Élégie
Là-bas, les jours ont fui qui me parlaient de vous...
Les ai-je regrettés ? En vérité, que sais-je ?
Car ils sont flous et froids comme les vents de neige
Et me font oublier combien vous étiez doux...
Oh ! Que j'aurai voulu ces intimes souffrances
Où vous m'illuminiez de sourires lointains !
Je les ai désirés, ces stupides matins
Dont aucun ne marqua la fin de mes errances !
Mais un jour l'aube est noire et le ciel n'a plus cours :
L'aurore dans vos yeux n'a pas trouvé sa place
Et vos gentils soleils sont maintenant de glace...
Il est fini le temps des stériles amours !
Je vous aimai, beau prince, au-delà de l'ivresse
Et brûlai mes regards à vos pures splendeurs !
Il ne me reste enfin de ces vaines ardeurs
Que l'amer souvenir d'une longue détresse.
27. XI. 2023
Là-bas, les jours ont fui qui me parlaient de vous...
Les ai-je regrettés ? En vérité, que sais-je ?
Car ils sont flous et froids comme les vents de neige
Et me font oublier combien vous étiez doux...
Oh ! Que j'aurai voulu ces intimes souffrances
Où vous m'illuminiez de sourires lointains !
Je les ai désirés, ces stupides matins
Dont aucun ne marqua la fin de mes errances !
Mais un jour l'aube est noire et le ciel n'a plus cours :
L'aurore dans vos yeux n'a pas trouvé sa place
Et vos gentils soleils sont maintenant de glace...
Il est fini le temps des stériles amours !
Je vous aimai, beau prince, au-delà de l'ivresse
Et brûlai mes regards à vos pures splendeurs !
Il ne me reste enfin de ces vaines ardeurs
Que l'amer souvenir d'une longue détresse.
27. XI. 2023
Amitiés de Louklouk !