24-02-2021, 11:15 PM
Coucou ! Une qui traînait depuis le 1er février !
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Douche et bière belge
— Quand est-ce qu’on s’aime ? demanda soudain Frédéric au viril Romain.
— Hein ? fit le mec, une rude baraque qui se douchait avec Frédéric après l’entraînement de basket universitaire. Tu perds les pédales, là, ou quoi ?
— On ferait un beau couple, tu crois pas ?
— Mais il est ravagé, ce mec ! J’y crois pas !
— Bon… Je vois que t’es pas partant tout de suite… mais t’y penses, hein ? fit Frédéric en se retournant.
On ne se revit plus, ensuite.
On était vendredi et le prochain entraînement aurait lieu le lundi suivant. Sauf que, le samedi, en début de soirée, on se retrouva nez à nez devant Le Pélican rose, vaste brasserie fréquentée essentiellement par la gent estudiantine de la ville.
— Oh ! Toi, t’as rendez-vous ! attaqua Frédéric.
— Non, non !
— Alors on se prend un pot ensemble… avant que ton rendez-vous arrive ? Tiens, je t’invite !
Romain n’osa apparemment refuser, et l’on s’installa — à cette heure, il n’y avait pas encore trop de monde céans. Frédéric commanda deux litres de Leffe, pas moins !
— T’es fou… murmura Romain.
— Et alors ? On est entre nous, alors vive la folie ! Trinquons !
Et le beau et viril Romain dut sourire, un peu. On causa… un peu aussi. Romain n’avait pas envie de se confier à cette petite pédale de Frédéric, non !
— Tu sais, dit soudain celui-ci, que je rigole pas, quand je te demande de m’aimer ?
— Hein ? Et pourquoi ?
— Parce que… je t’aime, moi, Romain. Vraiment.
— Oh ! Tu te fous de moi, là ?
— Non. T’es magnifique, Romain, et… je t’aime.
— Mais… je suis hétéro, moi, et… j’m’en fous, d’ toi !
— Faudrait pourtant y penser, à moi !
— Et pourquoi ?
— Parce que je t’aime, mon Romain.
— Mais… je viens de te dire que…
— Chut ! Tu viens seulement de me dire que tu m’aimais pas… encore.
— Putain ! T’es incroyablement ravagé, toi !
— C’est ta beauté, qui me ravage.
— Ma quoi ? Tu plaisantes, là !
— Superbement foutu, superbement poilu, superbement musclé, un sourire superbe et des yeux adorables… t’appelles pas ça une beauté, Romain ?
— J’en sais rien, chuis pas pédé, moi !
— Mais tes copines te l’ont forcément dit, non ?
— Euh… tu cherches quoi, là ?
— T’as des copines, d’après ce qu’on sait, non ?
— Ben… oui.
— Alors elles te disent quoi, sur ta beauté ?
— Mais… Oh ! Tu me fais chier, là !
— Elles te disent rien, n’est-ce pas ?
Romain resta un temps coi. Frédéric insista :
— Puis-je penser qu’elles s’en foutent, de ta beauté ?
— Tu vas pas la fermer, ta gueule ?
— Je la fermerai quand t’auras admis que t’es beau… comme un cœur, et que tu peux être aimé… et non seulement pour ça.
À ce moment parut une jolie et plantureuse nana qui chopa Romain par le cou, avant de lui offrir un baiser de pro. Qui demanda :
— C’est qui, ton copain ? Oh, il est super mignon !
— Merci, Madame !
— Sandra !
— Frédéric.
— T’es vraiment craquant, tu sais, Frédéric ?
— Mais je pense que… Romain est nettement mieux que moi.
— Hein ? Heu… Oui, oui, bien sûr ! fit la drôlesse en roulant alors un patin bavouilleux à Romain.
Bien que sa Leffe ne fût point finie, Frédéric songea alors à prendre la tangente… mais la fillette veillait, qui feula :
— Et si on allait chez moi, pour l’apéro ? Vous finissez vos p’tits verres, les mecs, et je vous invite. À tout à l’heure ! J’vais voir une copine là-bas.
