06-02-2021, 12:29 PM
- Mon pote va arriver d’une seconde à l’autre maintenant.
- C’est l’heure des adieux alors.
- Vraiment ? Mais c’était bien, non ? On pourrait se revoir, on pourrait le refaire, on pourrait…
- Non ! dis-je en lui coupant la parole. Tu sais pourquoi c’était si bien ? C’était si bien parce que tous les deux, au fond de nous, on savait que ça serait terminé après ça. On ne se reverra plus jamais Anthony. Mais on ne s’oubliera jamais non plus, tu comprends ?
- Je comprends… dit-il résigné. Impossible que je t’oublie, j’avais jamais baisé comme ça avant et ça risque pas de recommencer de si tôt ! Ahah !
- Je suis contente que tu retrouves le sourire ! Tu es un très bon coup tu sais, tu rendras les filles heureuses.
- Et toi tu as les plus beaux seins de la Terre !
- Ahah tu les as dévorés pas vrai ?
- C’est clair ! Tiens, voilà mon pote qui arrive ! Il s’appelle Paul !
Paul, c’est un prénom que je connais bien. La silhouette qui s’approche, je la reconnais. Horreur !! Paul, ce Paul, c’est mon mec…
- Salut Antho ! Oh Claire, c’est incroyable ! Qu’est ce que tu fais là ??
- Euh… ben je me promenais dans le parc. Je me suis assise ici et on a… euh… discuté. C’est incroyable que vous vous connaissiez ! Le monde est… euh… petit !
Je suis terriblement gênée. Anthony aussi visiblement. Lui et moi sommes tous rouges.
- Je sais pourquoi vous êtes rouges ! dit Paul.
- Ah bon ?? répondons-nous effrayés et en cœur.
- Oui ! Vous êtes rouges parce que Antho a essayé de te draguer ! Il ne peut pas s’en empêcher, il fait ça avec toutes les filles ahah !
- Oui oui, c’est ça ! dis-je vite, soulagée. Mais ne t’inquiète pas, il n’a pas été lourd du tout !
- Pas de chance Antho, cette jolie fille est déjà prise ! dit Paul en riant.
- Oui, tu as de la chance, répond Anthony sur un ton monocorde.
- Allez mon pote, c’est parti pour l’entrainement. Claire, tu vas nous regarder jouer ?
- Euh… je pensais rentrer chez moi, j’ai des choses à faire.
- Bon… on se voit demain de toute façon ma jolie !
- Ah… euh… oui, c’est vrai, demain chez moi. Bon je vais y aller hein. Salut à tous les deux…
C’est ce qu’on appelle être dans la merde. Vous allez dire que je l’ai bien cherché. Et c’est pas faux. Mais qu’elle était la probabilité ? Franchement ? C’est à peine croyable. En rentrant à la maison, je commence par prendre une douche. Je remarque que mes seins sont un peu rougis sur leur surface. C’est à cause des stimulations d’Anthony pensé-je. Ca sera parti demain. En parlant d’Anthony, j’espère qu’il va tenir sa langue sinon je suis morte.
Mauvaise nouvelle le lendemain. Les taches sur mes seins ne sont pas parties. C’est même pire qu’hier. On dirait que j’ai comme des petits suçons partout sur les deux seins. Merci Anthony pour ce cadeau mais ça me met dans la merde là ! Et Paul qui passe à la maison cette aprèm. Je peux pas lui montrer ça… Donc ça veut dire pas de sexe : il va pas être content ! J’espère qu’il ne va se douter de rien… J’ai été tellement perturbée par le déroulement de cette histoire que j’en ai oublié d’appeler Margot pour lui raconter. Je le ferai toute à l’heure, après avoir vu Paul.
A l’heure prévue, Paul débarque chez moi. Il a l’air furieux et je sens que ça va mal se finir.
- Claire, faut qu’on parle ! Assieds toi ! dit-il en montrant un fauteuil.
Quand quelqu'un vous invite à vous assoir alors que vous êtes chez vous, c’est le signe que tout va mal. Je m’assieds dans le fauteuil et lui dans le fauteuil d’en face.
- Anthony m’a raconté une histoire. Une histoire incroyable. L’histoire d’un gars et d’une meuf qui discutent sur un banc. Et la meuf, une jolie blonde, commence à faire des avances au gars. Et le gars accepte. Normal, il n’est pas en couple, lui, ça serait bête de sa part de dire non. Alors ils font leur petite partie de baise dans un parc et là, pas de bol un deuxième gars arrive. C’est le copain de la meuf. Ca te dit quelque chose cette histoire ?
