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Sombres secrets (gay, jumeaux, vih, terminé) - Version imprimable

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Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - Philou0033 - 18-05-2021

Bonjour,

très belle suite!
Jérémy accepte l'invitation de Bruno.
Ils sont dans le studio et la "question" est posée par Bruno: """ - Et les tiens, ils savent ? """
Réponse à deux balles!
Bruno a les mots qu'il faut et ça tourne dans la tête de Jérémy.
Son cœur s'emballe quand Bruno lui caresse les joues, les épaules, ... Jérémy ferme les yeux et il sent que les lèvres de Bruno se posent sur les siennes!

Il me tarde de lire la suite!

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - inny-2 - 18-05-2021

*  22 *

Ma réaction est purement instinctive, je le repousse en le regardant, surpris.
- Excuse-moi... je voulais juste... je sais que c'est rapide, mais à penser que tu vas repartir bientôt...
- J'ai été surpris, B-Bruno. Je... je c-comprends ce que t-tu ressens, j-j'ai juste été...
Je suis si ému que j'en bégaie. Je tente de me reprendre, mais ce n'est pas évident.
- Je suis désolé, fait-il.
- Je ne sais plus où j'en suis, je... je n'ai jamais ressenti quelque chose comme ça avant.
Et c'est vrai. Ça n'a rien à voir avec Antoine...
Repenser à Antoine me fait réfléchir sur moi-même. Pour mon ami, j'ai accepté d'essayer. Une concession tout de même extraordinaire... mais en fait, pourquoi les choses sont-elles différentes maintenant ?
Antoine est mon ami depuis des années, je crois que c'est surtout ça qui a joué. Pauvre de lui... amoureux d'un gars qui accepte de tenter de sauter le pas pour lui, mais ça ne marche pas... pas parce que je suis pur hétéro, mais parce que c'est juste un ami pour moi.

Et ensuite, mon frère... et j'ai eu là une réaction de panique et de rejet, pourquoi ? J'ai eu peur de ressentir quelque chose pour lui ? C'est ridicule. Mais l'inconscient est coutumier des peurs ridicules. Serait-ce ça ? Impossible à savoir, pour le moment.
Et maintenant, Bruno, qui est en train de refaire du café pour me laisser avec moi-même. Ce gars est une perle. Et, ouais, je ressens pour lui quelque chose.. aussi incroyable que ça puisse paraître.
Est-ce du désir ? Ce qui tendrait à prouver que je me suis leurré totalement sur mes sentiments. Ou je suis bi...
Je suis en train de prendre conscience, lentement, de la vérité.
Si j'ai été capable de faire ce que j'ai fait pour Antoine, c'est que je n'ai rien contre les mecs, c'est une évidence, et ce que je ressens maintenant le confirme. Et si j'ai pu le faire, je peux le refaire.
Mais est-ce vraiment ce que je veux ? Là est la question.
Avec une fille, je serais déjà parti en courant.
Et je sais maintenant pourquoi, n'est-ce pas ?
Alors que là...

Mon portable vibre à ce moment, rompant le fil de mes réflexions.
C'est François qui m'envoie un sms.
« t ou ? »
Je réfléchis à la réponse à donner. Je décide de le taquiner un peu.
« en galante compagnie. bonne nuit. »
La réponse arrive rapidement :
« oh. amuse toi bien. bonne nuit. »
« merci, toi aussi. »
« suis seul snif. »
« retourne en boite. »
« mouais... »

Je décide d'éteindre mon portable après cet échange. Il est grand, il peut se débrouiller tout seul. J'ai assez à faire ici.
Bruno a remarqué mon geste, et sourit timidement. Il sourit beaucoup, je trouve.
- J'ai rassuré mon frère, lui dis-je.
- C'est ton grand frère ?
- On est jumeaux, en fait.
- Ah ouais ? Et, il est gay lui aussi ?
- Oui.
Pour ce qui est du « lui aussi »... on verra. Mince, mon cœur bat toujours super fort, et j'ai la gorge serrée... j'angoisse... mais je veux savoir.
- C'est dingue !
- Ouais. Merci pour le café... et pour m'avoir laissé réfléchir.
- Ça va mieux ?
- Oui, je crois que j'y vois plus clair.
Je bois le café et repose la tasse sur le bureau.
- Verdict ?

- Comment dire... je n'ai pas l'habitude de ça, tu sais... en fait, tu es le premier pour qui j'éprouve quelque chose, et ça me trouble beaucoup.
- Ça me touche, ça. Tu sais, c'est réciproque. Vraiment. Ce n'est pas juste parce que tu es beau, mais c'est toi, tu es sympa, gentil, timide, touchant en somme.
Je lui souris, pour la première fois. Tout en rougissant de nouveau.
- Ça me tue que tu doives partir si vite... je sens que quelque chose de très fort pourrait démarrer entre nous.
- C'est vrai... Bruno...
- Oui ?
- Je...
Les mots se bloquent dans ma gorge, et je tente en vain de les dire. Je n'ai pas l'habitude, pas du tout, non. Aussi, je décide d'avancer vers lui, jusqu'à me retrouver tout contre son corps, mais je ne peux plus bouger, impossible de faire le premier geste.
Doucement, il approche son visage du mien, craignant une nouvelle réaction, je l'encourage alors en posant une main sur sa nuque.
Pour la deuxième fois de ma vie, je vais embrasser un homme.
Pour la première fois de ma vie, j'en ai envie.


