Le Camp et Samuel - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Le Camp et Samuel (/showthread.php?tid=87) |
Le Camp et Samuel - Nostalgique - 11-02-2021 Voici une brève histoire, assez proche de la réalité... Le camp et Samuel - Maman / Ah Antoine, arrête un peu tu es vraiment agaçant depuis quelques jours ! vivement samedi prochain, j'aurai enfin un peu de tranquillité - Antoine / Excuse-moi maman, mais je me réjouis tellement que je ne tiens plus en place ! - Maman / Je sais bien mon chou, je suis contente que tu aimes aller dans ce Camp, au fait cela fait combien de fois que tu y vas ? - Antoine / Je crois que cela va faire la sixième fois et je ne me lasse vraiment pas, c'est chaque fois le même plaisir Oui, c'est vrai, j'étais vraiment insupportable et le pire c'est que j'en étais conscient. À mi-juillet, c'était mon grand départ pour le Camp pendant vingt jours, Camp dont j'étais l'un des plus anciens participants, où je retrouvais un certain nombre de copains mais également où je découvrais de nouveaux visages et c'était un véritable plaisir pour moi que de constater que le Camp restait attractif malgré son côté un peu vieillot, sans grand confort mais où tout le monde se sentait bien, tant les moniteurs que les colons. Le Camp ? C'était un vaste domaine où la vigne et la forêt dominaient tout autour du vaste pré sur lequel s'étageaient quatre petits bâtiments identiques comprenant deux chambres de dix lits chacune, à droite pour les huit-douze ans, à gauche pour les treize-seize ans, ces derniers étant responsable des plus jeunes pour être certains, par exemple, qu'ils se lavent régulièrement les dents, qu'ils prennent leur douche mais également pour les consoler lorsque les plus jeunes avaient l'ennui de leurs familles… ou de leur chien ! Bien sûr, il y avait les sanitaires, deux locaux de douches pouvant accueillir cinq jeunes à la fois mais en se serrant, un peu, nous les grands nous arri-vions à être dix, ce qui procurait de bonnes rigolades selon les réactions de certains. Vous l'avez certainement deviné, j'étais dans la partie de gauche et, en tant qu'ancien, j'étais depuis l'année dernière "chef de maison". C'était une responsabilité que j'accep-tais volontiers et qui ne me posait aucun problème car, d'une part, je n'aimais pas me faire marcher sur les pieds et d'autre part, l'esprit du Camp faisait que chacun se pliait facilement à la discipline indispensable mais très souple pour que la colo se déroule dans les meilleures conditions. L'esprit du Camp ? Ce n'était pas un camp comme les autres car, outre une dizaine d'adultes, les deux grands responsables, Samuel et Guy, étaient tous les deux pasteurs protestants qui consacraient une bonne partie de leurs vacances pour s'occuper de notre bien-être matériel et spirituel, ce dernier terme devant être compris dans un sens très large, très ouvert, sans aucune connotation sectaire, bien au contraire. L'idée de base consistait à nous donner les moyens de nous forger notre propre opinion sur tous les problèmes de société qui pouvaient se présenter à nous, d'abord dans le cadre de nos jeunes vies mais également pour nous préparer, dans une très grande ouverture, à notre futur responsabilité d'adultes. Chaque jour nous avions un thème à traiter le ma-tin dans le cadre de nos maisons et en fin d'après-midi ou le soir autour d'un vaste feu, nous faisions la synthèse avec Samuel et Guy et, parfois, avec la participation d'une personne extérieure. En général, tout le monde participait aux discussions souvent très animées et je crois que chacun y prenait beaucoup d'intérêt, sans gêne aucune, car encore une fois la tolérance était très grande, même sur des idées farfelues : on riait mais on ne se moquait pas. A part les quatre maisons, il y avait une grande bâtisse en bois avec un clocheton au milieu qui servait de refuge en cas de mauvais temps, aussi bien pour les discussions que pour les repas. Ce bâtiment, surnommé le château, était dans un état qui aurait besoin d'une sérieuse remise à neuf mais l'argent manquait encore pour cette réfection qui allait devenir d'ici quelques années indispensable. Les quatre maisons étaient éga-lement rudimentaires, il arrivait parfois que les douches passent en quelques secondes de tièdes à franchement froides, ce qui ne manquait pas de provoquer des hurlements dont les miens n'étaient pas les moindres car je détestais l'eau froide, aujourd'hui en-core ! Mais ce relatif délabrement contribuait au charme de l'ensemble et à l'ambiance générale qui régnait au Camp, même si chaque fois, il y avait un ou deux garçons qui nous quittaient immédiatement, mais c'était généralement le fait de leurs parents Les responsables du Camp, y-compris les chefs de maison et leurs adjoints, se réunis-saient le weekend précédant le gros de la troupe pour bien préparer le programme des discussions, les nombreuses activités sportives et les deux excursions à l'extérieur. J'adorais ces deux journées beaucoup plus intimes, où on respirait une complicité entre nous tous ce qui permettait des entretiens très confiants. J'adorais Guy, comme tout le monde du reste, je n'aimais pas Samuel, c'est comme ça mais je m'efforçais de ne pas le montrer et j'essayais même de dominer cette méfiance que j'éprouvais à son égard. Malgré tous mes efforts, je n'arrivais vraiment pas à le mettre sur le même pied que Guy, la seule chose qui m'attirait chez lui, c'était qu'il arri-vait avec une grosse moto, une BMW 500, et qu'il m'emmenait parfois faire un tour. En fin d'après-midi, il me proposa de