17-03-2023, 12:13 PM
Folies au sixième
Christophe et Laurent avaient emménagé le même jour dans des chambres de bonnes, au début de leur deuxième année de fac. Ils y avaient été contraints tous deux par un largage qui ne leur avait pas laissé le choix...
Et c'est d'ailleurs ce qui les avait rapprochés, dès septembre. Aussi avait-on copiné gentiment, mais sans excès d'intimité. Évidemment, dans ces circonstances, on se voyait quasiment tous les jours, et l'on ne manquait pas de se rendre de menus services, ni de manger ou picoler ensemble...Ce samedi matin-là, début décembre, Christophe toqua chez Laurent, qui lui ouvrit le boxer à peine ajusté : son prépuce débordait sur le haut... mais Christophe ne dit rien.
— Tu m'offres un café ? V'là deux croissants au bord de la tombe... T'as bien dormi ?
— Euh... Tu veux parler de... P'tain, il l'a fait gueuler, c'con-là ! Tu crois que c'était Zéphyrin ? D'habitude elles sont plus discrètes... même si on les entend !
— Je sais pas... Je suis pas sorti pour aller écouter aux portes ! Et puis j'étais branché sur Internet, et...
— ...et tu pouvais pas sortir, quoi ! fit Laurent, en joie.
Le Zéphyrin susdit était un magnifique Antillais, qui recevait quasiment un soir sur deux. Au reste, on n'avait pas trop copiné avec lui... car il n'avait pas le temps !
Toutefois, l'un et l'autre de ces garçons avaient dû partager quelquefois avec lui une des deux douches communes de l'étage, quand il la réclamait en urgence... sanitaire !
Or donc, on le savait magnifique de haut en bas, sans oublier le reste.
Laurent avait aussi en rade deux vieux pains au chocolat, et l'on s'en accommoda. Enfin, Christophe observa :
— Tu sais que t'as le prépuce qui dépasse du boxer ?
— Oh putain ! Et t'es choqué ? S'cuse-moi !
— M'en fous... j'ai le même ! Et un qui nous dépasse, c'est le gars Zéphyrin ! Remarque, il nous dépasse en tout...
— Surtout en gueulage de meufs ! Ah ! Ah ! Ah ! Moi... je peux pas en dire autant... et toi non plus, y m'semble !
— Je ne baise que des dames de la haute, qui ne réveillent pas leurs domestiques en jouissant ! affirma Christophe.
Laurent éclata de rire, et avoua dans la foulée qu'il n'avait rien fait céans depuis son emménagement.
Christophe sourit doucement, et avoua la même chose.
— On est nuls, ou quoi ? demanda-t-il.
— Chais pas... murmura Martin, depuis que je me suis fait jeter, j'ai p't'êt' plus la même confiance en moi. Toi ?
— Quasiment pareil, aussi... Pourtant... on n'est pas trop mal, je crois... et pas si cons non plus ?
— Ouais, ouais... mais... Tiens ! Faudra demander son expertise à Zéphyrin... et ses recettes !
On avait fini de déjeuner quand on frappa : un jeune mec noir en débardeur vert fluo moulant, qui demanda :
— Salut ! Il est là, Zéphyrin ?
Les mecs se regardèrent, épatés : car c'était une splendeur, que ce minet-là !
— Euh... Non, non ! C'est en face mais... on l'a entendu partir alors... Va frapper, quand même ! fit Laurent.
Mais on répondit pas, en face. Et Laurent demanda :
— T'avais rendez-vous avec lui ?
— Oui et non... Chuis son p'tit frère, et j'avais dit que j'arrivais, mais... pas prévenu de l'heure... Du coup...
— Ben... tu veux l'attendre ici ?
— Oh oui, ce serait super gentil ! fit le minet, avec un immense sourire.
Il posa son sac, et décréta aller acheter des croissants, puisqu'on lui offrait le café.
— Eh ben ! Une nouveauté pour la fin de semaine, remarqua Christophe, mais... j'me demande s'il est aussi chaud que son frangin !
