09-06-2022, 12:23 PM
Bonjour à vous mes lecteurs et lectrices,
voilà j'avais besoin de me remettre à l'écriture et c'est chose faite! Je vais poursuivre l'écriture de ce récit. J'ai déjà un autre projet de récit, mais je n'en dis pas plus pour le moment!
Je suis toujours dans le flou le plus total au point de vue santé, mais je me sens un peu mieux. Merci pour vos messages d'encouragement, cela me touche beaucoup!
Voici donc la suite du récit. Bonne lecture!
07.
Nous montons dans la chambre de Loïc pour nous coucher sur son lit. Nous ne disons rien, nous nous tenons par la main en nous regardant. Je vois encore dans les yeux de mon chéri une lueur qui me montre qu’il est en pleine réflexion, qu’il se repasse dans sa tête semble-t-il toute la scène de l’attaque à la sortie de la piscine. Mon regard se plonge dans le sien car de cette façon il sait que je le soutiens et que je suis avec lui, que je comprends ce qu’il ressent.
Après cinq bonnes minutes Lolo avance sa tête vers moi et dépose ses lèvres sur les miennes. Nous nous embrassons tendrement en nous enlaçant. Nous nous replaçons sur le dos et nous reparlons de ce qui s’est passé, de la peur que nous avons ressentie. Je rappelle à mon chéri qu’il ne doit pas avoir honte d’être gay et que cela s’est finalement bien passé avec sa famille. Bien entendu il reste encore son papa à prévenir. Il va de toute manière se rendre compte qu’il a des traces de coups sur le visage et le corps.
Alors que nous discutons doucement, à voix basse, quelqu’un frappe à la porte de la chambre. Loïc dit d’entrer. C’est Quentin qui ouvre et entre. Il demande :
Que : « J’espère que je ne vous dérange pas, mais je voulais savoir comment vous alliez.
Loï : Ça va Quentin, tu sais j’ai eu très peur, tout comme Dimi également.
Que : Je me doute bien que ça a été stressant comme situation et je me rends compte que vous avez eu de la chance que les deux maîtres-nageurs soient sortis juste après vous.
Dim : Oui, tu as raison, nous avons eu la chance d’avoir eu cette aide providentielle car je pense que nous ne serions pas ici, mais à l’hosto !
Que : C’est justement ça qui me vient à l’esprit, vous l’avez échappé belle. Je sais que je n’ai pas très juste quand j’ai appris pour votre liaison, je suis certain que vous allez pouvoir avancer correctement, je serai présent pour vous.
Loï : Merci frérot, je suis content que tu prennes bien la chose et que tu nous acceptes tels que nous sommes.
Dim : Je n’ai pas de frère, je suis fils unique. Je dois dès lors penser que mon chéri à un frère et une sœur, qu’il n’est pas seul avec ses parents. Vous avez un lien fraternel que je trouve super. Quentin puis-je te demander de me considérer comme étant un « frère » pour toi également ?
Que : Bien entendu Dimi, c’est comme si j’avais deux grands frères. La seule chose que je souhaite c’est que vous preniez bien soin l’un de l’autre. Je vous aime tous les deux !
Loï : Merci Quentin, tes paroles me sont d’un bon soutien tu sais !
Que : Je suis là pour vous, pour vous écouter, vous soutenir.
Dim : Merci, tu es super génial, je sais que nous pourrons compter sur toi.
Que : Allez les amoureux, bonne nuit.
Dim et Loï : Merci, à toi aussi ! »
Quentin quitte la chambre, je vois que les yeux de mon Lolo sont plus pétillants que tout à l’heure. On sent qu’il est plus apaisé après les mots de son petit frère. Je sais que nous allons pouvoir aller de l’avant.
Dim : « Je suis super content de voir que ton frère est prêt à nous aider, à nous soutenir et à nous écouter. Il a compris que nous nous aimions et que nous avions le droit de nous aimer.
Loï : Oui, je ressens la même chose. Je craignais un peu sa réaction mais en définitive il a été compréhensif et très ouvert.
Dim : Il ne te reste plus qu’à avertir ton père et moi le mien, que nous sommes gays et ensemble.
Loï : Effectivement et je pense que ce ne sera pas une partie de plaisir.
Dim : Nous verrons bien par la suite, chaque chose en son temps. Pour nos pères, ce n’est pas urgent, ils sont en route régulièrement et assez souvent absents.
Loï : Tu as raison, nous y penserons après avoir passé une bonne nuit. J’espère que je parviendrai à fermer l’œil.