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - KLO7514 - 19-05-2021

Alors, on progresse vers la vérité. Souhaitons que les sentiments de Jérem se "démêlent" et qu'une grande sérénité l'envahisse...dans les bras de Bruno : se trouver bien, simplement enlacés, avec de tout petits bisous alternants répétés, éventuellement l'un contre l'autre en position semi-allongée...quelques caresses délicates. Ce sera très bien pour ce premier temps.


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - Philou0033 - 19-05-2021

Bonjour,

belle suite. C'est la lente progression pour Jérémy dans son ouverture aux garçons. C'est le chamboulement dans sa tête.
Il ressent quelque chose de fort et fait la part des choses. Il s'avance vers Bruno, il reste alors face à lui et se laisse faire, il se laisse aller à ses sentiments qui s'éveillent.

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou


Re : Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - inny-2 - 19-05-2021

(19-05-2021, 12:50 AM)KLO7514 link a écrit :(....), avec de tout petits bisous alternants répétés, éventuellement l'un contre l'autre en position semi-allongée...quelques caresses délicates. Ce sera très bien pour ce premier temps.

Sauf que pour ce premier temps ... :Smile


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - inny-2 - 19-05-2021

*  23  *

Vraiment envie ? Ou est-ce que je me suis abusé totalement ? Je crois que je le saurai bien assez tôt...
Nos lèvres se rejoignent, ses bras se resserrent sur mon torse, nos langues jouent l'une avec l'autre, ça y est, je l'ai fait, et... c'est toujours une étrange sensation, que d'embrasser un homme. Lorsque ce premier baiser se termine, je suis  toujours aussi perdu. Aussi, je décide d'approfondir la question en allant chercher moi-même un nouveau baiser, soudant mes lèvres aux siennes, ressentant sa chaleur partout où son corps est en contact avec le mien, je me laisse aller bien plus que pour le premier. Je me sens... bien, dans ses bras. Et j'ai enfin ma réponse : mon sexe se déploie dans mon boxer, devenant très vite bien ferme. Ce nouveau baiser se prolonge, et lorsque nous nous séparons, je ne regarde plus Bruno comme avant. Lorsqu'à son tour il se penche sur mes lèvres, je l'accueille sans même y penser. Ce baiser-là, je l'apprécie pleinement. Je sais, maintenant, ce qu'est l'étrange sentiment qui s'est emparé de moi.
C'est du désir. Ou quelque chose de plus fort, je ne saurais le dire. Mais en tout cas, je désire ce gars, cet homme, moi qui n'ai jusqu'à présent pensé... qui ne me suis autorisé à penser qu'aux filles, plutôt.

Mais là... je suis vraiment heureux. Les bras passés autour de moi me maintiennent dans un petit univers de bonheur. Quelqu'un me désire, veut de moi, et je me sens en harmonie avec ce désir, j'ai envie d'y répondre.
Quelle misère que nous vivions si loin l'un de l'autre...
- Je t'avais dit de te mettre à l'aise, dit-il en commençant à ouvrir ma chemise.
Il est vrai qu'il est en tee-shirt, lui. Je l'aide à m'ôter ma chemise, et il revient alors sur moi, tirant mon tee-shirt pour passer ses mains à même la peau de mon dos tout en m'embrassant. Je décide de lui rendre la pareille... le vêtement finit par rejoindre ma chemise, et il se met à explorer mon corps avec sa bouche, me faisant gémir. Je n'aurais jamais cru que ce serait aussi agréable... il me repousse vers son lit, ôte son tee-shirt, et s'allonge sur moi pour reprendre ses baiser. Je reste étendu, profitant de ses caresses, puis sursautant lorsqu'il pose une main sur mon entrejambe.
- Je te fais de l'effet, dis donc, sourit-il.

Il est vrai que je suis vraiment à l'étroit dans mon pantalon. Autre preuve de mon désir de lui... Mais bon, je ne suis pas disposé à aller aussi loin alors que je viens de le rencontrer. Mais il remonte sur mon torse, s'occupe de moi jusqu'à me rendre fou de désir, je gémis même fortement lorsqu'il mordille mes tétons, il redescend ensuite sur mon ventre, et ses mains défont ma ceinture et ouvrent ma braguette, me soulageant grandement de la tension infernale que subissait mon sexe très à l'étroit.
Je n'avais par contre pas prévu qu'il baisserait tout en même temps... je me retrouve en chaussettes, mon membre dressé fièrement à sa vue. Il ôte mes deniers sous-vêtements avant de se mettre nu à son tour et de remonter vers moi.
- Bruno... je ne voudrais pas qu'on aille trop vite...
- Ne t'inquiète pas, dit-il. Embrasse-moi.
Je le serre contre moi, l'embrassant goulument, tandis qu'il se presse contre moi. Je suis nu avec lui, tout aussi excité que lui, je le veux, et en même temps, j'ai peur. Je n'ai jamais fait l'amour, et je ne pensais vraiment pas le faire avec un homme. Et toujours cette question, est-ce vraiment ce que je veux ?
Mais si ce n'était pas la cas, alors, pourquoi est-ce que je le laisse faire à ce point ?

