19-08-2024, 12:55 AM
C'est curieux. Les lieux ibériques mentionnés : Barcelone, Sitges, Castedefells ont eu l'honneur de recevoir ma visite en ..."69" au mois d'août, pour une quinzaine de jours. À l'époque, « El Generalissimo Caudillo» était encore le chef incontesté du pays et nos frères catalans ne l'appréciaient pas forcément tous. Lors de mon départ, j'avais oublié de reprendre ma carte d'identité laissée en réglementaire dépôt à la réception de l'hôtel et, malgré un courrier dans la langue de Cervantes dès mon retour à Paris demandant qu'elle me fut renvoyée, "on" me répondit fort civilement qu'elle n'avait pas été retrouvée dans la boîte idoine de l'établissement. Je supposai alors qu'un digne citoyen espagnol avait certainement, moyennant un pourboire de rigueur, changé de nationalité le temps de sortir quelques milliers de pesetas, ce qui devait lui faciliter le passage à la frontière française !
Resté une dizaine de jours à Sitges, je ne remarquai pas, en ces temps reculés, l'activité notable qui constitue de nos jours une partie de son "charme" et de son attrait pour environ 10 à 13 % de la population masculine.
Pourtant, un soir dans une bodega nocturne, j'ai pu assister à un spectacle andalou avec guitare, danseuse et claquettes. Je me remémorai alors mes cours d'histoire moyennâgeuse et me souvins que ce furent les Vandales qui occupèrent la région devenue l'Andalousie ("Wandalucia" gitana) après avoir traversé le pays et s'être quelque peu servi sur le dos des autochtones. « C'est égal, pensais-je, ces gens-là ont le rythme dans la peau ! » . Et, par devers moi, j'ajoutai in petto "pourvu que son talon de chaussure ne casse pas !"
Pas de pianiste aux doigts d'ange, hélas, ni de joli touriste magyar à la chemise bien ouverte. Dommage.
En tous cas, merci à M. l'auteur de ce voyage d'Outre-Pyrénées qui me rappelle ces lointains souvenirs de ma folle jeunesse.
Bien à vous tous et bonne continuation,
KLO.
Resté une dizaine de jours à Sitges, je ne remarquai pas, en ces temps reculés, l'activité notable qui constitue de nos jours une partie de son "charme" et de son attrait pour environ 10 à 13 % de la population masculine.
Pourtant, un soir dans une bodega nocturne, j'ai pu assister à un spectacle andalou avec guitare, danseuse et claquettes. Je me remémorai alors mes cours d'histoire moyennâgeuse et me souvins que ce furent les Vandales qui occupèrent la région devenue l'Andalousie ("Wandalucia" gitana) après avoir traversé le pays et s'être quelque peu servi sur le dos des autochtones. « C'est égal, pensais-je, ces gens-là ont le rythme dans la peau ! » . Et, par devers moi, j'ajoutai in petto "pourvu que son talon de chaussure ne casse pas !"
Pas de pianiste aux doigts d'ange, hélas, ni de joli touriste magyar à la chemise bien ouverte. Dommage.
En tous cas, merci à M. l'auteur de ce voyage d'Outre-Pyrénées qui me rappelle ces lointains souvenirs de ma folle jeunesse.
Bien à vous tous et bonne continuation,
KLO.