28-08-2022, 11:09 AM
AVIS,
à mon élégante clientèle :
Je publierai désormais une nouvelle dès que l'avant-dernière aura atteint les "100 vues", qu'on se le dise !
Alors... bon courage !
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Les Douches du basket
— Pourquoi tu te douches jamais avec nous ? demanda soudain Victor à Denis, dans les vestiaires du basket universitaire, ce lundi-là.
— Hein ?
— Ouais, j'ai remarqué ça et... je veux pas t'emmerder, non !
— Ben... Je suis à la cité U, à deux pas, alors...
— Mais c'est sympa de se doucher tous ensemble, non ?
— Oui, oui, mais... Pour moi, c'est aussi simple, voilà.
— Alors tu m'invites à me doucher chez toi ? demanda Victor.
— Ha !
Victor était un superbe mec brun et joliment velu, une belle baraque en vérité, et infiniment gentil, aussi : comment refuser ?
À son contraire était Denis, un genre de liane pâle et rousse. Certes finement musclée, mais finement, très ! Et ce qui lui donnait sa place au club de basket de la fac était sa haute taille : il dépassait largement le mètre nonante, lui ! Et surtout, il ne ratait jamais un panier.
— Ben... s'tu veux... fit un Denis bien emmerdé.
— J'veux pas t'embêter, surtout !
— Non, tu viens.
On alla donc à la cité universitaire, sise effectivement à deux pas. Et chez Denis, Victor se déloqua immédiatement tandis que Denis hésitait.
— T'es gêné ? demanda doucement Victor.
Face au manque de réponse du rouquin, qui eut l'air tétanisé, Victor se saisit d'iceluy en murmurant :
— Jamais je me moque de toi, mon pote ! On est entre nous, là, juste entre nous deux, Denis. Je te défais ?
— Oui.
Et Victor d'opérer... pour découvrir le long corps pâle et fin de Denis.
— Oh ! fit enfin Victor.
Il venait de dévoiler la pine incroyable et magnifique de Denis. Et son immense et flamboyante touffe aussi. Sans même y penser, il s'agenouilla et posa un, puis plusieurs bisous sur le superbe objet qu'il avait sous le nez
— Oh ! T'es... incroyablement beau, Denis ! Je suis... enfin... je suis hétéro, mais... t'es magnifique, Denis !
Victor se releva, pour regarder Denis en les yeux. Il lui posa quelques bisous dans le cou, avant de lui murmurer, les yeux dans les yeux :
— Aie pas peur, grand garçon ! Je crois comprendre pourquoi tu voulais rester seul pour te doucher.
— Oh, ça... susurra Denis au bord de l'évanouissement.
Alors le viril Victor se saisit de Denis pour le serrer, doucement d'abord, puis vivement ; et ces garçons se sentirent bander l'un contre l'autre et...
— C'est bon Denis ! souffla Victor.
— Oui... c'est bon.
— Jamais touché un mec...
— T'es super doux, Victor, si doux !
Il y eut alors un moment d'indécision, et Victor susurra à l'oreille de Denis :
— Je sais pas quoi faire, là...
Il eut alors la surprise de sa vie :
— Eh ben ! Tu me fais l'amour, tiens !
— Moi ?
— Oui, toi, Victor, tu me fais l'amour comme un grand.
— Oh !
Si jamais ce bel enfant se fût attendu à ça !
— Mais... murmura-t-il.
— T'as voulu venir te doucher avec moi, t'as voulu me déshabiller... et tu veux pas me baiser ?
— Oh ! suffoqua un Victor qui, effectivement, ne s'attendait pas à ça.
Victor resta sans voix... mais ne débanda pas.
— Bon ! On se douche ? reprit Denis, prenant Victor par la main.
Sous l'eau chaude, on ne débanda point, nenni ! Et quand il s'agit de se sécher, autant vous dire que Denis y mit tous les talents du monde ! En sorte que le beau vit — oui, très beau mandrin lisse et droit — de Victor ne perdit rien de sa fierté, au contraire...