Frédéric regarda Romain, qui sembla incapable de réagir.
— Ho, grand garçon ! Fais pas cette tête-là ! fit Frédéric en souriant. Allez, trinquons !
Mais Romain but sans sourire, lui. Frédéric reprit :
— J’adore cette bière, et j’adore la boire avec toi, Romain. T’es pas chaud pour que je vienne te mater chez la Sandra, hein ? Et pis t’as peur que j’en profite pour te sucer en douce, avoue !
— Oh, ça va ! ronchonna le beau brun.
— Rassure-toi, tel n’est point mon dessein du jour, fit doucement Frédéric. Bien sûr que je vais pas te casser ta baraque. C’est pas que je la trouve des plus distinguées, la Sandra, mais je comprends que t’aies envie de la tirer. Mais… tu pourrais aussi venir chez moi… sans elle. Voilà l’alternative. Ou tu veux rester chez toi tout seul… à te tirer la nouille en pensant à moi ?
Romain fut obligé de sourire, à cette hypothèse.
— T’es vraiment… plus que gonflé, toi !
— Pas facile d’intéresser un garçon aussi impressionnant que toi, Romain. J’y suis allé avec mes gros sabots, mais… je suis pas fier, tu sais ? Je sais que t’es doux, et sûrement tendre, alors… je devrais être comme toi, et pas te violenter en paroles. Mais… j’attendais le moment d’oser depuis le début de l’année et… c’est seulement fin mars que j’ai eu mon coup de culot, voilà.
La tirade fit sourire Romain, derechef.
— Laisse tomber, va. Après tout, c’est pas tout le monde qui te fait une déclaration aussi… vive. M’enfin… t’as compris que…
— Oui. Rappelle-toi seulement qu’il y a quelqu’un qui pense à toi, et qui t’espère. On finit notre bière, et tu vas niquer ?
— Oh ! Tes… T’es gentil, Frédéric.
— Pas encore assez pour te plaire, mais… je m’entraîne !
— T’es fou, toi ! fit Romain, tout sourire.
On parla d’autres choses, le temps de finir les litrons, et la Sandra, qui avait l’œil, reparut soudain.
— Vous venez, les mecs ?
— Ben… fit Romain, l’air gêné, en fait… Frédéric n’est pas libre ce soir, et ma mère vient de me convoquer d’urgence : j’y vais, là.
—Ah ! fit la nana, l’air déçu. Mais je vous retiens tous les deux pour la semaine prochaine, hein ?
— Promis !
On se sourit, la Sandra ayant quitté les lieux. Et l’on se regarda un instant dans les yeux. Frédéric osa enfin :
— Merci, Romain. Est-ce que… je peux réitérer mon invitation ?
— Tu peux.
— Et…?
— C’est oui. On va pisser ? Après un tel gorgeon…
— Chez moi, j’habite tout près.
Chez lui, Frédéric était dans ses petits souliers… d’autant qu’il avait un projet en tête… qui urgeait !
— J’vais te demander un truc, Romain…
— Déjà ?
— C’est dans l’urgence… Tu me pisses dessus ?
— Oh !
Mais Romain ne se dégonfla pas : on se déloqua vite fait, et dans la douche il reversa une partie de la chope sur le torse, et même sur le museau de Frédéric.
— Merci Romain. Tu voudrais, toi aussi ?
— Oh… Fais ce que tu veux.
Romain resta debout, mais Frédéric lui arrosa facilement la poitrine, et bien sûr la bite. Une fois qu’on fut savonnés et rincés, Frédéric s’agenouilla et prit en bouche la bite de Romain, qui ne moufta pas.
La beauté du sceptre de Romain dépassait les espérances de Frédéric ! Qui s’interrompit pour déclarer :
— T’es incroyablement beau, mon bébé !
— N’en fais pas trop…
On se transporta dans la chambre de Frédéric, qui reprit son ardente succion. Romain finit par soupirer :
— Je crois que je vais…
— Non ! fit Frédéric en lui serrant fortement le gland, moyen de calmer son patient.
