18-11-2024, 12:53 PM
Voici un petit récit pour vous préparez à fêter dignement un Noël 2024, bien triste dans ce monde de fous mais pas sans espoir, la preuve...
Gil est un beau garçon, c'est vrai mais il en est tellement persuadé qu'il est franchement détesté par tous ses collègues, tant féminins que masculins. Détesté n'est pas le bon mot car il faut reconnaître qu'il a un charme fou et qu'il sait en faire usage mais uniquement, bien sûr, si c'est à son avantage. Il est donc présomptueux quant à la beauté de son corps, même si c'est vrai que celui-ci est attirant. Il n'a pas traces de graisse ; sur la poitrine il n'a que quelques poils relativement clairs par rapport à sa chevelure noire. Sa musculature est normalement développée sans excès mais on voit clairement qu'il s'agit d'un garçon sportif. En effet il ne se gêne pas pour narrer ses exploits en tennis où il a battu des joueurs bien sûr beaucoup mieux classés que lui. Il travaille dans un bureau d'architectes où il est, parait-il, très apprécié de ses supérieurs pour trouver des solutions tellement évidentes que personne n'y avait pensé. Ajouter à ce portrait que, quel que soit le sujet d'une conversation il en connait plus que tout le monde.
Cette description n'est pas très honnête car si tous les défauts que nous lui reconnaissons sont bien réels, il n'en reste pas moins qu'il dispose d'une cour de fidèles qui lui sont très attachés. Les filles virevoltent autour de lui en cherchant à attirer son attention par tous les moyens à disposition de ces jeunes femmes. On ne lui connait aucune liaison fixe car, dit-il, "j'aime cette liberté de pouvoir choisir celle qui me convient le mieux pour répondre au thème de la soirée ou de mon envie du moment".
Lorsqu'une soirée était organisée, il était automatiquement invité car il faut reconnaître qu'il savait mettre de l'ambiance surtout lorsqu'il avait descendu un certain nombre de verres d'une quelconque boisson, alcoolisée bien sûr car, arrivé à un certain stade, il oubliait de jouer son rôle de Monsieur je sais tout.
Il tenait remarquablement bien la boisson mais curieusement, il n'arrivait plus très bien à distinguer la différence entre les genres masculins et féminins ce qui le contraignait, sans beaucoup se forcer il est vrai, à aller vérifier l'entre-jambe de ses partenaires pour se faire une idée de la situation. Lorsqu'il tombait sur une barre bien dure, il était horrifié et laissait froidement tomber le beau mâle qui souvent en était tout dépité. Car homo ou hétéro, tous rêvaient de le convertir afin d'exploiter un potentiel qu'il cachait soigneusement tout en s'arrangeant afin que tous et toutes puissent en deviner l'envergure.
Jamais on ne l'avait vu s'éclipser avec un mâle, ceux-ci ne faisant manifestement pas partie de son catalogue. Avec lui, la "chose" ne traînait pas, une quinzaine de minutes plus tard il reparaissait, seul, en achevant de rentrer sa chemise dans son pantalon. Au fur et à mesure que la soirée avançait, on pouvait constater que, assez souvent sa braguette était restée ouverte, laissant percevoir un sous-vêtement bariolé, souvent avec des motifs enfantins. Ces dames ne s'en offusquaient pas mais quelques garçons, plus intrépides, osaient s'approcher pour fermer cette malencontreuse ouverture en profitant de la situation pour se permettre quelques discrets attouchements, plus ou moins appuyés. Les plus audacieux prenaient le risque d'insérer leurs mains dans le slip mais dès qu'ils touchaient au but, ils se faisaient brutalement remettre en place. Plus la nuit avançait, plus les esprits devenaient fumeux, plus le calme revenait sur les couples qui s'étaient formés pour terminer la nuit de la plus agréable façon possible.
Ce soir-là, ou plus tôt cette aube-là, Gil avait soudainement disparu, nul ne savait qui avait été l'heureuse élue afin de découvrir les charmes du séducteur, mais cela faisait partie des règles du jeu, donc personne ne s'inquiéta pour la bonne raison que nul ne remarqua son absence, tellement naturelle. Le récit pourrait s'arrêter là et pourtant une véritable bombe était en préparation.
