eux aurait pu engendrer le rejet du mot. Bon je m'égare comme d'habitude. En fait j'évite d'utiliser des mots que je juge trop crus ou trop proches de la vulgarité et à ce titre, "bite" me gène beaucoup plus que phallus.

Voila Voili
A+
Jkf

[admirateur17]

Alors, attendons de connaitre leur avenir ! Mon petit doigt me dit que l'auteur sait où il nous mène !

[jkf]

Alors, attendons de connaitre leur avenir ! Mon petit doigt me dit que l'auteur sait où il nous mène !

Tu es train de me dire que ma boule de cristal achetée à prix d'or ne sert plus à rien ? :'(

[emmanolife]

Bonjour, jkf. En fait, la différence entre le pénis en érection (pour éviter le mot "bitte") et le phallus, c'est que le premier est un organe, le second un symbole, celui du désir masculin. C'est Lacan qui a formulé cette différence dans les année 50, mais elle est aujourd'hui passée dans le langage courant.

En fait, pour faire l'amour, il vaut mieux ne pas utiliser son phallus, car, vu que c'est un instrument symbolique, l'utilisateur n'en tirerait probablement qu'une satisfaction symbolique...

[jkf]

Hello Emmanolife,

Tu chipotes, tu chipotes !
Ce n'est pas parce qu'un Loulou, certes le deuxième du nom après Freud, a dit que ce qu'il a dit est à prendre comme argent comptant. J'ai bien essayé de comprendre sa théorie mais j'ai vu que parfois il s’emmêlait lui aussi les pinceaux. Et comme il m'a perdu à la troisième ligne de son article que je mets en lien ici pour les surdoués du cerveau, j'avoue ne pas avoir été tout à fait convaincu. Après, la psychanalyse et moi, soyons clair, ça fait deux.

https://www.cairn.info/revue-psychanalys...age-95.htm

A+
Jkf

[Arnoc1972]

J'avais hâte de retrouver l'écriture de JFK pas déçu
Hâte de retrouver la suite

[jkf]

J'avais hâte de retrouver l'écriture de JFK pas déçu
Hâte de retrouver la suite

Hello Arnoc1972,
Merci pour ton commentaire. J'espère que ce roman sera à la hauteur.
La suite c'est dans quelques instants le temps de publier.
A plus
Jkf

[jkf]

CHAPITRE III (1/3)


- Papa, c’est quoi encore ce bordel avec maman ? Je rentre pour souffler un peu, passer des vacances tranquilles, peinardes en famille après une semaine de partiels éprouvants et voilà. Plus de famille, explosée, démantelée à la grâce de deux bourricots immatures qui n’ont même pas été capables de se réconcilier. Conclusion, maman s’est tirée et toi tu te retrouves ici tout seul comme un gland dans ton appartement. J’espère que vous êtes content du haut niveau de votre connerie ?
- Caroline, cool je t’en prie.
- Cool non, pas cool tu veux dire ! Je fais quoi moi ? Je vais où ? Chez qui ? Un week-end chez toi, le suivant chez maman, c’est ça que vous m’avez réservée ? Vous auriez-pu m’en parler merde alors. Je suis majeure et à même de comprendre ces choses là et puis j’aurais peut-être pu vous raisonner tous les deux. Cette séparation, c’est trop stupide. J’espère que c’est juste un galop d’essai, rien de définitif... Moi je vous aime autant l’un que l’autre et j’ai pas envie de vous voir vous déchirer pour des conneries. Et puis vraiment pas de chance, j’ai profité des grandes vacances pour inviter ma nouvelle coloc à venir passer quelques jours avec moi. Bonjour l’ambiance. Je vais lui dire quoi maintenant ?
- Tu lui diras que ton père et ta mère on décidé de vivre chacun de leur côté. Ce n’est ni honteux ni insurmontable quand même ?
- Et on va dormir où ?
- Ah là ! Pas beaucoup d’autre choix que de partager ton lit ma puce. Avec ta mère on a décidé de ne toucher à rien. Elle a pris un appartement en centre ville, tu y auras aussi une chambre si tu veux dormir la-bas. Après c’est toi qui choisira. Tu es libre d’aller où tu veux. Tes choix seront les nôtres. Autant pour moi que pour ta mère, on ne veut absolument pas que tu te sentes tiraillée entre nous.
- Oui mais pour le coup, c’est plutôt raté. Ici j’ai toutes mes affaires : mes doudous, mes livres, mes cours, mes jeux, ma télé, mon bureau, mes vêtements, mon ordi et puis je suis habituée, j'aime bien ma chambre. Ça va être impossible de tout dupliquer. J’imagine même pas le bordel que ça va être parce que chez maman, je n'ai rien de tout cela.
- Et comment crois-tu qu’ils font les autres ?
- Les autres, c’est les autres, moi c’est moi et tout ça me gave profondément Papa. Tu ne peux même pas imaginer.
- Oui je m'en doute Caroline. La situation n’est confortable pour personne.
- Ben il ne fallait pas vous séparer alors !
- Tu sais très bien que ça ne pouvait plus durer comme ça.
- C’est vrai que parfois, c’était chiant de vous voir vous chamailler pour des queues de cerise, l’ambiance lourde quand vous vous faisiez la gueule, quand elle pleurait en silence dans sa chambre pour ne pas que j’entende, aussi lorsque tu t'enfermais dans ton bureau.
- Tu vois !
- Bon c'est fait mais je ne laisserai pas tomber. Passons aux choses pratiques. J’ai ramené mes fringues. La lessive et le repassage, c’est toi qui va t’en charger ?
- Il est grand temps que tu te prennes en charge de ce côté ma puce.
- Mouais, bien sûr. Je ne sais même pas comment on met en route la machine à laver.
- Et bien on va apprendre !
- Ah parce que toi non plus tu ne sais pas ? Ça promet. Bon j’appellerai maman, ça sera plus sûr.
- Et pour la bouffe ?
- Resto ce soir. De toute façon, il n’y a plus de vaisselle et le frigo est vide.
- De mieux en mieux et il faudra inviter Léa aussi. Ça ne te dérange pas j’espère ?
- OK pour un resto à trois avec toi et Léa.
- Et probablement tout comme moi d’ailleurs, il y aura aussi ses fringues à laver...
- Qui peut le plus peut le moins. A trois on finira bien par trouver la solution pour faire tourner ce foutu lave-linge.
- Mouais ! J’ai un gros doute. Je passe voir maman. A tout à l’heure.
- Ça marche. A tout à l’heure ma chérie.

