11-11-2023, 12:05 AM
Voici un récit que nous propose lelivredejeremie !
Merry Christmas, Carole !
- Matthias est loin dans le bois, là ! Il ne m’a même pas reconnu, c’est comme s’il voyait à travers moi, a grogné Thomas.
- En même temps, il t’a assez tapé entre les fesses, si on regarde, on voit une lueur au fond, ai-je glissé.
- Vous, ta gueule, Jonas, tu te l’es fait, toi aussi, c’est un gros sale con, mais un dieu au pieu !
- Ignorer les gens, c’est pas mal ce qu’il fait déjà en temps normal avec tout le monde, mais là, il s'applique… a ajouté le petit Toby, avec un tremblement dans la voix, probablement dû au fait qu’il est la dernière proie du sinistre baiseur en série…
- C’est la pire soirée de Noël de ma vie, a dit Carole, en se matérialisant à côté de moi. ‘’La baraque prétentieuse mais kitsch, l’ambiance prétentieuse mais vulgaire, l’hôte prétentieux et con… Vous lui trouvez quoi, à ce gros naze ?’’
On s’est entre-regardés, pour répondre, en canon presque parfait ‘’Une bonne queue…queue…queue’’.
- Merde, les mecs, ça fait pas une personnalité, ça ! Mais, euh… vous vous l’êtes tous fait, sérieux ?
- Avec bien d’autres avant nous, ai-je admis. ‘’En ce qui nous concerne, dans l’ordre, d’abord Thomas, qui me raconte tout, hein, mon Tom-Tom ? Puis moi, qui savais donc à quoi m’en tenir, mais qui n’ai pas tenu bien longtemps, et dernièrement, notre adorable et candide Toby.
- Vous avez jeté Toby dans la cage de l’animal ? a craché Carole.
- Pour explorer le potentiel ultime de sa prostate, a dit Tom.
- Parce qu’il est trop love-love de Matthias… Et aussi un peu pour ce qu’a dit Thomas, quoi… ai-je suggéré.
- J’espère juste que tu as atteint un but, et renoncé à l’autre, a-t-elle soupiré.
- Oh oui, a glapi le petit Toby, avant de soupirer ‘’et oui aussi… par la force des choses…’’ avec un regard désabusé vers Matt, qui entreprend un mec-meuf aux cheveux bleus, trop bizarre, sur un canapé.
- Je lui ai parlé tout à l’heure, c’est le cliché de cinéma de l’apprenti coiffeur, regardez la pose, efféminé à crever, et con comme un balai, c’est toujours pas lui qu’il présentera à ses pauvres parents innocents.
- Ils sont où, eux ? a demandé Carole.
- Croisière aux Antilles, ai-je dit. ‘’Et probablement déjà très conscients de tout, et désabusés, raison pour laquelle il est resté ici, puis pour la soirée...’’
- De merde, a-t-elle conclu, ‘’il n’y a plus que nous et… Oh ! Il y a du mouvement, le capilliculteur le traine vers sa chambre.’’
- Ben, il reste à boire, a dit Thomas, on s’en prend un dernier, et on range un peu ?
- Et puis quoi encore ? Il n’est même pas minuit, Matthias est cuit, je l’ai vu tirer des lignes de coke, et il a bu son volume de vodka-RedBull, soit il va tirer le mec pendant deux heures, soit il… Ah ben, c’est le deuxième ‘soit’… ai-je dit en voyant l’apprenti Figaro repartir comme un voleur.
Dong-dong-dong-dong- dong-dong-dong- dong-dong-dong- dong-dong.
- Merry Christmas, Carole, a dit Toby, toujours mignon.
- Oooh ! Merci, mon Tobychoupinou, parfois, je me dis que j’aimerais porter tes enfants, beaux, adorables et blonds, ce serait mon rêve.
- C’est marrant, ça, ‘Christmas Carol’, ai-je murmuré, rêveur.
- Pourquoi marrant ?