Vers treize heures, Gil commença à remuer, à entrouvrir un œil de temps à autre et constata qu'il se trouvait dans une petite chambre à l'ameublement réduit pour l'essentiel à un lit dans lequel un garçon, intégralement nu et avec une verge manifestement en forme, avait l'air de dormir comme un bienheureux. Le cerveau de Gil était encore dans le brouillard et il ne se posa pas trop de questions d'autant que le lit était confortable et qu'un sentiment de bien-être le plongeait dans une espèce de béatitude inhabituelle. Il rêva qu'il rêvait car ce qu'il ressentait n'était évidemment pas possible : une main lui tenait le sexe tout en restant parfaitement immobile et, étonnamment, cela ne le rebutait pas, il aimait cette sensation.
Une bonne heure plus tard, il reprit à nouveau conscience pour s'apercevoir, horrifié, qu'il était totalement nu, à moitié couché sur un corps également dénudé, avec une jambe entre deux jambes étrangères et sa verge plaquée avec une consœur dans une main qui effectuait un mouvement lent et régulier. Il se persuada que ce n'était pas possible, que jamais il ne ferait une telle chose pourtant si agréable qu'il accentuait lui-même ce va-et-vient, que cela ne pouvait qu'être une main féminine, pourtant il savait bien qu'une fille ne pouvait avoir un pénis. Il sut vraiment qu'une main le branlait lorsqu'il perçut les contractions et surtout les jets puissants qui se répandaient sur son ventre, ses testicules, partout enfin, d'autant que dans la seconde qui suivait c'était sa propre semence qui giclait avec une force inhabituelle. Et le mouvement de va et vient se poursuivait dans ce bain de sperme qu'une bouche aussi douce qu'experte semblait apprécier.
Gil ouvrit tout grands les yeux, à ses côtés un garçon merveilleusement beau le regardait avec extase. Celui-ci se redressa et posa sa bouche sur celle de Gil qui goutât pour la première fois le sperme d'un garçon en même temps que le sien. Le mélange était parfait, il en redemanda en prenant en bouche le sexe encore légèrement actif de son compagnon inconnu.
Il était tellement bien qu'il ne pouvait ni ne voulait interrompre cette ambiance féérique qu'il n'avait jamais ressentie. Il avait un œil entrouvert et voyait un être très beau, avec un sourire charmeur comme il n'en avait jamais vu au point qu'il sentit son sexe durcir à nouveau.
Leurs habits étaient impeccablement pliés, chacun sur une chaise, la pièce lui était totalement inconnue. Le garçon allongé à ses côtés également et pourtant il savait déjà, sans en être conscient, que jamais il ne pourrait le quitter.
- Je suis Gil, pourrais-tu m'expliquer ce que je fais ici, ce que tu fais nu à mon côté et pourquoi tu me regardes de cette manière ?
- Moi c'est Mathieu, pourrais-tu m'expliquer ce que je fais ici, ce que tu fais nu à mon côté et pourquoi tu me regardes de cette manière ?
et les deux garçons d'éclater de rire, la glace était rompue mais leur envie réciproque avait atteint des proportions telles qu'ils s'enlacèrent amoureusement, promenant leurs mains sur leurs corps tendus à l'extrême par la passion qui les avait saisi tous les deux.
Lorsqu'ils se réveillèrent après un sommeil réconfortant, dans les bras l'un de l'autre, ils respirèrent l'odeur de leur sperme et réalisèrent qu'ils en avaient partout, vraiment partout. Dans ce studio où ils avaient abouti ils ne savaient comment, la douche italienne les accueillit et assista encore à des moments émouvants, terriblement sensuels.
Ils eurent beau puiser dans les méandres de leur cerveau, ils ne parvinrent pas à reconstituer ce qui les avait amenés en ce lieu de leurs premiers ébats : pour tous les deux, c'était une nouveauté absolue que cette attirance entre garçons. Ils convinrent même que c'était plus qu'une attirance, que c'était de l'amour, que rien ne pourrait plus les séparer.
Les cloches d'une église sonnaient à toute volée, ils se regardèrent et réalisèrent qu'elles annonçaient la nuit, mais pas n'importe quelle nuit, celle de Noël.
Ils n'eurent pas d'enfants, mais ils s'aimèrent et s'engagèrent pour que tous les enfants puissent bénéficier d'une aussi belle nuit que celle qui scella leur amour.
