01-10-2023, 02:25 PM
(Modification du message : 01-10-2023, 11:52 PM par lelivredejeremie.)
Si vous avez Netflix, et deux heures à... ne pas vraiment perdre, regardez Rise of Empires : Ottoman, basé sur le sultan ottoman qui a fait tomber Constantinople, ça colle plutôt bien à l'Histoire comme je l'ai découvert en grattant des infos sur le personnage, pour finir par découvrir un trait de sa personnalité, dont le téléfilm, tout de même légèrement hagiographique, ne parle pas.
En plus, et pas si accessoirement que ça, l'acteur (turc aux yeux gris), Cem Yigit Uzümoglu, est plutôt beau, ce qui ne gâche rien ^^
***
Je ne comprends toujours pas ce qui a pu passer par la tête de Gaëtan - le patron du… Gay-Taon, ça ne s’invente pas… - pour qu’il investisse douze mille euros dans l’aménagement des caves en dark room…
Le montant, c’est lui qui me l’a donné en me la faisant visiter et, sérieux ? Tout ça pour un éclairage qui fait juste ressortir le blanc, quelques grilles garnies de chaines et de menottes, une cage dont je n’imagine pas vraiment l’utilisation et deux slings en caoutchouc épais…
J’en étais là de ma réflexion lorsque j’en ai vu sortir ce grand mec mince en costume et chemise blanche qui s’est dirigé vers le bar d’une démarche féline, pour se poser sur le tabouret voisin du mien. Je l’ai observé du coin de l’œil alors qu’il sirotait sa bière… nez légèrement busqué, fine et élégante barbe de métrosexuel parfaitement dessinée, noire comme ses cheveux, sur une peau légèrement bronzée, et des yeux aux iris gris acier entourés des plus longs cils que j’aie vus sur un visage de garçon…
— Ton avis sur la salle ? ai-je demandé, pour briser la glace.
— Prometteur… Ce genre de local est généralement blindé de mecs qui profitent de l’anonymat et de la pénombre pour montrer la lope qui sommeille en eux, mais ne te donne pas la peine de descendre, il n’y a pas un chat !
Intrigué par sa diction raffinée mise à la disposition d’un dialogue aussi cru, j’ai osé plus...
— C’est nouveau, il faut probablement attendre un peu, dans un mois, ce sera plus fréquenté.
— Dans un mois, il sera trop tard.
— Il se passe quoi, dans un mois ?
— Je serai à Izmir pour un mariage… le mien.
— Oh ! Mais, si tu es hétéro, que fais-tu dans un bar gay à zoner dans le back room ?
Il m’a regardé les yeux écarquillés ‘’Tu es naïf ou tu te fous de ma gueule ? Tu réalises un peu ce que c’est d’être gay et Turc ?’’
— Pas vraiment, en fait, ai-je admis.
— Quand tu es jeune et célib’, tu fais ce que tu veux, tu niques des Européennes, qui tu veux en fait, tout le monde s’en fout ! Mais quand tu es marié, tu as soudain ta famille sur le dos, ta belle-famille, et toute la communauté… Du coup, là, je me remplis de souvenirs pour plus tard, longtemps, quand ce sera moins... Mais je t’embête avec mes histoires… euh… ?
— Jérémie, c’est juste vaguement biblique, je ne suis pas Juif.
— Moi, c’est Mehmet, et si tu l’étais, on aurait déjà un truc en commun. En plus de ce qui motive notre présence ici, je veux dire.
— Ah, oui, je vois. Mehmet, donc… Si tu avais été Mehmet II, ç’aurait été mieux admis, j’imagine.
— Là, c’est moi qui ne vois pas…
— Ben, Mehmet II, le sultan ottoman !
— Le rapport m’échappe toujours, Jérémie.
— Il était bisexuel. Quand il a conquis Constantinople, il a voulu le fils d’un aristocrate, Loukas Notaras, un beau garçon, dans son harem.
— Il avait un harem de twinks ? Comment connais-tu mieux l’histoire de mon pays d’origine que moi ?
— Ben, je boucle un master en sociologie, option étude de genre, c’est dans un chapitre de mon TFE.
