28-07-2020, 06:10 PM
CHAPITRE LVII
''Primae noctis''
Les mains derrière la tête, Burydan regardait le plafond. Il était... anxieux. Il allait passer la nuit avec Raven et le baiser... non, lui faire l'amour. Et il ne savait pas comment on faisait. Avec un jeune homme vierge, s'entend. Certes, Raven avait déjà eu des conquêtes féminines, et sans doute pas mal, vu la beauté du garçon, mais c'était la première fois qu'il allait faire ça avec un homme. Et c'était la première fois pour Burydan également. Tous les garçons ou les hommes qu'il avait eu jusqu'à maintenant étaient déjà plus ou moins expérimentés. Et il ne savait pas s'il était un bon initiateur.
Il avait envie de Raven, oui. Tellement envie. Mais il voulait que sa première fois soit bien. D'abord parce que, s'il aimait ça, il voudrait recommencer, et Burydan avait très envie de profiter de son joli corps jusqu'à ce qu'il parte, et puis aussi parce qu'avec Raven, c'était pas comme avec les autres. Les petits minets qu'il ramenait pour la nuit et qu'il baisait comme une brute. Il n'avait pas envie de ça avec lui. Peut-être parce que lui ne demandait rien en échange. Ni pécune ni rien d'autre, il avait juste envie d'essayer. Il avait juste envie de s'abandonner dans les bras de Burydan.
Mais il savait que la première fois n'était jamais évidente. Lui-même, la première fois que Darren l'avait pris, il lui avait demandé de se retirer tellement la douleur était intense. Certes, il avait appris à prendre du plaisir par la suite, mais... c'était avec Darren, et Darren il l'aimait et il l'aimerait toujours. Et même avec son cousin, les sensations étaient assez... inhabituelles. Cette sensation de gêne d'avoir quelque chose à un endroit où, normalement, il n'y avait rien. Les va et vient assez douloureux, au début en tous cas. Cette sensation de déchirure lors de la pénétration.
Burydan savait qu'il devait se montrer doux, tendre, patient et prévenant. Ne surtout pas lui faire mal. Enfin, pas trop, puisque, de toute façon, il lui ferait mal. Oui, c’était ça, ne pas faire en sorte que ce soit le plus agréable possible, vu que c'était impossible, mais faire en sorte que ce soit le moins désagréable possible. Et s'arrêter si vraiment il avait trop mal. Il y a d'autres façons de se donner du plaisir, après tout.
Il regarda sa montre horloge. Minuit deux. Il mit des habits de sport et descendit silencieusement le viret. La grande salle était vide et il n'y avait plus aucun bruit.
Il traversa l'écurie et frappa à la porte. Raven ouvrit aussitôt. Il était déjà entièrement nu et la bite dressée. Il passa ses bras autour du cou de Burydan, se colla contre lui en murmurant :
- Enfin...
et ils s'embrassèrent passionnément.
Burydan l'enlaça et, sans cesser de l'emballer à pleine bouche, entra dans la chambrette. Il ferma la porte d'un coup de pied et souleva son petit mec qui enroula ses cuisses autour de la taille de son beau mâle. Burydan se mit a genoux sur la couche et y allongea délicatement son minet. Il se mit sur lui et l'embrassa de nouveau. Raven tira sur la chemise de Burydan pour la lui enlever, les chaussures prirent le même chemin et le demi pantalon également. Il étaient l'un sur l'autre, peau contre peau.
Leurs corps enchevêtrés ondulaient et se frottaient. Leurs bites dures et raides s'entrechoquaient, leurs langues dansaient une folle sarabande, leurs corps brûlaient de désir, leurs yeux enfiévrés brillaient d'une lueur de pure luxure et leurs respirations heurtées trahissaient leur état d'excitation.
Burydan épingla les poignets de Raven au dessus de sa tête. Le petit minet se laissa faire bien docilement. Son beau mâle lui fit un sourire lubrique et se pencha. Il l'embrassa dans le cou. Des petits poutounes d'abord, qui faisaient frémir le beau palefrenier, puis de gros baisers mouillés, et enfin un grand coup de langue jusqu'à l'oreille gauche.
Il la lécha, la grignota, mordilla le lobe et plongea sa langue à l'intérieur en la faisant tournoyer. Raven poussa de longs soupirs de plaisir, qui redoublèrent quand Burydan infligea les mêmes supplices à l'oreille droite.
Nouveaux baisers dans le cou et la langue de son bel étalon lécha le sillon entre ses beaux pectoraux. Il en dessina les contours et s'attaqua aux tétons, les léchant jusqu'à ce qu'ils durcissent, puis les suçotant et les mordillant, passant de l'un à l'autre et arrachant ses premiers gémissements à Raven.
Burydan sourit et fit relever son bras droit à son petit mec. Il plaça sa langue sur sa hanche et remonta sur son flanc en une grande léchouille baveuse jusqu'à son aisselle. Raven attendait, fébrile, de découvrir le plaisir qui avait tant fait gémir son beau brun. Et il le découvrit en effet. Les sensations de la langue de Burydan sous ses bras étaient... indicibles. Et il se mit à gémir de plus belle.