Dim : Bonne nuit mon amour.
Loï : Bonne nuit mon Dimi. »
Nous nous embrassons une dernière fois avant de nous rendre au pays des rêves.
La nuit se passe bien, Loïc n’a pas fait de cauchemar ni moi non plus d’ailleurs. Nous sommes encore endormis lorsqu’on frappe à la porte. Loïc a du mal à émerger, pour ma part je vais ouvrir. C’est Angélique : elle vient nous dire que le petit-déjeuner sera prêt dans une demi-heure. Je rejoins mon chéri dans le lit et caresse sa chevelure en vue de le réveiller en douceur.
Lolo ouvre les yeux et me gratifie d’un large sourire. Je dépose mes lèvres sur les siennes et nous nous embrassons. Loïc se colle à moi et je sens que son sexe est dressé dans son pantalon de pyjama. Inutile de dire que le mien prend de l’ampleur. Je baisse le pantalon de mon chéri qui fait de même avec mon caleçon américain. Nous nous collons l’un à l’autre, mettant ensemble nos phallus l’un sur l’autre pour nous masturber « collé serré » à deux mains. Inutile de dire que nous sommes dans notre bulle, plus rien ne peut nous toucher. Nous jouissons à l’unisson dans un râle commun de bonheur.
Nous nous affalons côte à côte, nous laissant le temps de nous reprendre. Nous avons nos pubis couverts de sperme de même que les draps. Nous éclatons de rire avant d’échanger un nouveau baiser.
Il est temps de nous lever et d’aller nous rafraichir à la salle de bain. Nous prenons une bonne douche ensemble pour gagner du temps. C’est entourés d’un drap de bain que nous regagnons la chambre. Loïc me passe un de ses slips pour que je puisse porter quelque chose de propre.
Loïc et moi descendons à la salle à manger pour prendre le petit déjeuner avec la maman, Angélique et Quentin. Nous leur donnons une bise en passant près d’eux. Une bonne odeur de café flotte dans l’air de même que celle du bon pain frais. Une fois assis Angélique nous demande si nous avons pu dormir convenablement sans faire trop de mauvais rêves. Elle est heureuse de savoir que tout s’est bien passé et que nous avons pu récupérer.
Une fois le petit déjeuner englouti, Aurore, la maman de Loïc, nous propose de nous accompagner chez le médecin de famille en vue d’établir un certificat médical pour joindre à la plainte qui sera déposée au bureau de police dans la foulée. Je suis d’accord de même que Loïc.
C’est donc munis des deux certificats médicaux que nous nous présentons au planton du commissariat de police du quartier. Nous sommes reçu chacun à notre tour. C’est d’abord Loïc qui fait sa déclaration au policier. Je passe donc après mon chéri chez ce même agent des forces de l’ordre. C’est un homme d’une trentaine d’année, cheveux châtain clair, portant une barbe en collier, les yeux marrons. Il porte un petit anneau à l’oreille gauche. Il me met tout de suite à l’aise. Lors de ma déposition je remets au policier les coordonnées de Jean-Luc, le maître-nageur qui nous a raccompagnés et qui s’est proposé de témoigner.
Je suis très content d’avoir été reçu et compris par un policier très ouvert d’esprit qui n’a fait aucun commentaire sur mon orientation sexuelle. Que du contraire, il était très empathique. Je l’ai remercié pour son attitude très professionnelle. Au moment de partir il m’a confié qu’il prenait cette plainte très à cœur et qu’il me tiendrait au courant de l’évolution.
Je rejoins Lolo et sa maman. Nous discutons entre nous en sortant du commissariat, bien plus sur la façon dont nous avons été reçus que sur la teneur de nos deux dépositions. Loïc me dit aussi qu’il a été agréablement surpris d’avoir été si bien reçu et écouté par ce policier. Je vois qu’Aurore affiche un petit sourire de contentement, elle est heureuse de voir que nous avons été pris au sérieux et que de cette façon nous allons pouvoir aller de l’avant.
Il est temps que je rentre à la maison, maman doit se demander ce que je fais. Je fais la bise à Aurore, je fais de même pour Lolo, pas de bisous sur les lèvres en public. Je prends donc le tram pour rentrer à Evere. Je sais que je vais devoir expliquer ce qui s’est passé à maman, l’état de mon visage laisse apparaître les traces laissées par les coups reçus. Je ne sais pas si papa sera rentré ou pas, mais je sais bien que je ne vais pas m’en sortir comme ça. Il va donc falloir dévoiler à mon paternel que je suis gay.
voilà j'avais besoin de me remettre à l'écriture et c'est chose faite! Je vais poursuivre l'écriture de ce récit. J'ai déjà un autre projet de récit, mais je n'en dis pas plus pour le moment!