- Ça veut dire ‘chant de Noël’ en anglais… We wish you a merry Christmas, and a happy New Year… Puis c’est un roman de Dickens… Attendez… Sérieux, les gars ? Monsieur Scrooge, le petit Tim… Bon, de la part de Thomas, je capte, c’est pas au programme du cursus éducation physique, mais…
- Ma queue a été au programme pour toi, Jonas, et elle t’a tiré des vocalises, mais plus en mode chant de gorge mongol.
- Arrêtez de parler de trucs que je ne connaitrai jamais, a tranché Carole, ‘’c’est quoi l’histoire ?’’
- Ben le petit Tim est malade, Mr Scrooge est le boss de son père, mais n’en a rien à battre, et la nuit de Noël, il reçoit la visite de trois fantômes qui lui font voir le sale con qu’il est, voilà.
- Ouais ! J’en connais un à qui ça pourrait servir… Euh… Faudrait pas aller voir, là ?
On est montés, Carole s’est approchée du lit et a secoué Matthias, qui a ouvert un œil et a grogné ‘’Oh ! Un an…che...ge… Assez m-m-moche’’ avant de rejoindre le pays de ses rêves maudits.
- Mais quel connard, ce mec, il lui faudrait une bonne centaine de spectres, on est juste quatre… Sauf si… mon beau Jonas, si tu nous racontais l’histoire, en détail ?
- Ben, je sais plus trop, j’étais petit, la famille de Tim n’a pas de dinde pour Noël parce que Scrooge est un gros radin, le fantôme des Noëls passés lui montre qu’il avait été gentil, celui du Noël présent, ce qu’il est devenu, et celui des futurs, sa tombe, mais sans date de mort…
- Oh ! C’est comme dans le Noël de Mickey, le dessin anim… a tenté Toby, soudain gêné de sa candeur
- Hmmm… On peut bidouiller un truc du genre, a-t-elle suggéré. ‘’Réunion de stratégie’, venez !’’
On s’est concertés pour un plan qui faisait passer celui de Daenerys et John Snow dans Game of Thrones pour du génie militaire, mais bon…
Ça ne fonctionnera jamais, ai-je pensé, en entrant dans la chambre de Matthias, à poil, et de dos, avec un drap sur la tête, pour taper un coup de talon violent – aïe, merde ! – sur le cadre de son lit.
- Gné ? C’est quoi ? T’es qui, toi ?
- Je suis tous les mecs que tu as séduits, Matthias, ai-je prononcé d’une voix sépulcrale, ‘’et qui plus jamais ne te feront confiance !’’
- C’ét…fff…tait juste du c-c-cul, personne s’est pfff…plaint, roooh… Rrrrrrr.
- Résultat ? a demandé Carole, lorsque je suis sorti.
- Mitigé, on dira… ai-je admis.
- Hmmm… J’ai pourtant envie d’y croire, on passe à la suite, Toby… TOBY ! Il est où, lui ?
On l’a retrouvé assis sur le canapé du salon, peut-être encore plus petit qu’au naturel… mais il a fini par accepter de jouer le jeu. Il s’est déshabillé, à rester en boxer blanc, décidément très joli (lui, pas le boxer), Carole a brûlé un bouchon de liège pour lui tracer des cernes inquiétants, et dessiné de fausses trainées de sang sur le torse avec les fruits du bol de sangria … Avant qu’on le pousse dans la chambre, précédé du solide Thomas, qui s’était glissé sous le lit pour le secouer.
- Tob…by ? a ânonné Matthias, t-t-t’es bizarre.
Il a déclamé le dialogue préparé, en mode dramatique. ‘’Je suis ce que tu m’as fait, tu m’as détruit…’’
- Et j’ai kiffé, je le referais, grrr…
Le blondinet nous a rejoints, un peu défait.
