04-04-2022, 08:45 PM
Fin de soirée
— Y a un truc que je verrais bien, moi, tiens ! déclara Amélie.
— Et quoi ? fit-on mollement, alentour.
C'est qu'on était en fin de soirée, et que les rescapés, au nombre de huit, gisaient là assez avinés...
— C'est de voir Valentin se mettre avec Marc, finalement.
Un énorme éclat de rire accueillit cette assertion, malgré l'état de délabrement des troupes, à cette heure avancée de la soirée... . Qui n'était pas une orgie, notez-le bien.
— Y sont hétéros, non ? objecta une voix féminine.
— Jusqu'à preuve du contraire... mais justement, c'est bien ça qu'y faudrait prouver ! dit un mec.
— Tu te proposes pour l'examen ? suggéra une nana, provoquant les rires. Moi, pour l'examen contraire, c'est oui !
— Bon ! C'est fini, ce délire ? fit enfin Marc, le sportif de la soirée, superbe bestiole virile en diable... mais affichant un air de gros bébé qui le faisait chérir de ces dames. Et on n'examinera rien du tout !
— Il en pense quoi, Valentin ? fit une voix mâle.
— Eh ben... répondit le délicat Valentin, blond gracile et souriant, je pense que je vais choisir Marc... pour les deux examens ! Il prêtera serment... et zou !
Une explosion de rires accueillit cette idée.
— Sérieusement, pourquoi t'as dit ça ? demanda une fille à Amélie.
— Je sais pas... en les regardant, tout à l'heure, j'me suis dit... pourquoi pas ? Vous m'en voulez pas, les mecs ?
— Si t'es aussi pétée que les autres, on mettra ça sur le compte de la vodka ! affirma Marc.
— Ce qui veut au moins dire que c'est de la bonne !
L'épisode s'arrêta là, et les conneries recommencèrent à fuser. Enfin, il fallut rendre les armes, et l'on se sépara : fin de la soirée de première année de fac.
Marc et Valentin, affectivement amis depuis quelques mois, rentrèrent ensemble, accompagnés de Joël, un long et pale rouquin souriant, gentil et bon élève.
— Eh, les mecs... vous me direz, pour les résultats des examens ?
— Hein ? sursauta Marc, t'y crois encore, toi ?
— Ben... quand Amélie a dit qu'elle vous aurait bien vus ensemble, je vous ai regardés aussi, et je me suis dit qu'elle pourrait avoir raison, finalement !
— T'es aussi ravagé qu'elle, ou t'en fais exprès ? demanda Valentin.
— Vous fâchez pas, les mecs, j'vous adore, et vous le savez ! Et je reconnais qu'elle a été un peu loin, là...
— Elle était bourrée, et voilà tout. Et nous aussi d'ailleurs : j'tiens pus d'bout ! avoua le beau Marc. P'tain ! Trois heures et demie !
— Chuis canné aussi, ajouta Joël.
— Moi, j'arrive chez moi, là ! Oh... les mecs... vous voulez pioncer là ? Pas le trois étoiles, mais bon !
Les autres se regardèrent, et Marc souffla :
— Je dirais pas non... mais faut pas t'emmerder. D'habitude, je chope toujours le dernier tram, mais là...
— Joël ? demanda Valentin.
— Pareil... t'es gentil.
— Hop, on y va !
Valentin disposait d'un ancien et assez grand studio, où ces garçons parvinrent juste après.
— J'ai un canapé-lit, et un matelas de secours. Et des médicaments anti-gueule de bois... fit Valentin en arrivant chez lui. Je sais pas comment vous vous sentez... mais moi... je me verrais bien dégueuler, puis prendre une bonne douche !
— Euh... si tu m'autorises, je fais pareil ! dit Marc.
— Pareil !
— Alors je commence : je tiens pas l'alcool, et j'ai l'habitude ! déclara Valentin en se déloquant entièrement. Mettez-vous à votre aise, je reviens après avoir ressuscité !
— Il a raison, fit Marc en se défaisant aussi, imité par Joël. Oh p'tain ! C'est du lourd, ça ! commenta-t-il en apercevant le gros vit du rouquin, encore mol cependant. Ça doit faire gémir dans les chaumières, ça !