— Je pourrais le lire ?
— Si tu me files une adresse mail…
— Jérémie, a-t-il murmuré en posant la main sur ma nuque ‘’Pourrais-je… le… lire ? Et sur ton ordi’’
— Oh ! Oui, bien sûr, j’habite pas loin, viens.
— Ouais, le sultan, je vois, mais il n’y a pas un portrait du minet, ou son prénom ?
— Non, seulement celui du père, qui a refusé, et tout le monde a été décapité.
— Dis, tu aimes les jeux de rôle, et je ne parle pas de Donjons et Dragons, là ?
— Développe…
— Le fils de Loukas se serait appelé, disons, Jérémias… et tout le monde garde sa tête sur les épaules.
— Je crois que j’aimerais ça.
En silence, nous nous sommes déshabillés en miroir, pour nous retrouver, moi nu, lui encore en Freegun.
— Tu ne… ? ai-je osé.
— Je confirme, tu es très naïf, ou je suis devenu un peu parano… Tu vois, le français correct, le master en économie, le costume… Sauf que dès que je vire le boxer, mes origines me pètent au visage.
— À cause de l’opération ?
— Hmmm…
— Mais, en érection, c’est exactement la même chose ! Je peux… te dresser sans que tu sois nu, ai-je suggéré, en glissant la main sous la ceinture élastique du sous-vêtement.
Il a souri, a posé ses mains sur mes joues, et m’a longuement embrassé alors que mes doigts menaient son sexe à une longueur, et une épaisseur, dont j’imaginais seulement le plaisir qu’elles me donneraient.
— Tu es vraiment un garçon surprenant, a-t-il soufflé en me poussant doucement sur mon lit, pour porter son visage sur mon intimité, alternant le passage de ses lèvres et de sa langue sur ma hampe dont il a fait émerger le gland avec un petit rire, et sur la raie de mes fesses.
— Doucement, oui, ainsi, lentement…
…
— Tu es serré, Jérémie… Je… j’y suis…
…
— Là ! Oui, juste là, comme ça… Oooh !
Il a interrompu les mouvements de son corps dans le mien, pour légèrement redresser le torse et s’est étonné du nombre de projections sur mon torse. ‘’C’est toujours ainsi, ou c’est moi ?’’
— Tais-toi, ai-je glapi, un peu gêné ‘’Et viens, viens...’’
J’ai probablement rêvé, car ce n’est pas trop possible, mais j’ai eu l’impression de réellement sentir les pulsations de son gland, et les jets de sa semence en moi.
— C’était… différent.
— Différent comment ?
— J’ai cette théorie très empirique… ai-je murmuré avant de poser les lèvres sous son gland dénudé.
— Ne fais pas ça !
— Silence, mon sultan, j’explique ! ai-je repris. ‘’Du peu d’expérience que j’en ai, la couronne du gland est durcie, ou la muqueuse est épaissie, et les frottements sur la prostate…’’
— Mon petit Jérémias, tu aurais dû choisir la médecine, et l’andrologie, tu aurais poussé l’étude, et aussi, tu aurais vu plein de sexes masculins.
— Je ne veux pas en voir plein, juste les plus beaux…
Mehmet m’a fait l’amour pendant un mois, tous les deux ou trois jours, bien sûr, et exclusivement m’a-t-il assuré, mais je le crois, vu comme, justement, il assurait !
— J’aurais aimé que tu viennes à mon mariage, a-t-il dit, à l’aéroport, en collant son front au mien.
— Je ne t’ai pas dit, je connais Izmir, été 2016 avec mes parents, seize ans comme Tarkan, qui servait au pool bar, aussi puceau que moi, j’ai aimé l’endroit… Mais ton mariage… Ç’aurait été difficilement justifiable, et un peu embarrassant là-bas, non ?
— Je reviendrai, mais avec Meryem, tu t’en doutes…
— Et vous serez heureux ! Tu m’as fait participer à votre vidéo sur Messenger en me présentant comme… oui… ton stagiaire à la banque, elle est belle, intelligente, et semble gentille.
— Et si j’ai envie d’autre chose ?
