01-11-2023, 07:49 PM
(Modification du message : 01-11-2023, 07:51 PM par fablelionsilencieux.)
Halloween
La Fête des courges
— Armel, tu viens chez moi chez moi vendredi prochain ? Je fais une soirée pour Halloween ! s'exclama le beau Vincent.
— Allô qui ? Tu fais des après-midis enfantines pour demeurés qui bouffent même pas la soupe de potiron de leur mère, pour s'enfiler des bonbons en buvant du coca ?— Ouh ! T'es en forme toi, ce soir !
— Y a pas un français qui sait ce que c'est, la fête aux courges ! Et tu veux fêter ça ?
— Calme-toi ! C'est juste un prétexte, oui... Je sais bien, que t'as raison, m'enfin... tout le monde s'en fout, des sorcières et des citrouilles ! Et y aura pas que du coca, tu le sais bien ! Allez, fais un effort : t'es le plus drôle de la bande !
— J'te promets rien, désolé...
On raccrocha. Armel était stupéfait que le beau Quentin, un excellent ami de longue date et le contraire d'un abruti, eût décidé de prendre part à ces idioties... Il regrettait de ne point participer à ces agapes, mais décidément, ce folklore débile lui était du dernier insupportable !
Trois jours plus tard, il avait oublié cette conversation — on était en deuxième année de fac, et il travaillait sérieusement — quand Quentin le rappela :
— Ciao bello ! C'est rapport à la soirée de vendredi... J'aurais un service à te demander...
— Y te manque une courge pour le bouquet final ? J'me vois très bien en citrouille pour le haut, et tutu et collant noirs pour le bas...
— Arrête, t'es pas drôle...
— Tu vas quand même pas me demander de me présenter avec un concombre dans le cul, comme clou de la soirée ?
— Armel ! Arrête !... Jamais je te demanderais des conneries pareilles... quoique le coup du concombre, ça pourrait être une idée... Non ! J'ai un cousin que mes parents ont invité à faire escale chez nous cette fin de semaine. mais vu qu'ils sont barrés, il va se retrouver devant les autres et... je l'ai pas vu depuis deux ans, mais c'était un mec très timide. Et pas trop porté sur...
— …les folies potagères ! Oui, et alors ?
— Ben... il fait les mêmes études que toi, il a ton âge et... je me suis dit que tu pourrais peut-être lui tenir compagnie. Vous pourrez vous foutre de la gueule des autres dans un coin, si vous voulez, en picolant toute la soirée ! Il est super gentil, je te jure !
— Oh... je sais pas, vraiment...
Mais Quentin, qui était un fort joli garçon, fit du charme à son ami et emporta le morceau.
C'est le moment de dire qu'Armel se savait gay, mais restait puceau, par timidité, laquelle contrastait furieusement avec son humour endiablé et son esprit vif. Les autres de la bande ne lui parlaient pas de ce qu'ils avaient tous deviné, ou faisaient des allusions toujours exemptes de méchanceté : c'était comme une chose entendue.
Quentin était le super beau brun qui fait des sourires à tout le monde — Armel aussi, d'ailleurs, dans un autre genre — et qui n'était pas dragueur : il était toujours le dragué. et il ne savait pas dire non...
La filière choisie par Armel n'était pas des plus fréquentes, aussi finit-il par se dire que sa lâcheté devant le beau Quentin serait peut-être compensée par une nouvelle connaissance intéressante...
Vint le vendredi fatidique. Prié d'arriver un peu plus tôt pour faire connaissance avec ledit cousin, il tomba sur un Florentin d'un gabarit semblable au sien, non une gravure de mode, mais un joli visage ouvert et souriant, qui le mit tout de suite en confiance.
— Le cousin m'a dit que tu n'étais pas croyant... rapport aux sorcières... et je suis de ton avis. M'enfin, je l'ai aidé à terminer la décoration, et pour un peu, je trouverais ça marrant... sauf que l'orange ni le noir ne sont mes couleurs !
Il était drôle, ce cousin-là, et apparemment beaucoup moins timide que ne l'avait présenté Quentin. Et surtout, il ne manqua pas de rire aux saillies d'un Armel qui avait trouvé son public du soir.
— Florentin m'a dit que si on s'emmerdait dans ta crèche de débiles, on prendrait le tram pour aller dans un bar à putes ! déclara soudain Armel.
— Ooooh ! s'écria Florentin, jamais dit ça !
Mais on éclata de rire. Juste avant l'arrivée des premiers — il y aurait là une douzaines de loupiots... dont la plupart avaient fait un effort vestimentaire : le noir et l'orange prédominaient donc. Et le dernier arrivé eut un véritable triomphe : il s'était fendu d'une citrouille creusée faite avec ses petites mains... Quentin vira une des lampes du salon pour la mettre à sa place.
— Bon, je vois que le niveau est relevé, ce soir, souffla Florentin à Armel... C'est mon premier Halloween !
