03-08-2021, 10:53 PM
La nuit porte conseil (gay, one-shot)
Récit initialement publié sur un autre forum sous le nom d'auteur inny le 29 novembre 2010.
J'étais chez mon ami Cédric, il m'avait invité à passer le week-end chez lui, c'était loin d'être la première fois, vu qu'il était mon meilleur ami. Et le fait qu'il soit gay n'y a rien changé. On s'entend super bien tous les deux, ayant déconné comme c'est pas permis, fait les quatre cent coups, bref, rien que de très normal dans une vie de collégiens puis de lycéens. Et même encore aujourd'hui, rien n'a changé à ce niveau-là, même si une petite partie de notre folie adolescente s'est apaisée sous la raison de l'âge adulte.
Mais nous sommes encore jeunes, et apprécions toujours cette complicité issue tant de notre amitié que de toutes ces bêtises partagées. Et vu que nous sommes seuls pour le week-end, les parents de Cédric étant partis en amoureux, on est libres de se déchaîner une fois de plus. Là, on s'est (gentiment) battus pour le motif, très futile, d'être le premier à arriver à la douche. Évidemment, comme nous sommes de la même force, on doit s'en remettre aux défis.
- C'est à ton tour, lui dis-je.
- Bon, le premier à poil prend sa douche en premier.
- Ok (je ne suis pas pudique pour un sou, et même pas pour mon pote homo).
- Mais si on est ex-aequo, on prend notre douche ensemble.
- Trois...deux...un... go !
-Vu que t'en es à me frotter le dos, dis-je, tu peux aussi me laver les cheveux, pendant que tu y es ?
- Et je te fais aussi le pare-brise et le niveau d'huile ?
- Oui, s'il te plait.
- Pas de problème, attends une minute que je durcisse ma sonde.
- Ah non, finalement, je m'en passerai ! Ris-je.
- Ramasse le savon.
- Tu peux courir, ramasse-le, toi.
- Tu rigoles ? J'ai pas envie de me faire enculer, moi.
- 'Bruti, dis-je, mort de rire.
On déconne encore au lit, toujours à poil, il faut dire que ça m'amuse quand son corps finit par réagir malgré lui. Je n'ai jamais eu de problème avec l'homosexualité ou quoi que ce soit, vu que je prends tout à la déconnade et que je fais toute confiance en Cédric, qui le sait bien et m'adore pour ça. On avait fait des jeux sexuels entre nous, du genre masturbation mutuelle, mais toujours dans le respect l'un de l'autre, et, surtout, jamais en se prenant au sérieux. On savait tous les deux que ce n'étaient que des jeux sexuels, que j'étais bel et bien hétéro, et qu'un jour, je n'en aurai plus envie.
Il m'est reconnaissant pour ces moments, et pour ma part, je pense que tous les mecs devraient faire pareil quand ils sont jeunes, ça resserre les liens.
Bon, à penser branlette, c'est moi qui me suis mis à bander en premier, je me suis eu tout seul.
Cédric réagit, bien sûr, en se foutant de ma gueule « t'es sûr que t'es hétéro ? » et en bandant à son tour.
Bien sûr, comme je ne prends rien au sérieux, j'en rajoute :
- Ouais, c'est toi qui me fais bander.
- J'ai toujours su que t'étais un ptit pédé.
- Tu sais ce qu'il te dit le ptit pédé ?
- T'as de beaux yeux, tu sais ?
- Embrasse-moi.
Je ne sais pas ce qui me prend à vouloir pousser le bouchon aussi loin, mais toujours est-il que, au lieu de fermer mes lèvres fermement pour une autre déconnade qu'on avait mis au point, je les lui offre. Je crois que j'ai été inspiré par mon érection prématurée. En tout cas, lorsque ma langue pointe et se glisse dans sa bouche, l'expression de surprise sur son visage est tellement comique que je ne regrette pas, même si je réalise maintenant que je suis nu, enlaçant mon pote gay tout aussi nu, que je suis en train de lui rouler une pelle, et que je bande contre son corps. Il a mis du Viagra dans mon Coca ? Nan, arrête de déconner.
Je repousse doucement la tête de Cédric, un peu troublé par la situation qui devient un peu glauque.
- Euh, je sais pas ce qui m'a pris...
- J'ai trouvé ça très agréable, même si j'ai été super surpris.
- Pas autant que moi !
- Ça va ? Fait-il, inquiet qu'on ait dérapé et été trop loin.
- Oui, je suis juste assez étonné.
- Ça t'a fait quoi de m'embrasser ?
