30-07-2022, 10:03 PM
Victor sent super bon
On était bien avachis, à cette heure avancée de la nuit, et notoirement avinés aussi... Deux étudiants de deuxième année devisaient pâteusement :
— T'as un mec, toi ? demanda Victor, joli brin de brun bien balancé, sportif et pourvu d'un sourire ravageur.
— Pas encore, pourquoi ? Tu postules ?
— Chuis pas de la jaquette, moi !
— Dommage... j'aimerais bien voir c'qu'y a, sous ta jaquette, justement !
— Rien que du solide ! fit le mec en se passant la main sur le torse. Mais c'est réservé.
— Bourré comme t'es, tu vas réussir à lui faire sa fête, à la Marie-Laure ?
— Bof... Non, pas c'soir... Elle a ses trucs, et...
— Et tu sais pas où mettre ta p'tite quéquette au chaud, hein ?
— Elle est pas p'tite, Ducon !
— Tu paries que j'te dépasse ?
— Y sont tous comme toi, les pé... les gays ?
— Presque tous sont beaucoup moins bien : t'as une sacrée chance de me connaître ! Détourne pas la conversation : tu viens dormir chez moi, donc ?
— Hein ? Mais...
— Tu vas pas aller lui renifler la chatte, quand même ?
— Oh ! sursauta le beau Victor.
Voilà où l'on en était, dans le salon de la sus-nommée, qui avait profité d'un voyage de ses parents pour organiser une java chez eux.
— D'autant que si tu viens, poursuivit Adolphe avec un fin sourire, tu pourras te vanter d'avoir passé une nuit avec le gay le plus délicieux de Dunkerque à la Basse-Navarre !
Il dut pouffer, le rude Victor. Mais comme on se levait alentour, Adolphe insista :
— Viens : cette nuit sera le plus beau jour de ta vie !
Victor considéra le frêle mecton, et dut sourire encore.
— Tu promets de pas me violer ?
— Si tu promets de me violer.
— Ravagé, j'te dis !
— T'es beau, quand tu dis des conneries !
La société se disloqua promptement, et Victor suivit donc Adolphe, non sans remarquer :
— J'ai l'impression de me faire enlever...
— Tu le sais pas encore, mais c'est toi, qui m'enlèves ! Tu me montreras tes poils, si t'en as ?
— Chuis pas une petite tapette épilée, moi !
— Youpi ! J'adore les vrais beaux mecs au naturel, et tout me donne à penser que t'en es un, toi.
— Pff...
— Allez, grogne pas : ta quéquette dormira pas toute seule, ce soir !
— C'est ça qui me rassure, oui !
On arrivait au studio d'Adolphe, sis non loin de là.
— Allez : à poil, les poils ! fit celui-ci en se déloquant. On se douche, puis j'te sers un coup de vodka pendant que j'te...
— Que tu ?...
— Chut ! C'est une surprise !
Nu, Adolphe constata que Victor hésitait.
— Allez, je t'aide !
Et de déshabiller un Victor qui laissa faire... avec un air particulièrement emprunté... Ahuri, même.
— P'tain ! C'est vrai que t'as des poils, toi ! Et ils sont... magnifiques !
— Marie-Laure trouve que j'en ai trop...
— Elle y connaît rien : normal, une meuf ! Viens, j'te renifle !
Et Adolphe d'aller se fourrer le museau sous les bras de Victor, puis sur sa touffe, qui était large et fournie, puis entre ses fesses, joliment arborées elles aussi.
— Mais t'es fou !
— Tu sens super bon, mon pote !
— Après une soirée de macération ?
— Non : c'est juste ce qu'y faut pour sentir ta vraie odeur ! Bon, on va se laver ?
— Y a pas une nana qui m'a sniffé comme ça !
— Nana qui sniffe pas, nana qui kiffe pas !
— T'as de ces théories, toi ! rigola Victor.