D’autant moins qu'il se retrouva vite fait en la bouche du superbe rouquin, autant vous le dire ! Rouquin qui semblait non seulement savoir ce qu'il voulait, mais aussi comment y parvenir... tandis que son client ne tenta point de l'en empêcher. Bref, ça se présentait bien, cette affaire !
Car il suçait comme un dieu, Denis ! Certes Victor ne s'était jamais fait pomper par une déesse — il y en avait de pas mal, et douées, quand même, chez ses copines — mais là... y avait photo avec rien de connu !
Bref, il laissa faire... On s'en serait douté. Et même... il n'allait pas tarder à déborder quand Denis cessa subitement. Et sortit d'on ne sait où un bidon de gel en ordonnant ;
— Allez Tu me fais l'amour comme un grand.
— P'tain... Jamais baisé un mec, moi...
— Du gel, d'abord, et un peu de bonne volonté !
— Ooooh !
Mais Victor bandait tellement, chauffé à blanc par la belle sucette de Denis, qu'il n'y avait pas à hésiter. Et il fit ce que demandé. Avec surprise d'ailleurs. Car le gel, décidément l'Ami public numéro un, lui montra des voies... surprenantes, donc.
Et une fois installé dans le petit trou, il s'y trouva drôlement bien. Suivant les directives de son rouquin d'enculé, il prit un gentil plaisir. Qui alla grandissant, tandis que Denis semblait s'échauffer, et le cornaquait avec un vocabulaire d'une virilité qui l'étonna...
Bref, il démonta carrément Denis, qui beugla comme une jeune bisonne de l'ouest américain à son premier rendez-vous. Et ma foi... il ne fut pas mécontent de son coup, le gars Victor !
Et ce fut sans se faire prier qu'il branla énergiquement le grand rouquin... jusqu'à en prendre plein le museau.
Prompt comme l'éclair, Denis vint lui lécher le minois... et s'arrangea pour lui insérer la langue en la bouche... Surpris, Victor laissa faire... et même un bon moment.
Lorsqu'on revint à la surface, on se regarda, étonné. Et Denis murmura :
— Tu m'en veux pas trop, d'avoir été un peu.. vif ?
— On n'en veut à personne qui vous fait jouir si bien.
— T'es gentil.
— Et toi... t'es doué. T'aimes ça, hein ?
On se sourit niaisement. Denis demanda :
— Tu crois que... tu reviendras ?
— Je sais pas... Y a des chances, oui !
Denis vint alors prendre la bouche du viril Victor... dont la langue ne fit pas de résistance, oh non !
Dès l'entraînement suivant — il y en avait les lundis, mercredis et vendredis —, les mectons s'en furent chez Denis à toute vitesse, et avec le même programme, comme le vendredi suivant. Sauf que là, une autre belle bête du club, et à la ville pote de Vincent, le prit par le bras au moment où l'on allait se tirer :
— Hep ? Vous allez où, là ? Pourquoi tu te douches plus avec nous, Victor ? On pue d'où ?
— Euh... mais de nulle part, Matthieu !
— Si tu veux tout savoir, t'as qu'à venir, tiens ! Car tu veux tout savoir, n'est-ce pas ? fit Denis.
— Mais... euh... fit le mec, tandis que Victor secouait la tête négativement... et que Denis continuait :
— Donc tu viens, hop !
Et le superbe Matthieu de suivre le mouvement.
— Tu sens la sueur, Matthieu, fit Denis sur le chemin.
— Et pas toi ?
— Si mais... j'aime l'odeur de la tienne.
— Ah !
Tête de Victor ! On arriva promptement chez Denis, où l'on se déloqua sans un mot. Mais bien évidemment, trois mecs dans la petite douche italienne de Denis, ça ne pouvait que se toucher... et Victor, qui était chaud comme la braise, banda presque aussitôt, sous l'œil intéressé et gêné à la fois de son copain.