Romain poussa un énorme soupir, et Frédéric reprit :
— Je t’ai empêché de niquer, ce soir… Ça te ferait plaisir, de me la mettre ?
— Oh ! Mais… j’ai jamais fait ça, moi ! objecta Romain, tandis que Frédéric lui caressait les roupettes.
— Ça te dégoûte ?
— Oh non, non !
— Viens, mon Romain.
Ainsi fut fait. Et gentiment, encore. Frédéric pria son baiseur de prendre son temps, et la séance dura des quarts d’heure, des quarts d’heure !
Romain resta dormir, après qu’il eut cependant fait jouir Frédéric d’un vigoureux et habile coup de poignet.
On causa longtemps avant de s’endormir, de tout et de rien. Au matin Romain fut encore de service et bomba Frédéric comme un artilleur de carrière.
On se sépara avec de doux bisous sur les lèvres, et quelques vagues promesses…
Mais le lundi, pas de Romain au basket… ni le mercredi. Frédéric crut son affaire expédiée ; cette absence injustifiée… se justifiait pourtant clairement : Romain ne voulait plus le voir. Et il ne le croisa pas sur le campus, ni au restaurant universitaire.
Mais il n’osa appeler son aimé, encore qu’il eût ses coordonnées. Enfin… Enfin, il eut un message, le jeudi soir : « Hello ! Demain soir à l’entraînement ? »
Frédéric ne répondit pas, drapé dans sa dignité… mais comme il l’attendit, ce moment !
On fit comme si de rien n’était, et même, Frédéric se donna à fond et ce fut exténué qu’il se retrouva à la douche avec Romain. Mais on ne s’y parla pas, encore que Romain ne cessât de sourire.
Enfin, Romain s’approcha de Frédéric alors qu’on se rhabillait, et proposa doucement :
— J’t’offre un coup de belge, ce soir ?
— Oh, te sens pas obligé de me le rendre !
Et là, Frédéric eut la surprise de sa vie :
— Envie de sentir ta pisse sur mes tétons, et ma bite.
— Oh ! Ro… Ro…
— Moi, c’est Romain.
Au Pélican rose, Romain fut encore alpagué par une nana, pas mal du reste, qui fut vite renvoyée à sa broderie !
On parla de tout et de rien. Romain dit enfin, souriant :
— Tu m’as fait découvrir des choses… comme la grande chope de Leffe… et ce qui s’ensuit !
La grande belge avalée, on alla chez Frédéric, sans mot dire, et l’on se compissa avec le sourire.
— C’est tout con, ça, mais ça me plaît… avec toi.
— Merci… mon Romain. Tu restes ?
Et comment qu’il resta, le Romain ! Et surtout… il voulut sucer le beau vit de Frédéric. Aux anges, çui-là ! Romain lui fit l’amour avec application, et ces jeunes gens eurent de fort jolis et longs moments de tendresse.
Et l’on avait des choses à partager, visiblement.
— Tu remerciera Sandra, murmura Romain, au matin.
— Et pourquoi ?
— Cette connasse me faisait chier et… comparée à toi… Bref, tu me comprends.
— Oh, Romain !
— J’ai niqué tous les soirs… sans arrêter de penser à toi, voilà la vérité. Bien sûr… te vexe pas… je t’aime pas, mais… j’aime être là, avec toi.
— Quand tu veux, Romain.
— Oh, dis pas ça ! Parce que… ça pourrait être… tout le temps.
— Est-ce que… tu veux commencer tout le temps… tout de suite ?
Romain eut alors le plus craquant des sourires en regardant Frédéric et il murmura :
— J’ai jamais embrassé un mec.
— J’ai jamais embrassé mon bien-aimé.
— Tu m’apprends ?
Combien cette leçon fut douce ! Pour la suite, à vrai dire, Romain n’avait plus besoin de leçons… tant il était plein d’idées… et désireux de pratiquer !
