16-02-2023, 09:34 AM
On rentra et on prit la douche. Puis je lui montrais l'article et, fatalement, il me crut. On partit bouffer et ensuite on rentra pour réviser un grand moment avant de nous coucher.
Le lendemain, on passa la matinée en examens. À midi en discutant avec les autres je me rendis compte je m'en étais plutôt bien sorti. Et l'après-midi on commença les examens de pratique, en groupe d'abord puis individuellement ensuite. C’était mon tour. J'entrais dans la pièce. Enfin c'était plutôt un hangar au milieu duquel il y avait une voiture accidentée avec quatre mannequins dedans.
- Une voiture vient d'avoir un accident devant vous. Elle a fait plusieurs tonneaux. Que faites-vous ?
- J'appelle les secours et je réponds à leurs questions jusqu'à ce qu’ils me disent de raccrocher.
- D'accord et après ?
Je m'approchais de la voiture. Sur le premier mannequin il y avait un papier. 'ne respire plus', sur celui de derrière 'fracture ouverte du fémur, inconscient’, sur le troisième 'n'arrive plus à respirer, mais conscient’. Et sur le dernier 'ne respire plus’.
Ma réaction les surprit parce que j'éclatais de rire.
- Ça vous fait rire comme mise en situation ? Pourtant elle s'est réellement déroulée.
- Oui je sais. Le chauffeur était mort sur le coup, j'ai fait un garrot à celui de derrière. Le passager avant droit était mort aussi et j'ai fait une trachéotomie à celui de derrière.
- Quand vous dites j'ai fait, c'est ce que vous comptez leur faire ?
- Non, non, l’accident est arrivé début mai aux Fourches et c'est un ami et moi qui les avons sauvés en faisant ce que je viens de vous dire.
Je les vis parler entre eux et un d'eux sortit son téléphone et je l'entendis dire à son correspond :
- Tu peux venir un moment, on a besoin de toi. … Non, viens nous voir et tu nous diras.
- En attendant ; Jean-François, un homme qui a pris plusieurs coups de couteau que faites-vous ?
- Toujours pareil. Je commence par appeler les secours et je comprime les plaies pour éviter les saignements avec ce que j'ai sous la main.
- Et que faites-vous ensuite ?
- Je parle au mec pour qu'il reste conscient en attendant les secours.
Une porte s'ouvrit et un homme, que je ne vis pas de face, s'approcha du jury.
- Approchez-vous s'il vous plaît.
En m'approchant, je reconnus le toubib qui était intervenu lors de l’accident.
- Ça va, le premier cas n'a pas dû être trop compliqué pour toi.
- Non, ça va mais je pense que les membres du jury ont dû me prendre pour un fou ou pour un mytho. Heureusement que vous étiez par là.
- Il faut dire que faire une trachéotomie, avec un couteau suisse, en plus, fallait oser. Et le deuxième cas de figure, tu penses t'en être bien tiré aussi ?
- Si j'avais eu de la super glu, j'aurais pu 'recoudre' le mec.
Là c'est un autre gars du jury qui réagit.
- vous dites : recoudre un gars avec de la super glu. Vous sortez ça, d’où ?
- Je l'ai fait avec un ami, une fois.
- Il a un nom votre ami ?
- Oui comme tout le monde. Il s'appelle Joris Dukaroussel et il est infirmier à Lyon.
- Messieurs, je vais clarifier les choses, laissez-moi vous présenter ce jeune homme ; c’est l’une des personnes qui a empêché le détournement d'un avion le 11 septembre. Il a, avec son ami, empêché un homme grièvement blessé par un des terroristes de se vider de son sang. Et ils l'ont bel et bien 'recousu', comme il dit, avec de la super glue.
- Eh bien ! Félicitations mon garçon, pour ton sang-froid, ta débrouillardise et ce que tu as fait.
- J'étais là au bon moment et j'ai fait ce que j'ai pu. J'ai improvisé avec ce que j'avais sous la main.
- Oui, je sais bien, nous ne sommes pas Dieu mais de simples mortels. Je peux savoir pourquoi tu fais cette formation ?
- Je veux m'engager dans les marins pompiers de Marseille. J'ai vu qu'exceptionnellement ils recrutaient des infirmiers.
- Oui mais pourquoi pas en hôpital ou en libéral ?