- Euh, c'est super bizarre d'embrasser un mec, je peux te le dire ! Surtout mon meilleur pote.
- T'as pas trouvé ça répugnant ?
- Non, juste super bizarre.
- C'est que t'as pas l'habitude alors.
- Vas-y, non, c'est pas mon truc, c'est tout.
- Tu te rends compte que tu bandes toujours ?
- Je sais bien... je suis super en forme, ce soir.
- Tu veux que je te le calme ?
- Bonne idée, tiens. (Mon sexe est à disposition de mon copain dès lors que je bande, suite à un pari perdu que je dois tenir encore un mois. Mais c'est que pour la branlette, chose qui n'a rien de nouveau entre nous).
- C'est super d'avoir un pote gay, dis-je, quand on a trop la flemme de faire les choses soi-même.
Il se redresse, soulevant le drap et exposant nos corps excités, et s'assoit de manière à ce que nos sexes soient l'un contre l'autre quand il les prend dans sa main. Ça, c'est nouveau, de branler nos deux sexes l'un contre l'autre, et bien sûr je bande toujours aussi dur (cela dit, ça a toujours été le cas dans sa main).
Il commence à me branler, ça c'est bon, j'ai toujours aimé ça la masturbation, c'est juste vital quand on est ado ! Il le fait un bon moment, sous mes yeux, puis il se recule, penche la tête... non, il va quand même pas... mais si, il embouche mon sexe, et commence à me sucer !
Je reste bouche bée, à le regarder, puis, sous l'assaut du plaisir qu'il me procure, décide de le laisser faire et me cale confortablement la tête contre l'oreiller tout en continuant à le regarder. Mon sexe est toujours bien dur, disparaissant et émergeant de sa bouche, et m'envoyant des ondes de plaisir qui me font bientôt fermer les yeux et soupirer. C'est mieux que la branlette, ça !
Encore une fois, je me rends compte de la situation, tout à l'heure je lui roulais une pelle, puis maintenant, je le laisse me sucer, et j'aime ça ! Qu'est-ce qui m'arrive ? On n'est plus en train de déconner là, c'est du sérieux.
Oui, mais c'est trop bon...
Je rouvre les yeux, regardant à nouveau Cédric qui me suce, jusqu'à ce que je lui dise d'arrêter, que je vais jouir, et il s'arrête, reste immobile un moment, laissant mon plaisir s'apaiser, puis recommence. Ah là là, c'est qu'il m'en fait du bien ! Tellement de bien que la deuxième fois, je lui dis :
- Continue, je vais jouir !
Et il me suce jusqu'à ce que j'envoie mon sperme en jets puissants dans sa bouche. Je sens qu'il avale tout, il me suce encore doucement pour me donner encore un peu de plaisir avant de libérer mon sexe qui reprend peu à peu sa taille habituelle.
Cédric revient vers moi, collant son corps à moi, me sourit.
- T'as aimé ?
- Oui, j'ai adoré, c'est trop bon ! Mais je comprends pas ce qui m'arrive, en ce moment.
- T'es en manque de sexe, on dirait.
- Tu crois ? À ce point-là ?
- T'es puceau, comme moi d'ailleurs, et t'as du sexe à ta disposition depuis des années, ton corps a fini par réclamer un peu plus fort que d'habitude.
- N'importe quoi.
- Si t'as une meilleure explication, je t'écoute.
- Je sais pas...
- Je sais comment vérifier. On s'embrasse à nouveau, et tu ne réfléchis pas, tu te laisse aller, on verra seulement après ce que tu as ressenti.
- Euh, non, ça va, c'est bon, dis-je, décidant que les choses sont allées suffisamment loin.
- Tu ne t'es jamais demandé si t'étais pas bi ?
- Non, jamais, pourquoi aurais-je dû ?
- Ben, là, c'est le moment où jamais, non ?
Il m'embête avec ses questions ! Moi ce que je veux c'est déconner, pas me prendre la tête avec des questions existentielles. Mais là pour le coup, je dois bien avouer qu'il y a de quoi se poser effectivement des questions. Je regarde de nouveau mon ami, je n'éprouve pas de désir pour lui... à part le fait que mon sexe, qui se frotte au sien à chaque fois que l'un de nous fait un mouvement, est assez dur pour percer un mur, et que j'ai des réactions bizarres, et que...
- Bon, d'accord, on essaie.
- Super !
- Oui, ça, je me doute que ça te plait.
- Ne bouge pas, ne fais rien, laisse-toi faire.
Il me fait de petits baisers sur le visage, très doux, je m'interroge, et comprends qu'il ne veut pas me rouler une pelle avec le goût de mon sperme dans la bouche. Je le laisse faire, c'est très tendre, et quand je le regarde dans les yeux, je vois une douceur qui m'émeut.
