17-02-2021, 08:06 PM
Hello !
Dernière nouvelle !
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Éducation express
— Eh, la p’tite pédale, là, elle te fait mouiller, hein, ma grosse queue ?
Cette gracieuse question venait de Martin, une rude bestiole qui se douchait à la salle de gym, où il n’y avait plus personne, en fin de soirée.
Le garçon qui se savait interpellé tourna le dos et se doucha vite fait. Arriva alors le tenancier, un joli brun bien baraqué — évidemment ! — et tout à fait mignon qui déclara rudement :
— Bon t’arrêtes de harceler mes adhérents, tête de nœud ?
— Il arrête pas de me mater la queue !
— Normal ! Tu la montres dès que tu peux… et elle est super belle ta queue ! Normal qu’on la mate : tu devrais être content !
— Oh P’tain ! Me faire mater par un p’tit pédé…
— Hep ! Pas d’homophobie ici, compris ? Et si tu veux pas qu’on te mate la queue, tu la montres pas à tout le monde, ahuri !
Entre-temps, le supposé « p’tit pédé » avait filé. Ce garçon, assez frêle, avait entrepris l’œuvre de sa vie : attraper un peu de muscles. Sans trop d’espoir, au demeurant…
Ce vendredi-là, il soulevait de (faibles) morceaux de fonte, et l’autre, Martin, s’approcha :
— C’est pas comme ça que tu vas réussir quoi que ce soit, p’tit p…
— Martin ! C’est pas comme ça non plus qu’on aide ses potes, ici ! fit la voix sévère du patron, Nicolas.
— Ouais, ouais… Bon, p’tit… gars, tu t’y prends mal.
Et là, le rude mais beau Martin s’occupa du minet, en essayant d’être gentil… ce qui pour lui n’était pas gagné d’avance.
M’enfin, il dit des mots que Christophe n’eut pas espérés de lui :
— Pourquoi tu fais ça, p’tit p… mec ?
— Je cherche pas à ressembler à un mec magnifique comme toi, mais…
— Magnifique, moi ? Tu parles de ma queue, là !
— Non, du reste, fit calmement le minet. En fait, t’es beau de partout… Martin.
Cette belle armoire de Martin ne s’attendait pas à ça ! Et en resta coite, préférant la fuite… alors que Christophe était prêt à continuer… Nicolas parut alors.
— Ça se passe comment, avec notre belle brute ?
— Ben… il a essayé d’être gentil… mais ça doit pas être dans ses habitudes… fit doucement Christophe.
— Oh çui-là, quand il drague, il chasse pas, il braconne ! affirma le patron, faisant rire le minet. Tiens, fais un peu de ça, dit-il en montrant un appareil. Je te le règle au minimum, hop ! Encore un quart d’heure, et je ferme !
— Oh ! Je te retarde peut-être ?
— Non, non, c’est prévu. Je range des papiers et je viens te chercher, allez !
À l’heure dite, Nicolas vint le prier d’aller à la douche, où il l’accompagna. Si Christophe avait vingt ans, Nicolas en avait dix de plus. Joliment musclé et fin pourtant, il était décoré d’une délicate poilure bien dessinée. Et il respirait la gentillesse, lui, pas comme le rustique Martin !
On se savonna donc avec le sourire, et lorsqu’on se sécha, Christophe osa :
— L’autre jour, il m’a dit un truc idiot, le Martin !
— Et quoi ?
— Il m’a demandé si sa queue me faisait mouiller.
— C’est pas distingué, mais… c’est pas idiot.
— M’enfin ! C’est les nanas qui mouillent, non ?
— Deux réponses : ça peut être pris au figuré… et il y a des mecs qui mouillent, plus ou moins.
— Hein ? Jamais entendu ça !
— Si, c’est le liquide qui sert à composer ton p’tit jus, mon gars. Mais chez certains, il y en a beaucoup, qui sort lorsqu’ils sont excités, avant de jouir, voilà tout.
— Oh ! J’ y crois pas !
— Christophe… tu es gay, n’est-ce pas ?
— Je suis pas vraiment sûr…
— Ça ne tardera pas. T’as pas rencontré beaucoup de garçons, je pense ? Donc tu n’as jamais vu ça.
— Ben… non. Tu me trouves nul, hein ?