Je suis toujours dans le flou le plus total au point de vue santé, mais je me sens un peu mieux. Merci pour vos messages d'encouragement, cela me touche beaucoup!
Voici donc la suite du récit. Bonne lecture!
07.
Nous montons dans la chambre de Loïc pour nous coucher sur son lit. Nous ne disons rien, nous nous tenons par la main en nous regardant. Je vois encore dans les yeux de mon chéri une lueur qui me montre qu’il est en pleine réflexion, qu’il se repasse dans sa tête semble-t-il toute la scène de l’attaque à la sortie de la piscine. Mon regard se plonge dans le sien car de cette façon il sait que je le soutiens et que je suis avec lui, que je comprends ce qu’il ressent.
Après cinq bonnes minutes Lolo avance sa tête vers moi et dépose ses lèvres sur les miennes. Nous nous embrassons tendrement en nous enlaçant. Nous nous replaçons sur le dos et nous reparlons de ce qui s’est passé, de la peur que nous avons ressentie. Je rappelle à mon chéri qu’il ne doit pas avoir honte d’être gay et que cela s’est finalement bien passé avec sa famille. Bien entendu il reste encore son papa à prévenir. Il va de toute manière se rendre compte qu’il a des traces de coups sur le visage et le corps.
Alors que nous discutons doucement, à voix basse, quelqu’un frappe à la porte de la chambre. Loïc dit d’entrer. C’est Quentin qui ouvre et entre. Il demande :
Que : « J’espère que je ne vous dérange pas, mais je voulais savoir comment vous alliez.
Loï : Ça va Quentin, tu sais j’ai eu très peur, tout comme Dimi également.
Que : Je me doute bien que ça a été stressant comme situation et je me rends compte que vous avez eu de la chance que les deux maîtres-nageurs soient sortis juste après vous.
Dim : Oui, tu as raison, nous avons eu la chance d’avoir eu cette aide providentielle car je pense que nous ne serions pas ici, mais à l’hosto !
Que : C’est justement ça qui me vient à l’esprit, vous l’avez échappé belle. Je sais que je n’ai pas très juste quand j’ai appris pour votre liaison, je suis certain que vous allez pouvoir avancer correctement, je serai présent pour vous.
Loï : Merci frérot, je suis content que tu prennes bien la chose et que tu nous acceptes tels que nous sommes.
Dim : Je n’ai pas de frère, je suis fils unique. Je dois dès lors penser que mon chéri à un frère et une sœur, qu’il n’est pas seul avec ses parents. Vous avez un lien fraternel que je trouve super. Quentin puis-je te demander de me considérer comme étant un « frère » pour toi également ?
Que : Bien entendu Dimi, c’est comme si j’avais deux grands frères. La seule chose que je souhaite c’est que vous preniez bien soin l’un de l’autre. Je vous aime tous les deux !
Loï : Merci Quentin, tes paroles me sont d’un bon soutien tu sais !
Que : Je suis là pour vous, pour vous écouter, vous soutenir.
Dim : Merci, tu es super génial, je sais que nous pourrons compter sur toi.
Que : Allez les amoureux, bonne nuit.
Dim et Loï : Merci, à toi aussi ! »
Quentin quitte la chambre, je vois que les yeux de mon Lolo sont plus pétillants que tout à l’heure. On sent qu’il est plus apaisé après les mots de son petit frère. Je sais que nous allons pouvoir aller de l’avant.
Dim : « Je suis super content de voir que ton frère est prêt à nous aider, à nous soutenir et à nous écouter. Il a compris que nous nous aimions et que nous avions le droit de nous aimer.
Loï : Oui, je ressens la même chose. Je craignais un peu sa réaction mais en définitive il a été compréhensif et très ouvert.
Dim : Il ne te reste plus qu’à avertir ton père et moi le mien, que nous sommes gays et ensemble.
Loï : Effectivement et je pense que ce ne sera pas une partie de plaisir.
Dim : Nous verrons bien par la suite, chaque chose en son temps. Pour nos pères, ce n’est pas urgent, ils sont en route régulièrement et assez souvent absents.
Loï : Tu as raison, nous y penserons après avoir passé une bonne nuit. J’espère que je parviendrai à fermer l’œil.
Dim : Bonne nuit mon amour.
