01-04-2022, 01:38 PM
Quatrième phare :
C'était un honneur que d'être invité chez Corentin ! On savait qu'il le faisait, ce prof d'Histoire, mais on ne devinait pas qui en étaient les heureux bénéficiaires...
Bref, il, était à la fois louche et drôlement intéressant, ce prof-là ! D'autant que les on-dit n'en disaient pas plus que ça, évidemment. C'est que ce Corentin-là était doué d'un charme et d'une aura qui, en cette classe de deuxième année de fac, tranchait nettement sur les autres sinistres enseignants, intéressants, certes, mais si pas drôles !
Corentin était la grâce-même : la trentaine, sans doute, un fin brun à la mèche folle et au sourire ingénu... Toutes les filles en pinçaient pour lui, et même les mecs avouaient l'apprécier « parce qu'il n'était pas comme les autres »...
Vacances de la Toussaint, donc. Pour terminer la première session de cours, les profs avaient prié leurs élèves à un petit pot : rien que de bien formel, mais... tout le monde y était. Cette petite université naissante ne comptait, pour cette fac d'Histoire que soixante étudiants...
Un verre de bulles en main, on causa Histoire, donc, avec Corentin... qui finit, lorsque cette jeune société se débanda, par toucher le coude de Killian.
— Juste un instant, Killian !
Où Killian fut donc invité chez son prof, dès le lendemain, s'il était libre. Or il l'était, Killian, car ses parents ayant quitté le pays pour villégiaturer ailleurs, il restait en sa chambre d'étudiant pour ses vacances.
Ce fut donc fort emprunté que ce fin garçon — on n'a pas dit que ce mecton de vingt ans était gracieux comme tout, avec ses boucles brunes, son regard bleu et son sourire de premier communiant timide... — fort emprunté, donc, que Killian parut chez son prof d'Histoire médiévale, ce samedi midi-là.
L'appartement de Corentin était de belle venue : ancien et vaste, et empli d'étagères chargées de livres de toutes sortes. Corentin s'agita en cuisine, et enjoignit à Killian d'aller fureter partout.
Or... Or, dans un recoin était une photo sous verre... Un phare, accolé à une jolie bite en érection...
Killian était justement à contempler cet étrange montage — car c'en était un, assurément —, quand Corentin reparut.
— Oh ! Je vois que tu as dégoté ce que je ne voulais pas que tu dégotes !
— Monsieur ?
— D'abord, tu m'appelles Corentin, seulement ici, bien sûr, tu veux ? Et puis... puisque tu as vu des choses...
— J'ai juste reconnu le phare de la Jument, Mons... Corentin !
— C'est bien lui. Mes grands-parents avaient une maison de famille à Ouessant, et quand j'étais étudiant, j'y suis allé passer des vacances avec mes potes, et l'un a trouvé fin de... Bref, t'as sous le nez le montage artistique de ses visions !
— Eh ben... C'est joli, oui !
— À la fois ça me gêne un peu... et à la fois... ça me fait encore sourire, cette affaire-là...
— Oui, c'est vraiment beau, Corentin, affirma gravement Killian. Et... oui, faut en sourire !
— T'es gentil. Toi... tu voudrais ?
Il y eut un petit silence, et Killian osa, tout bas :
— Personne me ferait ça, à moi...
— Y a tellement de phares, au monde, de cathédrales et de gratte-ciels aussi !
Killian releva le museau, avec un demi sourire :
— Je... les vaux pas, je crois !
— Tu vaux toutes les photos du monde, grand garçon.
— Oh ! Ça, je suis pas sûr !
— T'embête pas, gentil garçon ! Je veux pas te chiffonner, là ! Mais... si tu veux poser, tu le fais exactement comme ça te convient, et pis voilà ! D'ailleurs, c'est pas le sujet, là ! Il s'en fout, de ta bite, le phare de la Jument !
Killian sourit, et osa :
— Et à quoi il s'intéresse, le phare de la Jument ?
— Juste aux jolies photos, surtout au moment des tempêtes !
— Et je fais quoi, moi, là ?
— Sois t'attends la prochaine tempête... soit tu la provoques !
— Moi, provoquer une tempête ?
— « Tempête dans un boxer », grand film d'amour et d'aventures !
Killian ne sut trop sur quel pied danser. Et Corentin reprit :
— T'embête pas, grand garçon : je te propose juste de te faire une série de photos, si ça t'amuse, et de faire le même montage avec le phare, si ça t'amuse aussi. On est entre nous, ne crains rien. Et si t'aimes les bulles... j'ai du bon Jura.
Killian accepta les bulles... et les photos. Et aussi ce qu'il pressentait : de troubles moments avec le beau Corentin.
Enfin, il saurait... ce qu'il refusait de s'avouer depuis la puberté : mecs, ou pas mecs ?
— Est-ce que... t'as d'jà fait des photos... comme ça ?