Je décide de lui rendre ces baisers qui m'ont fait tant de bien. Je m'applique à parcourir son cou, son torse, embrassant, léchant, mordillant, et le sentant haleter. Je me réjouis de lui faire autant de bien. D'ailleurs, il me renverse pour remettre ça, que c'est bon, que c'est bon...
Mais cette fois, il ne s'arrête pas à mon ventre, car sa bouche s'empare de mon sexe, me faisant le regarder d'un air surpris... je n'ai vraiment pas voulu aller aussi loin avec lui... j'ai si peu encore l'habitude de me voir faire toutes ces choses avec un homme.
Mais mon sexe me chante une autre chanson, une chanson de plaisir, je continue à le regarder un moment s'activer sur mon sexe, sa bouche s'occupant de mon gland tandis que sa main me branle, puis je repose ma tête sur le matelas, fermant les yeux, ne pensant plus à remettre ça à plus tard. Dans deux ou trois jours, des centaines de kilomètres nous sépareront. Devrais-je vraiment faire traîner les choses ?
Mais d'un autre côté, comment accepter d'avoir couché avec un parfait inconnu rencontré le soir même ?
Ce qu'il me fait brouille toutefois ma réflexion. Jamais je n'avais été sucé, mais je suis déjà fan.
Le plaisir monte fortement, et je le préviens que je ne tiendrai pas longtemps. Il s'interrompt alors - et je me rends compte que je le regrette beaucoup.

- À ton tour, me fait-il.
Je panique. Suis-je vraiment capable de faire ça ? De prendre son sexe dans ma bouche et de le sucer ?
En fin de compte, puis-je vraiment aimer ça ? Suis-je gay ou est-ce juste un petit à-côté purement sexuel ?
Ou alors, je suis vraiment frustré après dix-neuf ans d'abstinence.
Autant essayer, je verrai bien...

Je me penche sur son sexe, le prend en bouche, non sans mal - son gland est vraiment gros. J'en ai plein la bouche, je ne crois pas avoir déjà eu quelque chose d'aussi énorme en bouche de toute ma vie. Tandis que je commence mes va-et-viens, j'ai de nouveau ce sentiment d'étrangeté. J'ai un sexe dans ma bouche, je suis en train de sucer un mec ! Je lève les yeux sur lui, il me regarde, me sourit, m'encourage d'un signe de tête, aussi je m'applique, faisant exactement comme lui.
Mon dieu, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Petit à petit, toutefois, je m'habitue et me prend au jeu, l'entendant gémir, me dire que c'est bon...
Je m'applique tant et si bien qu'il finit par me dire d'arrêter, puis m'embrasse à pleine bouche, avant de me remercier.

Je ne peux m'empêcher de rougir...
Il rit, puis de nouveau, s'occupe de moi, de mon sexe, je n'ai plus de réticences, je ne pense plus qu'à mon corps et à mes sensations, et à mon désir primaire de jouir.
Il abandonne mon sexe assez rapidement, toutefois, pour s'occuper de mes testicules - ouah - tout en relevant mes jambes avant de plonger sa langue sur mon intimité...
- Aahhh !
Jamais je n'aurais imaginé que c'était aussi sensible, par là... ni aussi plaisant. Mais là, je sais que je ne pourrai pas lui rendre la pareille. Je ne me vois vraiment pas faire ça. Ou alors, après qu'il se soit soigneusement lavé, et encore, je ne sais pas. J'ai dû trop rester dans une mentalité hétéro pour apprécier l'idée... quoique je soupçonne que tous les gay ne doivent pas apprécier la chose non plus. Chacun ses goûts...
Mais si l'idée de le faire me répugne, le recevoir m'enchante totalement.

Lorsqu'il enfonce un doigt dans mon anus, je suis sur un petit nuage qui ne se trouble pas pour si peu. C'est encore une fois très bon, d'autant qu'en même temps, il a recommencé à me sucer. Quel bonheur...
Il me fait un peu mal lorsqu'il passe à deux doigts, je le lui fais remarquer, et il me rassure en me disant que ça va passer - et il rajoute un peu de salive. Il a raison, bientôt, je ressens un plaisir irradier d'un endroit qui ne m'en avait jamais donné jusqu'à présent.
Encore une chose qui ne me tente pas trop, enfoncer comme ça mes doigts par cette ouverture...
Mais je peux quand même faire un effort, vu à quel point c'est bon... je me redresse un peu pour lui offrir un accès plus aisé, mais il retire ses doigts à ce moment avant de remonter sur moi en relevant un peu plus mes jambes. Je sens alors une pression sur mon anus...
- Bruno !
Trop tard, il a plongé en moi, il est en moi, il étouffe ma protestation d'un baiser fougueux, et je sens son sexe aller et venir en moi, m'envoyant des ondes de plaisir intense.
- Branle-toi, me dit-il.
- Bruno...
J'obéis, ma main venant intensifier le plaisir que je ressens, un plaisir dont je n'aurais jamais imaginé la force.

Il accélère ses mouvement, me faisant crier, me faisant jouir, avant de s'arrêter, de soupirer, de m'embrasser.
Ma semence s'est déversée sur mon ventre, ma poitrine, ma main. Et en le sentant doucement débander en moi, je comprends enfin qu'il a joui lui aussi. Il couvre mon visage de petits baisers, comme pour s'excuser de m'avoir forcé la main, et je me détends, je les trouve plaisants ces baisers, et je finis par le serrer contre moi.
Je ne sais pas quoi penser. Je voulais juste passer un petit moment avec lui, pas aller si loin. D'un côté, ça a été un moment merveilleux... mais j'aurais aimé être pleinement d'accord.
Mais je n'arrive pas à vraiment lui en vouloir, là.
Au contraire, je referme bras et jambes autour de lui, pour qu'il reste là où il est.
Lorsqu'il finit par rebander, directement en moi, je n'ai rien besoin de lui dire.
Je voulais juste recommencer.
Sans réticences.
Je ne sais vraiment pas ce que je veux, on dirait.