- C'est peut-être à cause des stages que j'ai effectués à l'hôpital de Valence où j'ai fait mes études. Et puis je n'aime pas être enfermé. Il y aurait bien libéral, mais soigner des bobos à répétition ne m'intéresse pas.
- Et pourquoi pas le SAMU ou le SMUR ?
- Ah, ça, c'est par superstition. Chaque fois que les pompiers sont venus pour une urgence au village les gens qu'ils ont emmenés sont revenus tandis que ceux emmenés par le SMUR ou le SAMU ne sont jamais remontés.
- C'est une bonne raison. Tu sais, il y a plus de gens qu'on croit qui sont superstitieux.
- Hé, hé ! Et puis, je pense aussi que je serai très beau habillé en marin.
- D’accord, bon je pense que mes amis comme moi sommes très satisfaits de ta prestation. Je ne sais pas ce que tes écrits ont donné mais en pratique, considère que tu as cartonné.
Ils me firent sortir par une porte latérale, alors qu’un des examinateurs allait chercher le candidat suivant… Tom venait de passer aussi. Il sortit tout sourire.
- Jeff, tu te rends compte, c'est tout ce que tu m'as raconté hier quand on courait. Comment ça se fait qu'ils aient choisi justement ce cas-là précis ?
- Ils se basent sur des faits, des accidents qui se sont produits. Je ne sais pas, en tout cas j'ai eu du bol pour les deux cas. Et toi aussi, du coup !
On attendit encore une petite heure et on nous annonça les résultats. On était quinze sur les dix-huit à avoir reçu notre attestation. Il y eut un pot de départ et on rentra à l’hôtel. Tom repartit tout de suite. Il allait rejoindre sa copine à Lyon pour y passer le week-end.
J'allais faire un tour dans un bar gay du centre-ville et je revins avec un étudiant avec qui je passais la nuit.
Il était doux et tendre. Son caractère me rappelait celui de Joris. Je lui fis l'amour, contrairement aux autres que je baisais. Il me conduisit à une plage naturiste pas loin de Montpellier le samedi après-midi. Il suivait des études en histoire de l'art et en archéologie.
On parla objets anciens et de bien d'autres choses. Il m'invita à passer la nuit avec lui. On refit l'amour, bien sûr, et on fut obligés de dormir collés l'un à l'autre dans son lit en 90.
Je repartis en milieu de matinée. J'avais envie d'un sauna. Avec le beau temps il n'y avait presque personne. Quelques habitués qui ne me plaisaient pas et qui savaient qu'ils n'avaient aucune chance avec moi. Mais ils étaient sympas, alors on discuta.
Sacha arriva avec trois copains à lui, tous légionnaire. Un d'eux était dans la trentaine mais les deux autres étaient des petits jeunes tous bien gaulés. Ils fêtaient les vingt ans du benjamin.
Sacha me les présenta. Je leur serrais la main sauf à Ivan, celui qui fêtait son anniversaire, auquel je fis la bise. Le plus âgé partit presque aussitôt en chasse.
- Il va se faire enculer, il adore ça. Mais il aime principalement les vieux vicieux.
- Tant mieux, c’est pas ce qui manque et ça va leur faire du bien, autant qu’à lui.
- Jeff, ça te dit qu'on aille tous les quatre dans une cabine ? Ils aiment bien les grosses bites à sucer et on va dépuceler le cul d’Ivan, il est encore dans les découvertes masculines, ce minet. Celui d'Igor est très souple tu verras. Et le mien a faim aussi.
On commença par aller jouer dans le bain à remous. Quand je dis jouer, on se roulait des pelles, on se tripotait, on se branlottait sans se faire jouir. On se chauffait, quoi ! De là on alla au hammam où on continua nos amusements. Chacun suça les queues des autres mais toujours sans se faire jouir. Puis on alla au sauna et par paire, chacun frottait son partenaire pour lui enlever les peaux mortes… bien sûr, ceci très sensuellement !
De là, on alla se doucher et chacun son tour on fut lavé à six mains par les trois autres. Les doigts savonneux nettoyaient chaque centimètre carré de la peau de celui qui se faisait pouponner et, suivant l'endroit, les doigts passaient plusieurs fois. On alla enfin dans une cabine.
Igor et Ivan nous sucèrent un bon moment. Ils échangeaient leurs impressions, en russe, selon moi. Plus tard je sus que c'était de l’ukrainien. Mais Sacha le comprenait et il me traduisait ce qu'ils disaient. Ils ne faisaient pas qu'échanger leurs impressions, ils changeaient aussi de queues. Et j'avoue qu'ils suçaient aussi bien l'un que l’autre.