— Comme ton homonyme, je te crois assez bon stratège pour obtenir ce que tu veux, peu de garçons te le refuseraient. Et si tu ne trouves pas mieux, il y aura toujours moi. Oh ! Ta porte d’embarquement va fermer, tu devrais y aller.
[size=1]Uzüm[/size]
En plus, et pas si accessoirement que ça, l'acteur (turc aux yeux gris), Cem Yigit Uzümoglu, est plutôt beau, ce qui ne gâche rien ^^
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Je ne comprends toujours pas ce qui a pu passer par la tête de Gaëtan - le patron du… Gay-Taon, ça ne s’invente pas… - pour qu’il investisse douze mille euros dans l’aménagement des caves en dark room…
Le montant, c’est lui qui me l’a donné en me la faisant visiter et, sérieux ? Tout ça pour un éclairage qui fait juste ressortir le blanc, quelques grilles garnies de chaines et de menottes, une cage dont je n’imagine pas vraiment l’utilisation et deux slings en caoutchouc épais…
J’en étais là de ma réflexion lorsque j’en ai vu sortir ce grand mec mince en costume et chemise blanche qui s’est dirigé vers le bar d’une démarche féline, pour se poser sur le tabouret voisin du mien. Je l’ai observé du coin de l’œil alors qu’il sirotait sa bière… nez légèrement busqué, fine et élégante barbe de métrosexuel parfaitement dessinée, noire comme ses cheveux, sur une peau légèrement bronzée, et des yeux aux iris gris acier entourés des plus longs cils que j’aie vus sur un visage de garçon…
— Ton avis sur la salle ? ai-je demandé, pour briser la glace.
— Prometteur… Ce genre de local est généralement blindé de mecs qui profitent de l’anonymat et de la pénombre pour montrer la lope qui sommeille en eux, mais ne te donne pas la peine de descendre, il n’y a pas un chat !
Intrigué par sa diction raffinée mise à la disposition d’un dialogue aussi cru, j’ai osé plus...
— C’est nouveau, il faut probablement attendre un peu, dans un mois, ce sera plus fréquenté.
— Dans un mois, il sera trop tard.
— Il se passe quoi, dans un mois ?
— Je serai à Izmir pour un mariage… le mien.
— Oh ! Mais, si tu es hétéro, que fais-tu dans un bar gay à zoner dans le back room ?
Il m’a regardé les yeux écarquillés ‘’Tu es naïf ou tu te fous de ma gueule ? Tu réalises un peu ce que c’est d’être gay et Turc ?’’
— Pas vraiment, en fait, ai-je admis.
— Quand tu es jeune et célib’, tu fais ce que tu veux, tu niques des Européennes, qui tu veux en fait, tout le monde s’en fout ! Mais quand tu es marié, tu as soudain ta famille sur le dos, ta belle-famille, et toute la communauté… Du coup, là, je me remplis de souvenirs pour plus tard, longtemps, quand ce sera moins... Mais je t’embête avec mes histoires… euh… ?
— Jérémie, c’est juste vaguement biblique, je ne suis pas Juif.
— Moi, c’est Mehmet, et si tu l’étais, on aurait déjà un truc en commun. En plus de ce qui motive notre présence ici, je veux dire.
— Ah, oui, je vois. Mehmet, donc… Si tu avais été Mehmet II, ç’aurait été mieux admis, j’imagine.
— Là, c’est moi qui ne vois pas…
— Ben, Mehmet II, le sultan ottoman !
— Le rapport m’échappe toujours, Jérémie.
— Il était bisexuel. Quand il a conquis Constantinople, il a voulu le fils d’un aristocrate, Loukas Notaras, un beau garçon, dans son harem.
— Il avait un harem de twinks ? Comment connais-tu mieux l’histoire de mon pays d’origine que moi ?
— Ben, je boucle un master en sociologie, option étude de genre, c’est dans un chapitre de mon TFE.
— Je pourrais le lire ?
— Si tu me files une adresse mail…
— Jérémie, a-t-il murmuré en posant la main sur ma nuque ‘’Pourrais-je… le… lire ? Et sur ton ordi’’
— Oh ! Oui, bien sûr, j’habite pas loin, viens.