Ils ne surent jamais qui les avait amenés et déshabillés dans ce lit.
Gil est un beau garçon, c'est vrai mais il en est tellement persuadé qu'il est franchement détesté par tous ses collègues, tant féminins que masculins. Détesté n'est pas le bon mot car il faut reconnaître qu'il a un charme fou et qu'il sait en faire usage mais uniquement, bien sûr, si c'est à son avantage. Il est donc présomptueux quant à la beauté de son corps, même si c'est vrai que celui-ci est attirant. Il n'a pas traces de graisse ; sur la poitrine il n'a que quelques poils relativement clairs par rapport à sa chevelure noire. Sa musculature est normalement développée sans excès mais on voit clairement qu'il s'agit d'un garçon sportif. En effet il ne se gêne pas pour narrer ses exploits en tennis où il a battu des joueurs bien sûr beaucoup mieux classés que lui. Il travaille dans un bureau d'architectes où il est, parait-il, très apprécié de ses supérieurs pour trouver des solutions tellement évidentes que personne n'y avait pensé. Ajouter à ce portrait que, quel que soit le sujet d'une conversation il en connait plus que tout le monde.
Cette description n'est pas très honnête car si tous les défauts que nous lui reconnaissons sont bien réels, il n'en reste pas moins qu'il dispose d'une cour de fidèles qui lui sont très attachés. Les filles virevoltent autour de lui en cherchant à attirer son attention par tous les moyens à disposition de ces jeunes femmes. On ne lui connait aucune liaison fixe car, dit-il, "j'aime cette liberté de pouvoir choisir celle qui me convient le mieux pour répondre au thème de la soirée ou de mon envie du moment".
Lorsqu'une soirée était organisée, il était automatiquement invité car il faut reconnaître qu'il savait mettre de l'ambiance surtout lorsqu'il avait descendu un certain nombre de verres d'une quelconque boisson, alcoolisée bien sûr car, arrivé à un certain stade, il oubliait de jouer son rôle de Monsieur je sais tout.
Il tenait remarquablement bien la boisson mais curieusement, il n'arrivait plus très bien à distinguer la différence entre les genres masculins et féminins ce qui le contraignait, sans beaucoup se forcer il est vrai, à aller vérifier l'entre-jambe de ses partenaires pour se faire une idée de la situation. Lorsqu'il tombait sur une barre bien dure, il était horrifié et laissait froidement tomber le beau mâle qui souvent en était tout dépité. Car homo ou hétéro, tous rêvaient de le convertir afin d'exploiter un potentiel qu'il cachait soigneusement tout en s'arrangeant afin que tous et toutes puissent en deviner l'envergure.
Jamais on ne l'avait vu s'éclipser avec un mâle, ceux-ci ne faisant manifestement pas partie de son catalogue. Avec lui, la "chose" ne traînait pas, une quinzaine de minutes plus tard il reparaissait, seul, en achevant de rentrer sa chemise dans son pantalon. Au fur et à mesure que la soirée avançait, on pouvait constater que, assez souvent sa braguette était restée ouverte, laissant percevoir un sous-vêtement bariolé, souvent avec des motifs enfantins. Ces dames ne s'en offusquaient pas mais quelques garçons, plus intrépides, osaient s'approcher pour fermer cette malencontreuse ouverture en profitant de la situation pour se permettre quelques discrets attouchements, plus ou moins appuyés. Les plus audacieux prenaient le risque d'insérer leurs mains dans le slip mais dès qu'ils touchaient au but, ils se faisaient brutalement remettre en place. Plus la nuit avançait, plus les esprits devenaient fumeux, plus le calme revenait sur les couples qui s'étaient formés pour terminer la nuit de la plus agréable façon possible.
Ce soir-là, ou plus tôt cette aube-là, Gil avait soudainement disparu, nul ne savait qui avait été l'heureuse élue afin de découvrir les charmes du séducteur, mais cela faisait partie des règles du jeu, donc personne ne s'inquiéta pour la bonne raison que nul ne remarqua son absence, tellement naturelle. Le récit pourrait s'arrêter là et pourtant une véritable bombe était en préparation.