On les fit se retourner et on leur bouffa le cul. Nous aussi on goutta le cul des deux. On ne fit pas que les goûter on les doigta aussi. Et à première vue, à entendre leurs gémissements, ils aimaient ça. Sacha enfila une capote à Igor. Il en fut surpris.
- C'est à toi que revient l'honneur de dépuceler le cul de ton pote. Jeff et moi on le ferait bien, mais nos queues sont trop grosses pour l’inaugurer sans douleur.
- Mais ne t'en fait pas Ivan, quand Igor aura fait le passage, tu vas aussi tester nos queues.
Igor approcha sa queue du cul de Ivan. Il poussa et le gland entra. Ivan se crispa. On le caressa pour qu'il se détende et Igor put enfin s'enfoncer jusqu'à mi queue .il commença à faire des allers retours tout doucement. Et petit à petit il réussit à s'enfoncer en plein.
Sacha donna sa queue à sucer à Ivan et je montais sur le lit pour donner la mienne à Igor. Il baisa Ivan une dizaine de minutes avant de se retirer. Ivan ne bandait plus. Je le suçais un peu et il redevint raide. On lui enfila une capote. Igor avait compris. Il se mit sur le dos et releva ses jambes vers lui. Sans hésiter il approcha sa bite du cul d'Igor et poussa. Igor devait être un habitué de la sodomie passive parce qu'il ne fit que gémir quand Ivan s'enfonça en lui d'une seule poussée. Il commença immédiatement à faire des vas et viens rapides.
- Tu ne vas pas tenir longtemps en faisant comme ça Ivan.
- C'est trop bon, j'ai envie de jouir.
- Igor aussi à envie de jouir. Tu ne le considères pas comme une pute n'est-ce-pas ?
- Non, c'est mon ami.
- Alors fais le jouir aussi, ne sois pas égoïste.
- Mais comment je fais ? Je ne vais plus tenir longtemps.
- Tu te retires, tu l’embrasses, tu le suces, puis quand tu es calmé tu lui remets ton sexe. Ça ne s'apprend pas en un jour. Allez, faites-vous jouir.
On regardait les garçons faire l’amour. Ivan avait compris parce qu'on le vit branler Igor et quand il fut bien raide, il lui enfila une capote et c'est lui qui reprit le rôle de passif.
Sacha et moi on faisait l'amour à côté d’eux. J'étais en train de sucer Sacha en jouant avec sa prostate quand les garçons jouirent. Je stoppais juste avant que Sacha ne jouisse à son tour.
- Alors vous en pensez quoi de votre première fois ?
- J'aime mieux être passif et toi Ivan ?
- Moi aussi. Jeff, Sacha, vous nous montrez ce que ça fait avec une grosse queue ?
Bien sûr qu'on leur montra et sans nous vanter, Sacha et moi, on assura grave. Et pour tout dire, deux culs serrés, c'était divin comme sensation. Et même Sacha fut visité par nos queues successives. J'avais joui trois fois, une fois avec chacun d’eux.
On avait baisé pendant plus de trois heures. On retourna se faire un sauna, puis un hammam pour finir par un bon bain à remous, bien plus sagement. Et on se sépara.
Je rentrais aux Fourches.
Le lendemain je repris le boulot. Et le soir en rentrant j'avais reçu des mails pour mon futur engagement.
En fait, c’étaient des dates pour passer des tests. Ça se passait sur deux jours. Il y avait des tests de connaissance générale, des tests de logique, des tests de… Bref, on ne fit que ça la première journée. Le lendemain, alors que jusqu'à présent on était par ordre alphabétique, là on était appelés et on nous disait quel groupe rejoindre. Je me retrouvais avec une trentaine de gars.
Un marin nous conduisit dans une salle où un gradé entra. J'eus la surprise de voir que c'était un de mes examinateurs lors de ma formation d’urgentiste.
- Messieurs, vous pouvez vous asseoir. Comme vous l'avez remarqué ce matin nous vous avons séparé par groupe. Vous, vous êtes tous infirmiers, donc vous êtes à part pour cette partie. Vous allez passer d'autres tests plus spécifiques à votre profession ce matin et cet après-midi vous allez tous avoir un cas pratique à étudier devant un jury composé de professionnel. Puis vous aurez un entretien avec ce même jury.