Caroline, c’est la prunelle de mes yeux. Mon bébé, celle que j’ai vu naître, que j’ai choyé avec un amour démesuré. Pour elle, je donnerai tout, mon souffle, mon corps, ma vie s’il le fallait. Et pourtant, au départ je n’étais pas très adepte des enfants mais la chair de ma chair, ma fille, cette toute petite partie de moi que je n'ai pas vu grandir, c’est autrement différent et comme tous les pères, elle ne m’a pas ménagé :
Ahuri lorsqu’elle s’est mise à marcher toute seule, la gorge nouée lorsqu’elle m’a appelée Papa pour la première fois, méfiant lorsque je devais la changer (mais ça n’a pas suffit  :), affolé lors de la percée de sa première dent, déconcerté devant tous les pourquoi, fier de la voir partir toute seule à l’école, courroucé devant ses premiers bulletins scolaires, déstabilisé devant ses réparties, préoccupé par les garçons qui lui tournaient autour, inquiet lorsqu’elle sortait en boîte de nuit avec toujours une bonne excuse pour ne pas rentrer à l’heure, crispé lorsqu’elle prenait le volant (les chiens ne font pas de chat), anxieux lorsqu’elle s’est installée dans son appartement mais tellement heureux d’avoir pu vivre toutes ces adorables petites choses avec elle. Gamin, j’étais à mille lieux d’imaginer qu’un enfant puisse apporter autant de bonheur à ses géniteurs même si parfois elle aurait bien mérité quelques sacrilèges ; une ou deux claques et deux ou trois fessées. Heureusement pour elle, depuis quelques temps, c’est plutôt mal vu et de plus, ce n'est pas dans ma nature.

A dix-neuf ans maintenant, Caroline est devenue une charmante jeune femme au caractère bien trempé, dynamique, sûre d’elle en apparence mais plutôt stressée pour tout ce qui sort de l’ordinaire ; grande brunette aux cheveux à la garçonne, un sourire à faire craquer n’importe qui, des yeux noisettes qui trahissent en profondeur l’intégralité de ses émotions, un corps agréable avec des formes presque effacées sous les inlassables jeans/polos qu’elle porte à longueur d’année.

- °° -

[Arnoc1972]

Merci JFK pour cette suite...
Je suis comme lorsque je lisais "une femme ordinaire " impatient de lire la suite, ca ne va jamais assez vite lol...

[emmanolife]

Une jeune fille qui a du caractère ! Elle le tient du papa ou de la maman ? Probablement des deux, et c'est peut-être aussi à l'origine de la séparation, papa et maman avaient du mal à s'entendre...

[jkf]

Merci JFK pour cette suite...
Je suis comme lorsque je lisais "une femme ordinaire " impatient de lire la suite, ca ne va jamais assez vite lol...

Hello Arnoc1972,
Argh, j'écris au fil de l'eau et je n'ai même pas un chapitre d'avance :. Il y aura inéluctablement des périodes de publication un peu plus longues que les autres même si j'aime bien tenir un rythme soutenu.
Il faudra de temps en temps prendre son mal en patience. :-[
A+
Jkf

[jkf]

Une jeune fille qui a du caractère ! Elle le tient du papa ou de la maman ? Probablement des deux, et c'est peut-être aussi à l'origine de la séparation, papa et maman avaient du mal à s'entendre...

Hello Emmanolife,
Caroline est une jeune fille comme une autre, un peu stressée par la vie et qui, dans le confort familial,  n'a jamais imaginé qu'un jour l'amour de ses parents puisse s'étioler, usé par le temps, malmené par des écueils de plus en plus ridicules jusqu'au jour où la goutte d'eau fait déborder le vase.
A+
Jkf

[curieux]

Bonjour jkf,
C'est avec satisfaction que je constate ton retour et avec en plus, le plaisir renouvelé de lire un récit intéressant qui, comme d'habitude est parfaitement écrit .
Je ne sais pas ce qu'il va arriver à notre " héros " mais la suite nous l'apprendra.     

[jkf]

Bonjour jkf,
C'est avec satisfaction que je constate ton retour et avec en plus, le plaisir renouvelé de lire un récit intéressant qui, comme d'habitude est parfaitement écrit .
Je ne sais pas ce qu'il va arriver à notre " héros " mais la suite nous l'apprendra.   

Hello Curieux,
Toujours présent toi aussi ! Pour celui qui écrit, c'est un super bonus de pouvoir compter sur des lecteurs assidus.
Merci pour ton commentaires et pour ce qui est de notre héros, il va avoir fort à faire. Mais chut ! Motus et bouche cousue sinon ma plume va me haïr.
A+
Jkf