Qui se laissa docilement savonner sous la douche. Lorsque Adolphe le sécha, il se laissa aussi prendre en bouche, en soupirant.
— T'es beau de partout, Victor, mais ta queue est un chef-d’œuvre à elle toute seule ! Bon ! Un coup de vodka moldo-valaque, et j'te propulse au huitième ciel !
— On dit pas : « septième » ?
— J'ai pris l'option « impôt sur la fortune » !
— T'as réponse à tout, toi !
— Sauf quand j'ai la bouche pleine...
Bien qu'un peu revigoré par la douche, Victor était encore environné des brumes de l'alcool, et il se laissa faire... comme un bébé, songea-t-il. Il accepta une dose de vodka à faire bander un mammouth congelé, tandis qu'Adolphe le reprenait en bouche... ce qui ne tarda pas à le faire geindre.
Son chibre valait le détour, assurément : long et plutôt mince, il était droit, lisse et bellement prépucé. Et terminé par une magnifique ogive : une beauté, vraiment. Laquelle s'ajoutait à l'avantageux, musclé et velu physique de son titulaire... Adolphe était aux anges. Il reprit son souffle :
— T'es super beau habillé, mais à poil, t'es carrément sublime, tu le sais, ça ?
— Pousse pas !
— Je suis loin de la vérité, Victor, sérieux. Chuis pas sûr d'en revoir un autre comme toi dans toute ma vie.
— T'es fou...
— Me parle pas d'amour, ou je pleure... Tu me la mets, là ?
— Oh, tu crois ? Jamais fait ça, moi ?
— Victor... moi non plus. Mais je serais le gay le plus con de la galaxie si je ratais cette occasion !
— Adolphe !
— Tu dis rien à Marie-Laure, hein ?
— Ah ! Ah ! Trop fou, j'te dis !
— C'est parti.
Adolphe avait potassé son sujet, et les procédés en usage dans les meilleures familles furent donc appliqués à la lettre. Certes, on sauta une étape : Adolphe aurait bien aimé que sa merveille lui broutât la rondelle, mais bon ! Il n'osa le lui suggérer. On commença donc avec les doigts... et des rasades de gel à dérider les patronages les plus coincés. Et puis... Adolphe eut enfin le plaisir d’entendre de fins mots, tout bas prononcés :
— P'tain... Ton p'tit trou... Y m'excite...
Bien sûr que ces déclarations furent notées au dossier du gars Victor ! Qui y alla donc de son coup de pine, avec une délicatesse qui vous eût étonnés, de la part d'une si jolie brute !
Les finesses n'ont qu'un temps, et Adolphe demanda plus tard à accélérer la cadence : cette première intrusion lui plaisait grandement, et Victor n'attendait que ça, apparemment, qui se mit à bourrer avec une ardeur olympique.
La séance dura plus d'une demi-heure, eh oui ! Adolphe sut cornaquer son baiseur de la plus adroite façon, aussi celui-ci put-il avouer, plus tard, que c'était la première fois qu'il niquait aussi longtemps...
— Un p'tit quart d'heure, grand maximum...
— Elle aime pas que tu la baises, la Marie-Laure ?
— Je sais pas... Ou alors, je suis nul avec elle...
— Avec moi, t'as été génial, grand garçon.
— Oooh... soupira le beau poilu. Tu veux pas dire que... je suis fait pour baiser des mecs ?
— Pour me baiser, moi, c'est l'évidence. Les autres... tu verras avec eux !
Il y eut un silence, occupé à regarder le plafond.
— Merci de m'avoir dépucelé, Victor, murmura enfin Adolphe. T'as été... parfait.
— J'ai fait ce que j'ai pu...
— T'es génial, alors. Et... si tu veux... ben... quand tu veux, bien sûr.
— Je... sais pas quoi te dire...
— Rien. On va se laver, on va boire un coup, on va dormir et... merci, Victor. T'es beau, tu sens super bon et... tu m'as fait l'amour comme j'aurais jamais osé l'imaginer.