— En tout cas, il est aussi bien foutu, et plus mignon !
On ne s'étonna pas de le voir remonter avec un sachet de pains au chocolat de la supérette en bas... et l'on partagea le café avec ce mec rieur, volubile, et si engageant !
Laurent lui suggéra d'aller se doucher, et lui passa même une serviette... dont le mecton revint entouré, peu après. Et il la laissa tomber sans manières. Ouh ! C'était pas de la p'tite bière, ce que cachait la serviette !
Le minet sembla être conscient de l'effet produit... car il ne se rhabilla pas tout de suite... demandant même une autre tasse de café... qu'il dégusta les jambes écartées.
Le garçon, Céleste, était joyeux comme tout, et raconta sa vie sans qu'on le lui demandât. Où l'on en apprit d'amusantes sur le beau Zéphyrin !
Enfin, il eut un message de son grand frère... qui avoua l'avoir oublié, et ne pouvoir rentrer avant le lendemain soir, car il était en province.
Aussitôt, Laurent intervint et proposa de loger le garçon jusqu'au lendemain. On s'arrangea donc ainsi, et Céleste vint faire la bise à Laurent après avoir raccroché.
— Tu vois ce que c'est, un grand frère qu'a aucun sens de la famille ! Il est adorable, le Zéphyrin, mais... dès qu'il a une nana en vue, il part en chasse, comme un chat de gouttière !
Christophe s'en fut, non sans avoir lancé un clin d'œil appuyé à son voisin...
— Hep ! Y fait pas trop chaud, chez toi, et moi qui suis à poil ! J'ai la queue à l'étiage, là ! affirma Céleste en se prenant la bite, effectivement un peu recroquevillée.
Il se rhabilla en rigolant, et l'on s'organisa pour la journée, Laurent n'ayant pas d'autre clé. Mais Céleste fut de la plus extrême facilité. En réalité, Laurent n'avait que quelques courses à faire, et Céleste se proposa de l'accompagner et de l'aider, même, à porter ses achats.
On alla zoner dans le quartier, et même on entra dans des boutiques non prévues sur les plans de Laurent. Mais le sourire et la bonne humeur de Céleste présidèrent à tout... et incitèrent Laurent à acquérir des spiritueux qui... qui servirent à composer des choses... nettement antillaises, si vous voyez !
Il fut donc prévu d'inviter Christophe le soir-même, pour un Apéro des Isles de la Couronne de France. C'est qu'il avait du vocabulaire, le jeune Céleste, et de l'imagination !
Or, alors qu'il allait se doucher, ce jeune homme tomba sur un Christophe qui allait en faire autant... dans l'autre cabine.
— Viens ! On est potes, non ? invita Céleste... et Christophe n'osa se défiler.
Moment étonnant, pour un Christophe qui ne s'attendait pas à ça. Car Céleste banda vite fait... et quel morceau !
— Tu sais que t'es super beau, toi ? demanda ce garçon à Christophe, qui ne bandait pas, lui. T'es gay ou hétéro ?
— Hétéro, aux dernières nouvelles !
— Et aux prochaines ?
Céleste éclata de rire, au vu de la mine de Christophe.
— Bon, t'embête pas : c'est pas un crime d'être beau, tu sais ? Et en tout cas... j't'adore, Christophe.
Et sous les yeux ébahis de Christophe, Céleste sortit de la douche à poil, et la queue en l'air...
— Tu tiens à mettre ta jupette, où tu viens comme ça ? demanda un Céleste décidément intraitable.
— Je viendrai tout à l'heure, oui...
— N'oublie pas que t'es beau, hein ?
Chez Laurent, Céleste déclara :
— Je me suis douché avec ton joli voisin... Très joli, oui ! Tu vois l'effet, d'ailleurs ! ajouta Céleste en exhibant son superbe chibre, tendu au maximum.
— Euh... Oui, je vois... C'est donc que Christophe... te plaît, ou...?