— Pourtant, la fête des courges, c'est quasiment tous les soirs, en ville ! répliqua Armel, faisant exploser Florentin.
On leur en demanda la raison :
— On se demandait combien de litres de soupe t'avais congelé, Martin, après avoir vidé ta citrouille !
La soirée était lancée. Et faute d'alcool de cucurbitacées, on avait prévu des spiritueux en nombre... où la vodka-orange et le planteur tenaient bien évidemment le haut du pavé.
Il apparut assez vite que ces jeunes gens avaient pris la chose au sérieux : un étudiant en histoire y alla même de son couplet sur la nature et l'origine de cette fête. Et deux nanas avaient même fait de petits cakes au potiron...
Et les autres avaient toute une théorie de jeux d'ados prélevés sur Internet. D'où vint que les conversations finirent par tourner en rond... autour des citrouilles, justement. Armel et Florentin se regardaient, dès qu'une énormité était proférée : ils furent vite sur la même longueur d'onde.
Au point qu'Armel s'autorisa :
— T'as un ticket avec Aurélie... la belle blonde à droite.
— Hein ?
— Elle te mate de moins en moins discrètement. Tu sais ce qu'on va faire ? Je vais aller en cuisine, et toi au buffet...
De fait, quand Armel revint de la cuisine une bouteille en main, c'était Florentin, qui était dans celles de l'Aurélie !
Armel fit comme si de rien n'était, et frôla même Florentin au buffet. Aurélie était une fort jolie fille, qui avait oublié d'être bête... mais ce soir, elle était à fond dans le monde fascinant de la courge !
Avec un brin de perversité, Armel fit le tour de la pièce pour papoter ici et là, et surtout pour voir la tête de Florentin, aux prises avec l'efficace Aurélie.
Or donc, il croisa enfin le regard du garçon, qui lui parut désespéré : il se décida à aller lui porter secours et s'approcha du couple, tout sourire. On échangea quelques propos, avant que quelqu'un demandât si on pouvait faire un petit jeu. la salle hurla, et les garçons en profitèrent pour détaler... non sans avoir promis à la belle qu'on la soutiendrait en pensée et en vœux...
Revenus dans leur coin, les garçons se regardèrent, et pouffèrent.
— T'es quand même un beau salaud, toi ! fit enfin Florentin, tu le savais qu'elle me tiendrait la grappe comme ça, hein ?
— C'est une demoiselle bien élevée : pour le reste, elle ne le tient pas devant tout le monde...
Florentin dut sourire. Le jeu commença, et vite, Florentin souffla :
— Ça me gonfle, tout ça !... Si on se tirait ?
— Tu veux réellement aller au putes ?
— Mais non, Ducon ! On embarque assez de kérosène pour traverser l'Atlantique-Nord, et se barre dans ma chambre !
— Ah oui ! Comme c'est plus près, on aura du rab !
Par chance, Aurélie tournait le dos aux garçons, et seul Quentin les vit s'esbigner en douce. Armel lui fit un geste explicatif. Un passage par la cuisine permit de préparer une expédition que le pôle Nord n'aurait pas désavouée !
Au premier étage de cette belle maison de ville logeaient les parents de Quentin. Lui était au second, où se trouvait aussi une salle de bains, et deux chambres d'amis. La plus grande avait été attribuée au cousin de passage.
Armel avait déjà dormi ici, mais sur le canapé de la chambre de Quentin. Il découvrit avec surprise cette belle chambre, fort vieillotte, mais pleine de charme.
On en commenta d'abord le décor, le verre en main, avant qu'Armel s'enquît de l'état des relations de Florentin avec Aurélie.
— La barbe, oui !
— T'en as déjà une chez toi ?
— Non, c'est pas le problème !
— Elle est super mignonne, non ? Et pas conne ?
— Oui, mais... pas ici, ni comme ça. Non ! Bon, on oublie ! Tu sais quoi, je vais aller me doucher !
— Pour te débarrasser de son enivrante odeur ?
— Ta gueule ! J'ai chaud ! Pas toi ?
Et Florentin se déloqua complètement devant un Armel ébahi. Le mec lui ressemblait, en un peu plus velu peut-être.
— Tu peux venir, s'tu veux : y a une douche italienne au moins pour trois ! Allez !
Coincé, Armel se défit lui-même, et suivit le garçon à la douche, effectivement spacieuse.
— Ouf ! Ça fait du bien de se débarrasser de ces relents de courge, non ? attaqua Florentin.
— Et de bac à sable, surtout !
On rigola... alors qu'Armel vit Florentin se savonner fort lascivement la quéquette... qu'il avait du reste fort ressemblante à la sienne... et la faire croître aussi.
Le garçon le regarda alors dans les yeux ; troublé, Armel trouva cependant la ressource de souffler :
— Une qui va être contente, c'est l'Aurélie, de savoir que tu bandes en pensant à ses p'tit nichons, alors quelle est en train de gagner la Courge d'Or de la soirée !