Joël se contenta de sourire, avant de murmurer :
— J'vous en dirai plus long tout à l'heure, si vous voulez, les mecs...
— J'y compte, moi ! Chuis complexé, surtout !
— Y a pas de quoi : t'es autrement mieux foutu que moi, et que Valentin aussi... T'es magnifique, Marc, alors ta bite... j'imagine que les nanas te feront pas de procès !
— Ah ! Ah ! T'es sympa, toi ! Bon, promis, tu nous dis tout ?
— Les chiottes sont libres, je me douche ! cria Valentin.
— Vas-y, souffla Joël.
Marc alla donc se faire dégueuler vite fait ; se relevant et s'essuyant du revers de la main, il tomba sur Joël, qui le regardait en souriant.
— Ça te fait rigoler ?
— Ouais... On s'imagine pas qu'un super beau mec fasse comme toutes les autres mauviettes !
— Ta gueule ! fit Marc en haussant les épaules. Vas-y, mauviette !
Le rouquin ne mit pas longtemps à expulser son trop plein d'alcool, et allant à la douche, il y trouva les deux autres, qui rigolaient en se trémoussant :
— On peut, ou c'est l'heure des examens ? demanda-t-il.
— Nous fais pus chier avec ça, sinon, c'est toi qu'on va examiner ! répliqua Marc un peu vertement.
— Chiche !
— Bon ! T'avais pas promis de tout nous dire, sur ton beau gourdin, reprit Marc, qui ne perdait pas le nord.
— Vous me promettez de pas crier comme des p'tites filles, hein ?
— Si tu cherche pas à nous le mettre de force, on réveillera pas les voisins !
— D'abord : est-ce que vous voulez le voir... en vrai ?
— T'es pas trop bourré pour bander ? objecta Marc.
— Si vous me faites une petite place sous la douche, ça finira de me réveiller... après le vomi !
On se serra donc et Joël se tortilla sous l'eau tiède, tout en se saisissant la tige qui, sous le regard épaté des autres, se mit à gonfler. Et même, Joël prit la main de chacun pour la resserrer sur le beau mandrin : il y avait de la place !
Et l'objet ne tarda pas à se révéler en toute sa splendeur : un miracle, pas moins ! Long d'environ dix-neuf centimètres, il était très pâle comme tout Joël, et son gland un peu pointu et moins large que la hampe, était aussi pourvu d'un long et fluide prépuce... que Joël incita Marc à retrousser. Tandis qu'il se posait la main de Valentin sur ses petites couilles serrées.
— Voilà ! Merci, grâce à vous, c'est bien raide ! Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
Les autres se regardèrent et durent sourire.
— On en pense que ça doit les faire crier, les fillettes ! Et qu'elles doivent te claquer la porte au nez !
— Elles claquent rien du tout... parce que ce que vous voyez là... c'est pas pour elles ! Pour leur grands frères seulement.
— Oh putain ! lâcha Marc, tu veux dire que...
— Exactement. Sauf que souvent, les grands frères intéressés ont la trouille aussi, et qu'y faut prévoir un stage ! continua le rouquin en jouant avec sa merveille, avec le plus grand naturel. Ho ! Les mecs ! Dites quèque chose !
Ils étaient baba, les mecs, évidemment... car ils n'avaient point pensé à ça !
— Et... osa enfin reprendre Valentin, tu... tu trouves des mecs pour prendre ça ?
— Deux seulement à ce jour. Mais tant pis ! Je suis double face, alors...
On sourit, et Marc enchaîna :
— Dis-donc, Valentin, t'aurais pas un coup de raide... enfin, j'veux dire : à boire, bien sûr ! Je crois que ça nous remettrait de nos émotions !
— J'avais une bouteille de vodka pour la fête, mais y en avait tant qu'elle est restée dans mon sac !
— P'tain ! Vous allez rire, moi, c'est pareil ! fit Marc, hilare. Et toi, en dehors de ton arme de guerre ?
— Moi, j'avais que des trucs de mecs : mon arme, et du rhum. Mais y avait pas de fouille à l'entrée...
— Tu regrettes ? demanda Marc.
— Tu te rappelles quand même le p'tit frère d'Amélie ?
— Hein ? Mais c'est un minet de dix-huit ans tout juste !