Denis fit comme si de rien n'était, et l'on ne s'était pas même essuyés qu'il s'agenouilla devant le beau chibre de Victor... qui ferma prudemment les yeux. Tandis que ceux de son suceur se posaient en douce sur le bel engin du gars Matthieu... qui semblait prendre forme humaine.
Matthieu était un mec un peu plus élancé que Victor, et connu ici et là pour être un tombeur... grâce à ses yeux d'un bleu étonnant. Il était joliment poilu, aussi et bien foutu de partout. Il s'empoigna évidemment le kiki... jusqu'à ce que Denis tendît la main pour le saisir.
Matthieu émit un long soupir, tandis que Denis, qui savait faire deux choses à la fois, se mit à le manipuler d'importance... avant de feuler :
— Caresse-lui les fesses, Matthieu !
Victor émit un long ronronnement. Et Denis alterna alors les caresses et les sucettes, savamment réparties entre ses deux clients du jour. Avant de les driver vers son paddock (là, vous noterez les allusions au monde du cheval... comme la pine du même nom), où Matthieu laissa échapper :
— P'tain ! Jamais vu une queue comme ça !
— Touche, tu veux ?
D'abord timide, Matthieu saisit l'incroyable mandrin du rouquin, et se mit à le branler doucement.
— Oh ! Tu peux y aller, c'est du solide. Et qualité allemande : ma grand-mère était de la Ruhr, et s'appelait Bertha !
— T'es fou, toi ! pouffa Matthieu.
— Tout est pourtant vrai, bébé !
Première fois qu'on l'appelait « bébé », Matthieu ! Il branla donc avec application. Jusqu'à ce que Denis déclarât :
— Tu me la mets ? Pendant que je suce Victor.
— Euh...
Mais nul ne se défila... et Matthieu enfila. L'ambiance s'échauffa encore un peu plus dans la carrée... sans que le Réchauffement y fût pour rien. D'ailleurs, il n'était pas invité. In fine, Denis susurra :
— Victor s'éclate d'abord dans mon cul, et Matthieu le fait après, hop !
Ainsi fut fait, sans autre commentaire. Ce qui était moins attendu fut ce dernier ordre du patron :
— Victor ! Tu me fais jouir sur la gueule de Matthieu.
— Hein ? firent les deux mecs.
— Hop !
Et force est de dire que ce fut ce qui arriva. Et bien sûr, ce fut la langue de Denis qui alla laper les traînées de foutre sur le museau du beau Matthieu...
Moult baisers bavouilleux plus tard, Denis ouvrit une bouteille de bulles. Et les mecs, gênés cependant, retrouvèrent le sourire. Encore que Victor ne fût pas vraiment à son aise. Ne venait-il pas de révéler à son meilleur pote ce qu'il faisait, au lieu de se doucher avec l'équipe ?
Mais Matthieu ne le regardait pas, qui souriait, et riait même, aux facéties d'un Denis très en forme. Et Victor, décidément de moins en moins à sa place ici ? déclara devoir aller dormir... et s'en fut promptement.
— Tu voulais pas partir, toi, Matthieu ? demanda Denis.
— Non... sauf si tu me chasses, fit le garçon, souriant.
— Jamais ! Pas trop... choqué ?
— Chuis pas une petite fille ! Et j'me suis pas barré en courant, hein ?
On se regarda de traviole, et le garçon souffla :
— J'ai découvert des trucs, ici, et... Merci.
— S'tu veux... tu pourrais dormir ici ?
Le joli et masculin visage de Matthieu s'éclaira soudain... et Denis vit en cette aurore boréale comme un début de réponse à ses lancinantes questions. Il vint se poser près de Matthieu, prit son bras pour s'en entourer le cou, et posa la tête dans celui du garçon. On soupira.
Et petit à petit, tout doucement, on se caressa. Enfin, Denis soupira :
— Parle-moi de Victor.
— C'est mon meilleur ami, depuis le lycée... Le mec le plus super de la Terre, oui ! C'est pourquoi j'ai été surpris de le voir partir avec toi. Tu crois que ?...
— Il est hétéro, je crois. Sublime... mais hétéro.
— Oh !