On fit de l’écrit tout le matin. On alla manger et à quatorze heures précises on retourna dans la salle de la matinée. On nous passa des diapos qu'on devait commenter et dire ce qu'on aurait fait dans ce cas-là. Il y avait des cas pas très évidents et par deux fois, je laissais mourir l'un des blessés pour être sûr de sauver l’autre.
On nous accorda trente minutes de pause et à tour de rôle on passa un entretien avec un jury. Mon tour arriva.
- Asseyez-vous. Nous avons vos résultats. Ils sont surprenants. Surtout ceux de cet après-midi. Vous laissez mourir deux personnes. Pourquoi ?
- Pour être sûr de sauver les deux autres.
- Vous pouvez développer votre pensée ?
- Si, dans les deux cas, j'avais essayé de les sauver tous, je pense qu'ils seraient tous morts. À la rigueur, dans le deuxième cas, j'aurai pu faire quelque chose pour le deuxième homme mais il serait resté un légume et l'autre blessé, sans avoir toute mon attention, auraient eu des séquelles trop importantes pour pouvoir vivre une vie normale.
- C'est en effet ce qu'il s'est passé. Les deux ont été sauvé, l’un est en institution et le second handicapé grave à vie… Et dans le cas de la voiture qui a pris feu, vous en laissez un mourir… pourquoi lui et pas l’autre ?
- Lui ou l'autre, il fallait faire un choix. Alors j'ai pris celui qui était le plus certain à sauver et j'ai donné de la morphine à l'autre pour qu'il ne souffre pas trop. Et encore ce n'était pas une obligation. Il était dans le coma et je ne pense pas qu'il éprouvait de la douleur. C'est juste au cas où il aurait pu souffrir.
- Nous avons sous les yeux vos résultats de tests. Ils sont excellents. Presque trop bon même pour que vous soyez un simple infirmier. Vous n'avez jamais pensé à la médecine ?
- Si vous voulez dire être toubib, mes parents voulaient que je poursuive des études de médecine. Mais je ne voulais pas faire de longues études.
On continua à discuter de moi. Ils me demandèrent mes passions, mes hobbies, mes attentes si j'étais accepté. Je leur répondis avec ma franchise habituelle. Ils me remercièrent et me dire que je serai prévenu courant août et, si ma candidature était retenue, je devrais me présenter en octobre pour mon incorporation.
Le soir, après que je sois rentré chez moi, je discutais avec mes parents des deux jours qui venaient de passer et mon avis était mitigé. Je pensais que ça s'était bien passé mais bon, j'avais toujours un doute.
L'été passa rapidement. Souvent les week-ends je redescendais sur Nîmes où Marc, Sacha, Igor, Ivan et moi on s'éclatait sexuellement. On profitait de la plage dans l'après midi, enfin, pas Marc qui travaillait le week-end, et après la plage, on allait au sauna où Marc faisait des heures supplémentaires pour son plus grand plaisir.
Je fêtais mes 23 ans avec Tim aux Fourches. Depuis qu'ils vivaient en couple on se voyait un peu moins. Mais je ne lui en voulais pas pour autant. Il passait ses journées à bosser du matin au soir. Il nous arrivait encore de discuter ensemble comme avant. Bon, un peu différemment mais ça nous convenait à tous les deux. Comme Il avait accepté que notre relation change quand j'étais avec Liam.
Mi-août je reçus un mail comme quoi j'étais accepté dans les marins pompiers et je devais me présenter le 3 octobre à la caserne. Je devrais y passer entre le 20 et le 30 août pour signer mon engagement pour quatre ans. Ce que je fis, bien sûr.
Le mois de septembre arriva. Et je commençais à préparer mon départ pour Los Angeles. Dans quelques jours, ça fera deux ans que Liam était mort.
J'avais prévu d'y passer une dizaine de jours. Avec ma carte VIP, je fis le voyage en première. Je fus surpris de voir Toni et Gaële à mon arrivée. La chambre de mon amour n'avait pas changé, si ce n'est que les armoires et les placards étaient vides. Même l'odeur de son parfum avait disparue.
Le jour anniversaire de sa mort j'allais me recueillir longuement sur sa tombe. J'avais voulu y aller seul.
Et le lendemain je me retrouvais assis avec les parents de Liam devant un juge. Les avocats des deux parties se querellaient pour des histoires de procédure, de détails sordides. J'en avais marre, je me levais et je me dirigeais vers la sortie.