Loï : Bonne nuit mon Dimi. »
Nous nous embrassons une dernière fois avant de nous rendre au pays des rêves.
La nuit se passe bien, Loïc n’a pas fait de cauchemar ni moi non plus d’ailleurs. Nous sommes encore endormis lorsqu’on frappe à la porte. Loïc a du mal à émerger, pour ma part je vais ouvrir. C’est Angélique : elle vient nous dire que le petit-déjeuner sera prêt dans une demi-heure. Je rejoins mon chéri dans le lit et caresse sa chevelure en vue de le réveiller en douceur.
Lolo ouvre les yeux et me gratifie d’un large sourire. Je dépose mes lèvres sur les siennes et nous nous embrassons. Loïc se colle à moi et je sens que son sexe est dressé dans son pantalon de pyjama. Inutile de dire que le mien prend de l’ampleur. Je baisse le pantalon de mon chéri qui fait de même avec mon caleçon américain. Nous nous collons l’un à l’autre, mettant ensemble nos phallus l’un sur l’autre pour nous masturber « collé serré » à deux mains. Inutile de dire que nous sommes dans notre bulle, plus rien ne peut nous toucher. Nous jouissons à l’unisson dans un râle commun de bonheur.
Nous nous affalons côte à côte, nous laissant le temps de nous reprendre. Nous avons nos pubis couverts de sperme de même que les draps. Nous éclatons de rire avant d’échanger un nouveau baiser.
Il est temps de nous lever et d’aller nous rafraichir à la salle de bain. Nous prenons une bonne douche ensemble pour gagner du temps. C’est entourés d’un drap de bain que nous regagnons la chambre. Loïc me passe un de ses slips pour que je puisse porter quelque chose de propre.
Loïc et moi descendons à la salle à manger pour prendre le petit déjeuner avec la maman, Angélique et Quentin. Nous leur donnons une bise en passant près d’eux. Une bonne odeur de café flotte dans l’air de même que celle du bon pain frais. Une fois assis Angélique nous demande si nous avons pu dormir convenablement sans faire trop de mauvais rêves. Elle est heureuse de savoir que tout s’est bien passé et que nous avons pu récupérer.
Une fois le petit déjeuner englouti, Aurore, la maman de Loïc, nous propose de nous accompagner chez le médecin de famille en vue d’établir un certificat médical pour joindre à la plainte qui sera déposée au bureau de police dans la foulée. Je suis d’accord de même que Loïc.
C’est donc munis des deux certificats médicaux que nous nous présentons au planton du commissariat de police du quartier. Nous sommes reçu chacun à notre tour. C’est d’abord Loïc qui fait sa déclaration au policier. Je passe donc après mon chéri chez ce même agent des forces de l’ordre. C’est un homme d’une trentaine d’année, cheveux châtain clair, portant une barbe en collier, les yeux marrons. Il porte un petit anneau à l’oreille gauche. Il me met tout de suite à l’aise. Lors de ma déposition je remets au policier les coordonnées de Jean-Luc, le maître-nageur qui nous a raccompagnés et qui s’est proposé de témoigner.
Je suis très content d’avoir été reçu et compris par un policier très ouvert d’esprit qui n’a fait aucun commentaire sur mon orientation sexuelle. Que du contraire, il était très empathique. Je l’ai remercié pour son attitude très professionnelle. Au moment de partir il m’a confié qu’il prenait cette plainte très à cœur et qu’il me tiendrait au courant de l’évolution.
Je rejoins Lolo et sa maman. Nous discutons entre nous en sortant du commissariat, bien plus sur la façon dont nous avons été reçus que sur la teneur de nos deux dépositions. Loïc me dit aussi qu’il a été agréablement surpris d’avoir été si bien reçu et écouté par ce policier. Je vois qu’Aurore affiche un petit sourire de contentement, elle est heureuse de voir que nous avons été pris au sérieux et que de cette façon nous allons pouvoir aller de l’avant.
Il est temps que je rentre à la maison, maman doit se demander ce que je fais. Je fais la bise à Aurore, je fais de même pour Lolo, pas de bisous sur les lèvres en public. Je prends donc le tram pour rentrer à Evere. Je sais que je vais devoir expliquer ce qui s’est passé à maman, l’état de mon visage laisse apparaître les traces laissées par les coups reçus. Je ne sais pas si papa sera rentré ou pas, mais je sais bien que je ne vais pas m’en sortir comme ça. Il va donc falloir dévoiler à mon paternel que je suis gay.