— Non, p’tit gars. Et je comprends bien pourquoi tu mates le superbe Martin… malgré sa tête de lard !
Nicolas regarda une seconde Christophe et poursuivit :
— Toi, t’es joli comme un cœur. Pas le même genre que l’autre, évidemment… mais il y a de tout dans la vie. Tu voudrais… voir ça, un mec qui mouille ?
Où le minet eut cette admirable réponse :
— Un mec qui bande, surtout !
— Oh ! T’es trop mignon, toi ! T’es libre, là ?
Nicolas alla passer un coup de fil, et pria donc le jeune homme de le suivre chez un sien ami :
— Un bon ami… mais pas mon bon ami, non ! Qui mouille beaucoup : ça te dirait de voir ça en vrai ?
— Ben… Euh… bafouilla Christophe, rougissant.
— Il est adorable, et il ne t’arrivera rien que tu ne désires, promis ! On y va ? On va se faire offrir l’apéro par un costaud… de l’apéro ! Et de la bite aussi, tu vas voir !
Christophe eut un immense frisson : pas moyen de reculer, là… devant ce proche avenir qu’il espérait tant depuis des années ! Mais serait-il à la hauteur, lui-même, en cette étrange occurrence ? Bon ! il faisait confiance à Nicolas. Dont l’ami, Sébastien, vivait non loin de là.
Ce garçon était une splendeur, qui leur ouvrit en boxer moulant. Même gabarit que Martin, mais en plus fin ; superbement musclé, délicatement velu de châtain, le torse en V, des abdos à tomber par terre, et un sourire à tomber… en pamoison.
— Ah ! Voilà notre ami qu’a pas encore tout vu ! fit le mec, faisant rougir Christophe comme un coquelicot. V’nez les mecs, je viens juste de faire péter le bouchon.
Et de servir incontinent le crémant de Loire.
Nicolas ne perdit pas une seconde :
— Tiens, Christophe, tu vois la tache, là, sur son boxer ? C’est qu’il mouille déjà, ce p’tit cochon !
— Grand, Nico, grand cochon ! rectifia l’interpellé. Bon, on trinque d’abord au jus de la treille, et après on s’occupe de mes jus perso ! fit le beau mec.
Christophe était sous le charme : pour lui, qui n’avait effectivement pas vu grand-chose, ce mec était un mannequin international, pas moins !
On trinqua, et décidément, le sourire de ce mec avait de quoi vous mener en enfer ! Mec qui décréta soudain :
— Hep ! Vous êtes pas v’nus pour voir ma garde-robe, hein ? Allez, tout l’monde à poil !
Saisi, Christophe regarda Nicolas, qui lui fit signe qu’il pouvait y aller. Et l’on se déloqua donc. La bite de Sébastien ne valait pas, en cet état, celle du fichu Martin, mais… sa touffe, oui !
Sébastien l’avait demi-molle, qui expliqua :
— Quand j’ai su que t’allais v’nir, j’me suis paluché comme un fou, pour te montrer tout de suite…
— C’est super gentil, Seb’, fit Nicolas. Bon, Christophe tu lui retrousses le prépuce, et tu constates.
— Moi ? sursauta la pauvret.
— On est là pour ça, dit doucement Sébastien, et dis-toi qu’elle mord pas… surtout quand elle est chaude !
Nicolas prit la main de Christophe pour lui poser les doigts sur le gland encore bien encapuchonné de Sébastien, et lui faire remonter la peau.
Où Christophe découvrit avec surprise une belle ogive fort humide de mouille… mot qu’il venait donc d’apprendre… au masculin.
— Touche-lui le p’tit trou… ça file, ce jus-là, suggéra Nicolas… qui se branlotait en douce.
— Dis-donc ! Tu mouilles aussi, toi, à mon souvenir ? fit Sébastien.
— Moins que toi, qu’es quand même un pro !
— Montre au jeunot !
Nicolas se leva et mit sous le nez de Christophe sa bite raide et humide, mais certes moins que celle de Sébastien.
— Là tu peux voir la différence.
Étonné mais pris par l’action, Christophe branla doucement les deux glands qui lui offraient leur vitrine suintante… qui commença à l’exciter vraiment.
— T’as le droit de goûter, mon pote ! fit le beau Sébastien. On peut goûter avant d’acheter, ici !