— Et toi ?
— Oh, Denis, je... J'en sais rien, vraiment...
Denis referma ses bras sur le garçon, qui se laissa faire, très langoureusement. La suite se passa de mots.
On peut en dire un tout de même : et c'est que Matthieu resta muet, acceptant toutes les caresses de Denis avec un sourire béat. Ce superbe garçon tout de châtain velu, se révéla d'une extraordinaire sensualité, dépassant même les fantasmes les plus échevelés d'un Denis qui en avait pourtant, de l'imagination !
— Tu m'apprendras les trucs que je sais pas ? susurra Matthieu juste avant qu'on s'endormît.
Qu'il existât des réveils aussi beaux que celui que lui offrit Matthieu, ce matin-là, Denis ne l'aurait imaginé. Car il ouvrit les yeux pour les planter exactement en ceux du garçon. Ô frisson exquis, et sublimement inattendu !
On mit un petit temps avant de s'adapter à la réalité du terrain, comme on dit dans la police. Mais les élans intimes de ces jeunes Messieurs se rencontrèrent vitement, et... et l'on s'aima de toute vivacité.
Et puis... il y eut des mots... doux, et dits tout bas...
À l'entraînement suivant, autre ambiance ! Victor refusa de s'aller doucher chez Denis, qui insista :
— Il le faudrait, ne serait-ce que pour parler.
Car ce que Denis avait à dire... était qu'il avait passé toute la fin de semaine en les bras d'un Matthieu aux anges. Il fallut bien que Victor entendît ça, nettement retourné par ce qu'il apprit de son ami Matthieu. M'enfin, Denis avait réponse à tout, qui promit à Victor que tant qu'il ne serait pas casé, on lui ferait toutes les chatouilles du monde...
Victor accepta les chatouilles... et apprit entre-temps des « trucs » qui ne le défrisèrent pas tant que ça... puisqu'il en redemanda !
Et la vie continua fort agréablement, hors des douches du basket. Où il s'en passe d'autres... mais chut !
8. IX. 2021
à mon élégante clientèle :
Je publierai désormais une nouvelle dès que l'avant-dernière aura atteint les "100 vues", qu'on se le dise !
Alors... bon courage !
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Les Douches du basket
— Pourquoi tu te douches jamais avec nous ? demanda soudain Victor à Denis, dans les vestiaires du basket universitaire, ce lundi-là.
— Hein ?
— Ouais, j'ai remarqué ça et... je veux pas t'emmerder, non !
— Ben... Je suis à la cité U, à deux pas, alors...
— Mais c'est sympa de se doucher tous ensemble, non ?
— Oui, oui, mais... Pour moi, c'est aussi simple, voilà.
— Alors tu m'invites à me doucher chez toi ? demanda Victor.
— Ha !
Victor était un superbe mec brun et joliment velu, une belle baraque en vérité, et infiniment gentil, aussi : comment refuser ?
À son contraire était Denis, un genre de liane pâle et rousse. Certes finement musclée, mais finement, très ! Et ce qui lui donnait sa place au club de basket de la fac était sa haute taille : il dépassait largement le mètre nonante, lui ! Et surtout, il ne ratait jamais un panier.
— Ben... s'tu veux... fit un Denis bien emmerdé.
— J'veux pas t'embêter, surtout !
— Non, tu viens.
On alla donc à la cité universitaire, sise effectivement à deux pas. Et chez Denis, Victor se déloqua immédiatement tandis que Denis hésitait.
— T'es gêné ? demanda doucement Victor.
Face au manque de réponse du rouquin, qui eut l'air tétanisé, Victor se saisit d'iceluy en murmurant :
— Jamais je me moque de toi, mon pote ! On est entre nous, là, juste entre nous deux, Denis. Je te défais ?
— Oui.
Et Victor d'opérer... pour découvrir le long corps pâle et fin de Denis.
— Oh ! fit enfin Victor.