Comme par réflexe, je lève ma main pour caresser sa joue, je ne comprends pas trop pourquoi mais je crois que je réagis à sa douceur. Suis-je ému, ou est-ce une émotion plus profonde ?
Me moquant bien du goût de sa bouche, maintenant, je l'embrasse franchement, il n'y a plus de jeu, plus de déconnade, mais une émotion qui m'étreint là, dans ma poitrine, une émotion que je n'ai jamais connue et sur laquelle je ne sais pas poser de nom. Notre baiser se prolonge, ma main caresse ses cheveux, descend sur son dos, je lui fais une caresse aussi douce que ses baiser tandis que nos lèvres ne font plus qu'une, que je sens son cœur battre très fort, ou est-ce le mien, ou est-ce plutôt le nôtre, suis-je amoureux ? C'est un homme, c'est mon ami, mais j'ai cette émotion qui m'étreint le cœur, quelque chose de trop fort pour être ignoré.
Lorsque nos lèvres se séparent, il y a quelque chose qui passe dans notre regard, que nous comprenons sans avoir besoin de parler. Mais j'ai besoin tout de même de parler, de me dire que ce n'est pas juste un rêve.
- Cédric... je... je ressens quelque chose dans mon cœur. Quelque chose de très fort.
- Tu... tu es amoureux ?
- Oui, je crois. Je suis vraiment étonné, mais oui.
- Alors, tu peux maintenant t'avouer que tu es bi. Allez, dis-le.
- Oui... je suis bi, bi, bi, bi, bi, bi...
Je me réveille, ma main allant frapper le bouton de mon réveil pour l'arrêter. J'émerge du sommeil, l'esprit toujours plein de mon rêve érotique, et le sexe au garde-à-vous.
J'ai fait un rêve érotique gay. J'ai rêvé que je couchais avec Cédric et ça me plaisait vraiment ! Et je suis même tombé amoureux de lui !
Toute la semaine, mon esprit a tourné autour de ce rêve, et j'ai sondé mon cœur et mon esprit pour essayer de comprendre. Jusqu'à ce que je prenne une décision et l'appelle.
- Cédric ? Je pourrais venir chez toi ce soir ? J'ai quelque chose à te dire.
Récit initialement publié sur un autre forum sous le nom d'auteur inny le 29 novembre 2010.
J'étais chez mon ami Cédric, il m'avait invité à passer le week-end chez lui, c'était loin d'être la première fois, vu qu'il était mon meilleur ami. Et le fait qu'il soit gay n'y a rien changé. On s'entend super bien tous les deux, ayant déconné comme c'est pas permis, fait les quatre cent coups, bref, rien que de très normal dans une vie de collégiens puis de lycéens. Et même encore aujourd'hui, rien n'a changé à ce niveau-là, même si une petite partie de notre folie adolescente s'est apaisée sous la raison de l'âge adulte.
Mais nous sommes encore jeunes, et apprécions toujours cette complicité issue tant de notre amitié que de toutes ces bêtises partagées. Et vu que nous sommes seuls pour le week-end, les parents de Cédric étant partis en amoureux, on est libres de se déchaîner une fois de plus. Là, on s'est (gentiment) battus pour le motif, très futile, d'être le premier à arriver à la douche. Évidemment, comme nous sommes de la même force, on doit s'en remettre aux défis.
- C'est à ton tour, lui dis-je.
- Bon, le premier à poil prend sa douche en premier.
- Ok (je ne suis pas pudique pour un sou, et même pas pour mon pote homo).
- Mais si on est ex-aequo, on prend notre douche ensemble.
- Trois...deux...un... go !
-Vu que t'en es à me frotter le dos, dis-je, tu peux aussi me laver les cheveux, pendant que tu y es ?
- Et je te fais aussi le pare-brise et le niveau d'huile ?
- Oui, s'il te plait.
- Pas de problème, attends une minute que je durcisse ma sonde.
- Ah non, finalement, je m'en passerai ! Ris-je.
- Ramasse le savon.
- Tu peux courir, ramasse-le, toi.
- Tu rigoles ? J'ai pas envie de me faire enculer, moi.
- 'Bruti, dis-je, mort de rire.