— T'es fou, Adolphe !
On fit ce qui avait été dit. Quelques heures plus tard, on s'éveilla ensemble. Ayant vite vérifié que Victor bandait, comme lui, Adolphe s'empara buccalement du bel objet de Victor et le pompa avec tout l'art du monde.
Cet épisode dura un petit temps... avant qu'Adolphe avalât l'entier plaisir de Victor. Qui s'en souvint, au moment de se re-réveiller, vers midi.
— Tous les mecs font ça ?
— Bien sûr que non. On le fait aux mecs qui comptent.
— Première fois, pour moi.
— Alors... c'est peut-être la première fois que tu comptes pour un mec ? avança Adolphe en un fin sourire. Et d'ailleurs... c'était aussi ma première fois !
Ce disant, Adolphe avait saisi le beau chibre de Victor, qui était d'une remarquable roideur, et il se mit en position de s'en faire pénétrer.
Sauf que là... Victor n'était plus dans les vignes du Seigneur, mais bien dans le petit cul de son pote de fac ! Il assura pourtant, sans rien dire... si ce n'est qu'il gémit doucement tout au long de cette chevauchée qui dura... bien trois quarts d’heure, elle !
— J'y crois pas, souffla-t-il, alors qu'il était encore en le fin pertuis d'Adolphe, après jouir.
— Embrasse-moi.
— Oh... Je...
— Oui.
Vautré sur Adolphe, Victor finit par approcher ses lèvres de celles du garçon. Le baiser qui s'ensuivit ne fut pas de ceux d'Hollywood ! Ayant saisi la nuque de son baiseur, Adolphe entendait bien en avoir pour son argent ! Et la langue de Victor ne lui refusa rien.
— Première fois que je nique un mec, première fois qu'on m'avale le jus, première fois que j'embrasse un mec... Oh, putain !... Chuis où, là ?
— Du calme ! T'es juste un mec qu'en sait maintenant beaucoup plus long que les autres connards de machos !
— Oooh !
— Et qui, maintenant, sait où mettre sa sublime quéquette, les jours où Madame...
— Non !
— Si, pourtant. T'es beau...
— … je sens bon et...
— Chut ! T'es Victor, surtout. C'est le principal.
— Pourquoi... tu dis ça ?
— Tu m'as appris des choses, Victor. En me dépucelant, tu m'as montré combien c'était important de faire confiance à un mec. Et ton attitude si... délicate m'a aussi fait voir une partie de toi que je ne connaissais pas, même si j'étais sûr qu'elle existait. Merci, grand garçon.
— Personne m'a jamais parlé comme ça, Adolphe, souffla alors ce bel enfant, l'air fort ému.
— T'as un ami plus proche que les autres, Victor.
— Oooh !
— Si ta Madame t'invite pas à finir les restes, ce soir, tu reviens ?...
— Je reviens pas : je reste. Je l'appelle. Puisque, de toute façon, elle... Tu me comprends.
La suite de cet étonnant samedi fut qu'on resta enlacés. Et puis... Adolphe osa bouffer la rondelle du beau velu, avant aussi de lui mettre un doigt... dûment ensalivé.
— P'tain, j'y crois pas, comme c'est bon !
— Ce n'est que le B, A, BA de la vie en société, pourtant !
— Adolphe... Tu veux quand même pas m'enculer, là ?
— Bien sûr que si... mais y a pas le feu ! Là, j't'apprends les bonnes manières : un doigt dans le cul, ça facilite toujours les relations mondaines !
— Ah ! Ah ! T'es réellement ravagé, toi ! pouffa Victor.
Adolphe continua son mignon manège, et ce fut in fine avec quatre doigts dans le fion du beau Victor qu'il demanda :
— Tu veux ma queue ?
— Oh non, non !
— Elle est juste aussi grosse que les quatre doigts que t'as dedans...
— Aaaah !
Adolphe ne posa plus de question et avec une dose de gel appropriée, il inséra son gracieux objet ès fesses musclées de son pote. Lequel ne moufta pas plus que ça.