l'accompagner pour faire un tour ; au moment de lui dire "avec plaisir" un souvenir surgit du fond de mon esprit et je compris le pourquoi de cette aversion que j'éprouvais à l'égard de Samuel. L'année dernière, il m'avait pro-posé, pour la première fois, de monter sur le siège arrière et de faire un tour. Il m'avait donné quelques instructions sur la manière de se tenir : tu plaques ton corps contre moi pour qu'on ne fasse qu'un et tu mets tes bras autour de ma poitrine, à la hauteur de la ceinture. J'avais suivi ses instructions à la lettre et, sans m'en rendre compte, mes mains se trouvaient en fait sur son bas-ventre : cela me faisait ni chaud ni froid, mais lui j'avais vu son visage plus rouge que normalement et sa respiration quelque peu saccadée. Il avait un achat à faire et je l'ai attendu, regardant avec envie cette merveilleuse machine. Innocemment, je lui avais demandé de pouvoir me mettre à la place du conducteur, sans mettre le moteur en marche bien sûr, pour ressentir la griserie d'être à cette place. Je m'installai, lui derrière pour retenir la machine. Il se colla contre moi, mis ses mains très bas sur ma poitrine. Le flash que je venais d'avoir, maintenant une année de plus, me rappela que j'avais senti dans mon dos quelque chose de dure, comme une barre, et que ses mains avaient, pendant quelques secondes, saisi mon sexe. J'étais jeune et innocent, je n'avais en aucune manière réagi mais, aujourd'hui, je réalisais soudain ce qu'il avait fait et cela me gênait mais, en même temps, cela m'émoustillait ! Un instant j'envisageais de renoncer à cette sortie mais je lui avais dit "avec plaisir" et c'est vrai que cela me tentait et me flattait car j'étais le seul à bénéficier de ce privilège. Par pru-dence, Samuel me rappela les règles de sécurité, se plaquer contre lui et les mains au-tour de son corps. Pour me plaquer, je me suis plaqué, et signe d'une année de plus, je sentais que mon sexe durcissait et je pensais qu'il ne pouvait pas ne pas le sentir ; par contre, mes mains restaient sagement à leur place. La fin d'après-midi était superbe mais la chaleur encore très vive. C'est tout naturellement que Samuel proposa de faire un petit détour, il connaissait une petite rivière où il serait très agréable de se tremper. Sans réfléchir j'approuvais et ce n'est qu'en arrivant sur les lieux que je réalisais que je n'avais pas de maillot de bain. L'endroit était effectivement idyllique, il n'y avait per-sonne et mon sous-vêtement ferait donc l'affaire. J'enlevais ma chemisette et tombais mon short, très mini comme c'était la mode à l'époque. Samuel m'avait suivi, sauf que, lui, il avait enlevé son caleçon et était totalement nu, laissant voir un sexe en légère érection : c'était la première fois que je voyais de près un sexe d'homme et je me sentis devenir dur. Les caleçons de l'époque était informe, large, les jambes remontaient faci-lement au-delà de ce qui aurait dû être protégé… - Samuel / Tu vas quand même pas garder ton caleçon, tu n'auras rien à te mettre de sec en partant - Moi / Je peux quand même pas l'enlever tu me verrais nu et mon organe a pris de l'ampleur, je me gêne - Samuel / Ecoute, cela n'a aucune importance, on est entre homme, tu es fait comme moi, allez, ouste, enlève-moi ça ! - Et joignant le geste à la parole, il tira mon vêtement à mes pieds. Je devais être rouge écarlate, mon pénis était à l'horizontale, une goutte perlait à la sortie de mon méat. Moi qui n'aime pas l'eau froide, je ne suis jamais entré aussi vite dans l'eau ce qui eut pour effet de me calmer. Pendant une petite demi-heure, nous avons joué comme des ga-mins à nous éclabousser et à nous attraper. A deux trois reprises, j'ai senti quelque chose qui s'introduisait entre mes jambes, une fois que j'étais à moitié sous l'eau j'ai senti sa main qui prenait la mienne pour la porter au bas de son ventre mais je n'ai pas eu le temps de sentir le sexe de Samuel car je m'étais déjà dégagé. Nous nous sommes rhabillé et j'étais content d'avoir mon caleçon sec. Durant toute cette opération, Samuel n'a pas cessé de m'observer. Durant tout le trajet de retour, nous n'avons pas échangé une seule parole et nous n'avons pas évoqué le côté équivoque de cette baignade. Le camp a été merveilleux, nous n'avons pas eu une goutte de pluie, physiquement et mentalement c'était une réussite mais je me suis un peu tenu à l'écart de Samuel qui, lui également, se faisait un peu discret. Mais je dois le dire, ce camp a joué une in-fluence certaine sur mon orientation : c'est de ce jour que j'ai commencé à regarder les garçons d'une manière différente, j'ai aussi pris conscience que Samuel avait prati-quement quinze ans de plus que moi et que son attitude avait été critiquable. Dix ans plus tard Depuis le camp, je n'avais plus revu Samuel et je l'avais pratiquement oublié mais je conservais, dans un coin de mon cerveau, cette première vision d'un homme nu, tota-lement anonymisée, qui était à l'origine ou tout au moins le déclencheur de mon atti-rance pour les garçons. Peu après le camp, j'avais quitté la maison car mes parents avaient été informés par une voisine qu'elle m'avait surpris en train d'embrasser un garçon, c'était la première fois et j'avais aimé ça. Je n'avais rien nié, j'avais même admis que j'avais pris du plaisir. Heureusement que mon père était quelqu'un plein de bon sens et d'instruit et qui sa-vait que l'homosexualité n'était pas une maladie, qu'on ne choisissait pas d'être gay et que, par conséquent, cela ne servait à rien de chercher à me guérir. Cette compréhen-sion avait