— Bac mention Très bien, et des regards d'un vicieux ! Rien que d'y repenser, et cocotte est repartie pour un quart d'heure ! termina Joël en se caressant voluptueusement la hampe sous les yeux incrédules des autres. Bon, je propose que pour fêter mon coming out entre nous, on attaque mon rhum ! suggéra gaiement le rouquin. D'ailleurs je trouve que vous avez aussi repris des couleurs !
On trinqua donc gentiment. Le naturel de Joël semblait avoir emporté toutes les réticences : non que ces garçons fussent homophobes, mais... issus de milieux plutôt conservateurs, il ne s'étaient jamais trop posé de questions sur ce sujet. Et là, ils étaient en plein dedans !
Après avoir été suspectés d'entretenir une liaison, ou presque !
— Vous savez, reprit Joël, ça me fait du bien d'avoir pu vous parler : personne de la classe ne s'en doute, je crois.
Et plus tard, alors que le rhum avait déjà bien baissé :
— N'empêche que vous êtes bien foutus, les mecs ! Et puis... sans doute qu'on se croisera jamais dans une partie, mais... j'aimerais bien voir ce que ça donne, tout ça, en état de marche !
— Y a qu'à sucer, ça monte tout seul ! lâcha Marc.
— Quand tu veux !
— Euh non, non ! J'déconne, là... Oh... Chuis encore bourré, moi !
— Oui, mais ça te va bien ! fit suavement Joël en tournant les yeux vers Valentin. Et toi ?
— Euh... je prendrai pas rendez-vous, mais je trouve... l'idée sympa, oui !
— Ah ! Ah ! Ah ! J'adore ton sens de la formule !
On resta encore presque une heure à deviser en picolant. Joël n'avait pas débandé, qui se touchait la tige du bout des doigts, l'air de rien... et quand Valentin décréta le couvre-feu, il souffla :
— Bon ! Je suppose que je vais hériter du matelas d'appoint, après mes aveux ?
— Et pis quoi, encore ? Non, vu que t'es le plus grand, t'y dormirais pas... Je propose que tu dormes avec moi sur le canapé, et Marc prendra le matelas : tu veux bien, Marc ?
Marc était épuisé (et pété, aussi) et ne moufta pas. On s'organisa vitement, et Joël et Valentin pouffèrent doucement en oyant les premiers ronflements du beau sportif.
— C'est pas gênant, de bander tout le temps, comme ça ? osa Valentin, la lumière éteinte.
— Disons que ce soir, j'étais chaud... à côté de deux super beaux mecs à poil ! Mais j'allais pas me branler devant vous...
— Va dans la salle de bains, s'tu veux...
— Tu viens avec moi ?
Joël se leva sans attendre la réponse... mais en ayant saisi le poignet de Valentin. Dans la douche, le rouquin s'empoigna un petit temps, avant de s'agenouiller pour emboucher la mignonne quéquette de Valentin... qui émit un énorme soupir... et banda vite fait !
Il n'avait pas l'occasion de s'envoyer en l'air tous les soirs, ce p'tit gars pourtant bien joli ! Et son tableau de chasse ne comptait pas des douzaines de chattes, sauvages ou non... Et là, dans l'euphorie de l'ivresse, il était quasiment porté à incandescence par cette efficace sucette.
— Moi aussi, j'te suce ! feula-t-il après un petit temps.
La chose fut d'abord un peu hasardeuse, mais Valentin en voulait ! Et il arriva à prendre en bouche la belle ogive, et à la téter fort convenablement. Enfin, un ardent soixante-neuf s'organisa donc sur le canapé. Jamais Valentin n'eût imaginé se retrouver en cette situation, comme bien vous pensez ! Mais il pompa comme un damné... tandis que le fin Joël le faisait comme un pro, lui.
Et alors que ce rouquin avala tout le plaisir de Valentin, iceluy fit jouir son partenaire sur son propre museau... ce qui lui valut d'être incontinent léché par Joël... puis embrassé de force... ou presque. Joli patin, en vérité, avant qu'on s'endormît gentiment enlacés. Au matin, Marc soupira :
— Vous savez quoi, les mecs ? J'ai rêvé que vous étiez en train de vous pomper !
— Ah ! Ah ! T'as rien rêvé du tout, mon pote ! Ah ! Ah !
— Hein ? Mais...