— Vous êtes super beaux, tous les deux, c'est ben ça qu'est vrai, oui ! Bon, je mets un pull, parce qu'ici...
Et Céleste de prendre un pull dans son sac... pour se le nouer autour des épaules... restant nu.
— T'as... T'as pas froid, comme ça ? osa Laurent.
— Aux épaules, seulement ! Pour la queue, c'est comme un panneau solaire : si elle te voit, elle refroidit pas !
Laurent explosa de rire, à cette extravagante assertion. Et il eut du mal à s'arrêter !
On termina l'après-midi sur ce ton, et quand Christophe s'annonça, porteur d'une bouteilles de crémant, Céleste était dans le même équipage... à la surprise amusée de ce garçon.
— Oh, tu...
— Toi, tu veux savoir si je bande depuis la douche, hein ? En fait, ça dépend des quarts d'heure... et des rayons de soleil sur la gueule de ton copain... tellement il est beau ! Donc, ça monte et ça descend... comme à Météo France !
Christophe et Laurent explosèrent de rire. Jamais ils n'avaient l'un ni l'autre connu tel phénomène !
On passa là un moment super plaisant, et lorsqu'il fallut se séparer, Laurent s'avisa que ses possibilités de couchage étaient limitées : un maigre matelas, des draps... mais point de couverture... Ce qui aurait pu aller en plein été ne convenait pas vraiment, là...
Il pensa que son lit était d'un mètre de large, et que...
— Je peux pas te faire dormir par terre sans couverture, Céleste... et Christophe n'en a pas non plus en trop. Est-ce que... tu crois... qu'on peut dormir ensemble ? Un mètre...
— Pas de problème, va ! Mais je peux dormir par terre, en gardant mes fringues sur moi, tu sais ?...
— Non.
— T'es gentil, Laurent. Trop gentil, même. J'espère que je te gênerai pas pour dormir...
On se coucha donc... étrange sensation pour un Laurent qui n'avait oncques expérimenté cet étroit grabat avec la moindre donzelle.
On s'étendit d'abord dos à dos, fesse contre fesse. Mais Céleste se retourna un petit temps plus tard, et... il bandait de la plus royale façon ! Oh, quel sceptre se posa contre les fesses de Laurent !
— Excuse, Laurent... un peu de mal à m'endormir... souffla-t-il.
S'il avait su comme le cœur de Laurent battait, à cet instant ! Céleste lui posa la main sur l'épaule, et murmura :
— Je t'embête pas, Laurent, j'te laisse dormir.
— Oh...
Où Laurent se retourna... et vint mettre sa queue roide contre celle de Céleste, qui ne dit rien. Mais se mit à bouger, lentement, contre le vit de Laurent, qui soupira, fort, fort...
Céleste enlaça alors Laurent, plus étroitement, en continuant de frotter sa bite contre celle du garçon. Et qu'elles étaient dures, ces deux-là !
La suite se passe de commentaire : on aima faire ce qu'on fit, avec douceur, d'abord, puis avec un joyeux entrain, puis avec même... une sorte de folie.
Et quand Laurent prit son pied entre les petites mais fermes fesses de Céleste, il était aux anges, et même au-delà !
Le matin fut tendre, aussi. Mais on n'alla pas au-delà des bisous bavouilleux... et l'on frappa chez Christophe pour le convier à la douche... Une idée de Céleste !
À trois dans la cabine, songez s'il y faisait chaud... car Christophe n'osa pas refuser. Mais les rires permanents de Céleste rendirent la chose plaisante, et d'ailleurs... Christophe se sentit bander... comme son voisin le faisait déjà, en rigolant aussi. Et ce furent trois queues bien droites et difficilement cachées par les serviettes qui gagnèrent la chambre de Laurent, où Christophe était convié pour le café.
Mais le café attendit, car Céleste pria Christophe de s'asseoir sur le lit, et se jeta bouche ouverte sur sa queue. Christophe gémit hautement... voyant Laurent se palucher comme un damné.
