Sonnet
Respires-en sur moi l'odorant souvenir
Marceline Desbordes-Valmore
Oh, délicat enfant, comme j'aurais voulu
Célébrer vos beautés comme vos fines grâces !
Vous en auriez souri... mais j'aurais vu les traces
De vos pâles mépris lorsque vous m'auriez lu.
Mais écrire n'osai, poète farfelu
Qui rêve en espérant ces adorables glaces
Où ne sont cependant que les beautés fugaces
Me refusant toujours d'être l'ultime élu !
Je vous ai regardé vivre au lointain de moi,
Elfe qui fut léger comme mon fol émoi
Et ne saura jamais comme brûle une flamme !
Il me reste de vous l'enivrant souvenir
D'un rêve hélas moqueur et privé d'avenir
Mais qui vivra longtemps dans mon cœur, et mon âme.
28-III-2024
Respires-en sur moi l'odorant souvenir
Marceline Desbordes-Valmore
Oh, délicat enfant, comme j'aurais voulu
Célébrer vos beautés comme vos fines grâces !
Vous en auriez souri... mais j'aurais vu les traces
De vos pâles mépris lorsque vous m'auriez lu.
Mais écrire n'osai, poète farfelu
Qui rêve en espérant ces adorables glaces
Où ne sont cependant que les beautés fugaces
Me refusant toujours d'être l'ultime élu !
Je vous ai regardé vivre au lointain de moi,
Elfe qui fut léger comme mon fol émoi
Et ne saura jamais comme brûle une flamme !
Il me reste de vous l'enivrant souvenir
D'un rêve hélas moqueur et privé d'avenir
Mais qui vivra longtemps dans mon cœur, et mon âme.
28-III-2024
Amitiés de Louklouk !