- Soit… a soupiré Carole. ‘’Phase trois, et on ne se voit pas trop amener une pierre tombale, donc on se fait une variation, OK ? On revoit le texte…
Retour de Thomas, en mode ninja, sous son lit, moi dans sa salle de douche, Toby derrière la fenêtre ouverte, et Carole dans le couloir de nuit, derrière la porte entrebâillée…
- Mathias…
- Maaathias…
- Mathiaaas…
- Maaathiaaas !
Et le lit qui bouge.
- C’est qu-fff-i ? qu-fff-oi ?
D’une seule voix, on a prononcé ‘’Nous sommes ton avenir, à trop jouer avec les garçons, tu vas finir seul, comme maintenant !’’
- Rrrrfffzzz-grmblm-rrrrr…
- Il s’est rendormi, tu le crois, ça ? m’a murmuré Thomas après être sorti de sous le sommier. ‘’Donc, on ne range rien ?’’ a-t-il ajouté, toujours éthique, dans le salon.
- Sérieux ? Qu’il crève ! a glapi Carole. ‘’On va finir la soirée où on aurait dû la commencer, au Blue Bar.’’
***
- C’était bien, hier…
- La deuxième partie de nuit, tu veux dire, Toby ? J’ai adoré.
- Adoré… quoi ? a-t-il demandé, avec un regard inhabituellement lubrique.
- Te découvrir, offert… Dévorer ton corps… Te faire l’amour…
PING ! a sonné mon smartphone. On a lu le message de Matthias…
[Hey, Jonas, je me rappelle plus de grand-chose, mais hier, il y avait un machin bizarre, cul fabuleux, cheveux bleus, tu sais pas qui c’est ?]
- Carole va être déçue, tout ça pour rien’’ a-t-il dit, partageant peut-être un peu le sentiment de notre amie…
- On oublie ? ai-je suggéré.
- Totalement ! Prends un selfie de nous deux, s’il te plait. CLIC ! ‘’Voilà. On est tout beaux… Dis, je peux le lui envoyer ?’’
- Et comment !
Je l’ai fait, et j’ai ajouté un message ‘’Aucune idée, Matt’, je kiffe les petits blonds, perso’’.
Merry Christmas, Carole !
- Matthias est loin dans le bois, là ! Il ne m’a même pas reconnu, c’est comme s’il voyait à travers moi, a grogné Thomas.
- En même temps, il t’a assez tapé entre les fesses, si on regarde, on voit une lueur au fond, ai-je glissé.
- Vous, ta gueule, Jonas, tu te l’es fait, toi aussi, c’est un gros sale con, mais un dieu au pieu !
- Ignorer les gens, c’est pas mal ce qu’il fait déjà en temps normal avec tout le monde, mais là, il s'applique… a ajouté le petit Toby, avec un tremblement dans la voix, probablement dû au fait qu’il est la dernière proie du sinistre baiseur en série…
- C’est la pire soirée de Noël de ma vie, a dit Carole, en se matérialisant à côté de moi. ‘’La baraque prétentieuse mais kitsch, l’ambiance prétentieuse mais vulgaire, l’hôte prétentieux et con… Vous lui trouvez quoi, à ce gros naze ?’’
On s’est entre-regardés, pour répondre, en canon presque parfait ‘’Une bonne queue…queue…queue’’.
- Merde, les mecs, ça fait pas une personnalité, ça ! Mais, euh… vous vous l’êtes tous fait, sérieux ?
- Avec bien d’autres avant nous, ai-je admis. ‘’En ce qui nous concerne, dans l’ordre, d’abord Thomas, qui me raconte tout, hein, mon Tom-Tom ? Puis moi, qui savais donc à quoi m’en tenir, mais qui n’ai pas tenu bien longtemps, et dernièrement, notre adorable et candide Toby.
- Vous avez jeté Toby dans la cage de l’animal ? a craché Carole.
- Pour explorer le potentiel ultime de sa prostate, a dit Tom.
- Parce qu’il est trop love-love de Matthias… Et aussi un peu pour ce qu’a dit Thomas, quoi… ai-je suggéré.