C’était un peu demander au débutant, ça ! Mais alors qu’il était à quelques centimètres de sa pine, Sébastien lui prit la tête pour lui mener la bouche au bon endroit, et Christophe dut bien l’ouvrir… pas plus dégoûté que ça, d’ailleurs. Et il se mit à sucer gentiment, comme le débutant qu’il était.
— Ouais, tu pompes bien ! souffla Sébastien. Et toi, l’autre pédé, tu me mets un doigt ?
— Je mets des doigts qu’aux vrais pédés !
— Vas-y, c’est bon, je viens de m’inscrire !
La saugrenuité de cet échange échappa à Christophe, qui suçait avec application. Et ma foi, ça lui plaisait vraiment bien ! Encore qu’il eût eu, au début, quelques difficultés à la manœuvre, car la pine à Sébastien n’était pas un fétu d’opérette. Mais bon ! Il y mit la meilleure volonté du monde, et le géant — c’en était un, le superbe Sébastien — beugla soudain :
— Putain ! Y suce mieux que les meufs, ton p’tit con !
— Tu parles pas comme ça de mon ami, s’te plaît ! corrigea Nicolas.
— J’veux dire… il est génial, gémit Sébastien, ton beau p’tit pote, oooh ! Oui, suce bien, Christophe, t’es trop bon, j’adore !
Galvanisé par ces mots, Christophe y alla comme les hussards de la Garde aux meilleurs moments de l’Empire. Et Sébastien de gémir, de geindre, de hurler enfin ! Et, à sa surprise — il ne connaissait rien, ce petit — il sentit en sa bouche un genre de séisme qui lui emplit le gosier… et il avala l’entier plaisir du beau châtain.
— P’tain ! Oh le mec ! Mais tu m’as avalé ! Jamais on me l’a fait, ça ! Et pourtant, j’ai tiré plus de mille meufs !
— Menteur ! cria Nicolas.
— Neuf-cent-vingt-cinq… vingt- six….
— Bon : on dira une petite trentaine.
— Oh, ta gueule ! Aucune m’a fait ça !
— Ça prouve que Christophe est un gentil garçon.
— Oh oui ! beugla Sébastien, qui releva soudain Christophe pour lui rouler le plus bavouilleux des patins.
Patin qui dura, j’vous jure ! Sébastien ajouta :
— Toi, tu restes dormir avec moi, mon gentil bébé !
On fit jouir un Nicolas surchauffé, Christophe en le suçant et branlant, et Sébastien en le doigtant d’importance… et l’on se retrouva à deux. Bien intimidé, le Christophe ! Or Sébastien se révéla d’une exquise délicatesse, qui ne cessa de le cajoler, et lui déclara :
— Donc tu savais pas que les mecs mouillaient ? Elle t’a pas trop dégoûté, ma mouille… ni ma jute ?
— Première fois pour tout, murmura Christophe.
— Oh, Christophe, Christophe !
Pour la première fois de sa vie, Christophe fut en les bras d’un mec… et mieux : d’un mec qu’il admirait de toutes ses forces… ce qui l’avait saisi dès qu’il avait vu Sébastien. Ce top model ! Il pleura ; Sébastien le lécha.
— S’tu veux… on peut essayer de se connaître, tous les deux… T’es pas amoureux de Martin, au moins ?
— Il est… superbe et adorable, mais… Sébastien… serre-moi !
Ainsi commença cette étrange relation venue de nulle part… Christophe ayant su de Nicolas les horaires où paraissait Martin, il ne vint plus à la salle, et celui-ci s’en inquiéta auprès du taulier :
— Je lui ai fait connaître quelqu’un qui mouillait… car il ne savait pas ça !
— Ça, je pouvais lui enseigner ! Il suce ?
— Tu demanderas à Sébastien…
— Oh p’tain, pas lui ! Ce pédé de mes fesses !
— Qui t’a aimé, pourtant, tu le sais. Mais puisque décidément t’aimes pas les pédés, ils s’aiment sans toi.
— Oh, ça va !
Nicolas fit mariner un temps un Martin qui finit par revenir le voir, sans forfanterie :
— Sérieux, ils sont ensemble ?
— Comme tous les gens en couple.
— Tu m’en veux ?
— De quoi ?
— De t’avoir envoyé chier… Nicolas ?
— Alors on pourrait… reprendre à la veille… si tu veux.
— Oui.