Une fois les aisselles brillantes de salive, Burydan repartit à son exploration. Il lécha lentement le ventre chaud et doux, s'attarda un peu sur le nombril, faisant gémir et creuser son ventre à Raven, passa à côté de la bite dressée et décalottée, lécha les aines de son petit minet, l'intérieur de ses cuisses, ses mollets et prit ses pieds.
Il se caressa la poitrine avec et en porta un à son visage. Il l'embrassa tendrement puis commença à le lécher. La plante, les côtés, sous les orteils avant de les suçoter goulûment. Raven se mit à se tortiller et dit :
- Arrête, arrête, ça chatouille...
Burydan arrêta ses agaceries. ''Bon, se dit-il, il n'est pas adepte de ça''.
Il remonta, mollets, cuisses, et se cala confortablement entre les jambes de son minet. Il joua un peu avec ses belles couilles de la pointe de son nez. Il remarqua que Raven les avait rasées, ainsi que son sexe, se rendant compte que ça devait être plus agréable sans les poils.
Burydan les lécha avec application, en explorant la peau fine de la pointe de sa langue, puis les lapant avant des les prendre dans sa bouche, passant de l'une à l'autre inlassablement. Une fois qu'elles dégoulinèrent de salive, il remonta et plaça sa langue à la base de la queue de Raven, qui se mit en appui sur ses avant bras.
Burydan lécha la queue de bas en haut d'un long coup de langue, puis de haut en bas, et de bas en haut, encore et encore. Il sourit à Raven et fit tournoyer sa langue autour de son gland joufflu, et le happa. Il commença à sucer son minet avec gourmandise, en plantant ses yeux gris dans les beaux yeux verts, sachant que voir celui qui vous suce participe au plaisir. Raven commença à gémir de plus en plus fort, puis se laissa tomber en arrière en glissant ses doigts dans les mèches brunes de son bel étalon.
Burydan le suça un petit moment, mais évita de le faire jouir prématurément, comme la première fois. Il recracha sa queue brillante de salive et dit :
- Allonge toi sur le ventre bébé.
Raven obéit.
- Écarte les cuisses... oui, bon garçon...
Burydan l'embrassa sur la nuque, lécha son dos musclé et ses reins et commença à embrasser et à mordiller ses belles petites fesses. Il les écarta de ses pouces et vit l'entrée de Raven, palpitante.
Sa langue slaloma dans le sillon en butant sur l’œillet à chaque passage, arrachant des petits couinements à son petit mec. Il s'attarda, d'une langue baveuse, sur la pastille élastique et rose tendre. Il en força l'entrée de la pointe de sa langue et la fit aller et venir. Raven gémissait comme un perdu et émit un petit hoquet quand la langue fut remplacée par un doigt fouineur. Puis un doigt devint deux et trois. Burydan détendit le petit trou de son minet et retira ses doigts. L'entrée resta entrouverte.
Il s'allongea sur le dos à côté de son minet et, tenant sa bite bien droite, il la tartina copieusement de salive.
- Viens sur moi, bébé...
Raven l'enjamba et vint placer son adorable petit cul juste au dessus de la queue dressée.
- C'est toi qui gère, dit Burydan. La profondeur et la vitesse.
Raven acquiesça en avalant sa salive. Il prit la grosse bite dans sa main et la dirigea vers son entrée. Le muscle résista. Il s'enfonça un peu plus et le gland joufflu le pénétra. Il émit un gémissement de douleur et ne bougea plus.
Burydan le regardait et se mit à le caresser doucement, son ventre, ses flancs, sa poitrine, ses bras. Raven prit de grandes inspirations et s'empala un peu plus profondément. Et, lentement, la bite de Burydan s'enfonça en lui.
Raven regardait son beau mâle dans les yeux. Ce n'était pas très agréable. Il s'attendait à avoir mal, il avait déjà essayé la sodomie avec des filles, et elles disaient toutes que c'était douloureux... et c'était vrai. Cette colonne de chair l'écartelait et il se demandait comment on pouvait aimer ça.
La bite de Burydan était en lui, jusqu'à la garde, et Raven ne bougeait plus. Son beau brun ne cessait de le caresser sensuellement Il se releva lentement de quelques pouces et se rabaissa, tout aussi lentement, et il le refit, encore et encore.
Au bout d'un moment, son fourreau semblait s'être habitué à cet intrus. La douleur était toujours présente, mais moins intense. Burydan saisit sa bite, qui avait un peu perdue de sa superbe, et commença à le masturber lentement. Ils étaient toujours yeux dans les yeux. Raven prit appui sur les pectoraux massifs de son étalon et amplifia ses va et vient, se concentrant sur la main de Burydan qui le branlait.
La sensation changea. Il y avait toujours une sorte de gêne, mais la douleur s'estompa et des picotements, provenant du plus profond de ses entrailles, commencèrent à remonter le long de sa colonne vertébrale. Ça devenait... bizarre. Pas agréable, mais plus désagréable. Entre les deux.
Raven se pencha et embrassa Burydan. Celui-ci le ceintura et le colla à son sublime torse. Et il commença à donner de légers coups de reins tout en caressant son dos, ses hanches, ses flancs, et en l’emballant à pleine bouche.