— Mais rien : on l'a fait, puisque c'est ça que t'a vu.
— Oh p'tain ! Vous...
— Nous rien. Tu dormais tellement bien qu'on a cru que t'en avais pas envie... mais si tu veux...
— Non , non ! s'écria Marc, en resserrant le drap sur lui.
— T'as pas la trique, là ? insista Joël avec un vicieux sourire.
— Non, non !
Mais on se jeta sur le drap qui couvrait cette insolente beauté, laquelle se défendit mollement, d'ailleurs. Pour découvrir le magnifique objet qui s'y cachait.
— Ouaouh ! s'exclama Joël, c'te pine d'enfer !
Valentin éclata de rire, et Marc dut sourire aussi. Tandis que Joël l'embouchait sans façons... ce qui provoqua un long gémissement du patient. Prié par Joël, Valentin suça aussi le beau Marc, tandis que les tétons d'iceluy étaient maintenant tripotés et mordillés par l'implacable rouquin. Et les choses s'enchaînèrent vivement, jusqu'au débordement final.
— Bon, les hétéros ! fit Joël au sortir de la petite douche... où il avait ordonné qu'on se pressât, j'vous adore ! Je suis puceau de la rondelle, et je compte sur vos belles bites pour y remédier d'urgence !
— Aaaah ! barrit Marc, faisant rire les autres.
— Si, si, tu vas y arriver ! Et après... t'épouse Valentin, comme prévu — stupeur effondrée, dans la turne.
Les mecs ne décollèrent point, ce jour-là, et Valentin ne les vira pas. Entortillés par le vicieux rouquin, les minets se laissèrent faire... et firent aussi. Il restait de la vodka, comme vous savez... mais ce ne fut pas l'élément principal de ces événements. Non : y eut d'la tendresse, beaucoup, entre ce monde-là, savamment organisée par un Joël quasi diabolique.
Les jours s'alignèrent sagement, ensuite, et... non sans qu'on se revît, beaucoup. Résultat des courses : Marc et Valentin s'aiment en cachette, asteur... et Joël est au courant, bien sûr... qui s'est fait dépuceler par ces deux-là, lors d'une séance de folie !
18. XII. 2021
— Y a un truc que je verrais bien, moi, tiens ! déclara Amélie.
— Et quoi ? fit-on mollement, alentour.
C'est qu'on était en fin de soirée, et que les rescapés, au nombre de huit, gisaient là assez avinés...
— C'est de voir Valentin se mettre avec Marc, finalement.
Un énorme éclat de rire accueillit cette assertion, malgré l'état de délabrement des troupes, à cette heure avancée de la soirée... . Qui n'était pas une orgie, notez-le bien.
— Y sont hétéros, non ? objecta une voix féminine.
— Jusqu'à preuve du contraire... mais justement, c'est bien ça qu'y faudrait prouver ! dit un mec.
— Tu te proposes pour l'examen ? suggéra une nana, provoquant les rires. Moi, pour l'examen contraire, c'est oui !
— Bon ! C'est fini, ce délire ? fit enfin Marc, le sportif de la soirée, superbe bestiole virile en diable... mais affichant un air de gros bébé qui le faisait chérir de ces dames. Et on n'examinera rien du tout !
— Il en pense quoi, Valentin ? fit une voix mâle.
— Eh ben... répondit le délicat Valentin, blond gracile et souriant, je pense que je vais choisir Marc... pour les deux examens ! Il prêtera serment... et zou !
Une explosion de rires accueillit cette idée.
— Sérieusement, pourquoi t'as dit ça ? demanda une fille à Amélie.
— Je sais pas... en les regardant, tout à l'heure, j'me suis dit... pourquoi pas ? Vous m'en voulez pas, les mecs ?
— Si t'es aussi pétée que les autres, on mettra ça sur le compte de la vodka ! affirma Marc.
— Ce qui veut au moins dire que c'est de la bonne !
L'épisode s'arrêta là, et les conneries recommencèrent à fuser. Enfin, il fallut rendre les armes, et l'on se sépara : fin de la soirée de première année de fac.
Marc et Valentin, affectivement amis depuis quelques mois, rentrèrent ensemble, accompagnés de Joël, un long et pale rouquin souriant, gentil et bon élève.
— Eh, les mecs... vous me direz, pour les résultats des examens ?