L'action fut douce, et langoureuse. Il ne voulait pas obérer l'avenir, le fin Adolphe ! Victor, lui, soupirait en cadence, sans mot dire.... jusqu'à ce qu'Adolphe, vautré sur son dos, lui soufflât à l'oreille :
— Ça va, grand garçon ?
— Putain ! T'es en train de m'enculer... J'y crois pas !
— Chut ! Ça va ?
— Euh... Oui... Oui !
Adolphe accéléra la cadence, progressivement, et Victor de gémir de plus en plus fort !
Enfin, Adolphe déclara jouir, ce qu'il fit dans l'instant. Un moment plus tard, il suggérait à Victor :
— Tu me défonces ?
Il était raide comme tout, le beau Victor ! Qui ne repoussa point l'invite, pensez ! Où il se déchaîna.
On causa peu, après la douche, car Victor s'en fut vitement. Il ne répondit pas plus vite au message immédiat envoyé par Adolphe. M'enfin... vers la fin de l'après-midi...
« Merci pour tout. J't'offre un pot chez moi ? — J'arrive ! » tapota vite fait Adolphe.
Surprise ! Victor était nu. Qui accepta le tendre embrassement d'Adolphe. La suite fut... digne de ce début.
Adolphe y alla en douceur : son avenir était en jeu, et il en avait conscience. Victor, lui, se laissait aller à ses pulsions... qui convenaient à Adolphe, tiens ! À lui de les canaliser vers le bon endroit : son cœur.
Où ce bel enfant de Victor finit, quelques semaines plus tard, par se retrouver, et se trouver bien.
— J'ai rompu avec Marie-Laure.
— Et pourquoi ?
— Chais pas... Tu me diras, toi ?
— P't'êt' que... t'avais envie qu'on t'aime... vraiment ?
— Et toi, tu...?
— Oui, super vachement.
— Moi aussi, Adolphe.
30. VII. 2022
On était bien avachis, à cette heure avancée de la nuit, et notoirement avinés aussi... Deux étudiants de deuxième année devisaient pâteusement :
— T'as un mec, toi ? demanda Victor, joli brin de brun bien balancé, sportif et pourvu d'un sourire ravageur.
— Pas encore, pourquoi ? Tu postules ?
— Chuis pas de la jaquette, moi !
— Dommage... j'aimerais bien voir c'qu'y a, sous ta jaquette, justement !
— Rien que du solide ! fit le mec en se passant la main sur le torse. Mais c'est réservé.
— Bourré comme t'es, tu vas réussir à lui faire sa fête, à la Marie-Laure ?
— Bof... Non, pas c'soir... Elle a ses trucs, et...
— Et tu sais pas où mettre ta p'tite quéquette au chaud, hein ?
— Elle est pas p'tite, Ducon !
— Tu paries que j'te dépasse ?
— Y sont tous comme toi, les pé... les gays ?
— Presque tous sont beaucoup moins bien : t'as une sacrée chance de me connaître ! Détourne pas la conversation : tu viens dormir chez moi, donc ?
— Hein ? Mais...
— Tu vas pas aller lui renifler la chatte, quand même ?
— Oh ! sursauta le beau Victor.
Voilà où l'on en était, dans le salon de la sus-nommée, qui avait profité d'un voyage de ses parents pour organiser une java chez eux.
— D'autant que si tu viens, poursuivit Adolphe avec un fin sourire, tu pourras te vanter d'avoir passé une nuit avec le gay le plus délicieux de Dunkerque à la Basse-Navarre !
Il dut pouffer, le rude Victor. Mais comme on se levait alentour, Adolphe insista :
— Viens : cette nuit sera le plus beau jour de ta vie !
Victor considéra le frêle mecton, et dut sourire encore.
— Tu promets de pas me violer ?
— Si tu promets de me violer.
— Ravagé, j'te dis !