— Oui, des tas ! D'ailleurs, tout le monde en fait, de nos jours, maintenant que c'est facile comme tout. Mais... sans me vanter... on a apprécié les miennes, et l'on m'en a demandé. Tu sais quoi ? On se désape pour se mettre en condition, et je te montre mes albums. Tu choisiras ce qui te convient.
Joignant le geste à la parole, Corentin vira ses fringues, et Killian fut bien obligé de suivre. Ce qu'il redoutait ne tarda pas à arriver : il se sentit croître une gentille dureté... sous le gentil sourire de Corentin :
— Bon, je vois que t'es prêt pour la pose... Trinquons à ta gloire future, et j'te montre mon boulot.
De fait, les images proposées par Corentin étaient de fort jolies choses, et ce ne furent pas elles qui le firent débander. Non plus d'ailleurs que la délicate plastique de son prof, finement dessiné et velu aussi de sombre... un rêve de puceau !
— On peut commencer tout de suite, tu veux ?
Et Corentin de commencer à mitrailler, en donnant des conseils de pose.
— Faut que je trouve le même angle que sur la photo du phare... Tu sais qu'elle est super belle, ta queue ? Moi, pour l'instant, je l'ai molle, mais promis, j'te montre tout !
Killian était sur une sorte de nuage : s'il eût jamais imaginé situation plus extravagante ! Et pourtant, avec Corentin, tout lui semblait simple, et naturel. Et dire qu'il ne savait même pas si ce mec était gay !
Puis on termina les bulles avant de manger : des galettes de sarrasin, évidemment... mais sans cidre :
— Je préfère quand même les bulles de Loire ! Précisa Corentin, qui dut alors répondre à un appel.
« Non, pas là... Demain ?... Brunch à onze heures vingt-cinq, ça te va ?... Croissants, oui ! »
— C'est un de mes potes de fac, prof de gym... C'est le coach de l'équipe de basket, un mec super ! D'ailleurs, t'as vu ses photos tout à l'heure. Je te les remontrerai.
Les crêpes avalées, on alla se poser sur le canapé du salon, dans une ambiance feutrée avec lumières tamisées. Corentin prit Killian par le cou ; celui-ci avait débandé depuis un moment... ça le reprit. On sirotait un coup de mirabelle (« Désolé, avait avoué Corentin, je blaire pas le chouchenn ! »), quand Corentin prit la main de Killian pour se la poser sur la queue. Oh ! Ce ne fut pas long ! Et cet excellent homme de proposer à la vue épatée de Killian un superbe rondin lisse et droit.
— Envie de te sucer, grand garçon, susurra Corentin.
On se disposa sur le sofa pour organiser le premier soixante-neuf de Killian... et aussi ses premières pipes, active et passive !
Inutile de vous dire qu'il trouva ça à son goût. Comme il ne rechigna pas à brouter la fine et velue rondelle de Corentin, ni à y enfoncer son bel épieu (car il était aussi bien monté que Corentin, cet enfant-là).
Délicieuse découverte, s'il en fut ! Où Killian apprit à se retenir, pour faire durer les choses.
Enfin, on s'endormit gentiment enlacés... non sans que Corentin eût débordé sur le museau du garçon. Avant de le lécher soigneusement... et de l'embrasser vivement, aussi !
Au matin, Killian constata que son rêve n'avait pas pris fin... Où Corentin lui proposa de lui apprendre à se faire sauter. Il y alla avec méthode, le prof ! En sorte que Killian apprécia hautement l'exercice.
— Est-ce qu'il faut payer, pour les cours particuliers ?
— Oui, mais uniquement en liquide... et tu n'en manques pas ! répliqua Corentin avant de prendre la bouche du garçon.
À onze heures vingt-cinq on sonna.
— On n'est pas habillés !
— Et même on est couverts de jus, ah ! ah ! C'est pas grave.
C'est une beauté qui s'annonça là. Grand, mince, brun et velu, Frédéric fut à poil en quelques secondes.
— Hum ! Ça sent le mâle, ici, j'adore !
— On t'a réservé une ambiance vestiaire.
— Où ça sent plus la sueur que le foutre, hélas !
— Et maintenant, on passe au savon de Marseille !
Douche à trois, donc. Plus grand et plus musclé que Corentin, Frédéric était un mec superbe. Et son sourire !
Corentin fit les présentations... intimes, et Frédéric sut tout de la vie privée de Killian. Pas de quoi fatiguer le public, tant c'était bref !
Apparemment, ces deux-là se connaissaient bien, car ils riaient en même temps des mêmes choses.
— J'prendrais bien un coup de jus ! affirma Frédéric.
— Normal, pour un brunch ! fit Corentin.
— Celui de tes couilles... et de celles de Monsieur, si tu l'as pas essoré toute la nuit !
Killian était épaté par cette ambiance de sexe et de rigolade. Et banda vite fait quand Frédéric le prit en bouche. Et ce mec suçait avec une telle adresse qu'il dut s'en extraire deux ou trois fois d'urgence ! Puis il fut prié de pénétrer le basketteur. Y avait du muscle, là, derrière les poils noirs, et ça lui fit du bien à la quéquette... au point qu'il dut là encore réfréner ses ardeurs. Frédéric, lui, pompait son collègue d'Histoire médiévale avec un joyeux entrain.