1. II. 2021
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Douche et bière belge
— Quand est-ce qu’on s’aime ? demanda soudain Frédéric au viril Romain.
— Hein ? fit le mec, une rude baraque qui se douchait avec Frédéric après l’entraînement de basket universitaire. Tu perds les pédales, là, ou quoi ?
— On ferait un beau couple, tu crois pas ?
— Mais il est ravagé, ce mec ! J’y crois pas !
— Bon… Je vois que t’es pas partant tout de suite… mais t’y penses, hein ? fit Frédéric en se retournant.
On ne se revit plus, ensuite.
On était vendredi et le prochain entraînement aurait lieu le lundi suivant. Sauf que, le samedi, en début de soirée, on se retrouva nez à nez devant Le Pélican rose, vaste brasserie fréquentée essentiellement par la gent estudiantine de la ville.
— Oh ! Toi, t’as rendez-vous ! attaqua Frédéric.
— Non, non !
— Alors on se prend un pot ensemble… avant que ton rendez-vous arrive ? Tiens, je t’invite !
Romain n’osa apparemment refuser, et l’on s’installa — à cette heure, il n’y avait pas encore trop de monde céans. Frédéric commanda deux litres de Leffe, pas moins !
— T’es fou… murmura Romain.
— Et alors ? On est entre nous, alors vive la folie ! Trinquons !
Et le beau et viril Romain dut sourire, un peu. On causa… un peu aussi. Romain n’avait pas envie de se confier à cette petite pédale de Frédéric, non !
— Tu sais, dit soudain celui-ci, que je rigole pas, quand je te demande de m’aimer ?
— Hein ? Et pourquoi ?
— Parce que… je t’aime, moi, Romain. Vraiment.
— Oh ! Tu te fous de moi, là ?
— Non. T’es magnifique, Romain, et… je t’aime.
— Mais… je suis hétéro, moi, et… j’m’en fous, d’ toi !
— Faudrait pourtant y penser, à moi !
— Et pourquoi ?
— Parce que je t’aime, mon Romain.
— Mais… je viens de te dire que…
— Chut ! Tu viens seulement de me dire que tu m’aimais pas… encore.
— Putain ! T’es incroyablement ravagé, toi !
— C’est ta beauté, qui me ravage.
— Ma quoi ? Tu plaisantes, là !
— Superbement foutu, superbement poilu, superbement musclé, un sourire superbe et des yeux adorables… t’appelles pas ça une beauté, Romain ?
— J’en sais rien, chuis pas pédé, moi !
— Mais tes copines te l’ont forcément dit, non ?
— Euh… tu cherches quoi, là ?
— T’as des copines, d’après ce qu’on sait, non ?
— Ben… oui.
— Alors elles te disent quoi, sur ta beauté ?
— Mais… Oh ! Tu me fais chier, là !
— Elles te disent rien, n’est-ce pas ?
Romain resta un temps coi. Frédéric insista :
— Puis-je penser qu’elles s’en foutent, de ta beauté ?
— Tu vas pas la fermer, ta gueule ?
— Je la fermerai quand t’auras admis que t’es beau… comme un cœur, et que tu peux être aimé… et non seulement pour ça.
À ce moment parut une jolie et plantureuse nana qui chopa Romain par le cou, avant de lui offrir un baiser de pro. Qui demanda :
— C’est qui, ton copain ? Oh, il est super mignon !
— Merci, Madame !
— Sandra !
— Frédéric.
— T’es vraiment craquant, tu sais, Frédéric ?
— Mais je pense que… Romain est nettement mieux que moi.
— Hein ? Heu… Oui, oui, bien sûr ! fit la drôlesse en roulant alors un patin bavouilleux à Romain.
Bien que sa Leffe ne fût point finie, Frédéric songea alors à prendre la tangente… mais la fillette veillait, qui feula :
— Et si on allait chez moi, pour l’apéro ? Vous finissez vos p’tits verres, les mecs, et je vous invite. À tout à l’heure ! J’vais voir une copine là-bas.