— T'es beau, quand tu dis des conneries !
La société se disloqua promptement, et Victor suivit donc Adolphe, non sans remarquer :
— J'ai l'impression de me faire enlever...
— Tu le sais pas encore, mais c'est toi, qui m'enlèves ! Tu me montreras tes poils, si t'en as ?
— Chuis pas une petite tapette épilée, moi !
— Youpi ! J'adore les vrais beaux mecs au naturel, et tout me donne à penser que t'en es un, toi.
— Pff...
— Allez, grogne pas : ta quéquette dormira pas toute seule, ce soir !
— C'est ça qui me rassure, oui !
On arrivait au studio d'Adolphe, sis non loin de là.
— Allez : à poil, les poils ! fit celui-ci en se déloquant. On se douche, puis j'te sers un coup de vodka pendant que j'te...
— Que tu ?...
— Chut ! C'est une surprise !
Nu, Adolphe constata que Victor hésitait.
— Allez, je t'aide !
Et de déshabiller un Victor qui laissa faire... avec un air particulièrement emprunté... Ahuri, même.
— P'tain ! C'est vrai que t'as des poils, toi ! Et ils sont... magnifiques !
— Marie-Laure trouve que j'en ai trop...
— Elle y connaît rien : normal, une meuf ! Viens, j'te renifle !
Et Adolphe d'aller se fourrer le museau sous les bras de Victor, puis sur sa touffe, qui était large et fournie, puis entre ses fesses, joliment arborées elles aussi.
— Mais t'es fou !
— Tu sens super bon, mon pote !
— Après une soirée de macération ?
— Non : c'est juste ce qu'y faut pour sentir ta vraie odeur ! Bon, on va se laver ?
— Y a pas une nana qui m'a sniffé comme ça !
— Nana qui sniffe pas, nana qui kiffe pas !
— T'as de ces théories, toi ! rigola Victor.
Qui se laissa docilement savonner sous la douche. Lorsque Adolphe le sécha, il se laissa aussi prendre en bouche, en soupirant.
— T'es beau de partout, Victor, mais ta queue est un chef-d’œuvre à elle toute seule ! Bon ! Un coup de vodka moldo-valaque, et j'te propulse au huitième ciel !
— On dit pas : « septième » ?
— J'ai pris l'option « impôt sur la fortune » !
— T'as réponse à tout, toi !
— Sauf quand j'ai la bouche pleine...
Bien qu'un peu revigoré par la douche, Victor était encore environné des brumes de l'alcool, et il se laissa faire... comme un bébé, songea-t-il. Il accepta une dose de vodka à faire bander un mammouth congelé, tandis qu'Adolphe le reprenait en bouche... ce qui ne tarda pas à le faire geindre.
Son chibre valait le détour, assurément : long et plutôt mince, il était droit, lisse et bellement prépucé. Et terminé par une magnifique ogive : une beauté, vraiment. Laquelle s'ajoutait à l'avantageux, musclé et velu physique de son titulaire... Adolphe était aux anges. Il reprit son souffle :
— T'es super beau habillé, mais à poil, t'es carrément sublime, tu le sais, ça ?
— Pousse pas !
— Je suis loin de la vérité, Victor, sérieux. Chuis pas sûr d'en revoir un autre comme toi dans toute ma vie.
— T'es fou...
— Me parle pas d'amour, ou je pleure... Tu me la mets, là ?
— Oh, tu crois ? Jamais fait ça, moi ?
— Victor... moi non plus. Mais je serais le gay le plus con de la galaxie si je ratais cette occasion !
— Adolphe !
— Tu dis rien à Marie-Laure, hein ?
— Ah ! Ah ! Trop fou, j'te dis !
— C'est parti.