12
Le lendemain, on passa la matinée en examens. À midi en discutant avec les autres je me rendis compte je m'en étais plutôt bien sorti. Et l'après-midi on commença les examens de pratique, en groupe d'abord puis individuellement ensuite. C’était mon tour. J'entrais dans la pièce. Enfin c'était plutôt un hangar au milieu duquel il y avait une voiture accidentée avec quatre mannequins dedans.
- Une voiture vient d'avoir un accident devant vous. Elle a fait plusieurs tonneaux. Que faites-vous ?
- J'appelle les secours et je réponds à leurs questions jusqu'à ce qu’ils me disent de raccrocher.
- D'accord et après ?
Je m'approchais de la voiture. Sur le premier mannequin il y avait un papier. 'ne respire plus', sur celui de derrière 'fracture ouverte du fémur, inconscient’, sur le troisième 'n'arrive plus à respirer, mais conscient’. Et sur le dernier 'ne respire plus’.
Ma réaction les surprit parce que j'éclatais de rire.
- Ça vous fait rire comme mise en situation ? Pourtant elle s'est réellement déroulée.
- Oui je sais. Le chauffeur était mort sur le coup, j'ai fait un garrot à celui de derrière. Le passager avant droit était mort aussi et j'ai fait une trachéotomie à celui de derrière.
- Quand vous dites j'ai fait, c'est ce que vous comptez leur faire ?
- Non, non, l’accident est arrivé début mai aux Fourches et c'est un ami et moi qui les avons sauvés en faisant ce que je viens de vous dire.
Je les vis parler entre eux et un d'eux sortit son téléphone et je l'entendis dire à son correspond :
- Tu peux venir un moment, on a besoin de toi. … Non, viens nous voir et tu nous diras.
- En attendant ; Jean-François, un homme qui a pris plusieurs coups de couteau que faites-vous ?
- Toujours pareil. Je commence par appeler les secours et je comprime les plaies pour éviter les saignements avec ce que j'ai sous la main.
- Et que faites-vous ensuite ?
- Je parle au mec pour qu'il reste conscient en attendant les secours.
Une porte s'ouvrit et un homme, que je ne vis pas de face, s'approcha du jury.
- Approchez-vous s'il vous plaît.
En m'approchant, je reconnus le toubib qui était intervenu lors de l’accident.
- Ça va, le premier cas n'a pas dû être trop compliqué pour toi.
- Non, ça va mais je pense que les membres du jury ont dû me prendre pour un fou ou pour un mytho. Heureusement que vous étiez par là.
- Il faut dire que faire une trachéotomie, avec un couteau suisse, en plus, fallait oser. Et le deuxième cas de figure, tu penses t'en être bien tiré aussi ?
- Si j'avais eu de la super glu, j'aurais pu 'recoudre' le mec.
Là c'est un autre gars du jury qui réagit.
- vous dites : recoudre un gars avec de la super glu. Vous sortez ça, d’où ?
- Je l'ai fait avec un ami, une fois.
- Il a un nom votre ami ?
- Oui comme tout le monde. Il s'appelle Joris Dukaroussel et il est infirmier à Lyon.
- Messieurs, je vais clarifier les choses, laissez-moi vous présenter ce jeune homme ; c’est l’une des personnes qui a empêché le détournement d'un avion le 11 septembre. Il a, avec son ami, empêché un homme grièvement blessé par un des terroristes de se vider de son sang. Et ils l'ont bel et bien 'recousu', comme il dit, avec de la super glue.
- Eh bien ! Félicitations mon garçon, pour ton sang-froid, ta débrouillardise et ce que tu as fait.
- J'étais là au bon moment et j'ai fait ce que j'ai pu. J'ai improvisé avec ce que j'avais sous la main.
- Oui, je sais bien, nous ne sommes pas Dieu mais de simples mortels. Je peux savoir pourquoi tu fais cette formation ?
- Je veux m'engager dans les marins pompiers de Marseille. J'ai vu qu'exceptionnellement ils recrutaient des infirmiers.
- Oui mais pourquoi pas en hôpital ou en libéral ?
- C'est peut-être à cause des stages que j'ai effectués à l'hôpital de Valence où j'ai fait mes études. Et puis je n'aime pas être enfermé. Il y aurait bien libéral, mais soigner des bobos à répétition ne m'intéresse pas.