- Non… enfin… je sais pas… balbutié-je.
- Tu sais j’y croyais pas au début Claire. J’ai du le forcer à me donner les détails. Tu sais, ce grain de beauté que j’aime beaucoup et que tu as entre les seins. Lui aussi il l’a beaucoup aimé ! Il a même tellement aimé tes seins qu’il n’a pas pu s’empêcher d’y faire des petits suçons ! Claire, montre moi !
- Enfin tu ne peux pas croire que…
- Montre moi !
Je retire mon haut, doucement, puis mon soutien gorge. Les preuves sont là.
- Allez, adieu sale pute ! crie Paul en quittant la maison et en me laissant là, seins nus.
J’appelle Margot pour tout lui raconter. Elle est désolée par mon histoire. Moi je suis étrangement calme, je me dis qu’au fond, ça en valait la peine. Quand on joue, on ne peut pas gagner à tous les coups. Anthony n’a pas voulu trahir son pote, je respecte ça. Pour ma part, j’ai décidé que j’allais m’amuser à partir de maintenant.
Le lendemain, j’ai les résultats du Bac : mention Bien. Je suis contente. Ca veut dire que l’année prochaine je pars en école de commerce en région parisienne. Mais d’ici là, j’ai tout l’été devant moi. Mon cousin va passer plusieurs semaines à la maison. Peut-être qu’on va bien s’amuser ?
Le lendemain, je rassemble toutes mes affaires, je claque la porte de la coloc et je file chez Guillaume qui a accepté de m’héberger jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Heureusement, après c’est les vacances. Ca va me permettre de rentrer chez moi et de digérer toute cette histoire… Pendant la semaine chez Guillaume, la nuit je dors sur le canapé et le jour je fais tout mon possible pour éviter de croiser Clémence à la fac. Je suis toujours le premier arrivé en amphi et le dernier à sortir pour ne pas la croiser dans les couloirs. J’ai même dû sécher un ou deux cours !
Un soir, alors qu’on mange une pizza devant la télé, Guillaume commence à me poser des questions. Il faut dire que pour l’instant, je ne lui ai donné aucun détail, il sait juste que je suis fâché avec Clémence :
- Bon, qu’est-ce qui s’est passé au juste ? Pourquoi vous êtes fâchés à ce point là ? J’ai demandé à Clem, elle est devenue toute rouge mais elle na rien voulu me dire…
- On a couché ensemble… dis-je brutalement
- Quoi ?? Mais elle n’a pas un mec déjà, Clem ?
- Si justement. Elle a dit que c’était une erreur et qu’il fallait oublier. Du coup je me casse.
- Tu aurais voulu plus ?
- Peut-être…
- Je comprends la situation. Ca va peut-être pas te consoler mais dis toi que tu es parti en beauté. Et puis tu en as bien profité !
- C’est pas faux, dis-je tristement, elle vaut vraiment le coup, crois moi !
- C’est vrai qu’elle est bonne !
- Carrément !
- Peu de gens ont réussi ce que tu as réussi ! dit Guillaume avec un air complice.
- C’est vrai… Ahah on peut le voir comme ça ! Mais ça fout bien les boules quand même !
Vendredi en fin d’après-midi, je prends le train qui me ramène chez moi. Sur le trajet, je reçois un sms de Clémence. « Cyril, j’aurais aimé qu’on se voit cette semaine pour parler un peu. Ne m’en veux pas s’il te plait, j’ai du faire un choix compliqué… Excuse-moi. Passe de bonnes vacances quand même ». J’hésite d’abord à ne pas répondre. Et puis je me dis qu’il faut être bon joueur alors je lui envoie « Je ne t’en veux pas mais j’ai besoin de prendre mes distances. Au moins pour un moment. Toi aussi passe de bonnes vacances ».
Arrivé chez moi, mes parents voient tout de suite à ma tête que quelque chose ne va pas. Je leur explique donc qu’il y a eu un problème dans la coloc et que je voudrais la quitter. Vous vous doutez bien que je ne rentre pas dans les détails… Ils sont bien sûr très en colère. Déjà qu’ils n’étaient pas chauds pour me donner l’autorisation au début : là c’est le pompon ! Enfin il faut bien trouver une solution. Je passe plusieurs jours à éplucher les annonces sur Internet et je trouve enfin un logement pas trop mal et pas trop cher situé pas très loin de la fac. Je passe des coups de fils, je fais les démarches administratives et une fois que tout est réglé, que ce stress peut être mis de côté, je peux profiter da la semaine de vacances qu’il me reste. 432
- C’est l’heure des adieux alors.