On déconne encore au lit, toujours à poil, il faut dire que ça m'amuse quand son corps finit par réagir malgré lui. Je n'ai jamais eu de problème avec l'homosexualité ou quoi que ce soit, vu que je prends tout à la déconnade et que je fais toute confiance en Cédric, qui le sait bien et m'adore pour ça. On avait fait des jeux sexuels entre nous, du genre masturbation mutuelle, mais toujours dans le respect l'un de l'autre, et, surtout, jamais en se prenant au sérieux. On savait tous les deux que ce n'étaient que des jeux sexuels, que j'étais bel et bien hétéro, et qu'un jour, je n'en aurai plus envie.
Il m'est reconnaissant pour ces moments, et pour ma part, je pense que tous les mecs devraient faire pareil quand ils sont jeunes, ça resserre les liens.
Bon, à penser branlette, c'est moi qui me suis mis à bander en premier, je me suis eu tout seul.
Cédric réagit, bien sûr, en se foutant de ma gueule « t'es sûr que t'es hétéro ? » et en bandant à son tour.
Bien sûr, comme je ne prends rien au sérieux, j'en rajoute :
- Ouais, c'est toi qui me fais bander.
- J'ai toujours su que t'étais un ptit pédé.
- Tu sais ce qu'il te dit le ptit pédé ?
- T'as de beaux yeux, tu sais ?
- Embrasse-moi.
Je ne sais pas ce qui me prend à vouloir pousser le bouchon aussi loin, mais toujours est-il que, au lieu de fermer mes lèvres fermement pour une autre déconnade qu'on avait mis au point, je les lui offre. Je crois que j'ai été inspiré par mon érection prématurée. En tout cas, lorsque ma langue pointe et se glisse dans sa bouche, l'expression de surprise sur son visage est tellement comique que je ne regrette pas, même si je réalise maintenant que je suis nu, enlaçant mon pote gay tout aussi nu, que je suis en train de lui rouler une pelle, et que je bande contre son corps. Il a mis du Viagra dans mon Coca ? Nan, arrête de déconner.
Je repousse doucement la tête de Cédric, un peu troublé par la situation qui devient un peu glauque.
- Euh, je sais pas ce qui m'a pris...
- J'ai trouvé ça très agréable, même si j'ai été super surpris.
- Pas autant que moi !
- Ça va ? Fait-il, inquiet qu'on ait dérapé et été trop loin.
- Oui, je suis juste assez étonné.
- Ça t'a fait quoi de m'embrasser ?
- Euh, c'est super bizarre d'embrasser un mec, je peux te le dire ! Surtout mon meilleur pote.
- T'as pas trouvé ça répugnant ?
- Non, juste super bizarre.
- C'est que t'as pas l'habitude alors.
- Vas-y, non, c'est pas mon truc, c'est tout.
- Tu te rends compte que tu bandes toujours ?
- Je sais bien... je suis super en forme, ce soir.
- Tu veux que je te le calme ?
- Bonne idée, tiens. (Mon sexe est à disposition de mon copain dès lors que je bande, suite à un pari perdu que je dois tenir encore un mois. Mais c'est que pour la branlette, chose qui n'a rien de nouveau entre nous).
- C'est super d'avoir un pote gay, dis-je, quand on a trop la flemme de faire les choses soi-même.
Il se redresse, soulevant le drap et exposant nos corps excités, et s'assoit de manière à ce que nos sexes soient l'un contre l'autre quand il les prend dans sa main. Ça, c'est nouveau, de branler nos deux sexes l'un contre l'autre, et bien sûr je bande toujours aussi dur (cela dit, ça a toujours été le cas dans sa main).
Il commence à me branler, ça c'est bon, j'ai toujours aimé ça la masturbation, c'est juste vital quand on est ado ! Il le fait un bon moment, sous mes yeux, puis il se recule, penche la tête... non, il va quand même pas... mais si, il embouche mon sexe, et commence à me sucer !
Je reste bouche bée, à le regarder, puis, sous l'assaut du plaisir qu'il me procure, décide de le laisser faire et me cale confortablement la tête contre l'oreiller tout en continuant à le regarder. Mon sexe est toujours bien dur, disparaissant et émergeant de sa bouche, et m'envoyant des ondes de plaisir qui me font bientôt fermer les yeux et soupirer. C'est mieux que la branlette, ça !
Encore une fois, je me rends compte de la situation, tout à l'heure je lui roulais une pelle, puis maintenant, je le laisse me sucer, et j'aime ça ! Qu'est-ce qui m'arrive ? On n'est plus en train de déconner là, c'est du sérieux.
Oui, mais c'est trop bon...
Je rouvre les yeux, regardant à nouveau Cédric qui me suce, jusqu'à ce que je lui dise d'arrêter, que je vais jouir, et il s'arrête, reste immobile un moment, laissant mon plaisir s'apaiser, puis recommence. Ah là là, c'est qu'il m'en fait du bien ! Tellement de bien que la deuxième fois, je lui dis :
- Continue, je vais jouir !