malgré tout des limites, telles que la famille, les amis, les voisins, aussi nous nous mîmes d'accord que le mieux était que je quitte la maison et que je m'expatrie : J'ai choisi le nord de l'Europe, j'étais attiré par les grands froids de la Scandinavie, la proxi-mité d'un port qui me permettrait, le moment voulu, de partir dans le monde. Mon père m'avait accordé un petit capital de départ et surtout un montant mensuel qui me permet-trait de vivre correctement. J'avais tout juste dix-huit ans lorsque je suis parti sans véri-tables regrets, sinon celui d'avoir fait de la peine à mon père qui avait malgré tout des difficultés à avoir un fils homosexuel. Quand à ma mère, n'en disons rien et mon frère n'a jamais su le pourquoi réel de mon départ, il ne le sait toujours pas aujourd'hui et cela vaut mieux ! J'étais assez doué pour les langues aussi je me suis rapidement débrouillé avec l'alle-mand puis avec le Suédois et le norvégien. Je suivais des cours linguistiques, com-merciaux, je faisais des stages pour gagner un peu d'argent que je consacrais à faire des voyages. J'avais quelques bons amis, certains connaissaient ou découvraient mes goûts, et selon le cas les partageaient, mais pas obligatoirement. J'aimais un peu tout le monde, les hétéros comme les gays, même quelques femmes dont une lesbienne. Mais je faisais très attention de ne pas m'attacher plus que nécessaire car je savais qu'au bout de deux trois ans maximum, j'allais repartir mais surtout parce que je tenais plus que tout à mon indépendance. La plus belle expérience que j'ai vécue a été le jour où j'avais réussi à me faire engager sur un chalutier qui partait dans le grand nord, non comme marin mais comme cuisi-nier. Pendant six semaines, j'ai vécu avec ces hommes rudes, attachants et solidaires pour l'exercice de ce dur métier de pêcheur. Dans l'équipage, il y avait un tout jeune matelot dont s'était le premier engagement mais j'avais quelques doutes sur la durée de sa présence à bord car il me paraissait tellement frêle, tellement fragile et timide que je le voyais mal vivre au milieux de ces hommes qui n'avaient aucun d'état d'âme, qui ne pensaient qu'à la pêche et à l'argent que cela allait leur rapporter lors du retour au port. Très vite, je me suis rendu compte que Sven allait être le souffre-douleurs de l'équi-page raison pour laquelle je le pris rapidement sous ma protection ; en effet, on me res-pectait à bord car j'étais le cuisinier, celui qui nourrissait les hommes et dont ils ne sau-raient se passer : à ce titre, j'avais droit à une minuscule cabine, à côté de la cambuse. Je crois que c'était le troisième jour de navigation lorsque le patron piqua un grosse colère contre Sven qui se révélait non seulement incapable de tenir son rôle, beau-coup trop harassant pour son physique, mais qui en plus en était déjà à sa troisième bourde. J'interviens en suggérant que nourrir trois-quatre fois par vingt-quatre heures l'équipage ne serait guère possible à moi tout seul et je proposais qu'il me soit attribué comme aide-cuisinier. Le Patron se détendit à cette proposition et fut d'accord à la con-dition que je partage ma cabine avec Sven. Mis au courant de cette solution, mon petit matelot afficha un large sourire et surtout se révéla une aide précieuse. Le travail de ces hommes étaient exténuant et dangereux car dans ces hautes lati-tudes, la mer était la plus part du temps très agitée, ce qui parait-il était favorable pour la pêche, je n'avais que peu de contact avec eux : lorsque leurs quarts étaient terminés, ils mangeaient - et j'avais intérêt à ce que ce soit prêt et vite servi – puis ils s'effon-draient sur leurs couchettes ou dans leurs hamacs. C'est volontairement que j'avais choisi de participer à cette campagne, car je voulais faire l'expérience d'un métier dur, pénible et dangereux car même si je ne participais pas à la pêche j'étais sur le même bateau que tous les autres et si je ne voulais pas être assommé sous les coups de tan-gage et de roulis, j'avais intérêt à m'assurer de solides points d'appui pour tous les dé-placements, sans exception ! Cette campagne m'a appris ce que je voulais, à me con-tenter de peu, à partager les dangers et à me donner une résistance physique et morale à tout épreuve. J'ai cherché une solution pratique pour héberger Sven dans mon coin mais je n'en voyais pas vraiment jusqu'à ce que Sven trouve la solution toute simple : nous partage-rions la couchette en nous serrant l'un contre l'autre ce qui atténuerait les coups de roulis et, de plus, nous tiendrait chaud. Sven était frêle, menu et sans grande résis-tance : il avait un petit corps, un petit nez, deux petites boules un petit sexe qui fonc-tionnait très bien, je m'en aperçus dès la première nuit que nous passâmes ensemble, même si en fait il ne se passa rien entre nous, nous étions si serrés qu'aucun mouve-ment n'était réellement possible. L'un avait un bras qui enveloppait le corps de l'autre avec une main qui se raccrochait là où elle le pouvait et un sexe en érection était l'idéal alors que l'autre dormeur avait son sexe plaqué contre les fesses de son collègue. Les deux dormeurs étaient sexuellement satisfaits, surtout lorsqu'au bout de quelques jours la tension devenait trop forte ou qu'un mouvement plus violent du bateau provoquait un frottement des deux corps, c'était alors un orgasme que le bruit du moteur rendait inaudible mais pas moins jouissif. J'étais engagé pour six semaines et l'équipage avait l'air enchanté de mes repas et ré-gulièrement je ne manquais pas de remercier mentalement