Cette deuxième fois a été une nouvelle fois très agréable. Nous nous sommes relevés ensuite, Bruno me disant qu'une douche était vraiment nécessaire.
Nous y sommes allés tous les deux, nous lavant mutuellement, chose que j'ai apprécié grandement. Nous avons regagné le lit, changé les draps, et nous nous sommes couchés pour un tendre câlin.
- C'était super, lui dis-je.
Je ne lui dis pas que je n'ai pas totalement apprécié le fait de m'être fait forcer la main. D'un autre côté...
- C'était ma première fois, Bruno. Et c'était...
- Super, rit-il.
- Oui !
- Je suis content d'avoir été celui qui t'offrirait cette première fois. Et heureux que tu aies apprécié.
Je l'embrasse. Je ne lui en veux pas, enfin, pas énormément. Je glisse juste mon ressentiment sous le tapis. Ça n'en vaut pas la peine.
Je ne me pose plus de questions sur moi-même, mais c'est probablement partie remise, quand je me demanderai ce qui m'a pris de m'offrir ainsi à un mec. La seule réponse que j'ai à offrir, c'est que j'ai pris un pied pas possible.


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - KLO7514 - 19-05-2021

Même si Jérem ne réalise pas encore à fond ce qu'il est réellement, il a, au moins, vécu un très agréable "premier moment". Son corps a dit oui. Maintenant, son esprit...va y repenser beaucoup plus à fond. Quant à savoir s'il y aura une suite renouvelée avec quelqu'un d'autre...? Pour l'instant, nous ne pouvons rien affirmer. Remarquons tout de même, que son attrait pour les filles ne l'a pas mené non plus bien loin.


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - Philou0033 - 20-05-2021

Bonjour,

Jérémy a pu enfin découvrir, sans pour autant en réaliser toute la porte, qu'il a vécu un moment des plus agréable qu'il soit! Il a découvert qu'il aimait ce Bruno lui a fait, l'amour.
Jérémy va pouvoir faire le tri dans sa tête mais il gardera les plus beaux moments passionnels en tête.
Il a découvert quelque chose qu'il aura tôt ou tard envie de revivre avec Bruno ou un autre garçon avec lequel il sera en confiance.

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - inny-2 - 20-05-2021

* 24  *

15 janvier 2009
Quelle journée ! Il s'est passé assez de choses hier pour remplir une bonne semaine. Et ce matin, je me réveille dans les bras de Bruno...
J'ai couché avec un mec. J'ai du mal à réaliser que j'ai pu faire une chose pareille ! J'ai aimé ça, je ne peux pas le nier, j'ai joui comme jamais, mais... qu'est-ce qui m'a pris ? Et ça ne s'est pas passé comme j'aurais aimé que ça se passe. À bien des niveaux.
J'aurais voulu vivre ma première fois avec une fille. Qu'est-ce qui m'a poussé dans les bras de ce gars ? Je me retourne pour le regarder dormir, il est serein, détendu. Je le trouve beau. Tirant la couette, je découvre son corps nu, son sexe tendu par un rêve, je le regarde bien, me plaît-il vraiment, ce corps ?
Oui, d'ailleurs, voilà que je bande à mon tour, rien qu'à le regarder. Je me souviens de la soirée que nous avons passé... il m'a pris, il m'a fait l'amour... et mon sexe se tend rien qu'à sa vue.
Je crois que j'ai commencé à comprendre avec l'arrivée de François dans ma vie, et notre face-à-face, nus, où je me suis retrouvé tout excité. Et sa question, qui m'avait bouleversé.
Tu es gay, toi aussi ?
Oui, j'ai réalisé au fond de moi, mais je n'ai pas pu l'accepter, j'en ai fait un cauchemar, mais maintenant c'est la réalité, et je dois bien admettre que...
Que je suis gay, comme mon frère. Mon miroir qui m'a révélé tel que je suis.

Je regarde de nouveau Bruno, me remémorant la soirée d'hier. C'était bon, effrayant, et un peu frustrant à la fois. J'ai aimé ça, c'est clair, même si c'était une sacrée découverte et que j'étais assez gêné par tout ça, en fin de compte, vu que je n'avais rien demandé, non ? Même si mon acceptation passive était probablement due à une volonté de tomber les masques.
Je regarde mon sexe, et met le doigt sur ma frustration. Je ne lui ai pas fait l'amour, c'est lui qui m'a baisé. En fait, je me considère toujours puceau, d'une certaine manière. Oui, c'est très frustrant.
Bon, je ne sais vraiment pas ce que je veux, décidément. Je lui en veux de ne pas m'avoir respecté, de m'avoir pris sans que je sois prêt à ça, et en même temps, je lui reproche de ne pas en avoir assez fait.
Je crains de garder cette amertume un certain temps. Ce n'étais pas un viol, non, si je n'avais vraiment pas été d'accord, je l'aurais repoussé, c'est juste que j'aurais aimé qu'il prenne son temps avec moi.
Mais il ne sait pas que je me considérais hétéro jusqu'alors, il prenait ça pour... une peur de puceau ignorant, ce que j'étais sans l'ombre d'un doute, d'ailleurs.