- Et pourquoi pas le SAMU ou le SMUR ?
- Ah, ça, c'est par superstition. Chaque fois que les pompiers sont venus pour une urgence au village les gens qu'ils ont emmenés sont revenus tandis que ceux emmenés par le SMUR ou le SAMU ne sont jamais remontés.
- C'est une bonne raison. Tu sais, il y a plus de gens qu'on croit qui sont superstitieux.
- Hé, hé ! Et puis, je pense aussi que je serai très beau habillé en marin.
- D’accord, bon je pense que mes amis comme moi sommes très satisfaits de ta prestation. Je ne sais pas ce que tes écrits ont donné mais en pratique, considère que tu as cartonné.
Ils me firent sortir par une porte latérale, alors qu’un des examinateurs allait chercher le candidat suivant… Tom venait de passer aussi. Il sortit tout sourire.
- Jeff, tu te rends compte, c'est tout ce que tu m'as raconté hier quand on courait. Comment ça se fait qu'ils aient choisi justement ce cas-là précis ?
- Ils se basent sur des faits, des accidents qui se sont produits. Je ne sais pas, en tout cas j'ai eu du bol pour les deux cas. Et toi aussi, du coup !
On attendit encore une petite heure et on nous annonça les résultats. On était quinze sur les dix-huit à avoir reçu notre attestation. Il y eut un pot de départ et on rentra à l’hôtel. Tom repartit tout de suite. Il allait rejoindre sa copine à Lyon pour y passer le week-end.
J'allais faire un tour dans un bar gay du centre-ville et je revins avec un étudiant avec qui je passais la nuit.
Il était doux et tendre. Son caractère me rappelait celui de Joris. Je lui fis l'amour, contrairement aux autres que je baisais. Il me conduisit à une plage naturiste pas loin de Montpellier le samedi après-midi. Il suivait des études en histoire de l'art et en archéologie.
On parla objets anciens et de bien d'autres choses. Il m'invita à passer la nuit avec lui. On refit l'amour, bien sûr, et on fut obligés de dormir collés l'un à l'autre dans son lit en 90.
Je repartis en milieu de matinée. J'avais envie d'un sauna. Avec le beau temps il n'y avait presque personne. Quelques habitués qui ne me plaisaient pas et qui savaient qu'ils n'avaient aucune chance avec moi. Mais ils étaient sympas, alors on discuta.
Sacha arriva avec trois copains à lui, tous légionnaire. Un d'eux était dans la trentaine mais les deux autres étaient des petits jeunes tous bien gaulés. Ils fêtaient les vingt ans du benjamin.
Sacha me les présenta. Je leur serrais la main sauf à Ivan, celui qui fêtait son anniversaire, auquel je fis la bise. Le plus âgé partit presque aussitôt en chasse.
- Il va se faire enculer, il adore ça. Mais il aime principalement les vieux vicieux.
- Tant mieux, c’est pas ce qui manque et ça va leur faire du bien, autant qu’à lui.
- Jeff, ça te dit qu'on aille tous les quatre dans une cabine ? Ils aiment bien les grosses bites à sucer et on va dépuceler le cul d’Ivan, il est encore dans les découvertes masculines, ce minet. Celui d'Igor est très souple tu verras. Et le mien a faim aussi.
On commença par aller jouer dans le bain à remous. Quand je dis jouer, on se roulait des pelles, on se tripotait, on se branlottait sans se faire jouir. On se chauffait, quoi ! De là on alla au hammam où on continua nos amusements. Chacun suça les queues des autres mais toujours sans se faire jouir. Puis on alla au sauna et par paire, chacun frottait son partenaire pour lui enlever les peaux mortes… bien sûr, ceci très sensuellement !
De là, on alla se doucher et chacun son tour on fut lavé à six mains par les trois autres. Les doigts savonneux nettoyaient chaque centimètre carré de la peau de celui qui se faisait pouponner et, suivant l'endroit, les doigts passaient plusieurs fois. On alla enfin dans une cabine.
Igor et Ivan nous sucèrent un bon moment. Ils échangeaient leurs impressions, en russe, selon moi. Plus tard je sus que c'était de l’ukrainien. Mais Sacha le comprenait et il me traduisait ce qu'ils disaient. Ils ne faisaient pas qu'échanger leurs impressions, ils changeaient aussi de queues. Et j'avoue qu'ils suçaient aussi bien l'un que l’autre.