ma mère de m'avoir initié à l'art culinaire. Etant de naturel gai, j'étais apprécié par tout le monde à bord et l'équi-page s'amusait de mes erreurs de langage, de mes pitreries et surtout de ma disponibili-té pour donner un coup de main lorsque c'était nécessaire. Il est arrivé à plusieurs re-prises, lorsque l'état de la mer le permettait que je sois responsable de la marche du chalutier, quitte à me faire copieusement incendier lorsque j'avais mal aborder une vague ou que je n'avais pas la bonne vitesse ou le bon angle lorsque l'équipage re-montait le chalut. C'était le moment le plus excitant pour tout le monde car c'était un travail harassant, dangereux et parfois frustrant lorsque les filets n'étaient pas conve-nablement remplis. Lorsque j'étais occupé à d'autres fonctions que la cuisine, c'était Sven qui tentait de me remplacer tant bien que mal, mais après deux expériences mal-heureuses, il y avait toujours un marin qui m'envoyait à la cuisine : incontestablement mes repas avaient nettement plus de succès que ceux de mon petit cuisinier ! Après quelques nuits, nous avions trouvé la position idéale pour dormir mais on pou-vait tourner le problème comme on voulait, notre couchette de moins de 80 cm pour deux, cela faisait toujours 40 cm chacun et les 25 cm entre le lit et le mur restaient ce qu'ils étaient. Nous avions donc Sven et moi, par la force des choses et des mouve-ments du bateau, une grande promiscuité : fréquemment ils nous arrivaient d'avoir des contacts involontaires avec nos organes intimes au point de ne plus du tout y prêter attention. Il n'empêche que parfois, on riait tous les deux en constatant que nos bites étaient sérieusement dures, c'était le signal qu'il fallait urgemment faire la vidange ce que nous faisions à deux par manque de place ! Mais à répéter ces petits jeux, je pris conscience que j'y prenais un certain plaisir. Une fois, un marin d'un certain âge nous surpris Sven et moi mais alors que je ne savais plus où me mettre, le vieux marin me rassura en me disant qu'il en allait de même pour tous : le lendemain, mon marin me prit par la main et il me soulagea habilement avant que je ne lui rende la pareille ; c'était purement sexuel, mais c'était bon de tenir un sexe adulte au lieu de la petite bite de Sven. Re : Le Camp et Samuel - Nostalgique - 11-02-2021 et voici la suite La campagne de pêche se poursuit, l'océan arctique est moins agité que les premiers jours et, surtout, la pêche est bonne, le capitaine et les hommes sont contents car les salaires vont être nettement plus importants que ce qui pouvait être attendu. L'ambiance à bord est nettement plus détendue d'autant que la perspective d'un retour avancé se précise. L'absence de femmes à bord n'est pas facile à supporter et j'ai déjà pu observer des marins se masturbant avec délectation, en fermant les yeux et ne par-venant pas toujours à réfréner leurs gémissements. J'ai pu également surprendre deux marins d'une quarantaine d'années qui faisaient largement plus que ce qui est norma-lement toléré à bord : ils avaient mal tiré le rideau qui aurait dû les cacher et, en rejoi-gnant ma cabine, Sven dormait déjà, je n'ai pu m'empêcher de voir ce que je n'aurais pas dû voir, pire, je me suis arrêté pour discrètement mater les deux corps nus qui prati-quaient une belle fellation, les deux pines étaient tendues à l'extrême, tout comme, je le reconnais, la mienne car moi également j'étais en manque manifeste ; les éjaculations dues au contact du corps de mon aide-cuistot n'étaient suffisantes et de loin, à me sa-tisfaire. Je regardais donc les deux hommes avec envie, mon sexe était largement sorti de mon slip, par ailleurs d'une propreté une peu douteuse, et mon gland se frottait contre la toile rude de mon pantalon. Mon excitation devenait douloureuse, je mouillais généreusement aussi, lorsque je fus découvert et qu'un des hommes me fit signe d'ap-procher, je n'hésitais pas. Je m'approchais d'eux tout en descendant pantalon et slip et ma bite fut immédiatement embouchée, pour ma plus grande satisfaction. Mais la ten-sion était trop forte pour nous trois et, ensemble, très rapidement nous éjaculâmes une quantité impressionnante de sperme, qui dans la bouche qui sur le ventre et, pour moi dans mon malheureux slip. Nous nous fîmes un large sourire de satisfaction réci-proque, qu'est-ce que cela pouvait faire du bien ! Demain, dans l'après-midi, nous accosterions au port de pêche et les terriens se char-geraient de s'occuper de notre récolte. Je n'avais pas encore réfléchi où j'allais crécher car j'avais résilié mon petit studio, par raison d'économie mais j'espérais que je pourrais le réintégrer. - Sven / dis-voir Antoine, si tu veux tu peux venir chez moi jusqu'à ce que tu trouves un logement, il y a de la place dans ma chambre et je pense que mon père sera ab-sent car à cette époque il travaille à l'extérieur - Antoine / Ca serait formidable car je ne pense pas rester indéfiniment ici, je veux partir à nouveau à l'aventure - Sven / Cela ne t'a pas suffi comme aventure cette campagne de pêche ? Moi, en tout cas cela m'a un peu dégoûté, mais heureusement que tu étais là pour me pro-téger car je ne sais pas si j'aurais tenu le coup - Antoine / ah ah ah, tu aurais appelé un taxi pour rentrer chez toi ? Le premier soir à terre, il y avait le repas de l'équipage et je vous laisse à penser la dé-bauche que ce fut, des mets de la région mais délicieux et que je ne connaissais pas pour certains et quant aux alcools… Les deux marins qui m'avaient donné du plaisir cherchèrent à m'attirer