Ma main est descendue sur mon sexe, décidément insatiable. Peut-être veut-il rattraper le temps perdu... si je n'avais pas fait le con avec les filles, je...
Mais, en fait, suis-je vraiment fait pour les femmes ? Ou suis-je pleinement gay ? La question mérite que je m'y penche sérieusement, car la réponse conditionnera le reste de mon existence.
Mais ça peut attendre. Je me penche sur Bruno, le serrant dans mes bras, me collant contre lui, sentant son sexe se presser contre mon ventre, et pose des baisers sur son visage jusqu'à ce qu'il se réveille. Il sourit. M'embrasse. J'ai envie de lui. Je le lui dis.
- Moi aussi j'ai envie de toi.
Nos mains se promènent sur nos corps, les bouches suivent, nous offrons à l'autre autant de plaisir que nous pouvons, descendant petit à petit vers nos sexes qui réclament leur part de bonheur.
Sentant Bruno prendre le mien en bouche, j'en fais autant avec le sien. Me revoilà en train de le sucer, cette fois en sentant le plaisir qu'il m'offre, que je lui offre, donc, et je fais au mieux pour lui rendre ce qu'il me donne, je n'ai plus cette impression bizarre d'avoir une queue en bouche, juste la satisfaction de le faire gémir de plaisir.

Oui, je trouve ça agréable, j'aime ça, et je sens mon plaisir monter rapidement. Mes gémissements étouffés deviennent plus forts, et, peu désireux d'arrêter pour parler, je tapote son flanc de la main. Soit il ne comprend pas le message, soit il s'en moque. Je fais tout pour me retenir, finissant par lui dire d'arrêter, mais il continue tout en repoussant de la main ma tête vers son sexe.
Ah, bon, d'accord.
C'est une affaire de quelques secondes avant que je ne pousse un long gémissement avant de me vider dans sa bouche. Ouah. C'était vraiment... Oups ! Voilà qu'il en fait autant dans la mienne, et pas qu'un peu, le bougre, menacé d'asphyxie, je suis contraint d'avaler. En fait, je décide d'avaler le plus vite possible, parce que c'est proprement écœurant. Le goût est trop âcre, trop salé.
Et lui qui nettoie mon membre à coups de langue pour ne rien laisser... c'est gentil de sa part, ou alors, nos spermes n'ont pas le même goût. Je fais pareil, mais vraiment à contrecœur.
Décidément, mes premières expériences sexuelles se passent de travers. Je suis maudit.
Il revient vers moi, souriant, et me roule une pelle. Découvrant une saveur différente, je décide qu'en fin de compte, je n'ai pas un meilleur goût que lui.

- Tu suces vraiment bien, Bruno, mais ton sperme est horrible.
Il rit, pas vexé le moins du monde.
- Je sais, j'y ai pas mal goûté. Si ça peut te rassurer, le tien n'est pas terrible non plus... mais tu suces très bien aussi.
Je ris avec lui. L'embrasse de nouveau.
- Non, décidément, faut que je fasse passer ce goût.
- Prenons-nous un petit déj.
- Bonne idée.
Petit déjeuner pris, je décide de lui poser quelques questions.
- Tu n'as pas cours aujourd'hui ?
- Si, mais à onze heures. On a encore un peu de temps.
- Super ça.
- Toi, tu en as encore envie.
- Oui. En fait, j'ai envie de faire ce qu'on a pas encore fait. Je veux te prendre.
- Euh... c'est pas trop mon truc, ça. Je suis actif.

- Je ne comprends pas, c'est quoi, ça ?
- Actif ? Tu ne connais rien à l'homosexualité, on dirait.
- Bah, ouais, je l'ai découvert assez récemment, en fait.
C'est le moins qu'on puisse dire...
- Ça veut simplement dire que j'aime prendre, mais pas être pris. Et passif, c'est le contraire. Les hétéros disent faire l'homme ou la femme, mais je trouve ça réducteur et inapproprié. On reste entre mecs. Et tous les gay ne sont pas purement actifs ou passifs.
- Je vois... tu voudrais quand même le faire pour moi ? C'est... c'est la première fois pour moi, je découvre tout, je voudrais tout essayer. Je t'ai tout offert, Bruno, quand bien même je ne me sentais pas vraiment prêt.
Il pose sur moi un regard attendri qui me fait craquer.
- C'est vrai, Jeremy. Je t'ai un peu forcé la main, je l'avoue, je voulais vaincre tes peurs. Mais si tu m'avais repoussé, je te jure que j'aurais arrêté tout de suite.
- Je m'en doute.
- Pour cette fois, juste pour cette fois, et parce que tu es mon petit puceau, je veux bien. Je ne le ferais pas pour un autre, Jerem.
- Merci.

