Recherche partenaire pour la St Valentin
Garçon gentil, un peu fou et drôle
Annonce catégoriée : urgent !!
Au départ c’était une plaisanterie : Chloé et Sarah étaient tristes que Laura n’eût pas encore de petit ami. Laura fut très fâchée lorsqu’elle vit l’annonce, puis elle se calma, pourquoi ne pas faire un essai ? Il n’y aurait de toute façon aucun garçon qui répondrait, ils devaient tous être déjà casés.
Elle fut très étonnée lorsqu’elle reçut un message, un certain Valentin avait répondu à son invitation. Elle demanda conseil à ses amies qui éclatèrent de rire :
— Valentin ? dit Chloé. Tu ne le connais pas, c’est un nerd, il est pâle, a des grosses lunettes mode du siècle passé, des boutons d’acné et des cheveux roux.
— Tu as vraiment tiré le gros lot ! ajouta Sarah. Il doit être un peu fou, ça oui, mais pas drôle du tout.
— Comment m’en débarrasser ? demanda Laura. Ce serait malhonnête de refuser, c’est le seul qui m’a répondu.
— Déjà, tu n’as pas à t’engager, fit Chloé, tu dînes avec lui et après tu le largues.
— S’il veut baiser, ajouta Sarah, tu lui dis que de nos jours on signe d’abord un contrat.
— D’ailleurs je doute qu’il sache que sa bite serve à autre chose qu’à pisser.
Laura donna rendez-vous à Valentin le jour de la Saint-Valentin à la sortie du lycée où ils étaient tous deux en terminale.
Les deux jouvenceaux se retrouvèrent à l’endroit prévu. Laura lui demanda de s’éloigner un peu, elle savait que ses deux amies les observaient. Quelques centaines de mètres plus loin, Laura demanda à Valentin :
— On fait quoi ?
— Je voulais passer au centre commercial, je crois qu’ils ont reçu la dernière version de la Super-Mega-Station X47.
— C’est quoi ça ?
— Tu ne connais pas la Super-Mega-Station X47 ? Une console de jeu avec réalité virtuelle intégrée.
— Tu veux l’acheter ?
— C’était mon cadeau de Noël, j’attendais qu’elle sorte.
Laura soupira. Devait-elle abandonner déjà la partie ? Non, elle raconterait ça à ses amies et elles en riraient. Et ce serait déprimant de se retrouver seule chez elle alors que le monde entier fêtait l’amour.
Au centre commercial, Laura écouta distraitement Valentin et le vendeur discuter des performances de la X quelque chose. Elle se demanda s’ils parlaient français ou une novlangue. Valentin ressortit fièrement du magasin avec sa nouvelle acquisition.
— J’ai pensé qu’on pourrait manger un morceau ici avant de rentrer chez moi, dit celui-ci. Ça te dit ?
— Je ne te cache pas que j’y comptais.
— Il y a un McDo, ça te va ?
Laura ne put s’empêcher de rire, puis répondit, résignée :
— Ça me va.
Valentin était très galant, il offrit le hamburger végétarien qu’elle avait commandé. Pendant qu’ils mangeaient, elle demanda :
— Tu as d’autres loisirs à part ta console de jeux ?
— J’ai mon ordi, avec 128 Go de mémoire, un processeur Z64590 43 cœurs, deux disques de 12 TB et un écran de 35 pouces. Et j’étudie, je veux devenir physicien, j’en suis déjà au programme de deuxième année de l’école polytechnique.
— Je pensais à des choses moins techniques, plus… romantiques.
Valentin rit :
— Je vois où tu veux en venir. Tu penses au sexe.
— Pas forcément, dit Laura en rougissant. Il y d’autres choses dans la vie.
— Tu sais, je ne suis pas aussi coincé que j’en ai l’air. Cela ne me dérange pas de parler de ça, je me masturbe une fois par jour. Et elle fait 18 centimètres de long.
— Euh, tu n’étais pas obligé de me le dire.