mais, courageusement, je résistais, je contrôlais encore bien mon état alcoolique et je ne souhaitais pas aller plus loin. J'aperçus Sven qui était visi-blement fatigué, j'en avais assez moi-même de tous ces hommes fortement enivrés en général et qui utilisaient un langage que j'avais de plus en plus de peine à com-prendre. Je rejoignis mon petit cuisinier et nous rentrâmes ensemble chez lui où, comme il l'avait prévu, nous serions seuls. Il était deux heures du matin, le soleil n'était pas couché et une luminosité typiquement nordique donnait au paysage des airs un peu phantasmagoriques, presque inquiétants, nous nous rapprochions l'un de l'autre, comme pour nous donner du courage. Dans sa chambre, sous le toit, il y avait un lit qui nous attirait, Sven était déjà déshabillé et ne cachait pas ses petites fesses, bien marquées et une raie parfaitement imberbe. Je le regardais avec un certain attendrissement et je me disais que pour la première fois depuis notre embarquement nous aurions suffisamment de place pour dormir sans nous gêner. J'étais en passe d'enlever mon slip, j'en avais mis un propre, Sven me re-gardait fixement : c'est vrai que sur le bateau, la place était tellement limitée qu'il n'avait jamais pu vraiment me voir nu et il en était de même pour moi. Moi aussi, je découvrais un petit sexe, bien recouvert ce qui n'empêchait pas son liquide séminal de marquer son territoire avec une goutte qui n'attendait que de pouvoir tomber. Deux petites couilles dont la peau était tendue à en devenir lisse et sur lesquelles quelques rares poils blonds donnaient comme un relief à cette partie de son corps ; je découvris en le regardant plus attentivement que sa pine portait également quelques poils, toujours aussi blonds et attendrissants. Au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient, j'avais l'impression que nos deux sexes grandissaient à l'unisson, son prépuce déga-geait une petite partie de ce qu'il était censé protéger. Mon excitation grandissante était telle que mon prépuce s'était totalement retiré laissant apparaître mon gland mouillé à tel point que je me demandais si ce n'était pas déjà une trace de sperme. Sven s'était agenouillé devant moi et avant que je ne réalise ce qu'il faisait, je sentis un étui chaud, doux et voluptueux qui m'enrobait. Cela dura quelques secondes lorsque Sven me poussa en arrière sur son lit où je tombais sur le dos, déséquilibré, les jambes large-ment écartées avec au milieu une petite frimousse qui me léchait avec ferveur et effi-cacité. Il avait pris à pleines mains mon trois pièces ce qui lui donnait une vue sur mes fesses, sur ma raie mais surtout sur ma rondelle et son puit d'amour dans lequel Sven avait glissé un doigt qu'il faisait aller et venir avec un mouvement tournant à la limite du supportable tellement le plaisir qu'il me donnait était fort - Moi / Oh arrête Sven, tu me rends fou… oh oh oh oui, c'est trop bon, attends je veux te faire la même… - Sven / Pas question, je veux te donner un maximum de plaisir pour te remercier de toute la protection que tu m'a accordée, pour ce sentiment ineffable que j'éprouvais chaque fois que je sentais ta barre dure contre mes fesses, pour le nombre de fois, alors que tu dormais, où j'ai pris en main ton pénis pour ressentir le plaisir d'avoir la main pleine de ta sueur et même, une fois ou deux, pour recueillir ton sperme qui s'écoulait dans ma main. Comme je ne pouvais pas bouger, j'essuyais ma main en étalant ton sperme sur ton ventre. Alors cette dette, je la paye maintenant, si tu veux, tu pourras toujours me rendre la monnaie une autre fois. Et sur ce, il reprit ses délicieuses caresses, ses délicates intrusions dans cette partie du corps la plus intime qui soit, cette partie que certains considèrent comme sale et hon-teuse, mais qui lorsque l'amour se mêle à ce viol, accepté et même souhaité, devient un supplice de Tantale. Après un moment de ce traitement, j'avertis Sven que j'allais me lâcher, que je n'aurais ni la force et encore moins la volonté de me retenir. Je sen-tais le bouillonnement dans mon bas-ventre, un bouillonnement qui montait toujours plus haut, toujours plus puissant, toujours plus. plus je ne sais quoi, mais que c'était divin. Sven s'accrocha à moi pour que je ne me retire pas, je jutais avec une force comme jamais, mon sexe nageait dans une mer de sperme, dans sa bouche trop petite pour pouvoir contenir toute ma semence de sorte que deux filets s'écoulaient à droite et à gauche. Soudain il me lâchât, ses lèvres se plaquèrent sur les miennes et alors que je dégustais mon propre jus, je sentis un violent spasme contre mon ventre, Sven se déversait dans un râle de plaisir. Nous ne sommes pas allés prendre de douches, nous étions trop exténués et de respirer nos effluves masculines étaient trop jouissifs. Je m'endormis en me disant que le petit Sven avait de grands talents cachés qu'il savait merveilleusement bien utiliser lorsqu'il en avait envie, et il en avait véritablement eu envie cette nuit. Au petit matin, je me suis rendu à la Capitainerie où je retrouvais tout l'équipage, per-sonne n'aurait voulu raté ce moment, celui de la répartition de la vente du poisson. A ma grande surprise, au lieu de recevoir le forfait qui avait été fixé, un des marins, celui m'avait fait une fellation, proposa que j'aie droit à la même répartition que tout le monde ce qui fut accepté par de vives acclamations : pour moi, c'était presque la richesse. Tout le monde regretta que je ne rempile pas pour une nouvelle expédition. Sven reçut sa part, divisée