17. II. 2021
Dernière nouvelle !
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Éducation express
— Eh, la p’tite pédale, là, elle te fait mouiller, hein, ma grosse queue ?
Cette gracieuse question venait de Martin, une rude bestiole qui se douchait à la salle de gym, où il n’y avait plus personne, en fin de soirée.
Le garçon qui se savait interpellé tourna le dos et se doucha vite fait. Arriva alors le tenancier, un joli brun bien baraqué — évidemment ! — et tout à fait mignon qui déclara rudement :
— Bon t’arrêtes de harceler mes adhérents, tête de nœud ?
— Il arrête pas de me mater la queue !
— Normal ! Tu la montres dès que tu peux… et elle est super belle ta queue ! Normal qu’on la mate : tu devrais être content !
— Oh P’tain ! Me faire mater par un p’tit pédé…
— Hep ! Pas d’homophobie ici, compris ? Et si tu veux pas qu’on te mate la queue, tu la montres pas à tout le monde, ahuri !
Entre-temps, le supposé « p’tit pédé » avait filé. Ce garçon, assez frêle, avait entrepris l’œuvre de sa vie : attraper un peu de muscles. Sans trop d’espoir, au demeurant…
Ce vendredi-là, il soulevait de (faibles) morceaux de fonte, et l’autre, Martin, s’approcha :
— C’est pas comme ça que tu vas réussir quoi que ce soit, p’tit p…
— Martin ! C’est pas comme ça non plus qu’on aide ses potes, ici ! fit la voix sévère du patron, Nicolas.
— Ouais, ouais… Bon, p’tit… gars, tu t’y prends mal.
Et là, le rude mais beau Martin s’occupa du minet, en essayant d’être gentil… ce qui pour lui n’était pas gagné d’avance.
M’enfin, il dit des mots que Christophe n’eut pas espérés de lui :
— Pourquoi tu fais ça, p’tit p… mec ?
— Je cherche pas à ressembler à un mec magnifique comme toi, mais…
— Magnifique, moi ? Tu parles de ma queue, là !
— Non, du reste, fit calmement le minet. En fait, t’es beau de partout… Martin.
Cette belle armoire de Martin ne s’attendait pas à ça ! Et en resta coite, préférant la fuite… alors que Christophe était prêt à continuer… Nicolas parut alors.
— Ça se passe comment, avec notre belle brute ?
— Ben… il a essayé d’être gentil… mais ça doit pas être dans ses habitudes… fit doucement Christophe.
— Oh çui-là, quand il drague, il chasse pas, il braconne ! affirma le patron, faisant rire le minet. Tiens, fais un peu de ça, dit-il en montrant un appareil. Je te le règle au minimum, hop ! Encore un quart d’heure, et je ferme !
— Oh ! Je te retarde peut-être ?
— Non, non, c’est prévu. Je range des papiers et je viens te chercher, allez !
À l’heure dite, Nicolas vint le prier d’aller à la douche, où il l’accompagna. Si Christophe avait vingt ans, Nicolas en avait dix de plus. Joliment musclé et fin pourtant, il était décoré d’une délicate poilure bien dessinée. Et il respirait la gentillesse, lui, pas comme le rustique Martin !
On se savonna donc avec le sourire, et lorsqu’on se sécha, Christophe osa :
— L’autre jour, il m’a dit un truc idiot, le Martin !
— Et quoi ?
— Il m’a demandé si sa queue me faisait mouiller.
— C’est pas distingué, mais… c’est pas idiot.
— M’enfin ! C’est les nanas qui mouillent, non ?
— Deux réponses : ça peut être pris au figuré… et il y a des mecs qui mouillent, plus ou moins.
— Hein ? Jamais entendu ça !
— Si, c’est le liquide qui sert à composer ton p’tit jus, mon gars. Mais chez certains, il y en a beaucoup, qui sort lorsqu’ils sont excités, avant de jouir, voilà tout.
— Oh ! J’ y crois pas !
— Christophe… tu es gay, n’est-ce pas ?
— Je suis pas vraiment sûr…
— Ça ne tardera pas. T’as pas rencontré beaucoup de garçons, je pense ? Donc tu n’as jamais vu ça.
— Ben… non. Tu me trouves nul, hein ?
— Non, p’tit gars. Et je comprends bien pourquoi tu mates le superbe Martin… malgré sa tête de lard !