- J’espère juste que tu as atteint un but, et renoncé à l’autre, a-t-elle soupiré.
- Oh oui, a glapi le petit Toby, avant de soupirer ‘’et oui aussi… par la force des choses…’’ avec un regard désabusé vers Matt, qui entreprend un mec-meuf aux cheveux bleus, trop bizarre, sur un canapé.
- Je lui ai parlé tout à l’heure, c’est le cliché de cinéma de l’apprenti coiffeur, regardez la pose, efféminé à crever, et con comme un balai, c’est toujours pas lui qu’il présentera à ses pauvres parents innocents.
- Ils sont où, eux ? a demandé Carole.
- Croisière aux Antilles, ai-je dit. ‘’Et probablement déjà très conscients de tout, et désabusés, raison pour laquelle il est resté ici, puis pour la soirée...’’
- De merde, a-t-elle conclu, ‘’il n’y a plus que nous et… Oh ! Il y a du mouvement, le capilliculteur le traine vers sa chambre.’’
- Ben, il reste à boire, a dit Thomas, on s’en prend un dernier, et on range un peu ?
- Et puis quoi encore ? Il n’est même pas minuit, Matthias est cuit, je l’ai vu tirer des lignes de coke, et il a bu son volume de vodka-RedBull, soit il va tirer le mec pendant deux heures, soit il… Ah ben, c’est le deuxième ‘soit’… ai-je dit en voyant l’apprenti Figaro repartir comme un voleur.
Dong-dong-dong-dong- dong-dong-dong- dong-dong-dong- dong-dong.
- Merry Christmas, Carole, a dit Toby, toujours mignon.
- Oooh ! Merci, mon Tobychoupinou, parfois, je me dis que j’aimerais porter tes enfants, beaux, adorables et blonds, ce serait mon rêve.
- C’est marrant, ça, ‘Christmas Carol’, ai-je murmuré, rêveur.
- Pourquoi marrant ?
- Ça veut dire ‘chant de Noël’ en anglais… We wish you a merry Christmas, and a happy New Year… Puis c’est un roman de Dickens… Attendez… Sérieux, les gars ? Monsieur Scrooge, le petit Tim… Bon, de la part de Thomas, je capte, c’est pas au programme du cursus éducation physique, mais…
- Ma queue a été au programme pour toi, Jonas, et elle t’a tiré des vocalises, mais plus en mode chant de gorge mongol.
- Arrêtez de parler de trucs que je ne connaitrai jamais, a tranché Carole, ‘’c’est quoi l’histoire ?’’
- Ben le petit Tim est malade, Mr Scrooge est le boss de son père, mais n’en a rien à battre, et la nuit de Noël, il reçoit la visite de trois fantômes qui lui font voir le sale con qu’il est, voilà.
- Ouais ! J’en connais un à qui ça pourrait servir… Euh… Faudrait pas aller voir, là ?
On est montés, Carole s’est approchée du lit et a secoué Matthias, qui a ouvert un œil et a grogné ‘’Oh ! Un an…che...ge… Assez m-m-moche’’ avant de rejoindre le pays de ses rêves maudits.
- Mais quel connard, ce mec, il lui faudrait une bonne centaine de spectres, on est juste quatre… Sauf si… mon beau Jonas, si tu nous racontais l’histoire, en détail ?
- Ben, je sais plus trop, j’étais petit, la famille de Tim n’a pas de dinde pour Noël parce que Scrooge est un gros radin, le fantôme des Noëls passés lui montre qu’il avait été gentil, celui du Noël présent, ce qu’il est devenu, et celui des futurs, sa tombe, mais sans date de mort…
- Oh ! C’est comme dans le Noël de Mickey, le dessin anim… a tenté Toby, soudain gêné de sa candeur
- Hmmm… On peut bidouiller un truc du genre, a-t-elle suggéré. ‘’Réunion de stratégie’, venez !’’