par deux vu son jeune âge. On ne lui a pas proposé de rempiler. J'avais déniché un emploi dans la Laponie suédoise comme traducteur et, accessoire-ment, comme guide pour les touristes désireux de découvrir la froidure de cette magni-fique région où le thermomètre descend régulièrement à moins vingt degrés, voire plus. Une fois de plus, ma connaissance des langues avait été déterminante pour cette en-gagement assez bien payé sans parler des pourboires consistants que les touristes payaient volontiers. On m'avait averti que l'hiver serait rude tant par le froid, les quanti-tés de neige et le blizzard qui soufflait régulièrement mais que j'aurais droit à un équi-pement approprié pour me protéger. Trois jours avant de quitter le petit village où habitait Sven, j'entendis le ronflement d'une grosse moto qui s'arrête devant la porte de la maison : C'était Samuel, ce moni-teur du camp d'été auquel j'avais participé il y a quelque années et qui avait eu des ap-proches que je considérais à l'époque comme répréhensibles. Mais j'avais évolué, j'avais vécu de nombreuses expériences masculines, avec des jeunes et des moins jeunes, avec même un très jeune comme mon petit Sven. Et malgré cette connaissance que j'avais de l'amour entre hommes, les actes de Samuel, pourtant bien innocents quand j'y pense, me révulsaient. Je m'efforçait malgré tout de l'accueillir gentiment alors qu'il avait appris que je vivais dans cette région et qu'il avait trouvé sympa de faire un petit détours pour me voir. Sven, en parfaite innocence, lui offrit un lit dans la chambre d'ami, celle que j'aurais normalement dû occupé moi-même. Le soir, Sven voulu nous laissé aller sans lui à un bon petit restaurant de poissons, car il ne com-prendrait rien à notre charabia français mais Samuel insista pour qu'il nous accom-pagne. Je remarquais que Samuel regardait Sven d'une manière particulière, il lui fai-sait des compliments que je traduisais sur la beauté de son corps, il lui passa à plu-sieurs reprises la main dans sa chevelure blonde ; je n'y accordais pas plus d'attention car je savais Samuel très tactile et surtout il m'avait confié qu'il avait achevé il y a moins de deux ans des études de pasteur protestant. Nous sommes rentrés tous les trois à la maison, un peu guilleret il est vrai et nous sommes allés nous coucher, Samuel dans la chambre qui lui avait été attribuée et Sven et moi ensemble comme nous en avions pris l'habitude. Re : Le Camp et Samuel - Nostalgique - 11-02-2021 et vois la fin... Au milieu de la nuit, j'ai entendu d'abord du bruit puis un cri. Je me soulevai dans l'obscurité dans la nuit et en tendant le bras je m'aperçut que Sven n'était pas à sa place. Je giclais hors du lit et me précipitais dans le corridor, la porte de Samuel était fermée et un filet de lumière se glissait sur le seuil. Je voulus pénétrer dans la chambre mais la porte était fermée à clé et j'entendais Sven dire "non, non s'il vous plait pas ça, je ne veux pas". Et Samuel de dire "mais si, tu vas aimer tu vas voir, je sais que tu le fais avec Antoine, arrête de bouger comme ça, tu vois j'ai déjà presque ma main sur…" Il ne put jamais achever sa phrase car d'une violente poussée, je réussis à enfoncer cette légère porte, je me jetais sur Samuel, nu et le sexe érigé, heureusement encore loin de Sven. Je pris Samuel par les couilles pour le tirer dans l'escalier et l'expulser à l'exté-rieur où en ce début d'octobre il faisait déjà très frais. Je remontais en hâte à l'étage, pris la valise ouverte et les deux trois objets posés sur la petite table et jetais le tout par la fenêtre. Samuel eu beau me supplier d'ouvrir la porte, qu'il allait tout m'expliquer, je restais inflexible et lui donnais cinq minutes pour avoir disparu, faute de quoi ce serait la police qui s'en chargerait. Trois minutes plus tard, un bruit de moteur me confirma qu'il avait décampé. Sven n'était plus dans la chambre, je rejoignis la nôtre et je le retrouvais recroquevillé dans notre lit, encore secoué de sanglots. Je le pris dans mes bras, je le serrais contre moi, je lui murmurais des mots doux, je le couvrais de baisers sur tous le corps, je lui prodiguais de multiples caresses et finalement je pris son petit sexe dans la main - Sven / [en riant] tu sais, il n'a pas pu le toucher, il n'a rien pu toucher. Merci Antoine, une fois encore tu m'as sauvé, j'ai de nouveau une dette à ton égard. Je la réglerai demain et sur ce, il s'endormit tranquillement dans mes bras. Il sentait bon, heureusement je ne décelais aucune odeur autre que la sienne, celle d'un petit mâle. Je pensais dormir profondément tout en faisant un rêve assez curieux, j'étais dans une baignoire dont les bords se rapprochaient et finissaient par toucher mon corps qui était de plus en plus coincé, qui devenait de plus en plus mince jusqu'à ce qu'il disparaisse, comme s'il était aspiré par l'écoulement de la baignoire où un petit grillage ralentissait l'évacuation de mon corps. Soudain l'obstacle n'était plus là, je sombrais dans un pré-cipice sans fond. À mi-chemin entre le rêve et un semblant de réalité, je savais que j'étais nu et que mon sexe se dressait à la verticale au-dessus de mon ventre. Je sortais de plus en plus du rêve ce qui me permit de prendre conscience qu'une ombre était à califourchon en train de faire des allées et venues sur mon sexe. Je sortais brusque-ment du rêve pour découvrir un petit Sven, face à moi, qui semblait prendre un grand plaisir à ce qu'il faisait. J'étais en lui, dans ce petit fourreau qui lui appartenait et qu'il offrait pour la