Nicolas regarda une seconde Christophe et poursuivit :
— Toi, t’es joli comme un cœur. Pas le même genre que l’autre, évidemment… mais il y a de tout dans la vie. Tu voudrais… voir ça, un mec qui mouille ?
Où le minet eut cette admirable réponse :
— Un mec qui bande, surtout !
— Oh ! T’es trop mignon, toi ! T’es libre, là ?
Nicolas alla passer un coup de fil, et pria donc le jeune homme de le suivre chez un sien ami :
— Un bon ami… mais pas mon bon ami, non ! Qui mouille beaucoup : ça te dirait de voir ça en vrai ?
— Ben… Euh… bafouilla Christophe, rougissant.
— Il est adorable, et il ne t’arrivera rien que tu ne désires, promis ! On y va ? On va se faire offrir l’apéro par un costaud… de l’apéro ! Et de la bite aussi, tu vas voir !
Christophe eut un immense frisson : pas moyen de reculer, là… devant ce proche avenir qu’il espérait tant depuis des années ! Mais serait-il à la hauteur, lui-même, en cette étrange occurrence ? Bon ! il faisait confiance à Nicolas. Dont l’ami, Sébastien, vivait non loin de là.
Ce garçon était une splendeur, qui leur ouvrit en boxer moulant. Même gabarit que Martin, mais en plus fin ; superbement musclé, délicatement velu de châtain, le torse en V, des abdos à tomber par terre, et un sourire à tomber… en pamoison.
— Ah ! Voilà notre ami qu’a pas encore tout vu ! fit le mec, faisant rougir Christophe comme un coquelicot. V’nez les mecs, je viens juste de faire péter le bouchon.
Et de servir incontinent le crémant de Loire.
Nicolas ne perdit pas une seconde :
— Tiens, Christophe, tu vois la tache, là, sur son boxer ? C’est qu’il mouille déjà, ce p’tit cochon !
— Grand, Nico, grand cochon ! rectifia l’interpellé. Bon, on trinque d’abord au jus de la treille, et après on s’occupe de mes jus perso ! fit le beau mec.
Christophe était sous le charme : pour lui, qui n’avait effectivement pas vu grand-chose, ce mec était un mannequin international, pas moins !
On trinqua, et décidément, le sourire de ce mec avait de quoi vous mener en enfer ! Mec qui décréta soudain :
— Hep ! Vous êtes pas v’nus pour voir ma garde-robe, hein ? Allez, tout l’monde à poil !
Saisi, Christophe regarda Nicolas, qui lui fit signe qu’il pouvait y aller. Et l’on se déloqua donc. La bite de Sébastien ne valait pas, en cet état, celle du fichu Martin, mais… sa touffe, oui !
Sébastien l’avait demi-molle, qui expliqua :
— Quand j’ai su que t’allais v’nir, j’me suis paluché comme un fou, pour te montrer tout de suite…
— C’est super gentil, Seb’, fit Nicolas. Bon, Christophe tu lui retrousses le prépuce, et tu constates.
— Moi ? sursauta la pauvret.
— On est là pour ça, dit doucement Sébastien, et dis-toi qu’elle mord pas… surtout quand elle est chaude !
Nicolas prit la main de Christophe pour lui poser les doigts sur le gland encore bien encapuchonné de Sébastien, et lui faire remonter la peau.
Où Christophe découvrit avec surprise une belle ogive fort humide de mouille… mot qu’il venait donc d’apprendre… au masculin.
— Touche-lui le p’tit trou… ça file, ce jus-là, suggéra Nicolas… qui se branlotait en douce.
— Dis-donc ! Tu mouilles aussi, toi, à mon souvenir ? fit Sébastien.
— Moins que toi, qu’es quand même un pro !
— Montre au jeunot !
Nicolas se leva et mit sous le nez de Christophe sa bite raide et humide, mais certes moins que celle de Sébastien.
— Là tu peux voir la différence.
Étonné mais pris par l’action, Christophe branla doucement les deux glands qui lui offraient leur vitrine suintante… qui commença à l’exciter vraiment.
— T’as le droit de goûter, mon pote ! fit le beau Sébastien. On peut goûter avant d’acheter, ici !