Pour le coup, lorsque je le rejoins dans son lit, je le remercie en le faisant grimper au septième ciel rien qu'avec des caresses et des baisers. Il a droit à tous mes remerciements, et ses gémissements de plaisir me montrent qu'il les apprécie pleinement. Il me donne des conseils pour le préparer, et j'en prends bonne note. Mais, pour cette fois aussi, je fais moi aussi une exception en jouant de ma langue au plus près de son intimité. Je ne suis pas vraiment excité par ça, mais lui, ça lui fait de l'effet, pas de doute. Je laisse couler ma salive pour plonger un doigt en lui, détendant le muscle pour préparer ma venue. Il s'ouvre comme une fleur, à croire qu'il n'attendait que moi. Je me redresse et tente de le pénétrer, sans succès. Sa main guide mon sexe pour l'orienter dans la bonne position, et je plonge enfin, commençant mes allées et venues, jusqu'à ce qu'il me dise, amusé :
- Euh... tu n'y es pas, là. Ton sexe a glissé le long de mes fesses.
Il est mort de rire, en fait. Et moi, je suis dégouté.
Je reviens en position, maintiens cette fois mon membre en place, et pousse. Je sens une résistance, puis entre en lui. J'y suis... je le vois fermer les yeux et soupirer.
- Ça va ?
- Oui. Vas-y.

Je lui fais donc l'amour, à Bruno, je l'ai sous moi, je l'embrasse de temps en temps tout en faisant aller et venir mon sexe en lui, je le vois soupirer tandis que sa main s'active sur son membre. J'accélère la cadence, je sens mon plaisir monter et monter, jusqu'à ce que je le sente se resserrer sur moi, me faisant jouir à pleine force.
Je l'embrasse longuement, le remerciant de m'avoir permis de le prendre. Il caresse mes cheveux. Il me sourit.
- T'es plus puceau, maintenant. Partout. Ça se fête.
- Ça a été ma fête hier, déjà.
- Oui, on peut dire ça. Ça t'a plu ?
- Euh, ouais...
Je me retire et me love contre lui.
- Ça m'a vraiment plu. Tout.
- J'en suis vraiment heureux, Jerem. Je te revois, après les cours ?
- Oui, je viendrai. Je vais te laisser mon numéro. Il faut que je reprenne mes recherches.
- C'est un peu égoïste de ma part, mais j'espère qu'elles vont traîner en longueur. Le plus possible.
- Moi aussi.


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - Philou0033 - 21-05-2021

Bonjour,

Très belle suite.

Oui Jérémy n'est plus puceau. Il a enfin découvert la sodomie, Bruno bien qu'actif s'est laissé attendrir par Jérémy et il lui a offert son corps, le droit de l'aimer, de le posséder le temps d'un coït anal tant désiré.
Rien de tel que d'être en confiance pour découvrir les joies du sexe entre garçons. Bruno a été l'initiateur de Jérémy.
Il est clair que Jérémy sait qu'il est gay, il se reconnait enfin face à l'image "miroir" que François lui renvoi.

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - inny-2 - 21-05-2021

*  25  *

J'ai marché un peu jusqu'à atteindre une place, et m'installe pour prendre un petit café. Je rallume mon portable mais je n'ai pas de message. J'appelle François pour qu'il passe me prendre.
- Salut, tombeur, me dit-il. Dis-moi où tu es.
Je lui donne le lieu et il me dit qu'il arrive.
J'ai le temps de finir mon café, de le payer, et de jouer à un jeu sur mon téléphone avant que sa voiture ne s'arrête devant moi. Je monte et le salue.
- Alors ? C'était bien ?
- Ouais, très bien. Je dois te remercier.
- Pourquoi ?
- T'as fait le bon choix, hier. C'était... plus qu'intéressant.
- De quoi tu parles ?
- De cette boîte gay.
- Tu t'es ennuyé, tu es sorti, et tu es tombé sur une fille ?
- Pas vraiment, non... je... je me suis fait draguer par un mec... et je l'ai suivi jusqu'à chez lui.

Il me regarde, franchement étonné.
- Je me doutais bien que tu étais gay, tu sais, mais je n'aurais pas cru que tu franchirais le pas si vite.
- Il me plaisait, comme aucun autre avant lui.
- Mince alors, il faut que tu me le présente. Je veux voir ce gars.
- Pas question, il est à moi.
- Je m'en doute bien, je te taquine. Mais j'espère qu'il ne voit pas en toi qu'un plan cul.
J'y réfléchis.
- C'est probable... mais il a été gentil.
- Hum...

- On vit à des centaines de kilomètres l'un de l'autre, François. Ce n'est pas possible.
- Certains ne s'arrêtent pas à ça, Jerem.
- Peut-être... mais je ne crois pas être amoureux de lui.
- Vous venez à peine de vous rencontrer, vous ne vous connaissez pas vraiment.
- Ça ne collera pas. Pas sur le long terme, en tout cas.
- Si tu le sens comme ça, autant ne pas insister, en effet. Profites-en bien le temps que ça durera.
- Ouais.
- Et sors couvert !
- Hein ?
- Tu t'es protégé, j'espère ? Ça me déplairait au plus haut point de te perdre pour une connerie pareille.
Une sensation glaciale me serre le cœur. Dans le trouble et l'excitation qui m'avaient emporté hier, je n'y avais pas pensé une seconde. Mon frère a mille fois raison. J'ai merdé, et pas qu'un peu, sur ce coup-là. Je me sens mal, très mal. J'ai été con... vraiment con.

