27-03-2024, 01:17 PM
Stances
Il fut un jour, je crois, qui me parla de vous...
Si je vous avais vu, je ne m'en souviens guère,
Mais qu'est-ce qui pourtant fit trembler mes genoux ?
Était-ce le frisson d'échapper au vulgaire ?
Je sens encor l'effroi d'avoir croisé des yeux...
Prince tombé du ciel et prêt à tous les crimes !
Combien ils auront fait de leurs feux orgueilleux
Périr de pâles cœurs et de frêles victimes ?
Que vous en souririez, si vous saviez cela !
Là-haut, dans les éthers où brille votre gloire,
Comme on doit se moquer de ces souffrances-là !
Moi seul en garderai l'inhumaine mémoire.
Et pourtant ! Au milieu de mes funestes jours
Revit l'étrange aurore où je crus à ma flamme,
Et quand votre beauté se refuse aux amours,
Le souvenir de vous réchauffe encor mon âme.
23-III-2024
Note : « encor » (vers 5 & 16) est une licence poétique.
Il fut un jour, je crois, qui me parla de vous...
Si je vous avais vu, je ne m'en souviens guère,
Mais qu'est-ce qui pourtant fit trembler mes genoux ?
Était-ce le frisson d'échapper au vulgaire ?
Je sens encor l'effroi d'avoir croisé des yeux...
Prince tombé du ciel et prêt à tous les crimes !
Combien ils auront fait de leurs feux orgueilleux
Périr de pâles cœurs et de frêles victimes ?
Que vous en souririez, si vous saviez cela !
Là-haut, dans les éthers où brille votre gloire,
Comme on doit se moquer de ces souffrances-là !
Moi seul en garderai l'inhumaine mémoire.
Et pourtant ! Au milieu de mes funestes jours
Revit l'étrange aurore où je crus à ma flamme,
Et quand votre beauté se refuse aux amours,
Le souvenir de vous réchauffe encor mon âme.
23-III-2024
Note : « encor » (vers 5 & 16) est une licence poétique.
Amitiés de Louklouk !