C’était un peu demander au débutant, ça ! Mais alors qu’il était à quelques centimètres de sa pine, Sébastien lui prit la tête pour lui mener la bouche au bon endroit, et Christophe dut bien l’ouvrir… pas plus dégoûté que ça, d’ailleurs. Et il se mit à sucer gentiment, comme le débutant qu’il était.
— Ouais, tu pompes bien ! souffla Sébastien. Et toi, l’autre pédé, tu me mets un doigt ?
— Je mets des doigts qu’aux vrais pédés !
— Vas-y, c’est bon, je viens de m’inscrire !
La saugrenuité de cet échange échappa à Christophe, qui suçait avec application. Et ma foi, ça lui plaisait vraiment bien ! Encore qu’il eût eu, au début, quelques difficultés à la manœuvre, car la pine à Sébastien n’était pas un fétu d’opérette. Mais bon ! Il y mit la meilleure volonté du monde, et le géant — c’en était un, le superbe Sébastien — beugla soudain :
— Putain ! Y suce mieux que les meufs, ton p’tit con !
— Tu parles pas comme ça de mon ami, s’te plaît ! corrigea Nicolas.
— J’veux dire… il est génial, gémit Sébastien, ton beau p’tit pote, oooh ! Oui, suce bien, Christophe, t’es trop bon, j’adore !
Galvanisé par ces mots, Christophe y alla comme les hussards de la Garde aux meilleurs moments de l’Empire. Et Sébastien de gémir, de geindre, de hurler enfin ! Et, à sa surprise — il ne connaissait rien, ce petit — il sentit en sa bouche un genre de séisme qui lui emplit le gosier… et il avala l’entier plaisir du beau châtain.
— P’tain ! Oh le mec ! Mais tu m’as avalé ! Jamais on me l’a fait, ça ! Et pourtant, j’ai tiré plus de mille meufs !
— Menteur ! cria Nicolas.
— Neuf-cent-vingt-cinq… vingt- six….
— Bon : on dira une petite trentaine.
— Oh, ta gueule ! Aucune m’a fait ça !
— Ça prouve que Christophe est un gentil garçon.
— Oh oui ! beugla Sébastien, qui releva soudain Christophe pour lui rouler le plus bavouilleux des patins.
Patin qui dura, j’vous jure ! Sébastien ajouta :
— Toi, tu restes dormir avec moi, mon gentil bébé !
On fit jouir un Nicolas surchauffé, Christophe en le suçant et branlant, et Sébastien en le doigtant d’importance… et l’on se retrouva à deux. Bien intimidé, le Christophe ! Or Sébastien se révéla d’une exquise délicatesse, qui ne cessa de le cajoler, et lui déclara :
— Donc tu savais pas que les mecs mouillaient ? Elle t’a pas trop dégoûté, ma mouille… ni ma jute ?
— Première fois pour tout, murmura Christophe.
— Oh, Christophe, Christophe !
Pour la première fois de sa vie, Christophe fut en les bras d’un mec… et mieux : d’un mec qu’il admirait de toutes ses forces… ce qui l’avait saisi dès qu’il avait vu Sébastien. Ce top model ! Il pleura ; Sébastien le lécha.
— S’tu veux… on peut essayer de se connaître, tous les deux… T’es pas amoureux de Martin, au moins ?
— Il est… superbe et adorable, mais… Sébastien… serre-moi !
Ainsi commença cette étrange relation venue de nulle part… Christophe ayant su de Nicolas les horaires où paraissait Martin, il ne vint plus à la salle, et celui-ci s’en inquiéta auprès du taulier :
— Je lui ai fait connaître quelqu’un qui mouillait… car il ne savait pas ça !
— Ça, je pouvais lui enseigner ! Il suce ?
— Tu demanderas à Sébastien…
— Oh p’tain, pas lui ! Ce pédé de mes fesses !
— Qui t’a aimé, pourtant, tu le sais. Mais puisque décidément t’aimes pas les pédés, ils s’aiment sans toi.
— Oh, ça va !
Nicolas fit mariner un temps un Martin qui finit par revenir le voir, sans forfanterie :
— Sérieux, ils sont ensemble ?
— Comme tous les gens en couple.
— Tu m’en veux ?
— De quoi ?
— De t’avoir envoyé chier… Nicolas ?
— Alors on pourrait… reprendre à la veille… si tu veux.
— Oui.
17. II. 2021
Amitiés de Louklouk !