Raven releva la tête et regarda son bel étalon. Ses yeux enfiévrés, sa bouche entrouverte d'où s'échappaient des soupirs rauques, son corps sculptural couvert d'une fine pellicule de sueur, ses mains qui le caressaient, sa langue qui l'étouffait de baisers brûlants, sa bite qui le limait lentement. Tout lui plaisait chez cet homme.
Les picotements parcouraient à présent tout son corps en feu. La douleur se mêlait à une nouvelle sensation, exacerbait même cette nouvelle sensation et ça devenait... bon... Il se pencha de nouveau, enfoui sa tête dans le cou de son beau mâle et gémit... de plaisir cette fois.
- Oui, c'est ça, bébé, laisse toi aller...
Burydan reprit ses coups de reins toujours aussi doucement, en serrant fort le corps de son petit mec entre ses bras musclés, et il se mit à gémir à son tour.
Le petit cul inviolé de Raven était doux, chaud et serré. Tellement doux, tellement chaud et tellement serré. Et Burydan aimait la douceur de son fourreau qui caressait son sexe, l'étroitesse de son petit cul qui comprimait sa queue, et la chaleur de son ventre tout autour de sa bite.
Entre deux gémissements, Raven dit :
- Oh... c'est... bon... plus... vite...
Burydan accéléra un peu ses va-et-vient.
- Comme ça ?
- Oh oui... plus... plus fort...
Burydan fit des mouvements plus amples en s'enfonçant au maximum en Raven.
- Comme ça ?
- Oh oui... encore... encore... baise moi fort...
Burydan le serra encore plus fort et, sans se retirer, le retourna. Son petit mec enroula ses cuisses autour de ses reins et s'agrippa à son dos musclé. Burydan l'embrassa à pleine bouche, étouffant leurs gémissements de sa langue.
Burydan baisait son minet de plus en plus vite et de plus en plus fort. Ses couilles giflaient son cul et Raven avait l'air d'adorer ça. Puis il se remit sur les genoux, empoigna son petit mec par les hanches et l'empala sur sa queue.
Il se retira. Raven émit un petit gémissement de frustration.
- Mets toi à quatre pattes bébé.
Raven obéit, toujours aussi docile.
Burydan tartina de nouveau sa bite de salive, la positionna contre l'entrée encore ouverte, et pénétra Raven d'un long mouvement ample. Le minet émit un petit cri quand le pubis de son beau mâle s’écrasa contre ses fesses. Burydan se figea.
- Oh non... ne t'arrête pas... je t'en supplie... baise moi encore...
Burydan sourit. Il se pencha en avant et releva son minet sur les genoux, en collant le dos en sueur de Raven contre son torse ruisselant. Il fit tourner la tête à son petit mec pour l'embrasser et commença à se déhancher lascivement, faisant lentement coulisser sa queue dans le petit cul offert.
La langue de Burydan arrivait à peine à étouffer les cris de plaisir de son minet tout mignon. Il ceintura son torse d'un bras et saisit la bite de son petit mec d'une main. Et il commença à le masturber, calant les mouvements de son poignet sur ceux de ses hanches.
Le plaisir montait, inexorablement. La bite de Raven gonfla dans le poing de Burydan et explosa. Raven jouit dans un cri d'agonie. Son fourreau convulsa autour de la queue de son étalon et il jouit à son tour, dans un rugissement libérateur.
Raven tomba sur le lit, entraînant Burydan dans sa chute. Ils restèrent ainsi un long moment, savourant les répliques de leur orgasme. Jamais Raven n'avait jouit aussi intensément. Jamais il n'aurait pensé qu'un homme pourrait lui donner autant de plaisir. Même la douleur qu'il avait ressentie au départ n'était plus qu'un souvenir lointain. Il était bien, heureux, comblé.
Burydan avait réussi. Il avait réussi à déflorer un petit mec tendrement et à lui donner du plaisir. Et il était plutôt fier. Sa bite sortit d'elle-même des confins du corps de Raven, et il s'affala sur le dos. Il était bien, heureux, comblé.
Le visage de son joli palefrenier apparut au dessus du sien. Yeux verts brillants et sourire aux lèvres. Ils s'embrassèrent passionnément. Raven posa sa tête sur un des pectoraux massifs de son beau mâle et lui caressa le ventre pendant que Burydan lui caressait le dos, les reins et les fesses.
- Je ne t'ai pas fait trop mal, bébé ?
- Si.
- Oh, je suis désolé...
- Tu m'as fait très mal, dit Raven, en jouant avec les poils bruns qui partait du nombril de Burydan jusqu'à son sexe, au début, mais après tu m'as donné un plaisir... incroyable... inouï... phénoménal...
- Donc tu as aimé ?
- J'ai pas crié assez fort ? dit il en souriant et en regardant son beau brun.
Burydan lui rendit son sourire et attira son visage vers le sien pour un nouveau baiser torride.
Raven reposa sa tête contre la poitrine de son bel étalon. Celui-ci le serra fort contre lui et ils s'endormirent, enlacés jusqu'au petit matin.