Et il me suce jusqu'à ce que j'envoie mon sperme en jets puissants dans sa bouche. Je sens qu'il avale tout, il me suce encore doucement pour me donner encore un peu de plaisir avant de libérer mon sexe qui reprend peu à peu sa taille habituelle.
Cédric revient vers moi, collant son corps à moi, me sourit.
- T'as aimé ?
- Oui, j'ai adoré, c'est trop bon ! Mais je comprends pas ce qui m'arrive, en ce moment.
- T'es en manque de sexe, on dirait.
- Tu crois ? À ce point-là ?
- T'es puceau, comme moi d'ailleurs, et t'as du sexe à ta disposition depuis des années, ton corps a fini par réclamer un peu plus fort que d'habitude.
- N'importe quoi.
- Si t'as une meilleure explication, je t'écoute.
- Je sais pas...
- Je sais comment vérifier. On s'embrasse à nouveau, et tu ne réfléchis pas, tu te laisse aller, on verra seulement après ce que tu as ressenti.
- Euh, non, ça va, c'est bon, dis-je, décidant que les choses sont allées suffisamment loin.
- Tu ne t'es jamais demandé si t'étais pas bi ?
- Non, jamais, pourquoi aurais-je dû ?
- Ben, là, c'est le moment où jamais, non ?
Il m'embête avec ses questions ! Moi ce que je veux c'est déconner, pas me prendre la tête avec des questions existentielles. Mais là pour le coup, je dois bien avouer qu'il y a de quoi se poser effectivement des questions. Je regarde de nouveau mon ami, je n'éprouve pas de désir pour lui... à part le fait que mon sexe, qui se frotte au sien à chaque fois que l'un de nous fait un mouvement, est assez dur pour percer un mur, et que j'ai des réactions bizarres, et que...
- Bon, d'accord, on essaie.
- Super !
- Oui, ça, je me doute que ça te plait.
- Ne bouge pas, ne fais rien, laisse-toi faire.
Il me fait de petits baisers sur le visage, très doux, je m'interroge, et comprends qu'il ne veut pas me rouler une pelle avec le goût de mon sperme dans la bouche. Je le laisse faire, c'est très tendre, et quand je le regarde dans les yeux, je vois une douceur qui m'émeut.
Comme par réflexe, je lève ma main pour caresser sa joue, je ne comprends pas trop pourquoi mais je crois que je réagis à sa douceur. Suis-je ému, ou est-ce une émotion plus profonde ?
Me moquant bien du goût de sa bouche, maintenant, je l'embrasse franchement, il n'y a plus de jeu, plus de déconnade, mais une émotion qui m'étreint là, dans ma poitrine, une émotion que je n'ai jamais connue et sur laquelle je ne sais pas poser de nom. Notre baiser se prolonge, ma main caresse ses cheveux, descend sur son dos, je lui fais une caresse aussi douce que ses baiser tandis que nos lèvres ne font plus qu'une, que je sens son cœur battre très fort, ou est-ce le mien, ou est-ce plutôt le nôtre, suis-je amoureux ? C'est un homme, c'est mon ami, mais j'ai cette émotion qui m'étreint le cœur, quelque chose de trop fort pour être ignoré.
Lorsque nos lèvres se séparent, il y a quelque chose qui passe dans notre regard, que nous comprenons sans avoir besoin de parler. Mais j'ai besoin tout de même de parler, de me dire que ce n'est pas juste un rêve.
- Cédric... je... je ressens quelque chose dans mon cœur. Quelque chose de très fort.
- Tu... tu es amoureux ?
- Oui, je crois. Je suis vraiment étonné, mais oui.
- Alors, tu peux maintenant t'avouer que tu es bi. Allez, dis-le.
- Oui... je suis bi, bi, bi, bi, bi, bi...
Je me réveille, ma main allant frapper le bouton de mon réveil pour l'arrêter. J'émerge du sommeil, l'esprit toujours plein de mon rêve érotique, et le sexe au garde-à-vous.
J'ai fait un rêve érotique gay. J'ai rêvé que je couchais avec Cédric et ça me plaisait vraiment ! Et je suis même tombé amoureux de lui !
Toute la semaine, mon esprit a tourné autour de ce rêve, et j'ai sondé mon cœur et mon esprit pour essayer de comprendre. Jusqu'à ce que je prenne une décision et l'appelle.
- Cédric ? Je pourrais venir chez toi ce soir ? J'ai quelque chose à te dire.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)