Frédéric regarda Romain, qui sembla incapable de réagir.
— Ho, grand garçon ! Fais pas cette tête-là ! fit Frédéric en souriant. Allez, trinquons !
Mais Romain but sans sourire, lui. Frédéric reprit :
— J’adore cette bière, et j’adore la boire avec toi, Romain. T’es pas chaud pour que je vienne te mater chez la Sandra, hein ? Et pis t’as peur que j’en profite pour te sucer en douce, avoue !
— Oh, ça va ! ronchonna le beau brun.
— Rassure-toi, tel n’est point mon dessein du jour, fit doucement Frédéric. Bien sûr que je vais pas te casser ta baraque. C’est pas que je la trouve des plus distinguées, la Sandra, mais je comprends que t’aies envie de la tirer. Mais… tu pourrais aussi venir chez moi… sans elle. Voilà l’alternative. Ou tu veux rester chez toi tout seul… à te tirer la nouille en pensant à moi ?
Romain fut obligé de sourire, à cette hypothèse.
— T’es vraiment… plus que gonflé, toi !
— Pas facile d’intéresser un garçon aussi impressionnant que toi, Romain. J’y suis allé avec mes gros sabots, mais… je suis pas fier, tu sais ? Je sais que t’es doux, et sûrement tendre, alors… je devrais être comme toi, et pas te violenter en paroles. Mais… j’attendais le moment d’oser depuis le début de l’année et… c’est seulement fin mars que j’ai eu mon coup de culot, voilà.
La tirade fit sourire Romain, derechef.
— Laisse tomber, va. Après tout, c’est pas tout le monde qui te fait une déclaration aussi… vive. M’enfin… t’as compris que…
— Oui. Rappelle-toi seulement qu’il y a quelqu’un qui pense à toi, et qui t’espère. On finit notre bière, et tu vas niquer ?
— Oh ! Tes… T’es gentil, Frédéric.
— Pas encore assez pour te plaire, mais… je m’entraîne !
— T’es fou, toi ! fit Romain, tout sourire.
On parla d’autres choses, le temps de finir les litrons, et la Sandra, qui avait l’œil, reparut soudain.
— Vous venez, les mecs ?
— Ben… fit Romain, l’air gêné, en fait… Frédéric n’est pas libre ce soir, et ma mère vient de me convoquer d’urgence : j’y vais, là.
—Ah ! fit la nana, l’air déçu. Mais je vous retiens tous les deux pour la semaine prochaine, hein ?
— Promis !
On se sourit, la Sandra ayant quitté les lieux. Et l’on se regarda un instant dans les yeux. Frédéric osa enfin :
— Merci, Romain. Est-ce que… je peux réitérer mon invitation ?
— Tu peux.
— Et…?
— C’est oui. On va pisser ? Après un tel gorgeon…
— Chez moi, j’habite tout près.
Chez lui, Frédéric était dans ses petits souliers… d’autant qu’il avait un projet en tête… qui urgeait !
— J’vais te demander un truc, Romain…
— Déjà ?
— C’est dans l’urgence… Tu me pisses dessus ?
— Oh !
Mais Romain ne se dégonfla pas : on se déloqua vite fait, et dans la douche il reversa une partie de la chope sur le torse, et même sur le museau de Frédéric.
— Merci Romain. Tu voudrais, toi aussi ?
— Oh… Fais ce que tu veux.
Romain resta debout, mais Frédéric lui arrosa facilement la poitrine, et bien sûr la bite. Une fois qu’on fut savonnés et rincés, Frédéric s’agenouilla et prit en bouche la bite de Romain, qui ne moufta pas.
La beauté du sceptre de Romain dépassait les espérances de Frédéric ! Qui s’interrompit pour déclarer :
— T’es incroyablement beau, mon bébé !
— N’en fais pas trop…
On se transporta dans la chambre de Frédéric, qui reprit son ardente succion. Romain finit par soupirer :
— Je crois que je vais…
— Non ! fit Frédéric en lui serrant fortement le gland, moyen de calmer son patient.