première fois ; il ressentait pour la première fois cette impression si spé-ciale de sentir son intestin envahit par un objet incongru mais qu'il appréciait haute-ment, cet objet qui se frottait contre ses parois intérieures et qui les faisaient palpiter de plaisir. Face à moi, il ne pouvait rien cacher ce qui me permettait de voir avec délecta-tion ma pine qui entrait et sortait de l'orifice de son petit cul, de voir cet orifice tendu et luisant de sueur mais surtout de nos sécrétions réciproques, de plus en plus abon-dantes. Ma bite fut soudain comme enfermée dans un mouvement qui avait cessé alors que les muscles de son sphincter me transmettaient la jouissance qu'il ressentait en sentant les jets de mon sperme jaillir en lui alors que sa propre semence, incapable de ne pas sortir, se répandait sur le haut de mon torse et sur ma figure. Dans mon rêve j'étais toujours en lui et je voyais mon propre sperme qui commençait à sortir autour de mon pieu et de son petit cul. Sven n'avait pas encore dit un mot lorsqu'il se pencha sur moi pour m'embrasser et partager nos spermes qu'il avait consciencieusement récoltés. - Voilà Antoine, je t'ai dit hier soir que je réglerais ma dette ce matin, j'espère que tu as aimé, pour moi c'était fabuleux. Merci Antoine ! Sven s'était rendormi, il était encore tôt et je restais éveillé, déconcerté par ce que je ve-nais de vivre grâce à un petit mâle que je pensais inexpérimenté alors que le puceau s'était moi. Sois il était très expérimenté et cette idée me déplaisait soit il était excep-tionnellement doué avec une volonté innée de partager ses découvertes : cette idée me convenait parfaitement avec en plus un sentiment de fierté qu'il m'ait choisi moi, An-toine, l'étranger d'un pays si éloigné du sien. Cela me remettait en question, moi et mes plans d'avenir car en principe je devais quit-ter cette région dans deux jours ce qui me contraignait à dire "Adieu" à Sven et cette perspective me faisait soudain très mal. J'éprouvais une impression curieuse que je n'avais jamais ressentie, que je ne connaissais pas mais qui était bien présente : Pour la première fois depuis je sillonnais l'Europe, que j'avais connu des filles et des gar-çons avec qui j'avais fait l'amour sans amour, surtout des garçons, je sentais que j'au-rais du mal à tenir l'engagement que je m'étais fait à moi-même "Ne t'attache jamais à quelqu'un, garde ta liberté". Sven était clairement en train de me faire douter de moi-même. Il fallait que je fasse le point de la situation pour y voir plus clair, pour cela je me donnais une semaine, donc je repoussais mon départ d'autant. Sven sauta de joie lorsque je lui annonçais que je restais une semaine de plus et il de-vient soudain très sérieux lorsque je lui exposais les raisons de ce report - Sven / explique moi ce qui se passe dans ta tête, j'ai l'impression que tu es déso-rienté - Antoine / Je me sens responsable de ce salopard qui a voulu te violer, toi petit être innocent, je m'en veux à mort de ce qui a bien failli t'arriver et j'ai peur de te laisser seul si peu de temps après cette tentative. Il me semble qu'il est de mon devoir de veiller sur toi, au moins pendant un certain temps - Sven / [en riant de bon cœur] Ne t'en fait pas, je ne suis ni déstabilisé ni n'ai besoin d'un psychologue, car je n'ai pas eu vraiment peur : j'avais une arme secrète, je connais quelques passes d'auto-défense qui l'auraient envoyé valser à l'autre bout de la pièce avec en passant un bon coup dans son entrejambe ! Jamais je ne me serais engagé sur le chalutier si je n'avais pas eu cette connaissance défensive ! Mais Antoine, j'ai l'idée que tu ne m'as pas tout dit sur les raisons qui t'incitent à res-ter encore quelques jours, ce dont je me réjouis à tous points de vue ! - Antoine / Je crois que je t'ai sous-estimé, je pensais que tu étais inexpérimenté et voilà que tu te révèles un amant extraordinaire qui m'a donné du plaisir comme je n'en avais encore jamais, tu entends jamais ressenti. Je découvre un garçon plein de sensibilité, de bon sens et sachant parfaitement s'assumer. - Sven / Un amant extraordinaire, tu me flattes vraiment car, tu sais, j'étais puceau avant que tu viennes me déflorer, tu étais le premier, jamais personne n'avait saisi ma bite avec autant de délicatesse. Alors disons que nous sommes tous les deux des garçons qui aimons le sexe avec le plaisir qu'il accompagne et de pouvoir le partager avec celui qu'on aime, [en rougissant] enfin qu'on apprécie. - Antoine / Tu as dit "partager avec celui qu'on aime"… - Sven / [maintenant rouge pivoine] oui, enfin, façon de parler car… - Antoine / car moi, je crois sérieusement que je commence à t'aimer De rouge pivoine qu'il était, Sven a brusquement pâli, il est resté immobile comme sta-tufié puis, sans un mot il est parti en courant. Je suis bien évidemment resté stupéfait de sa réaction, totalement inattendue chez lui car d'habitude il se maîtrise très bien ; or là, il a incontestablement pété les plombs : Qu'avais-je fait ou dit ? Je ne pensais pas un instant qu'il ait pu être choqué par le fait que je lui avoue que je l'aimais, il n'est pas stupide, il devait s'en douter et même en être certain. Ou était-ce le fait que j'aie dis "je crois, donc dans son esprit cela peut vouloir dire que je n'en suis pas sûr, je commence à t'aimer, alors qu'il s'imaginait que je l'aimais, tout simplement" Je rentrais tranquillement chez nous, enfin chez lui, et j'avais bien l'intention de lui té-moigner par tous les moyens que je l'aimais vraiment. - Sven / D'abord excuse-moi pour ma