Vers treize heures, Gil commença à remuer, à entrouvrir un œil de temps à autre et constata qu'il se trouvait dans une petite chambre à l'ameublement réduit pour l'essentiel à un lit dans lequel un garçon, intégralement nu et avec une verge manifestement en forme, avait l'air de dormir comme un bienheureux. Le cerveau de Gil était encore dans le brouillard et il ne se posa pas trop de questions d'autant que le lit était confortable et qu'un sentiment de bien-être le plongeait dans une espèce de béatitude inhabituelle. Il rêva qu'il rêvait car ce qu'il ressentait n'était évidemment pas possible : une main lui tenait le sexe tout en restant parfaitement immobile et, étonnamment, cela ne le rebutait pas, il aimait cette sensation.
Une bonne heure plus tard, il reprit à nouveau conscience pour s'apercevoir, horrifié, qu'il était totalement nu, à moitié couché sur un corps également dénudé, avec une jambe entre deux jambes étrangères et sa verge plaquée avec une consœur dans une main qui effectuait un mouvement lent et régulier. Il se persuada que ce n'était pas possible, que jamais il ne ferait une telle chose pourtant si agréable qu'il accentuait lui-même ce va-et-vient, que cela ne pouvait qu'être une main féminine, pourtant il savait bien qu'une fille ne pouvait avoir un pénis. Il sut vraiment qu'une main le branlait lorsqu'il perçut les contractions et surtout les jets puissants qui se répandaient sur son ventre, ses testicules, partout enfin, d'autant que dans la seconde qui suivait c'était sa propre semence qui giclait avec une force inhabituelle. Et le mouvement de va et vient se poursuivait dans ce bain de sperme qu'une bouche aussi douce qu'experte semblait apprécier.
Gil ouvrit tout grands les yeux, à ses côtés un garçon merveilleusement beau le regardait avec extase. Celui-ci se redressa et posa sa bouche sur celle de Gil qui goutât pour la première fois le sperme d'un garçon en même temps que le sien. Le mélange était parfait, il en redemanda en prenant en bouche le sexe encore légèrement actif de son compagnon inconnu.
Il était tellement bien qu'il ne pouvait ni ne voulait interrompre cette ambiance féérique qu'il n'avait jamais ressentie. Il avait un œil entrouvert et voyait un être très beau, avec un sourire charmeur comme il n'en avait jamais vu au point qu'il sentit son sexe durcir à nouveau.
Leurs habits étaient impeccablement pliés, chacun sur une chaise, la pièce lui était totalement inconnue. Le garçon allongé à ses côtés également et pourtant il savait déjà, sans en être conscient, que jamais il ne pourrait le quitter.
- Je suis Gil, pourrais-tu m'expliquer ce que je fais ici, ce que tu fais nu à mon côté et pourquoi tu me regardes de cette manière ?
- Moi c'est Mathieu, pourrais-tu m'expliquer ce que je fais ici, ce que tu fais nu à mon côté et pourquoi tu me regardes de cette manière ?
et les deux garçons d'éclater de rire, la glace était rompue mais leur envie réciproque avait atteint des proportions telles qu'ils s'enlacèrent amoureusement, promenant leurs mains sur leurs corps tendus à l'extrême par la passion qui les avait saisi tous les deux.
Lorsqu'ils se réveillèrent après un sommeil réconfortant, dans les bras l'un de l'autre, ils respirèrent l'odeur de leur sperme et réalisèrent qu'ils en avaient partout, vraiment partout. Dans ce studio où ils avaient abouti ils ne savaient comment, la douche italienne les accueillit et assista encore à des moments émouvants, terriblement sensuels.
Ils eurent beau puiser dans les méandres de leur cerveau, ils ne parvinrent pas à reconstituer ce qui les avait amenés en ce lieu de leurs premiers ébats : pour tous les deux, c'était une nouveauté absolue que cette attirance entre garçons. Ils convinrent même que c'était plus qu'une attirance, que c'était de l'amour, que rien ne pourrait plus les séparer.
Les cloches d'une église sonnaient à toute volée, ils se regardèrent et réalisèrent qu'elles annonçaient la nuit, mais pas n'importe quelle nuit, celle de Noël.
Ils n'eurent pas d'enfants, mais ils s'aimèrent et s'engagèrent pour que tous les enfants puissent bénéficier d'une aussi belle nuit que celle qui scella leur amour.
Ils ne surent jamais qui les avait amenés et déshabillés dans ce lit.