Romain poussa un énorme soupir, et Frédéric reprit :
— Je t’ai empêché de niquer, ce soir… Ça te ferait plaisir, de me la mettre ?
— Oh ! Mais… j’ai jamais fait ça, moi ! objecta Romain, tandis que Frédéric lui caressait les roupettes.
— Ça te dégoûte ?
— Oh non, non !
— Viens, mon Romain.
Ainsi fut fait. Et gentiment, encore. Frédéric pria son baiseur de prendre son temps, et la séance dura des quarts d’heure, des quarts d’heure !
Romain resta dormir, après qu’il eut cependant fait jouir Frédéric d’un vigoureux et habile coup de poignet.
On causa longtemps avant de s’endormir, de tout et de rien. Au matin Romain fut encore de service et bomba Frédéric comme un artilleur de carrière.
On se sépara avec de doux bisous sur les lèvres, et quelques vagues promesses…
Mais le lundi, pas de Romain au basket… ni le mercredi. Frédéric crut son affaire expédiée ; cette absence injustifiée… se justifiait pourtant clairement : Romain ne voulait plus le voir. Et il ne le croisa pas sur le campus, ni au restaurant universitaire.
Mais il n’osa appeler son aimé, encore qu’il eût ses coordonnées. Enfin… Enfin, il eut un message, le jeudi soir : « Hello ! Demain soir à l’entraînement ? »
Frédéric ne répondit pas, drapé dans sa dignité… mais comme il l’attendit, ce moment !
On fit comme si de rien n’était, et même, Frédéric se donna à fond et ce fut exténué qu’il se retrouva à la douche avec Romain. Mais on ne s’y parla pas, encore que Romain ne cessât de sourire.
Enfin, Romain s’approcha de Frédéric alors qu’on se rhabillait, et proposa doucement :
— J’t’offre un coup de belge, ce soir ?
— Oh, te sens pas obligé de me le rendre !
Et là, Frédéric eut la surprise de sa vie :
— Envie de sentir ta pisse sur mes tétons, et ma bite.
— Oh ! Ro… Ro…
— Moi, c’est Romain.
Au Pélican rose, Romain fut encore alpagué par une nana, pas mal du reste, qui fut vite renvoyée à sa broderie !
On parla de tout et de rien. Romain dit enfin, souriant :
— Tu m’as fait découvrir des choses… comme la grande chope de Leffe… et ce qui s’ensuit !
La grande belge avalée, on alla chez Frédéric, sans mot dire, et l’on se compissa avec le sourire.
— C’est tout con, ça, mais ça me plaît… avec toi.
— Merci… mon Romain. Tu restes ?
Et comment qu’il resta, le Romain ! Et surtout… il voulut sucer le beau vit de Frédéric. Aux anges, çui-là ! Romain lui fit l’amour avec application, et ces jeunes gens eurent de fort jolis et longs moments de tendresse.
Et l’on avait des choses à partager, visiblement.
— Tu remerciera Sandra, murmura Romain, au matin.
— Et pourquoi ?
— Cette connasse me faisait chier et… comparée à toi… Bref, tu me comprends.
— Oh, Romain !
— J’ai niqué tous les soirs… sans arrêter de penser à toi, voilà la vérité. Bien sûr… te vexe pas… je t’aime pas, mais… j’aime être là, avec toi.
— Quand tu veux, Romain.
— Oh, dis pas ça ! Parce que… ça pourrait être… tout le temps.
— Est-ce que… tu veux commencer tout le temps… tout de suite ?
Romain eut alors le plus craquant des sourires en regardant Frédéric et il murmura :
— J’ai jamais embrassé un mec.
— J’ai jamais embrassé mon bien-aimé.
— Tu m’apprends ?
Combien cette leçon fut douce ! Pour la suite, à vrai dire, Romain n’avait plus besoin de leçons… tant il était plein d’idées… et désireux de pratiquer !
1. II. 2021
Amitiés de Louklouk !