On les fit se retourner et on leur bouffa le cul. Nous aussi on goutta le cul des deux. On ne fit pas que les goûter on les doigta aussi. Et à première vue, à entendre leurs gémissements, ils aimaient ça. Sacha enfila une capote à Igor. Il en fut surpris.
- C'est à toi que revient l'honneur de dépuceler le cul de ton pote. Jeff et moi on le ferait bien, mais nos queues sont trop grosses pour l’inaugurer sans douleur.
- Mais ne t'en fait pas Ivan, quand Igor aura fait le passage, tu vas aussi tester nos queues.
Igor approcha sa queue du cul de Ivan. Il poussa et le gland entra. Ivan se crispa. On le caressa pour qu'il se détende et Igor put enfin s'enfoncer jusqu'à mi queue .il commença à faire des allers retours tout doucement. Et petit à petit il réussit à s'enfoncer en plein.
Sacha donna sa queue à sucer à Ivan et je montais sur le lit pour donner la mienne à Igor. Il baisa Ivan une dizaine de minutes avant de se retirer. Ivan ne bandait plus. Je le suçais un peu et il redevint raide. On lui enfila une capote. Igor avait compris. Il se mit sur le dos et releva ses jambes vers lui. Sans hésiter il approcha sa bite du cul d'Igor et poussa. Igor devait être un habitué de la sodomie passive parce qu'il ne fit que gémir quand Ivan s'enfonça en lui d'une seule poussée. Il commença immédiatement à faire des vas et viens rapides.
- Tu ne vas pas tenir longtemps en faisant comme ça Ivan.
- C'est trop bon, j'ai envie de jouir.
- Igor aussi à envie de jouir. Tu ne le considères pas comme une pute n'est-ce-pas ?
- Non, c'est mon ami.
- Alors fais le jouir aussi, ne sois pas égoïste.
- Mais comment je fais ? Je ne vais plus tenir longtemps.
- Tu te retires, tu l’embrasses, tu le suces, puis quand tu es calmé tu lui remets ton sexe. Ça ne s'apprend pas en un jour. Allez, faites-vous jouir.
On regardait les garçons faire l’amour. Ivan avait compris parce qu'on le vit branler Igor et quand il fut bien raide, il lui enfila une capote et c'est lui qui reprit le rôle de passif.
Sacha et moi on faisait l'amour à côté d’eux. J'étais en train de sucer Sacha en jouant avec sa prostate quand les garçons jouirent. Je stoppais juste avant que Sacha ne jouisse à son tour.
- Alors vous en pensez quoi de votre première fois ?
- J'aime mieux être passif et toi Ivan ?
- Moi aussi. Jeff, Sacha, vous nous montrez ce que ça fait avec une grosse queue ?
Bien sûr qu'on leur montra et sans nous vanter, Sacha et moi, on assura grave. Et pour tout dire, deux culs serrés, c'était divin comme sensation. Et même Sacha fut visité par nos queues successives. J'avais joui trois fois, une fois avec chacun d’eux.
On avait baisé pendant plus de trois heures. On retourna se faire un sauna, puis un hammam pour finir par un bon bain à remous, bien plus sagement. Et on se sépara.
Je rentrais aux Fourches.
Le lendemain je repris le boulot. Et le soir en rentrant j'avais reçu des mails pour mon futur engagement.
En fait, c’étaient des dates pour passer des tests. Ça se passait sur deux jours. Il y avait des tests de connaissance générale, des tests de logique, des tests de… Bref, on ne fit que ça la première journée. Le lendemain, alors que jusqu'à présent on était par ordre alphabétique, là on était appelés et on nous disait quel groupe rejoindre. Je me retrouvais avec une trentaine de gars.
Un marin nous conduisit dans une salle où un gradé entra. J'eus la surprise de voir que c'était un de mes examinateurs lors de ma formation d’urgentiste.
- Messieurs, vous pouvez vous asseoir. Comme vous l'avez remarqué ce matin nous vous avons séparé par groupe. Vous, vous êtes tous infirmiers, donc vous êtes à part pour cette partie. Vous allez passer d'autres tests plus spécifiques à votre profession ce matin et cet après-midi vous allez tous avoir un cas pratique à étudier devant un jury composé de professionnel. Puis vous aurez un entretien avec ce même jury.