Il venait de dévoiler la pine incroyable et magnifique de Denis. Et son immense et flamboyante touffe aussi. Sans même y penser, il s'agenouilla et posa un, puis plusieurs bisous sur le superbe objet qu'il avait sous le nez
— Oh ! T'es... incroyablement beau, Denis ! Je suis... enfin... je suis hétéro, mais... t'es magnifique, Denis !
Victor se releva, pour regarder Denis en les yeux. Il lui posa quelques bisous dans le cou, avant de lui murmurer, les yeux dans les yeux :
— Aie pas peur, grand garçon ! Je crois comprendre pourquoi tu voulais rester seul pour te doucher.
— Oh, ça... susurra Denis au bord de l'évanouissement.
Alors le viril Victor se saisit de Denis pour le serrer, doucement d'abord, puis vivement ; et ces garçons se sentirent bander l'un contre l'autre et...
— C'est bon Denis ! souffla Victor.
— Oui... c'est bon.
— Jamais touché un mec...
— T'es super doux, Victor, si doux !
Il y eut alors un moment d'indécision, et Victor susurra à l'oreille de Denis :
— Je sais pas quoi faire, là...
Il eut alors la surprise de sa vie :
— Eh ben ! Tu me fais l'amour, tiens !
— Moi ?
— Oui, toi, Victor, tu me fais l'amour comme un grand.
— Oh !
Si jamais ce bel enfant se fût attendu à ça !
— Mais... murmura-t-il.
— T'as voulu venir te doucher avec moi, t'as voulu me déshabiller... et tu veux pas me baiser ?
— Oh ! suffoqua un Victor qui, effectivement, ne s'attendait pas à ça.
Victor resta sans voix... mais ne débanda pas.
— Bon ! On se douche ? reprit Denis, prenant Victor par la main.
Sous l'eau chaude, on ne débanda point, nenni ! Et quand il s'agit de se sécher, autant vous dire que Denis y mit tous les talents du monde ! En sorte que le beau vit — oui, très beau mandrin lisse et droit — de Victor ne perdit rien de sa fierté, au contraire...
D’autant moins qu'il se retrouva vite fait en la bouche du superbe rouquin, autant vous le dire ! Rouquin qui semblait non seulement savoir ce qu'il voulait, mais aussi comment y parvenir... tandis que son client ne tenta point de l'en empêcher. Bref, ça se présentait bien, cette affaire !
Car il suçait comme un dieu, Denis ! Certes Victor ne s'était jamais fait pomper par une déesse — il y en avait de pas mal, et douées, quand même, chez ses copines — mais là... y avait photo avec rien de connu !
Bref, il laissa faire... On s'en serait douté. Et même... il n'allait pas tarder à déborder quand Denis cessa subitement. Et sortit d'on ne sait où un bidon de gel en ordonnant ;
— Allez Tu me fais l'amour comme un grand.
— P'tain... Jamais baisé un mec, moi...
— Du gel, d'abord, et un peu de bonne volonté !
— Ooooh !
Mais Victor bandait tellement, chauffé à blanc par la belle sucette de Denis, qu'il n'y avait pas à hésiter. Et il fit ce que demandé. Avec surprise d'ailleurs. Car le gel, décidément l'Ami public numéro un, lui montra des voies... surprenantes, donc.
Et une fois installé dans le petit trou, il s'y trouva drôlement bien. Suivant les directives de son rouquin d'enculé, il prit un gentil plaisir. Qui alla grandissant, tandis que Denis semblait s'échauffer, et le cornaquait avec un vocabulaire d'une virilité qui l'étonna...
Bref, il démonta carrément Denis, qui beugla comme une jeune bisonne de l'ouest américain à son premier rendez-vous. Et ma foi... il ne fut pas mécontent de son coup, le gars Victor !
Et ce fut sans se faire prier qu'il branla énergiquement le grand rouquin... jusqu'à en prendre plein le museau.
Prompt comme l'éclair, Denis vint lui lécher le minois... et s'arrangea pour lui insérer la langue en la bouche... Surpris, Victor laissa faire... et même un bon moment.