Adolphe avait potassé son sujet, et les procédés en usage dans les meilleures familles furent donc appliqués à la lettre. Certes, on sauta une étape : Adolphe aurait bien aimé que sa merveille lui broutât la rondelle, mais bon ! Il n'osa le lui suggérer. On commença donc avec les doigts... et des rasades de gel à dérider les patronages les plus coincés. Et puis... Adolphe eut enfin le plaisir d’entendre de fins mots, tout bas prononcés :
— P'tain... Ton p'tit trou... Y m'excite...
Bien sûr que ces déclarations furent notées au dossier du gars Victor ! Qui y alla donc de son coup de pine, avec une délicatesse qui vous eût étonnés, de la part d'une si jolie brute !
Les finesses n'ont qu'un temps, et Adolphe demanda plus tard à accélérer la cadence : cette première intrusion lui plaisait grandement, et Victor n'attendait que ça, apparemment, qui se mit à bourrer avec une ardeur olympique.
La séance dura plus d'une demi-heure, eh oui ! Adolphe sut cornaquer son baiseur de la plus adroite façon, aussi celui-ci put-il avouer, plus tard, que c'était la première fois qu'il niquait aussi longtemps...
— Un p'tit quart d'heure, grand maximum...
— Elle aime pas que tu la baises, la Marie-Laure ?
— Je sais pas... Ou alors, je suis nul avec elle...
— Avec moi, t'as été génial, grand garçon.
— Oooh... soupira le beau poilu. Tu veux pas dire que... je suis fait pour baiser des mecs ?
— Pour me baiser, moi, c'est l'évidence. Les autres... tu verras avec eux !
Il y eut un silence, occupé à regarder le plafond.
— Merci de m'avoir dépucelé, Victor, murmura enfin Adolphe. T'as été... parfait.
— J'ai fait ce que j'ai pu...
— T'es génial, alors. Et... si tu veux... ben... quand tu veux, bien sûr.
— Je... sais pas quoi te dire...
— Rien. On va se laver, on va boire un coup, on va dormir et... merci, Victor. T'es beau, tu sens super bon et... tu m'as fait l'amour comme j'aurais jamais osé l'imaginer.
— T'es fou, Adolphe !
On fit ce qui avait été dit. Quelques heures plus tard, on s'éveilla ensemble. Ayant vite vérifié que Victor bandait, comme lui, Adolphe s'empara buccalement du bel objet de Victor et le pompa avec tout l'art du monde.
Cet épisode dura un petit temps... avant qu'Adolphe avalât l'entier plaisir de Victor. Qui s'en souvint, au moment de se re-réveiller, vers midi.
— Tous les mecs font ça ?
— Bien sûr que non. On le fait aux mecs qui comptent.
— Première fois, pour moi.
— Alors... c'est peut-être la première fois que tu comptes pour un mec ? avança Adolphe en un fin sourire. Et d'ailleurs... c'était aussi ma première fois !
Ce disant, Adolphe avait saisi le beau chibre de Victor, qui était d'une remarquable roideur, et il se mit en position de s'en faire pénétrer.
Sauf que là... Victor n'était plus dans les vignes du Seigneur, mais bien dans le petit cul de son pote de fac ! Il assura pourtant, sans rien dire... si ce n'est qu'il gémit doucement tout au long de cette chevauchée qui dura... bien trois quarts d’heure, elle !
— J'y crois pas, souffla-t-il, alors qu'il était encore en le fin pertuis d'Adolphe, après jouir.
— Embrasse-moi.
— Oh... Je...
— Oui.
Vautré sur Adolphe, Victor finit par approcher ses lèvres de celles du garçon. Le baiser qui s'ensuivit ne fut pas de ceux d'Hollywood ! Ayant saisi la nuque de son baiseur, Adolphe entendait bien en avoir pour son argent ! Et la langue de Victor ne lui refusa rien.
— Première fois que je nique un mec, première fois qu'on m'avale le jus, première fois que j'embrasse un mec... Oh, putain !... Chuis où, là ?
— Du calme ! T'es juste un mec qu'en sait maintenant beaucoup plus long que les autres connards de machos !
— Oooh !
— Et qui, maintenant, sait où mettre sa sublime quéquette, les jours où Madame...