— Toi, c'est le Concombre d'Or, que tu vas gagner.
Saisi, Armel ne sut que dire. Sous le petit bruit de la douche s'établit alors un silence qui dura de longues secondes. Florentin bandait complètement, alors, et il regarda la bite d'Armel.. qui se crut obligé de se la prendre, mollement.
— Je t'aide, tu veux ? souffla Florentin en se penchant à son oreille.
Et de saisir la quéquette d'un Armel qui... qui... banda, et plus vite que ça ! Soudain, ses défenses venaient de lâcher, et il sut que le moment était arrivé. Mais que son cœur battit, à cet instant !
Les manœuvres commencèrent donc sous la douche. Par de doux baisers, puis de plus bavouilleux. Ce qu'Armel avait espéré de tout temps était là ! Il avoua à Florentin son ignorance, et s'entendit répondre :
— Et si on apprenait ensemble ?
Les choses furent du dernier tendre, vraiment. Or, quand il s'agit de retourner à la douche, on en fut retenu par des bruits de voix, issant de la salle de bains. Florentin y alla voir, et revint aussitôt :
— La porte était pas fermée... Merci de ton cadeau !
— Quoi ? sursauta Armel.
— L'Aurélie est en train de sucer Martin... À part ça, rien à signaler !
On pouffa de concert, et la chambre possédant un lavabo, on s'y entresavonna gentiment.
— Je sais pas s'il l'a percée avec sa bite, sa citrouille, mais il a l'air bien monté le Martin ! déclara alors Florentin. Mais j'ai pas eu l'impression qu'y bandait vraiment... Faudrait pousser l'Aurélie dans l'escalier... pour le consoler !
La suite dépassa les espérances de ces deux polissons. Florentin avait tout éteint, et entrouvert la porte : aussi entendit-on cet échange :
— T'es vraiment nul !
— Désolé, mais... je tiens pas la vodka, moi ! gémit Martin. Promis, la semaine prochaine...
— Ciao !
— Victoire ! souffla Florentin à l'oreille d'Armel.
On attendit qu'Aurélie quittât les lieux pour se risquer : la salle de bains étant allumée et la porte grand ouverte, on y entra sans prévenir, pour trouver le joli Martin — car c'était un beau brin de brun que ce mecton — penché sur les toilettes... son super petit cul musclé et poilu offert à l'admiration des foules.
— Ouh ! Ça va pas ici ! T'as besoin d'aide ? demanda Florentin.
Martin ne répondit pas, car il dégueula à cet instant. Florentin incita alors Armel à lui poser la main sur une fesse, comme lui.
— Vire le maximum ! encouragea Florentin.
L'autre toussa encore un moment avant de se relever.
— Oh ! C'est vous ! Ffff... j'avais trop bu.
— Bon, ça va aller mieux : on se douche, si tu tiens debout ?
Les minets prirent chacun Martin par un bras et le menèrent à la douche... où ils le savonnèrent avec application, l'un s'occupant des couilles et de la raie, l'autre du joli rondin. Qui ne tarda pas à roidir, du reste.
— S'cusez, les mecs ! J'étais tellement pas bien que j'ai pas réussi à bander, t't à l'heure, quand... on m'a sucé.
— Qui ? Promis, on te jure le secret !
— Ben... Aurélie. Qu'est pourtant pas trop nulle, mais...
— Pas grave : ça va aller mieux maintenant... surtout que nous, on est des pros ! — mensonge, comme vous savez.
— Hein ? Mais... Vous...
— Chut ! fit Florentin en essuyant le garçon, puis en le menant à sa chambre en le tirant par la bite — bel objet, oui !
Là, les deux mecs s'occupèrent de son cas, tandis que ce bel enfant soupirait comme un perdu. Et il fut prié de gicler sur les museaux réunis de ces garçons, qui s'entrelécherent avec avidité... sous le sourire benêt de Martin.
Prié, après un coup de planteur, d'aller saluer l'Aurélie, il remonta, et accepta de dormir avec les garçons... après moult petites façons qu'on lui prodigua sans réserve.
Au matin, ce fut un Quentin effaré qui découvrit les trois minets enlacés : sans nouvelles, il avait ouvert sans bruit.
Descendus après de nouvelles folies, ces jeunes gens trouvèrent là encore deux nanas et un mec. Et l'on bruncha le plus bourgeoisement du monde. Quand on fut entre soi, Florentin déclara, tout sourire :
— Quentin ! Martin a accepté d'être mon témoin... pour mon dépucelage... et Armel aimerait que tu sois le sien !
— Aaaah ! Mais vous êtes...
— C'est ça qui arrive, quand on convoque les sorcières... et les courges !
Quentin assura, comme Martin, et même... Quentin accepta les remerciements en nature de ces Messieurs. Revenu toutes les fins de semaine, Florentin mena la danse... et l'on finit par mettre Martin dans les bras d'un Quentin bien étonné !
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