Bref, la situation évoluait dans le bon sens. Ayant été interdit de giclette, Killian pina aussi longtemps qu'on le lui permit. Puis il fut sommé de s'accoler à Corentin, aux fins de prendre à deux la rondelle du sportif.
Nouvelle sensation ! Enfin, Frédéric désira jouir sur les museaux des autres, ce qu'on ne lui refusa pas. Et comme il voulut que les autres se fissent jouir mutuellement devant sa bouche grande ouverte, on le lui accorda aussi. Et il demanda aussi à ce qu'on lui pissât dessus... Tête de Killian ! Qui venait en quelques heures de passer du statut de puceau intégral à celui de... grande personne ?
Et place au brunch ! Ils avaient faim, ces sportifs.
— On se pisse dessus, dans tes vestiaires ? fit Corentin.
— Penses-tu ! Ça parle chatte à longueur de douche, mais quand on leur demande quèque chose, y a pus personne : tu parles d'une bande de mijaurées !
La suite de ce dimanche d'exception ne fut pas moins amusante : après s'être fait bouffer et doigter d'importance, Killian reprit un coup de Corentin, puis la belle et plus épaisse pine de Frédéric. Dont il ne se plaignit pas.
In fine, Corentin proposa de faire des photos... et Killian se trouva compromis pour l'éternité avec deux profs d'université... Mais Frédéric donna son avis sur la photo à choisir pour le montage avec le phare, avant de déclarer :
— J'te propose pas de t'embaucher dans l'équipe... vu que tu manques de muscles, mais... j'aurais bien un plan pour toi ! On a une petite tarlouze rouquine...
— ...c'est pas méchant ! coupa Corentin.
— ...qui joue bien et qu'a pas d'amoureux, alors...
Killian regarda les deux mecs, totalement ahuri, et les autres éclatèrent de rire. Néanmoins il accepta de rencontrer le rouquin dans la semaine : ce qui fut fait dès le mardi soir, chez Corentin. Point de partouze n'était prévue, évidemment.
Joël était un joli mec du même gabarit que Frédéric, mais tellement plus pâle ! Et son air timide lui donnait un charme... dément. Du coup, Killian fut intimidé aussi, et bien !
Conscients de la chose, Corentin et Frédéric se regardèrent, et Frédéric proposa :
— Est-ce qu'on se fait une douche façon basket, ici, ou est-ce que vous prenez le large pour vous rencontrer... ailleurs ?
Tétanisés, les deux minets se regardèrent.
— Allez, foutez le camp, les mecs, fit Corentin. Killian, t'es seul chez toi, non ? Allez, du vent !
Drôle d'ambiance, soudain. Mais les mectons prirent la poudre d'escampette. Et Joël accepta de suivre Killian.
— On fait quoi, là, maintenant ? murmura Joël.
— Peut-être... on pourrait se causer, et...
— Est-ce que... t'aimes les mecs, toi ? demanda Joël.
— Oui, je crois. Et... toi ?
— Pareil. Oh !... On a l'air con, là...
— Pourquoi ? On sait déjà une chose, remarqua Killian.
— On fait quoi, alors ?
Killian, désormais nettement plus dégourdi que l'autre, vint poser sa joue contre celle du rouquin, et souffla :
— On se serre dans les bras, tu veux ?
La suite alla toute seule, comme bien vous pensez. Il était joliment foutu, le rouquin basketteur ! Et surtout titulaire d'un objet que, mol encore, Killian jugea de première grandeur. Ce que la suite des événements ne démentit pas. C'était drôle, cette longue académie, avec des poils flamboyants un peu partout, et des taches de rousseur où ça manquait de poils !
Et puis... cette peau d'une pâleur... et d'une douceur... Bref, Killian aima les beautés de Joël avant d'en aimer l'âme.
Car c''est ce qui se produisit, cette nuit-là. L'incomparable finesse de Joël lui donna quasiment le tournis, à ce débutant-là ! C'est Joël qui murmura, au matin :
— Je sais pas comment te dire, Killian...
— T'es... pas content ?
— Oh si, si, mais... toi ?
— Oh, Joël, mais oui, oui ! Je veux... Je voudrais tant que...
— Moi aussi, alors.
Ainsi commença une mignonne histoire, qui dure toujours, figurez-vous.
Et ce fut sous les auspices de Corentin et Frédéric que ces jeunes gens commencèrent leur vraie vie, comme dirent les grands.
Un peu plus tard, lorsqu'il fut question de vivre ensemble, on invita ces Messieurs... et l'on ne se posa pas de questions quand il fut l'heure de se dépoiler !
Corentin fit peu après le montage avec le phare et la bite de Killian... Où Frédéric eut cette idée :
— Puisque le phare de la Jument, c'est déjà pris, on va l'appeler... le phare de l'Étalon !
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