Je reste silencieux un long moment, tentant de me raisonner en me disant que tout le monde n'est pas contaminé, loin s'en faut, et que j'ai toutes les chances de survivre à cette épreuve - et la leçon sera profitable, cette peur qui m'étreint ne me fera plus oublier cette précaution élémentaire que j'ai totalement ignorée.
Mais si c'est trop tard... hmpf...
Bordel... je me disais qu'il ne m'avait pas respecté... mais je me rends compte maintenant à quel point.
Une litanie de jurons et d'insultes adressées à moi-même s'égrène dans mon esprit. Je suis plutôt du genre anxieux, quand les choses ne vont pas.
Mais je ne peux rien y changer. Plus qu'à me faire dépister... il faut que je me renseigne là-dessus.
Je finis par tenter de sortir de cette morosité.
- Où va-t-on ?
- Dans le petit village où je suis né. La deuxième piste.
- D'accord. Il y a un hôpital là-bas ?
- J'ai dû naître à la maison, je vois bien le truc. On va voir si on arrive à tirer quelque chose des habitants.

Je le sens mal, ce coup-là. Déjà que je n'ai pas le moral, il va falloir en plus qu'on fouille dans un village perdu à questionner des gens qui n'ont pas que ça à faire. Génial.
- Y a une mairie là-bas ?
- Ouais. Pas mal pour un village de 76 habitants.
- Un village ? Un hameau tu veux dire.
Nous arrivons bientôt à destination.
C'est encore plus petit que je ne l'imaginais.
- Je te laisse à la mairie, je vais voir du côté de l'ancienne maison de mes parents. Prends mes papiers et fais-toi passer pour moi.
- OK.
Malin le frangin...
Il me dépose et j'entre dans le bâtiment, me dirigeant vers l'accueil où un homme a visiblement l'air de s'ennuyer à mourir.
- Bonjour.
- Bonjour, je suis né ici et je fais des recherches sur mes origines, je voudrais voir les archives autour de ma date de naissance.

- Quel genre d'archives ?
- Les naissances. Tenez, voici ma carte d'identité et mon extrait de naissance.
- Je vois... mais que cherchez-vous en particulier ?
- Je voudrais savoir si des jumeaux sont nés à la même période.
- Étrange recherche.
- Je me suis découvert un frère jumeau, et vu que nos parents jurent que nous sommes nés seuls, j'ai un horrible doute quant à ce qui s'est passé à l'hôpital où nous sommes nés. Nous cherchons à connaître la vérité.
- Mon dieu, si vous avez raison, ce serait terrible... je vais regarder ça tout de suite, ça ne devrait pas être long.
Il regarde ma date de naissance et s'éloigne vers un autre bureau dans lequel il donne des instructions.
- Allez-y, me dit-il, mon assistante va s'occuper de vous.
Son assistante ? C'est le maire que j'ai en face de moi, qui fait l'accueil ? Il doit vraiment s'ennuyer...

La femme qui est en train de fouiller dans une armoire à documents a des cheveux entièrement blancs. Elle me tourne le dos, examinant chaque dossier avant d'en sortir un et de le poser sur son bureau. Pas un instant elle ne me regarde. Elle tourne les pages du dossier, examinant chaque inscription, avant de s'arrêter.
- Voilà, Frédéric et Guillaume Ravaux.
- Des jumeaux ?
- Oui, nés en même temps ici-même.
- Comme moi, alors... c'est intéressant, ça. Comment se fait-il que tant de naissances se soit déroulées ici ? Il n'y a pas d'hôpital.
- Il faudrait demander ça au médecin, il a pris sa retraite depuis le temps, mais il vit toujours ici. Je vous fait une photocopie de ça et je vous donne son adresse.
- Merci !
- De rien jeune homme.

Je sors de la mairie en remerciant tout le monde, et envoie un texto à François pour l'informer. La femme m'a indiqué comment rejoindre le médecin, et le hameau n'est pas grand. J'y suis rapidement, et sonne à la porte.
Un vieil homme m'ouvre et me regarde d'un air interrogateur.
- Oui ?
- Monsieur Famel ?
- C'est moi. Que voulez-vous ?
J'explique de nouveau ce qui m'amène ici, et son regard se trouble.
- Revenez avec votre frère, dit-il avant de refermer la porte.
- Mais... pourquoi ?
Mais la porte ne se rouvre pas. J'envoie un nouveau message et François me répond qu'il sera bientôt là.
J'ai donc quelques minutes de libre pour repenser à moi.
- Je suis trop con...
Je n'en ai pas fini avec les reproches... Mais il y en a un que je compte bien interroger, ce soir. J'ai été stupide... mais lui n'a eu aucun respect pour ma vie.


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - KLO7514 - 21-05-2021

Tiens...le "secret médical" serait à double vitesse? Le vieux docteur veut donc voir les deux garçons. Quel "terrible" secret va-t-il leur révéler?
Je plains le pauvre Jérem qui doit se faire un sang d'encre à  cause du manque de "caoutchouc" hier et ce matin...J'en connais un qui va se faire "savonner la tête"!


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - Philou0033 - 22-05-2021

Bonjour,

oui Jérémy n'a pas pensé à la protection indispensable qu'aurait dû revêtir Bruno pour lui faire l'amour.
Recherches dans un petit hameau et Jérémy découvre que des jumeaux sont nés à la bonne date, soit celle de sa naissance.
Contact avec le médecin qui a accouché la maman des jumeaux.
Que c'est-il passé? Pourquoi ont-ils été séparés?

Super intrigue en tout cas!

Bon week-end aux lecteurs!