On fit de l’écrit tout le matin. On alla manger et à quatorze heures précises on retourna dans la salle de la matinée. On nous passa des diapos qu'on devait commenter et dire ce qu'on aurait fait dans ce cas-là. Il y avait des cas pas très évidents et par deux fois, je laissais mourir l'un des blessés pour être sûr de sauver l’autre.
On nous accorda trente minutes de pause et à tour de rôle on passa un entretien avec un jury. Mon tour arriva.
- Asseyez-vous. Nous avons vos résultats. Ils sont surprenants. Surtout ceux de cet après-midi. Vous laissez mourir deux personnes. Pourquoi ?
- Pour être sûr de sauver les deux autres.
- Vous pouvez développer votre pensée ?
- Si, dans les deux cas, j'avais essayé de les sauver tous, je pense qu'ils seraient tous morts. À la rigueur, dans le deuxième cas, j'aurai pu faire quelque chose pour le deuxième homme mais il serait resté un légume et l'autre blessé, sans avoir toute mon attention, auraient eu des séquelles trop importantes pour pouvoir vivre une vie normale.
- C'est en effet ce qu'il s'est passé. Les deux ont été sauvé, l’un est en institution et le second handicapé grave à vie… Et dans le cas de la voiture qui a pris feu, vous en laissez un mourir… pourquoi lui et pas l’autre ?
- Lui ou l'autre, il fallait faire un choix. Alors j'ai pris celui qui était le plus certain à sauver et j'ai donné de la morphine à l'autre pour qu'il ne souffre pas trop. Et encore ce n'était pas une obligation. Il était dans le coma et je ne pense pas qu'il éprouvait de la douleur. C'est juste au cas où il aurait pu souffrir.
- Nous avons sous les yeux vos résultats de tests. Ils sont excellents. Presque trop bon même pour que vous soyez un simple infirmier. Vous n'avez jamais pensé à la médecine ?
- Si vous voulez dire être toubib, mes parents voulaient que je poursuive des études de médecine. Mais je ne voulais pas faire de longues études.
On continua à discuter de moi. Ils me demandèrent mes passions, mes hobbies, mes attentes si j'étais accepté. Je leur répondis avec ma franchise habituelle. Ils me remercièrent et me dire que je serai prévenu courant août et, si ma candidature était retenue, je devrais me présenter en octobre pour mon incorporation.
Le soir, après que je sois rentré chez moi, je discutais avec mes parents des deux jours qui venaient de passer et mon avis était mitigé. Je pensais que ça s'était bien passé mais bon, j'avais toujours un doute.
L'été passa rapidement. Souvent les week-ends je redescendais sur Nîmes où Marc, Sacha, Igor, Ivan et moi on s'éclatait sexuellement. On profitait de la plage dans l'après midi, enfin, pas Marc qui travaillait le week-end, et après la plage, on allait au sauna où Marc faisait des heures supplémentaires pour son plus grand plaisir.
Je fêtais mes 23 ans avec Tim aux Fourches. Depuis qu'ils vivaient en couple on se voyait un peu moins. Mais je ne lui en voulais pas pour autant. Il passait ses journées à bosser du matin au soir. Il nous arrivait encore de discuter ensemble comme avant. Bon, un peu différemment mais ça nous convenait à tous les deux. Comme Il avait accepté que notre relation change quand j'étais avec Liam.
Mi-août je reçus un mail comme quoi j'étais accepté dans les marins pompiers et je devais me présenter le 3 octobre à la caserne. Je devrais y passer entre le 20 et le 30 août pour signer mon engagement pour quatre ans. Ce que je fis, bien sûr.
Le mois de septembre arriva. Et je commençais à préparer mon départ pour Los Angeles. Dans quelques jours, ça fera deux ans que Liam était mort.
J'avais prévu d'y passer une dizaine de jours. Avec ma carte VIP, je fis le voyage en première. Je fus surpris de voir Toni et Gaële à mon arrivée. La chambre de mon amour n'avait pas changé, si ce n'est que les armoires et les placards étaient vides. Même l'odeur de son parfum avait disparue.
Le jour anniversaire de sa mort j'allais me recueillir longuement sur sa tombe. J'avais voulu y aller seul.
Et le lendemain je me retrouvais assis avec les parents de Liam devant un juge. Les avocats des deux parties se querellaient pour des histoires de procédure, de détails sordides. J'en avais marre, je me levais et je me dirigeais vers la sortie.
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