— Hein ? sursauta Marc, t'y crois encore, toi ?
— Ben... quand Amélie a dit qu'elle vous aurait bien vus ensemble, je vous ai regardés aussi, et je me suis dit qu'elle pourrait avoir raison, finalement !
— T'es aussi ravagé qu'elle, ou t'en fais exprès ? demanda Valentin.
— Vous fâchez pas, les mecs, j'vous adore, et vous le savez ! Et je reconnais qu'elle a été un peu loin, là...
— Elle était bourrée, et voilà tout. Et nous aussi d'ailleurs : j'tiens pus d'bout ! avoua le beau Marc. P'tain ! Trois heures et demie !
— Chuis canné aussi, ajouta Joël.
— Moi, j'arrive chez moi, là ! Oh... les mecs... vous voulez pioncer là ? Pas le trois étoiles, mais bon !
Les autres se regardèrent, et Marc souffla :
— Je dirais pas non... mais faut pas t'emmerder. D'habitude, je chope toujours le dernier tram, mais là...
— Joël ? demanda Valentin.
— Pareil... t'es gentil.
— Hop, on y va !
Valentin disposait d'un ancien et assez grand studio, où ces garçons parvinrent juste après.
— J'ai un canapé-lit, et un matelas de secours. Et des médicaments anti-gueule de bois... fit Valentin en arrivant chez lui. Je sais pas comment vous vous sentez... mais moi... je me verrais bien dégueuler, puis prendre une bonne douche !
— Euh... si tu m'autorises, je fais pareil ! dit Marc.
— Pareil !
— Alors je commence : je tiens pas l'alcool, et j'ai l'habitude ! déclara Valentin en se déloquant entièrement. Mettez-vous à votre aise, je reviens après avoir ressuscité !
— Il a raison, fit Marc en se défaisant aussi, imité par Joël. Oh p'tain ! C'est du lourd, ça ! commenta-t-il en apercevant le gros vit du rouquin, encore mol cependant. Ça doit faire gémir dans les chaumières, ça !
Joël se contenta de sourire, avant de murmurer :
— J'vous en dirai plus long tout à l'heure, si vous voulez, les mecs...
— J'y compte, moi ! Chuis complexé, surtout !
— Y a pas de quoi : t'es autrement mieux foutu que moi, et que Valentin aussi... T'es magnifique, Marc, alors ta bite... j'imagine que les nanas te feront pas de procès !
— Ah ! Ah ! T'es sympa, toi ! Bon, promis, tu nous dis tout ?
— Les chiottes sont libres, je me douche ! cria Valentin.
— Vas-y, souffla Joël.
Marc alla donc se faire dégueuler vite fait ; se relevant et s'essuyant du revers de la main, il tomba sur Joël, qui le regardait en souriant.
— Ça te fait rigoler ?
— Ouais... On s'imagine pas qu'un super beau mec fasse comme toutes les autres mauviettes !
— Ta gueule ! fit Marc en haussant les épaules. Vas-y, mauviette !
Le rouquin ne mit pas longtemps à expulser son trop plein d'alcool, et allant à la douche, il y trouva les deux autres, qui rigolaient en se trémoussant :
— On peut, ou c'est l'heure des examens ? demanda-t-il.
— Nous fais pus chier avec ça, sinon, c'est toi qu'on va examiner ! répliqua Marc un peu vertement.
— Chiche !
— Bon ! T'avais pas promis de tout nous dire, sur ton beau gourdin, reprit Marc, qui ne perdait pas le nord.
— Vous me promettez de pas crier comme des p'tites filles, hein ?
— Si tu cherche pas à nous le mettre de force, on réveillera pas les voisins !
— D'abord : est-ce que vous voulez le voir... en vrai ?
— T'es pas trop bourré pour bander ? objecta Marc.
— Si vous me faites une petite place sous la douche, ça finira de me réveiller... après le vomi !
On se serra donc et Joël se tortilla sous l'eau tiède, tout en se saisissant la tige qui, sous le regard épaté des autres, se mit à gonfler. Et même, Joël prit la main de chacun pour la resserrer sur le beau mandrin : il y avait de la place !