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - inny-2 - 22-05-2021

*  26  *

François finit par arriver, je lui explique ce qui se passe et il prend un air franchement intrigué.
- Il doit savoir quelque chose.
Je lui rend ses papiers et sonne de nouveau à la porte.
Il ouvre et nous regarde tous les deux.
- Vous disiez vrai...
- Quoi ? C'est pour ça que vous m'avez demandé de le faire venir ?
- Tout le monde connaît tout le monde ici, mais je ne vous connais pas.
- Hum... alors, savez-vous quelque chose ?
- Entrez.
La maison est peu chauffée, et nous gardons nos manteaux. Je ne pense pas que nous allons nous attarder ici, de toute façon...

- Asseyez-vous, dit-il en entrant dans le salon. Votre histoire date de beaucoup d'années...
- Dix-neuf...
- Oui, dix-neuf, c'est exact. Quelle histoire, quelle histoire...
Nous nous regardons, surpris. Aurions-nous trouvé, enfin, une piste sérieuse ?
- Pouvez-vous nous dire ce qui s'est passé ?
- Je m'en souviens parfaitement. Voyez-vous, je suis hypermnésique. Oublier m'est absolument impossible, tout reste frais dans ma mémoire, absolument tout...
Je n'en attendais pas tant. François et moi nous nous penchons, impatients d'entendre son histoire.
- Marie et Georges étaient un couple tout ce qu'il y a de plus classique. Disputes et réconciliations, rien qui sortait de l'ordinaire. Georges travaillait très dur afin d'assurer un avenir décent à sa femme et aux enfants qu'il voulait avoir.
- Je ne connaissais pas mon père sous cet angle, dit François.
- Oh, ce n'est pas votre père.
- Pardon ?
- Georges était stérile, voyez-vous. Quand il a appris ça, après tous les efforts et les sacrifices qu'il avait engagé, il s'est littéralement effondré. Et son cas était désespéré. Certaines stérilités évoluent avec le temps, mais la sienne ne lui offrait pas la moindre chance.

- Mais... mais... et moi ?
- Là est la question, jeune homme. Parce que votre mère ne m'a jamais dit qu'elle était enceinte. Je me suis longtemps posé des questions... et votre histoire m'apporte des réponses désolantes.
- Vous étiez présent lors de l'accouchement ? Dis-je.
- Non, ce qui laisse beaucoup de questions sans réponses.
- Mon dieu... je pensais à un simple échange d'enfants à l'hôpital, mais... vous n'imaginez tout de même pas que mes parents aient volé un enfant ! S'exclame François, choqué.
- Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Imaginer que vos parents aient fait une chose pareille est au-delà de mes forces. C'étaient des gens bien, vous savez. Mais Georges n'était pas le seul homme à vivre ici...
- Cette hypothèse-là n'explique pas le fait que nous soyons jumeaux.
- Oh, détrompez-vous, tout est possible, tout est possible. J'en ai vu - et entendu - au cours de ma vie. Un petit gène enfoui depuis dix générations qui se réveille, et l'enfant d'un couple blanc naît noir, imaginez la surprise des parents. Non, des demi-frères peuvent très bien se ressembler comme deux gouttes d'eau, on a vu bien plus étrange, bien plus étrange.

- Donc, vous n'avez aucune idée de ce qui s'est passé ni qui serait mon père - ou mes parents ?
- Non, aucune. Je suis désolé, mais je vous ai dit tout ce que je savais.
- Je vous remercie beaucoup. Vous nous avez donné des éléments qui vont nous aider à découvrir qui sont nos véritables parents... et donc, qui nous sommes vraiment.
- Je vous souhaite bonne chance et bon courage.
- Merci. Au revoir, monsieur.
- Au revoir !
Nous ressortons, silencieux, et remontons dans la voiture. François ne démarre pas. Il accuse le choc.
Je lui serre le bras pour lui assurer de mon soutien, et il secoue la tête.
- Bordel...
- On ne connaît pas encore la vérité, François. Nous devons continuer à chercher.
- Ouais, mais...
- Je comprends tout à fait, c'est... oh, merde... je viens de percuter... papa...

François lève la tête vers moi.
- Ouais, comme tu dis... ton père, à tous les coups, à moins qu'il ne se soit passé pour toi quelque chose d'autre.
- Continuons... c'est la seule chose que nous pouvons faire.
- Tu as raison.
- Il y a une famille qui a eu des jumeaux ici, les Ravaux. D'après la mairie, ils vivent toujours ici.
- Allons les voir.
- François, jusqu'à ce que nous ayons des preuves, laissons de côté les hypothèses du médecin.
Il fait oui de la tête, mais je ne le sens pas convaincu.
Nous pensions à un simple accident, une erreur à l'hôpital.
Pas à de plus sombres évènements...
Cette région nous porte malheur, décidément... il ne manquerait plus que j'aie attrapé le sida, et ce sera la totale.


Re : Sombres secrets (gay, jumeaux, vih) - Philou0033 - 23-05-2021

Bonjour,

voilà que la visite chez l'ancien médecin jette le trouble dans l'esprit des deux garçons.
Donc leurs pères ne seraient pas leurs géniteurs!
C'est la douche froide.
Jérémy est tourmenté par le fait qu'il pourrait avoir attrapé le sida lorsque qu'il a couché avec Bruno.

Très belle suite qui ajoute encore du stress à l'intrigue!

Merci [member=201]inny-2[/member]

Philou