— Ouais, le sultan, je vois, mais il n’y a pas un portrait du minet, ou son prénom ?
— Non, seulement celui du père, qui a refusé, et tout le monde a été décapité.
— Dis, tu aimes les jeux de rôle, et je ne parle pas de Donjons et Dragons, là ?
— Développe…
— Le fils de Loukas se serait appelé, disons, Jérémias… et tout le monde garde sa tête sur les épaules.
— Je crois que j’aimerais ça.
En silence, nous nous sommes déshabillés en miroir, pour nous retrouver, moi nu, lui encore en Freegun.
— Tu ne… ? ai-je osé.
— Je confirme, tu es très naïf, ou je suis devenu un peu parano… Tu vois, le français correct, le master en économie, le costume… Sauf que dès que je vire le boxer, mes origines me pètent au visage.
— À cause de l’opération ?
— Hmmm…
— Mais, en érection, c’est exactement la même chose ! Je peux… te dresser sans que tu sois nu, ai-je suggéré, en glissant la main sous la ceinture élastique du sous-vêtement.
Il a souri, a posé ses mains sur mes joues, et m’a longuement embrassé alors que mes doigts menaient son sexe à une longueur, et une épaisseur, dont j’imaginais seulement le plaisir qu’elles me donneraient.
— Tu es vraiment un garçon surprenant, a-t-il soufflé en me poussant doucement sur mon lit, pour porter son visage sur mon intimité, alternant le passage de ses lèvres et de sa langue sur ma hampe dont il a fait émerger le gland avec un petit rire, et sur la raie de mes fesses.
— Doucement, oui, ainsi, lentement…
…
— Tu es serré, Jérémie… Je… j’y suis…
…
— Là ! Oui, juste là, comme ça… Oooh !
Il a interrompu les mouvements de son corps dans le mien, pour légèrement redresser le torse et s’est étonné du nombre de projections sur mon torse. ‘’C’est toujours ainsi, ou c’est moi ?’’
— Tais-toi, ai-je glapi, un peu gêné ‘’Et viens, viens...’’
J’ai probablement rêvé, car ce n’est pas trop possible, mais j’ai eu l’impression de réellement sentir les pulsations de son gland, et les jets de sa semence en moi.
— C’était… différent.
— Différent comment ?
— J’ai cette théorie très empirique… ai-je murmuré avant de poser les lèvres sous son gland dénudé.
— Ne fais pas ça !
— Silence, mon sultan, j’explique ! ai-je repris. ‘’Du peu d’expérience que j’en ai, la couronne du gland est durcie, ou la muqueuse est épaissie, et les frottements sur la prostate…’’
— Mon petit Jérémias, tu aurais dû choisir la médecine, et l’andrologie, tu aurais poussé l’étude, et aussi, tu aurais vu plein de sexes masculins.
— Je ne veux pas en voir plein, juste les plus beaux…
Mehmet m’a fait l’amour pendant un mois, tous les deux ou trois jours, bien sûr, et exclusivement m’a-t-il assuré, mais je le crois, vu comme, justement, il assurait !
— J’aurais aimé que tu viennes à mon mariage, a-t-il dit, à l’aéroport, en collant son front au mien.
— Je ne t’ai pas dit, je connais Izmir, été 2016 avec mes parents, seize ans comme Tarkan, qui servait au pool bar, aussi puceau que moi, j’ai aimé l’endroit… Mais ton mariage… Ç’aurait été difficilement justifiable, et un peu embarrassant là-bas, non ?
— Je reviendrai, mais avec Meryem, tu t’en doutes…
— Et vous serez heureux ! Tu m’as fait participer à votre vidéo sur Messenger en me présentant comme… oui… ton stagiaire à la banque, elle est belle, intelligente, et semble gentille.
— Et si j’ai envie d’autre chose ?
— Comme ton homonyme, je te crois assez bon stratège pour obtenir ce que tu veux, peu de garçons te le refuseraient. Et si tu ne trouves pas mieux, il y aura toujours moi. Oh ! Ta porte d’embarquement va fermer, tu devrais y aller.
[size=1]Uzüm[/size]
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.