Lorsqu'on revint à la surface, on se regarda, étonné. Et Denis murmura :
— Tu m'en veux pas trop, d'avoir été un peu.. vif ?
— On n'en veut à personne qui vous fait jouir si bien.
— T'es gentil.
— Et toi... t'es doué. T'aimes ça, hein ?
On se sourit niaisement. Denis demanda :
— Tu crois que... tu reviendras ?
— Je sais pas... Y a des chances, oui !
Denis vint alors prendre la bouche du viril Victor... dont la langue ne fit pas de résistance, oh non !
Dès l'entraînement suivant — il y en avait les lundis, mercredis et vendredis —, les mectons s'en furent chez Denis à toute vitesse, et avec le même programme, comme le vendredi suivant. Sauf que là, une autre belle bête du club, et à la ville pote de Vincent, le prit par le bras au moment où l'on allait se tirer :
— Hep ? Vous allez où, là ? Pourquoi tu te douches plus avec nous, Victor ? On pue d'où ?
— Euh... mais de nulle part, Matthieu !
— Si tu veux tout savoir, t'as qu'à venir, tiens ! Car tu veux tout savoir, n'est-ce pas ? fit Denis.
— Mais... euh... fit le mec, tandis que Victor secouait la tête négativement... et que Denis continuait :
— Donc tu viens, hop !
Et le superbe Matthieu de suivre le mouvement.
— Tu sens la sueur, Matthieu, fit Denis sur le chemin.
— Et pas toi ?
— Si mais... j'aime l'odeur de la tienne.
— Ah !
Tête de Victor ! On arriva promptement chez Denis, où l'on se déloqua sans un mot. Mais bien évidemment, trois mecs dans la petite douche italienne de Denis, ça ne pouvait que se toucher... et Victor, qui était chaud comme la braise, banda presque aussitôt, sous l'œil intéressé et gêné à la fois de son copain.
Denis fit comme si de rien n'était, et l'on ne s'était pas même essuyés qu'il s'agenouilla devant le beau chibre de Victor... qui ferma prudemment les yeux. Tandis que ceux de son suceur se posaient en douce sur le bel engin du gars Matthieu... qui semblait prendre forme humaine.
Matthieu était un mec un peu plus élancé que Victor, et connu ici et là pour être un tombeur... grâce à ses yeux d'un bleu étonnant. Il était joliment poilu, aussi et bien foutu de partout. Il s'empoigna évidemment le kiki... jusqu'à ce que Denis tendît la main pour le saisir.
Matthieu émit un long soupir, tandis que Denis, qui savait faire deux choses à la fois, se mit à le manipuler d'importance... avant de feuler :
— Caresse-lui les fesses, Matthieu !
Victor émit un long ronronnement. Et Denis alterna alors les caresses et les sucettes, savamment réparties entre ses deux clients du jour. Avant de les driver vers son paddock (là, vous noterez les allusions au monde du cheval... comme la pine du même nom), où Matthieu laissa échapper :
— P'tain ! Jamais vu une queue comme ça !
— Touche, tu veux ?
D'abord timide, Matthieu saisit l'incroyable mandrin du rouquin, et se mit à le branler doucement.
— Oh ! Tu peux y aller, c'est du solide. Et qualité allemande : ma grand-mère était de la Ruhr, et s'appelait Bertha !
— T'es fou, toi ! pouffa Matthieu.
— Tout est pourtant vrai, bébé !
Première fois qu'on l'appelait « bébé », Matthieu ! Il branla donc avec application. Jusqu'à ce que Denis déclarât :
— Tu me la mets ? Pendant que je suce Victor.
— Euh...
Mais nul ne se défila... et Matthieu enfila. L'ambiance s'échauffa encore un peu plus dans la carrée... sans que le Réchauffement y fût pour rien. D'ailleurs, il n'était pas invité. In fine, Denis susurra :
— Victor s'éclate d'abord dans mon cul, et Matthieu le fait après, hop !
Ainsi fut fait, sans autre commentaire. Ce qui était moins attendu fut ce dernier ordre du patron :
— Victor ! Tu me fais jouir sur la gueule de Matthieu.