— Non !
— Si, pourtant. T'es beau...
— … je sens bon et...
— Chut ! T'es Victor, surtout. C'est le principal.
— Pourquoi... tu dis ça ?
— Tu m'as appris des choses, Victor. En me dépucelant, tu m'as montré combien c'était important de faire confiance à un mec. Et ton attitude si... délicate m'a aussi fait voir une partie de toi que je ne connaissais pas, même si j'étais sûr qu'elle existait. Merci, grand garçon.
— Personne m'a jamais parlé comme ça, Adolphe, souffla alors ce bel enfant, l'air fort ému.
— T'as un ami plus proche que les autres, Victor.
— Oooh !
— Si ta Madame t'invite pas à finir les restes, ce soir, tu reviens ?...
— Je reviens pas : je reste. Je l'appelle. Puisque, de toute façon, elle... Tu me comprends.
La suite de cet étonnant samedi fut qu'on resta enlacés. Et puis... Adolphe osa bouffer la rondelle du beau velu, avant aussi de lui mettre un doigt... dûment ensalivé.
— P'tain, j'y crois pas, comme c'est bon !
— Ce n'est que le B, A, BA de la vie en société, pourtant !
— Adolphe... Tu veux quand même pas m'enculer, là ?
— Bien sûr que si... mais y a pas le feu ! Là, j't'apprends les bonnes manières : un doigt dans le cul, ça facilite toujours les relations mondaines !
— Ah ! Ah ! T'es réellement ravagé, toi ! pouffa Victor.
Adolphe continua son mignon manège, et ce fut in fine avec quatre doigts dans le fion du beau Victor qu'il demanda :
— Tu veux ma queue ?
— Oh non, non !
— Elle est juste aussi grosse que les quatre doigts que t'as dedans...
— Aaaah !
Adolphe ne posa plus de question et avec une dose de gel appropriée, il inséra son gracieux objet ès fesses musclées de son pote. Lequel ne moufta pas plus que ça.
L'action fut douce, et langoureuse. Il ne voulait pas obérer l'avenir, le fin Adolphe ! Victor, lui, soupirait en cadence, sans mot dire.... jusqu'à ce qu'Adolphe, vautré sur son dos, lui soufflât à l'oreille :
— Ça va, grand garçon ?
— Putain ! T'es en train de m'enculer... J'y crois pas !
— Chut ! Ça va ?
— Euh... Oui... Oui !
Adolphe accéléra la cadence, progressivement, et Victor de gémir de plus en plus fort !
Enfin, Adolphe déclara jouir, ce qu'il fit dans l'instant. Un moment plus tard, il suggérait à Victor :
— Tu me défonces ?
Il était raide comme tout, le beau Victor ! Qui ne repoussa point l'invite, pensez ! Où il se déchaîna.
On causa peu, après la douche, car Victor s'en fut vitement. Il ne répondit pas plus vite au message immédiat envoyé par Adolphe. M'enfin... vers la fin de l'après-midi...
« Merci pour tout. J't'offre un pot chez moi ? — J'arrive ! » tapota vite fait Adolphe.
Surprise ! Victor était nu. Qui accepta le tendre embrassement d'Adolphe. La suite fut... digne de ce début.
Adolphe y alla en douceur : son avenir était en jeu, et il en avait conscience. Victor, lui, se laissait aller à ses pulsions... qui convenaient à Adolphe, tiens ! À lui de les canaliser vers le bon endroit : son cœur.
Où ce bel enfant de Victor finit, quelques semaines plus tard, par se retrouver, et se trouver bien.
— J'ai rompu avec Marie-Laure.
— Et pourquoi ?
— Chais pas... Tu me diras, toi ?
— P't'êt' que... t'avais envie qu'on t'aime... vraiment ?
— Et toi, tu...?
— Oui, super vachement.
— Moi aussi, Adolphe.
30. VII. 2022
Amitiés de Louklouk !