- Vraiment ? Mais c’était bien, non ? On pourrait se revoir, on pourrait le refaire, on pourrait…
- Non ! dis-je en lui coupant la parole. Tu sais pourquoi c’était si bien ? C’était si bien parce que tous les deux, au fond de nous, on savait que ça serait terminé après ça. On ne se reverra plus jamais Anthony. Mais on ne s’oubliera jamais non plus, tu comprends ?
- Je comprends… dit-il résigné. Impossible que je t’oublie, j’avais jamais baisé comme ça avant et ça risque pas de recommencer de si tôt ! Ahah !
- Je suis contente que tu retrouves le sourire ! Tu es un très bon coup tu sais, tu rendras les filles heureuses.
- Et toi tu as les plus beaux seins de la Terre !
- Ahah tu les as dévorés pas vrai ?
- C’est clair ! Tiens, voilà mon pote qui arrive ! Il s’appelle Paul !
Paul, c’est un prénom que je connais bien. La silhouette qui s’approche, je la reconnais. Horreur !! Paul, ce Paul, c’est mon mec…
- Salut Antho ! Oh Claire, c’est incroyable ! Qu’est ce que tu fais là ??
- Euh… ben je me promenais dans le parc. Je me suis assise ici et on a… euh… discuté. C’est incroyable que vous vous connaissiez ! Le monde est… euh… petit !
Je suis terriblement gênée. Anthony aussi visiblement. Lui et moi sommes tous rouges.
- Je sais pourquoi vous êtes rouges ! dit Paul.
- Ah bon ?? répondons-nous effrayés et en cœur.
- Oui ! Vous êtes rouges parce que Antho a essayé de te draguer ! Il ne peut pas s’en empêcher, il fait ça avec toutes les filles ahah !
- Oui oui, c’est ça ! dis-je vite, soulagée. Mais ne t’inquiète pas, il n’a pas été lourd du tout !
- Pas de chance Antho, cette jolie fille est déjà prise ! dit Paul en riant.
- Oui, tu as de la chance, répond Anthony sur un ton monocorde.
- Allez mon pote, c’est parti pour l’entrainement. Claire, tu vas nous regarder jouer ?
- Euh… je pensais rentrer chez moi, j’ai des choses à faire.
- Bon… on se voit demain de toute façon ma jolie !
- Ah… euh… oui, c’est vrai, demain chez moi. Bon je vais y aller hein. Salut à tous les deux…
C’est ce qu’on appelle être dans la merde. Vous allez dire que je l’ai bien cherché. Et c’est pas faux. Mais qu’elle était la probabilité ? Franchement ? C’est à peine croyable. En rentrant à la maison, je commence par prendre une douche. Je remarque que mes seins sont un peu rougis sur leur surface. C’est à cause des stimulations d’Anthony pensé-je. Ca sera parti demain. En parlant d’Anthony, j’espère qu’il va tenir sa langue sinon je suis morte.
Mauvaise nouvelle le lendemain. Les taches sur mes seins ne sont pas parties. C’est même pire qu’hier. On dirait que j’ai comme des petits suçons partout sur les deux seins. Merci Anthony pour ce cadeau mais ça me met dans la merde là ! Et Paul qui passe à la maison cette aprèm. Je peux pas lui montrer ça… Donc ça veut dire pas de sexe : il va pas être content ! J’espère qu’il ne va se douter de rien… J’ai été tellement perturbée par le déroulement de cette histoire que j’en ai oublié d’appeler Margot pour lui raconter. Je le ferai toute à l’heure, après avoir vu Paul.
A l’heure prévue, Paul débarque chez moi. Il a l’air furieux et je sens que ça va mal se finir.
- Claire, faut qu’on parle ! Assieds toi ! dit-il en montrant un fauteuil.
Quand quelqu'un vous invite à vous assoir alors que vous êtes chez vous, c’est le signe que tout va mal. Je m’assieds dans le fauteuil et lui dans le fauteuil d’en face.
- Anthony m’a raconté une histoire. Une histoire incroyable. L’histoire d’un gars et d’une meuf qui discutent sur un banc. Et la meuf, une jolie blonde, commence à faire des avances au gars. Et le gars accepte. Normal, il n’est pas en couple, lui, ça serait bête de sa part de dire non. Alors ils font leur petite partie de baise dans un parc et là, pas de bol un deuxième gars arrive. C’est le copain de la meuf. Ca te dit quelque chose cette histoire ?