Ils terminèrent leur repas par un dessert calorique et sucré. Valentin enleva ses lunettes pour les nettoyer, Laura le regarda différemment, il n’était pas dénué de charme et n’avait presque plus de boutons d’acné.
La mère de Valentin les reçut chaleureusement :
— Bonjour Mademoiselle, je ne vous cache pas que c’est la première fois que mon fils invite une fille. Vous avez déjà dîné ?
— Bonjour Madame, oui Valentin m’a invitée au centre commercial.
Elle n’osa pas dire que c’était au McDo. La mère lui demanda son prénom et se présenta.
La mère prit ensuite Valentin à part et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Pendant que Laura se lavait les mains, Valentin alla dans sa chambre, passa un pantalon de survêtement et un tee-shirt. Laura le rejoignit alors qu’il sortait la console de son carton.
— Je vais l’essayer, après je te montrerai, je pense que tu seras impressionnée.
Le jeune homme relia l’appareil à un écran, configura la station en demandant à la jeune fille de fermer les yeux pendant qu’il introduisait le mot de passe de 42 lettres, chiffres et caractères spéciaux. Il mit ensuite le casque de réalité virtuelle et fut plongé dans un autre monde, sur la planète Tripolaire-Xénon, en train de défendre celle-ci contre une invasion de Spermiphages venus d’une galaxie lointaine.
Au bout d’une demi-heure, Laura s’ennuyait ferme, elle envoyait des messages à ses amies pour raconter ses mésaventures, mais celles-ci ne répondaient pas, elles devaient être au restaurant avec leurs petits amis en train de déguster un menu somptueux et aphrodisiaque à la lumière des chandelles.
Laura regardait la bosse sur le survêtement à l’entrejambe de Valentin. Elle n’avait jamais fait l’amour avec un homme, mais souvent regardé des images. Elle s’imagina Valentin en train de se masturber et elle eut un frisson. Elle attendit encore dix minutes, puis elle ne put plus se retenir. Elle devait provoquer le destin.
Elle caressa tout d’abord la bosse sur le tissu. Valentin ne réagit pas, toujours absorbé par ses combats interstellaires. Elle glissa ensuite sa main entre le pantalon et le boxer et tâta le membre, celui-ci semblait effectivement assez long — plus que celui de son frère qu’elle avait vu lorsqu’elle était entrée par advertance dans la salle de bain alors qu’il se douchait —, puis les testicules. Elle introduisit ses doigts dans le sous-vêtement, parcourut la hampe, atteignit le prépuce qu’elle essaya de décalotter. Elle sentit que le membre durcissait.
Valentin réagit enfin, il enleva le casque et demanda, l’air étonné :
— Tu fais quoi ?
— Je te branle, tu m’as dit que tu le faisais aussi.
— Tu aimerais… faire l’amour avec moi ?
— Peut-être. Mais mes amies m’ont dit qu’on devait faire d’abord un contrat de nos jours, tu sais, pour éviter des accusations de viol.
— Je sais, ma mère m’a expliqué quand je lui ai dit que j’invitais une fille. J’ai déjà préparé le papier, tu n’as qu’à signer.
Laura était désemparée. Elle ne comprenait pas.
— Tu es aussi une machine ? Il me semble que tu n’as pas de sentiments.
— Je vis dans un autre monde, je suis déconnecté de la réalité. C’est peut-être une maladie, je ne sais pas, je ne suis jamais allé trouver de psy. J’ai répondu à ton annonce comme on lance une bouteille à la mer. Mais je savais qui tu étais, j’avais envie de toi, Laura.
— Tu aurais pu faire un effort pour me séduire, et pas me montrer que ta quincaillerie électronique.
— Je voulais que tu me découvres tel que je suis, que tu n’aies pas de déception par la suite.
Laura se demanda si elle devait le larguer, elle resta, signa le contrat, et reprit son exploration de l’intimité de Valentin. Par chance, la mère avait tout prévu et donné une boîte de préservatifs XXL à son fils.
Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
Garçon gentil, un peu fou et drôle
Annonce catégoriée : urgent !!
Au départ c’était une plaisanterie : Chloé et Sarah étaient tristes que Laura n’eût pas encore de petit ami. Laura fut très fâchée lorsqu’elle vit l’annonce, puis elle se calma, pourquoi ne pas faire un essai ? Il n’y aurait de toute façon aucun garçon qui répondrait, ils devaient tous être déjà casés.
Elle fut très étonnée lorsqu’elle reçut un message, un certain Valentin avait répondu à son invitation. Elle demanda conseil à ses amies qui éclatèrent de rire :
— Valentin ? dit Chloé. Tu ne le connais pas, c’est un nerd, il est pâle, a des grosses lunettes mode du siècle passé, des boutons d’acné et des cheveux roux.
— Tu as vraiment tiré le gros lot ! ajouta Sarah. Il doit être un peu fou, ça oui, mais pas drôle du tout.
— Comment m’en débarrasser ? demanda Laura. Ce serait malhonnête de refuser, c’est le seul qui m’a répondu.
— Déjà, tu n’as pas à t’engager, fit Chloé, tu dînes avec lui et après tu le largues.
— S’il veut baiser, ajouta Sarah, tu lui dis que de nos jours on signe d’abord un contrat.
— D’ailleurs je doute qu’il sache que sa bite serve à autre chose qu’à pisser.
Laura donna rendez-vous à Valentin le jour de la Saint-Valentin à la sortie du lycée où ils étaient tous deux en terminale.
Les deux jouvenceaux se retrouvèrent à l’endroit prévu. Laura lui demanda de s’éloigner un peu, elle savait que ses deux amies les observaient. Quelques centaines de mètres plus loin, Laura demanda à Valentin :
— On fait quoi ?
— Je voulais passer au centre commercial, je crois qu’ils ont reçu la dernière version de la Super-Mega-Station X47.
— C’est quoi ça ?
— Tu ne connais pas la Super-Mega-Station X47 ? Une console de jeu avec réalité virtuelle intégrée.
— Tu veux l’acheter ?
— C’était mon cadeau de Noël, j’attendais qu’elle sorte.
Laura soupira. Devait-elle abandonner déjà la partie ? Non, elle raconterait ça à ses amies et elles en riraient. Et ce serait déprimant de se retrouver seule chez elle alors que le monde entier fêtait l’amour.
Au centre commercial, Laura écouta distraitement Valentin et le vendeur discuter des performances de la X quelque chose. Elle se demanda s’ils parlaient français ou une novlangue. Valentin ressortit fièrement du magasin avec sa nouvelle acquisition.
— J’ai pensé qu’on pourrait manger un morceau ici avant de rentrer chez moi, dit celui-ci. Ça te dit ?
— Je ne te cache pas que j’y comptais.
— Il y a un McDo, ça te va ?
Laura ne put s’empêcher de rire, puis répondit, résignée :
— Ça me va.
Valentin était très galant, il offrit le hamburger végétarien qu’elle avait commandé. Pendant qu’ils mangeaient, elle demanda :
— Tu as d’autres loisirs à part ta console de jeux ?
— J’ai mon ordi, avec 128 Go de mémoire, un processeur Z64590 43 cœurs, deux disques de 12 TB et un écran de 35 pouces. Et j’étudie, je veux devenir physicien, j’en suis déjà au programme de deuxième année de l’école polytechnique.
— Je pensais à des choses moins techniques, plus… romantiques.
Valentin rit :
— Je vois où tu veux en venir. Tu penses au sexe.
— Pas forcément, dit Laura en rougissant. Il y d’autres choses dans la vie.
— Tu sais, je ne suis pas aussi coincé que j’en ai l’air. Cela ne me dérange pas de parler de ça, je me masturbe une fois par jour. Et elle fait 18 centimètres de long.
— Euh, tu n’étais pas obligé de me le dire.