Et l'objet ne tarda pas à se révéler en toute sa splendeur : un miracle, pas moins ! Long d'environ dix-neuf centimètres, il était très pâle comme tout Joël, et son gland un peu pointu et moins large que la hampe, était aussi pourvu d'un long et fluide prépuce... que Joël incita Marc à retrousser. Tandis qu'il se posait la main de Valentin sur ses petites couilles serrées.
— Voilà ! Merci, grâce à vous, c'est bien raide ! Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
Les autres se regardèrent et durent sourire.
— On en pense que ça doit les faire crier, les fillettes ! Et qu'elles doivent te claquer la porte au nez !
— Elles claquent rien du tout... parce que ce que vous voyez là... c'est pas pour elles ! Pour leur grands frères seulement.
— Oh putain ! lâcha Marc, tu veux dire que...
— Exactement. Sauf que souvent, les grands frères intéressés ont la trouille aussi, et qu'y faut prévoir un stage ! continua le rouquin en jouant avec sa merveille, avec le plus grand naturel. Ho ! Les mecs ! Dites quèque chose !
Ils étaient baba, les mecs, évidemment... car ils n'avaient point pensé à ça !
— Et... osa enfin reprendre Valentin, tu... tu trouves des mecs pour prendre ça ?
— Deux seulement à ce jour. Mais tant pis ! Je suis double face, alors...
On sourit, et Marc enchaîna :
— Dis-donc, Valentin, t'aurais pas un coup de raide... enfin, j'veux dire : à boire, bien sûr ! Je crois que ça nous remettrait de nos émotions !
— J'avais une bouteille de vodka pour la fête, mais y en avait tant qu'elle est restée dans mon sac !
— P'tain ! Vous allez rire, moi, c'est pareil ! fit Marc, hilare. Et toi, en dehors de ton arme de guerre ?
— Moi, j'avais que des trucs de mecs : mon arme, et du rhum. Mais y avait pas de fouille à l'entrée...
— Tu regrettes ? demanda Marc.
— Tu te rappelles quand même le p'tit frère d'Amélie ?
— Hein ? Mais c'est un minet de dix-huit ans tout juste !
— Bac mention Très bien, et des regards d'un vicieux ! Rien que d'y repenser, et cocotte est repartie pour un quart d'heure ! termina Joël en se caressant voluptueusement la hampe sous les yeux incrédules des autres. Bon, je propose que pour fêter mon coming out entre nous, on attaque mon rhum ! suggéra gaiement le rouquin. D'ailleurs je trouve que vous avez aussi repris des couleurs !
On trinqua donc gentiment. Le naturel de Joël semblait avoir emporté toutes les réticences : non que ces garçons fussent homophobes, mais... issus de milieux plutôt conservateurs, il ne s'étaient jamais trop posé de questions sur ce sujet. Et là, ils étaient en plein dedans !
Après avoir été suspectés d'entretenir une liaison, ou presque !
— Vous savez, reprit Joël, ça me fait du bien d'avoir pu vous parler : personne de la classe ne s'en doute, je crois.
Et plus tard, alors que le rhum avait déjà bien baissé :
— N'empêche que vous êtes bien foutus, les mecs ! Et puis... sans doute qu'on se croisera jamais dans une partie, mais... j'aimerais bien voir ce que ça donne, tout ça, en état de marche !
— Y a qu'à sucer, ça monte tout seul ! lâcha Marc.
— Quand tu veux !
— Euh non, non ! J'déconne, là... Oh... Chuis encore bourré, moi !
— Oui, mais ça te va bien ! fit suavement Joël en tournant les yeux vers Valentin. Et toi ?
— Euh... je prendrai pas rendez-vous, mais je trouve... l'idée sympa, oui !
— Ah ! Ah ! Ah ! J'adore ton sens de la formule !
On resta encore presque une heure à deviser en picolant. Joël n'avait pas débandé, qui se touchait la tige du bout des doigts, l'air de rien... et quand Valentin décréta le couvre-feu, il souffla :
— Bon ! Je suppose que je vais hériter du matelas d'appoint, après mes aveux ?
— Et pis quoi, encore ? Non, vu que t'es le plus grand, t'y dormirais pas... Je propose que tu dormes avec moi sur le canapé, et Marc prendra le matelas : tu veux bien, Marc ?
Marc était épuisé (et pété, aussi) et ne moufta pas. On s'organisa vitement, et Joël et Valentin pouffèrent doucement en oyant les premiers ronflements du beau sportif.