Et sans tarder, le rusé Céleste offrit sa rondelle à un Christophe qui ne sut qu'en faire. Hilare, Laurent lui fit signe d'y aller... mais comme Christophe n'osait pas, il vint planter son beau vit entre les fesses d'un Céleste qui feula :
— Ouaiiiiiiis ! C'est boooon !
Après quelques coups de reins bien sentis, il prit Christophe par la queue, qui n'avait pas molli, et le guida jusqu'au chaud pertuis. Et même, il le poussa aux fesses... Christophe s'exécuta et vite trouva le rythme, aux gémissements du bel enculé. Mais ça n'eut qu'un temps, car Céleste ordonna à son baiseur de ne pas jouir, et de laisser la place à Laurent, prié de se retenir aussi...
Après un nouveau temps, le facétieux Antillais pria les garçons de se poser face à face sur le lit, queue contre queue... et les branla vivement ensemble. Tête des mecs ! Enfin, Céleste prétendit prendre les deux bites ensemble, et il s'empala effectivement dessus, à la stupéfaction des deux opérateurs. Qui ne s'en trouvèrent d'ailleurs pas mal, notez.
Il en voulait, le Céleste, car cet épisode dura un joli temps, avant qu'il exigeât des mecs qu'il se fissent gicler l'un l'autre sur son souriant minois. Ainsi fut fait. Puis il demanda à Christophe de le doigter d'importance, tandis que Laurent le ferait jouir. Opération réussie.
On se lavocha au lavabo en rigolant... et c'est alors qu'on frappa : Zéphyrin.
— Grand frère ! hurla Céleste, comme tu m'a manqué !
— Ah! Je vois que t'en as profité pour mettre la capitale à feu et à sang !
— Non ! À feu et à poil, seulement !
— Excusez-moi, les mecs ! Mon frère est un démon !
On n'épilogua pas, mais sortit de là en ayant rendez-vous avec les garçons... qui restés seuls, se sentirent un peu cons. Laurent conta sa nuit avec l'enragé Céleste, et demanda :
— Toi, ce matin ?...
— Ben... J'vais pas dire que c'était nul ! Bien... Très sympa.
— Drôle de sentir ma queue contre la tienne... et aussi serrées, dans son cul... Ça m'a bien excité... comme quand tu m'as fait jouir... Merci ! Pourvu qu'il reste un peu, non ?
— Oh ! fit Christophe, un peu désemparé. Tu voudrais ?
— J'ai découvert des trucs... et j'ai aimé qu'on les découvre ensemble... Ça dit rien, mais... on se connaît mieux, asteur !
— En somme... t'attendais qu'un mec comme ça, quoi... fit Christophe en souriant. Tu t'es bien éclaté avec lui, non ?
— Et pas toi ? Toi qui m'as super bien branlé, aussi.
Christophe regarda ailleurs. Laurent reprit, doucement :
— Je sais rien de la suite, mais ça m'a plu, oui, et avec toi, aussi... et beaucoup. J'ai appris des trucs sur moi. Voilà.
— Moi... Moi aussi... souffla Christophe, l'œil au loin.
— On s'arrête là, s'tu veux. Et on vire le p'tit con.
— Non ! On... On n'a pas pris le café... je peux rester ?
— Les jours où j'ai pas de meuf... tu viendrais pas m'branler ? demanda Laurent, rigouillard.
— Et toi aussi ? Mais... c'est tous les jours !...
— Et alors ?
Les mecs se regardèrent, et il y eut de l'indécision, là. Vite dissipée par un large sourire de Laurent. On déjeuna donc, en décidant de se laisser faire par le beau Céleste... qui s'en donna à cœur joie, pendant une semaine. En fin de laquelle, les garçons avaient envie d'être seuls... tous les deux.
On n'avait juste pas prévu que l'insatiable Zéphyrin s'inviterait, comme son frérot, à plus d'un tête à tête... où on le reçut sans manières, évidemment.
8. I. 2023
Amitiés de Louklouk !