Ils terminèrent leur repas par un dessert calorique et sucré. Valentin enleva ses lunettes pour les nettoyer, Laura le regarda différemment, il n’était pas dénué de charme et n’avait presque plus de boutons d’acné.
La mère de Valentin les reçut chaleureusement :
— Bonjour Mademoiselle, je ne vous cache pas que c’est la première fois que mon fils invite une fille. Vous avez déjà dîné ?
— Bonjour Madame, oui Valentin m’a invitée au centre commercial.
Elle n’osa pas dire que c’était au McDo. La mère lui demanda son prénom et se présenta.
La mère prit ensuite Valentin à part et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Pendant que Laura se lavait les mains, Valentin alla dans sa chambre, passa un pantalon de survêtement et un tee-shirt. Laura le rejoignit alors qu’il sortait la console de son carton.
— Je vais l’essayer, après je te montrerai, je pense que tu seras impressionnée.
Le jeune homme relia l’appareil à un écran, configura la station en demandant à la jeune fille de fermer les yeux pendant qu’il introduisait le mot de passe de 42 lettres, chiffres et caractères spéciaux. Il mit ensuite le casque de réalité virtuelle et fut plongé dans un autre monde, sur la planète Tripolaire-Xénon, en train de défendre celle-ci contre une invasion de Spermiphages venus d’une galaxie lointaine.
Au bout d’une demi-heure, Laura s’ennuyait ferme, elle envoyait des messages à ses amies pour raconter ses mésaventures, mais celles-ci ne répondaient pas, elles devaient être au restaurant avec leurs petits amis en train de déguster un menu somptueux et aphrodisiaque à la lumière des chandelles.
Laura regardait la bosse sur le survêtement à l’entrejambe de Valentin. Elle n’avait jamais fait l’amour avec un homme, mais souvent regardé des images. Elle s’imagina Valentin en train de se masturber et elle eut un frisson. Elle attendit encore dix minutes, puis elle ne put plus se retenir. Elle devait provoquer le destin.
Elle caressa tout d’abord la bosse sur le tissu. Valentin ne réagit pas, toujours absorbé par ses combats interstellaires. Elle glissa ensuite sa main entre le pantalon et le boxer et tâta le membre, celui-ci semblait effectivement assez long — plus que celui de son frère qu’elle avait vu lorsqu’elle était entrée par advertance dans la salle de bain alors qu’il se douchait —, puis les testicules. Elle introduisit ses doigts dans le sous-vêtement, parcourut la hampe, atteignit le prépuce qu’elle essaya de décalotter. Elle sentit que le membre durcissait.
Valentin réagit enfin, il enleva le casque et demanda, l’air étonné :
— Tu fais quoi ?
— Je te branle, tu m’as dit que tu le faisais aussi.
— Tu aimerais… faire l’amour avec moi ?
— Peut-être. Mais mes amies m’ont dit qu’on devait faire d’abord un contrat de nos jours, tu sais, pour éviter des accusations de viol.
— Je sais, ma mère m’a expliqué quand je lui ai dit que j’invitais une fille. J’ai déjà préparé le papier, tu n’as qu’à signer.
Laura était désemparée. Elle ne comprenait pas.
— Tu es aussi une machine ? Il me semble que tu n’as pas de sentiments.
— Je vis dans un autre monde, je suis déconnecté de la réalité. C’est peut-être une maladie, je ne sais pas, je ne suis jamais allé trouver de psy. J’ai répondu à ton annonce comme on lance une bouteille à la mer. Mais je savais qui tu étais, j’avais envie de toi, Laura.
— Tu aurais pu faire un effort pour me séduire, et pas me montrer que ta quincaillerie électronique.
— Je voulais que tu me découvres tel que je suis, que tu n’aies pas de déception par la suite.
Laura se demanda si elle devait le larguer, elle resta, signa le contrat, et reprit son exploration de l’intimité de Valentin. Par chance, la mère avait tout prévu et donné une boîte de préservatifs XXL à son fils.
Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
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