— Hein ? firent les deux mecs.
— Hop !
Et force est de dire que ce fut ce qui arriva. Et bien sûr, ce fut la langue de Denis qui alla laper les traînées de foutre sur le museau du beau Matthieu...
Moult baisers bavouilleux plus tard, Denis ouvrit une bouteille de bulles. Et les mecs, gênés cependant, retrouvèrent le sourire. Encore que Victor ne fût pas vraiment à son aise. Ne venait-il pas de révéler à son meilleur pote ce qu'il faisait, au lieu de se doucher avec l'équipe ?
Mais Matthieu ne le regardait pas, qui souriait, et riait même, aux facéties d'un Denis très en forme. Et Victor, décidément de moins en moins à sa place ici ? déclara devoir aller dormir... et s'en fut promptement.
— Tu voulais pas partir, toi, Matthieu ? demanda Denis.
— Non... sauf si tu me chasses, fit le garçon, souriant.
— Jamais ! Pas trop... choqué ?
— Chuis pas une petite fille ! Et j'me suis pas barré en courant, hein ?
On se regarda de traviole, et le garçon souffla :
— J'ai découvert des trucs, ici, et... Merci.
— S'tu veux... tu pourrais dormir ici ?
Le joli et masculin visage de Matthieu s'éclaira soudain... et Denis vit en cette aurore boréale comme un début de réponse à ses lancinantes questions. Il vint se poser près de Matthieu, prit son bras pour s'en entourer le cou, et posa la tête dans celui du garçon. On soupira.
Et petit à petit, tout doucement, on se caressa. Enfin, Denis soupira :
— Parle-moi de Victor.
— C'est mon meilleur ami, depuis le lycée... Le mec le plus super de la Terre, oui ! C'est pourquoi j'ai été surpris de le voir partir avec toi. Tu crois que ?...
— Il est hétéro, je crois. Sublime... mais hétéro.
— Oh !
— Et toi ?
— Oh, Denis, je... J'en sais rien, vraiment...
Denis referma ses bras sur le garçon, qui se laissa faire, très langoureusement. La suite se passa de mots.
On peut en dire un tout de même : et c'est que Matthieu resta muet, acceptant toutes les caresses de Denis avec un sourire béat. Ce superbe garçon tout de châtain velu, se révéla d'une extraordinaire sensualité, dépassant même les fantasmes les plus échevelés d'un Denis qui en avait pourtant, de l'imagination !
— Tu m'apprendras les trucs que je sais pas ? susurra Matthieu juste avant qu'on s'endormît.
Qu'il existât des réveils aussi beaux que celui que lui offrit Matthieu, ce matin-là, Denis ne l'aurait imaginé. Car il ouvrit les yeux pour les planter exactement en ceux du garçon. Ô frisson exquis, et sublimement inattendu !
On mit un petit temps avant de s'adapter à la réalité du terrain, comme on dit dans la police. Mais les élans intimes de ces jeunes Messieurs se rencontrèrent vitement, et... et l'on s'aima de toute vivacité.
Et puis... il y eut des mots... doux, et dits tout bas...
À l'entraînement suivant, autre ambiance ! Victor refusa de s'aller doucher chez Denis, qui insista :
— Il le faudrait, ne serait-ce que pour parler.
Car ce que Denis avait à dire... était qu'il avait passé toute la fin de semaine en les bras d'un Matthieu aux anges. Il fallut bien que Victor entendît ça, nettement retourné par ce qu'il apprit de son ami Matthieu. M'enfin, Denis avait réponse à tout, qui promit à Victor que tant qu'il ne serait pas casé, on lui ferait toutes les chatouilles du monde...
Victor accepta les chatouilles... et apprit entre-temps des « trucs » qui ne le défrisèrent pas tant que ça... puisqu'il en redemanda !
Et la vie continua fort agréablement, hors des douches du basket. Où il s'en passe d'autres... mais chut !
8. IX. 2021
Amitiés de Louklouk !