On s’est concertés pour un plan qui faisait passer celui de Daenerys et John Snow dans Game of Thrones pour du génie militaire, mais bon…
Ça ne fonctionnera jamais, ai-je pensé, en entrant dans la chambre de Matthias, à poil, et de dos, avec un drap sur la tête, pour taper un coup de talon violent – aïe, merde ! – sur le cadre de son lit.
- Gné ? C’est quoi ? T’es qui, toi ?
- Je suis tous les mecs que tu as séduits, Matthias, ai-je prononcé d’une voix sépulcrale, ‘’et qui plus jamais ne te feront confiance !’’
- C’ét…fff…tait juste du c-c-cul, personne s’est pfff…plaint, roooh… Rrrrrrr.
- Résultat ? a demandé Carole, lorsque je suis sorti.
- Mitigé, on dira… ai-je admis.
- Hmmm… J’ai pourtant envie d’y croire, on passe à la suite, Toby… TOBY ! Il est où, lui ?
On l’a retrouvé assis sur le canapé du salon, peut-être encore plus petit qu’au naturel… mais il a fini par accepter de jouer le jeu. Il s’est déshabillé, à rester en boxer blanc, décidément très joli (lui, pas le boxer), Carole a brûlé un bouchon de liège pour lui tracer des cernes inquiétants, et dessiné de fausses trainées de sang sur le torse avec les fruits du bol de sangria … Avant qu’on le pousse dans la chambre, précédé du solide Thomas, qui s’était glissé sous le lit pour le secouer.
- Tob…by ? a ânonné Matthias, t-t-t’es bizarre.
Il a déclamé le dialogue préparé, en mode dramatique. ‘’Je suis ce que tu m’as fait, tu m’as détruit…’’
- Et j’ai kiffé, je le referais, grrr…
Le blondinet nous a rejoints, un peu défait.
- Soit… a soupiré Carole. ‘’Phase trois, et on ne se voit pas trop amener une pierre tombale, donc on se fait une variation, OK ? On revoit le texte…
Retour de Thomas, en mode ninja, sous son lit, moi dans sa salle de douche, Toby derrière la fenêtre ouverte, et Carole dans le couloir de nuit, derrière la porte entrebâillée…
- Mathias…
- Maaathias…
- Mathiaaas…
- Maaathiaaas !
Et le lit qui bouge.
- C’est qu-fff-i ? qu-fff-oi ?
D’une seule voix, on a prononcé ‘’Nous sommes ton avenir, à trop jouer avec les garçons, tu vas finir seul, comme maintenant !’’
- Rrrrfffzzz-grmblm-rrrrr…
- Il s’est rendormi, tu le crois, ça ? m’a murmuré Thomas après être sorti de sous le sommier. ‘’Donc, on ne range rien ?’’ a-t-il ajouté, toujours éthique, dans le salon.
- Sérieux ? Qu’il crève ! a glapi Carole. ‘’On va finir la soirée où on aurait dû la commencer, au Blue Bar.’’
***
- C’était bien, hier…
- La deuxième partie de nuit, tu veux dire, Toby ? J’ai adoré.
- Adoré… quoi ? a-t-il demandé, avec un regard inhabituellement lubrique.
- Te découvrir, offert… Dévorer ton corps… Te faire l’amour…
PING ! a sonné mon smartphone. On a lu le message de Matthias…
[Hey, Jonas, je me rappelle plus de grand-chose, mais hier, il y avait un machin bizarre, cul fabuleux, cheveux bleus, tu sais pas qui c’est ?]
- Carole va être déçue, tout ça pour rien’’ a-t-il dit, partageant peut-être un peu le sentiment de notre amie…
- On oublie ? ai-je suggéré.
- Totalement ! Prends un selfie de nous deux, s’il te plait. CLIC ! ‘’Voilà. On est tout beaux… Dis, je peux le lui envoyer ?’’
- Et comment !
Je l’ai fait, et j’ai ajouté un message ‘’Aucune idée, Matt’, je kiffe les petits blonds, perso’’.
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Vive Les visiteurs
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