- Non… enfin… je sais pas… balbutié-je.
- Tu sais j’y croyais pas au début Claire. J’ai du le forcer à me donner les détails. Tu sais, ce grain de beauté que j’aime beaucoup et que tu as entre les seins. Lui aussi il l’a beaucoup aimé ! Il a même tellement aimé tes seins qu’il n’a pas pu s’empêcher d’y faire des petits suçons ! Claire, montre moi !
- Enfin tu ne peux pas croire que…
- Montre moi !
Je retire mon haut, doucement, puis mon soutien gorge. Les preuves sont là.
- Allez, adieu sale pute ! crie Paul en quittant la maison et en me laissant là, seins nus.
J’appelle Margot pour tout lui raconter. Elle est désolée par mon histoire. Moi je suis étrangement calme, je me dis qu’au fond, ça en valait la peine. Quand on joue, on ne peut pas gagner à tous les coups. Anthony n’a pas voulu trahir son pote, je respecte ça. Pour ma part, j’ai décidé que j’allais m’amuser à partir de maintenant.
Le lendemain, j’ai les résultats du Bac : mention Bien. Je suis contente. Ca veut dire que l’année prochaine je pars en école de commerce en région parisienne. Mais d’ici là, j’ai tout l’été devant moi. Mon cousin va passer plusieurs semaines à la maison. Peut-être qu’on va bien s’amuser ?
Le lendemain, je rassemble toutes mes affaires, je claque la porte de la coloc et je file chez Guillaume qui a accepté de m’héberger jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Heureusement, après c’est les vacances. Ca va me permettre de rentrer chez moi et de digérer toute cette histoire… Pendant la semaine chez Guillaume, la nuit je dors sur le canapé et le jour je fais tout mon possible pour éviter de croiser Clémence à la fac. Je suis toujours le premier arrivé en amphi et le dernier à sortir pour ne pas la croiser dans les couloirs. J’ai même dû sécher un ou deux cours !
Un soir, alors qu’on mange une pizza devant la télé, Guillaume commence à me poser des questions. Il faut dire que pour l’instant, je ne lui ai donné aucun détail, il sait juste que je suis fâché avec Clémence :
- Bon, qu’est-ce qui s’est passé au juste ? Pourquoi vous êtes fâchés à ce point là ? J’ai demandé à Clem, elle est devenue toute rouge mais elle na rien voulu me dire…
- On a couché ensemble… dis-je brutalement
- Quoi ?? Mais elle n’a pas un mec déjà, Clem ?
- Si justement. Elle a dit que c’était une erreur et qu’il fallait oublier. Du coup je me casse.
- Tu aurais voulu plus ?
- Peut-être…
- Je comprends la situation. Ca va peut-être pas te consoler mais dis toi que tu es parti en beauté. Et puis tu en as bien profité !
- C’est pas faux, dis-je tristement, elle vaut vraiment le coup, crois moi !
- C’est vrai qu’elle est bonne !
- Carrément !
- Peu de gens ont réussi ce que tu as réussi ! dit Guillaume avec un air complice.
- C’est vrai… Ahah on peut le voir comme ça ! Mais ça fout bien les boules quand même !
Vendredi en fin d’après-midi, je prends le train qui me ramène chez moi. Sur le trajet, je reçois un sms de Clémence. « Cyril, j’aurais aimé qu’on se voit cette semaine pour parler un peu. Ne m’en veux pas s’il te plait, j’ai du faire un choix compliqué… Excuse-moi. Passe de bonnes vacances quand même ». J’hésite d’abord à ne pas répondre. Et puis je me dis qu’il faut être bon joueur alors je lui envoie « Je ne t’en veux pas mais j’ai besoin de prendre mes distances. Au moins pour un moment. Toi aussi passe de bonnes vacances ».
Arrivé chez moi, mes parents voient tout de suite à ma tête que quelque chose ne va pas. Je leur explique donc qu’il y a eu un problème dans la coloc et que je voudrais la quitter. Vous vous doutez bien que je ne rentre pas dans les détails… Ils sont bien sûr très en colère. Déjà qu’ils n’étaient pas chauds pour me donner l’autorisation au début : là c’est le pompon ! Enfin il faut bien trouver une solution. Je passe plusieurs jours à éplucher les annonces sur Internet et je trouve enfin un logement pas trop mal et pas trop cher situé pas très loin de la fac. Je passe des coups de fils, je fais les démarches administratives et une fois que tout est réglé, que ce stress peut être mis de côté, je peux profiter da la semaine de vacances qu’il me reste. 432