— C'est pas gênant, de bander tout le temps, comme ça ? osa Valentin, la lumière éteinte.
— Disons que ce soir, j'étais chaud... à côté de deux super beaux mecs à poil ! Mais j'allais pas me branler devant vous...
— Va dans la salle de bains, s'tu veux...
— Tu viens avec moi ?
Joël se leva sans attendre la réponse... mais en ayant saisi le poignet de Valentin. Dans la douche, le rouquin s'empoigna un petit temps, avant de s'agenouiller pour emboucher la mignonne quéquette de Valentin... qui émit un énorme soupir... et banda vite fait !
Il n'avait pas l'occasion de s'envoyer en l'air tous les soirs, ce p'tit gars pourtant bien joli ! Et son tableau de chasse ne comptait pas des douzaines de chattes, sauvages ou non... Et là, dans l'euphorie de l'ivresse, il était quasiment porté à incandescence par cette efficace sucette.
— Moi aussi, j'te suce ! feula-t-il après un petit temps.
La chose fut d'abord un peu hasardeuse, mais Valentin en voulait ! Et il arriva à prendre en bouche la belle ogive, et à la téter fort convenablement. Enfin, un ardent soixante-neuf s'organisa donc sur le canapé. Jamais Valentin n'eût imaginé se retrouver en cette situation, comme bien vous pensez ! Mais il pompa comme un damné... tandis que le fin Joël le faisait comme un pro, lui.
Et alors que ce rouquin avala tout le plaisir de Valentin, iceluy fit jouir son partenaire sur son propre museau... ce qui lui valut d'être incontinent léché par Joël... puis embrassé de force... ou presque. Joli patin, en vérité, avant qu'on s'endormît gentiment enlacés. Au matin, Marc soupira :
— Vous savez quoi, les mecs ? J'ai rêvé que vous étiez en train de vous pomper !
— Ah ! Ah ! T'as rien rêvé du tout, mon pote ! Ah ! Ah !
— Hein ? Mais...
— Mais rien : on l'a fait, puisque c'est ça que t'a vu.
— Oh p'tain ! Vous...
— Nous rien. Tu dormais tellement bien qu'on a cru que t'en avais pas envie... mais si tu veux...
— Non , non ! s'écria Marc, en resserrant le drap sur lui.
— T'as pas la trique, là ? insista Joël avec un vicieux sourire.
— Non, non !
Mais on se jeta sur le drap qui couvrait cette insolente beauté, laquelle se défendit mollement, d'ailleurs. Pour découvrir le magnifique objet qui s'y cachait.
— Ouaouh ! s'exclama Joël, c'te pine d'enfer !
Valentin éclata de rire, et Marc dut sourire aussi. Tandis que Joël l'embouchait sans façons... ce qui provoqua un long gémissement du patient. Prié par Joël, Valentin suça aussi le beau Marc, tandis que les tétons d'iceluy étaient maintenant tripotés et mordillés par l'implacable rouquin. Et les choses s'enchaînèrent vivement, jusqu'au débordement final.
— Bon, les hétéros ! fit Joël au sortir de la petite douche... où il avait ordonné qu'on se pressât, j'vous adore ! Je suis puceau de la rondelle, et je compte sur vos belles bites pour y remédier d'urgence !
— Aaaah ! barrit Marc, faisant rire les autres.
— Si, si, tu vas y arriver ! Et après... t'épouse Valentin, comme prévu — stupeur effondrée, dans la turne.
Les mecs ne décollèrent point, ce jour-là, et Valentin ne les vira pas. Entortillés par le vicieux rouquin, les minets se laissèrent faire... et firent aussi. Il restait de la vodka, comme vous savez... mais ce ne fut pas l'élément principal de ces événements. Non : y eut d'la tendresse, beaucoup, entre ce monde-là, savamment organisée par un Joël quasi diabolique.
Les jours s'alignèrent sagement, ensuite, et... non sans qu'on se revît, beaucoup. Résultat des courses : Marc et Valentin s'aiment en cachette, asteur... et Joël est au courant, bien sûr... qui s'est fait dépuceler par ces deux-là, lors d'une séance de folie !
18. XII. 2021
Amitiés de Louklouk !