réaction qui a été comme un acte de défense - Antoine / De défense contre quoi, contre qui ? - Sven / Tu ne le sais peut-être pas, mais ce n'est pas Sven que tu aimes, c'est son corps - Antoine / Mais tu es fou, je… - Sven / Non, je le sais, tu aimes la fragilité de mon corps, tu aimes mon sourire, tu aimes mon petit sexe et les boules qui vont avec, tu aimes vois mes fesses bien re-bondies, tu aimes jouer avec la collerette de mon cul, oui, tu aurais voulu à plu-sieurs reprises me pénétrer mais je m'y suis toujours opposé. Antoine, regarde bien en toi et tu verras que j'ai raison. Alors on va passer une dernière nuit ensemble et demain je te demande de me quitter. Et puis, j'aime mon pays, ma région et je n'ai pas envie de les quitter et toi, je sais qu'un jour tu retourneras dans les montagnes que tu aimes. Je restais silencieux, je réfléchissais à tout ce qu'il m'avait dit et je réalisais une fois de plus la profondeur de sa pensée et le solide bon sens qu'il avait et que je n'avais pas. - Antoine / Je partirai demain et j'emporterai le souvenir d'un merveilleux garçon Nous avons passé une nuit que je n'oublierai jamais. J'ai aimé caresser son corps dont la peau est d'une douceur extrême, spécialement dans les endroits les plus intimes. J'ai aimé lorsqu'il promenait sa langue avec une sensualité inégalable sur mon sexe en remontant avec lenteur de la base jusqu'à sa couronne, me faisant attendre, languir avant d'arriver sur mon gland qu'il contournait dans tous les sens. J'ai aimé lorsque qu'il gémissait alors que ma langue explorait sa raie, depuis ses testicules que je pre-nais en bouche en passant, jusqu'à son petit puit d'amour où ma langue cherchait à s'introduire. J'ai aimé tout ce qu'il m'a fait et je crois qu'il a aimé tout ce que je lui ai fait. Lorsque je l'ai quitté, je savais qu'il avait raison, c'est son corps que j'aimais, ce n'était pas le garçon très fin et très intelligeant qui se cachait derrière son charme sexuel. F I N Re : Le Camp et Samuel - emmanolife - 11-02-2021 Merci, Nostalgique, pour ce récit sympa et original ! Un récit complètement décalé par rapport à ce qu'on peut lire ailleurs (je pense notamment à Scribay et un petit peu à Slygame). Récit non calé dans le temps, mais que je situerais dans les années 50/60, à cause de la précarité des installations du Camp et des méthodes de pêche artisanales. Le prêtre pédophile qui figure dans le titre n'est probablement pas la figure marquante ; même s'il revient plusieurs fois dans le récit, il est vite évacué. Le petit Sven est nettement plus intéressant, et notamment sa transformation, de gamin paumé, en difficulté pendant la campagne de pêche, à l'amant doué et surtout lucide qu'il devient à la fin. Sa maturité est étonnante, à un âge où la plupart des mecs ont plutôt tendance à se laisser emporter par le plaisir sensuel. Voilà qui nous change des récits où les héros se font trois bisous et se jurent un amour éternel (qui durera peut-être jusqu'aux prochaines vacances). J'ai beaucoup aimé cette fin. Merci encore ! Re : Le Camp et Samuel - Philou0033 - 12-02-2021 Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] ! Très beau récit qui comme le dit [member=67]emmanolife[/member] change de ce qu'on a l'habitude de lire. C'est cette dualité entre Sven et Antoine, tout les oppose. Sven le jeune garçons frêle, timide qui est "à la merci des autres marins" et qui est protégé par Antoine, le cuisinier qui n'a pas peur de piloter le bateau ou de donner un coup de main pour remonter les filets de pêche s'i le faut! Mais Sven c'est aussi un garçons qui est intelligent, qui bien que puceau sait s'y faire et s'adapter. Antoine lui est attiré par la beauté de Sven, de son corps, de son petit pénis et de ses deux petites boules. Antoine l'aime-t-il pour son esprit ou uniquement pour son corps. Sven a raison de dire qu'Antoine n'est attiré que par le corps, le physique mais par par l'esprit, l'âme de Sven. Sven a bien compris qu'Antoine n'était pas celui qu'il lui fallait. Il était présent un bout de temps, mais il allait plus que probablement repartir vers d'autres horizons. Merci pour ce très bon moment de lecture. Je t'embrasse! Philou Re : Le Camp et Samuel - KLO7514 - 12-02-2021 Exact, mes chers "prédécesseurs en commentaire" : Où l'on se rend compte de ce qu'est le VÉRITABLE amour, entier,sans restriction. Je repense à ce film intitulé «Casanova»: dans une scène, il se trouve nu avec une fille dans une gondole à l'intérieur du hangar. Survient l'amoureux de la fille, armé d'un pistolet. Ce dernier le met en joue et dit : «Si vous jurez d'aimer Julia toute votre vie, de la voir vieillir, de l'assister quand elle ne sera plus la beauté qu'elle est, la soigner le mieux possible quand elle sera malade...je me retire et vous la laisse. Sinon, retirez-vous!» Et Casanova s'enfuit... Je peux dire que j'ai beaucoup apprécié ton récit, cher Nostalgique. Encore un grand merci : il y en a rarement de tels. KLO. Re : Le Camp et Samuel - Nostalgique - 14-02-2021 Un très grand merci à KLO, Philou et Emmanofile pour vos messages si positifs que j'en rougis presque ! Contrairement aux règles rédactionnelles, je n'avais aucun plan pour construire cette histoire qui s'est donc développée au fur et à mesure que je tapais sur mon clavier en suivant mon inspiration. Je pense reprendre quelques récits sortis en son temps sur Docti, éventuellement en apportant quelques modifications. Cela me fera plaisir si vous continuez à me suivre. Je vous embrasse tous les trois, et encore merci pour votre soutien. Nost. |