Récits érotiques - Slygame
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Re : location contre service - pinmaritime108 - 03-04-2021

Il baissa la tête, pensif.

- Si.
- C’est ça que je ressentais moi aussi.
- Tu veux dire que tu pourrais recommencer ?
- Oui !

Sa question était plus de la curiosité que de l’envie, contrairement à ma réponse. Je sentais mon sexe s’inonder à mesure que je lui parlais.

- Tu veux dire que tu as envie ?
- Oh que oui !
- Avec toi c’était super agréable, mais t’es ma sœur…
- J’ai envie de toi Loïc.

Ça y était, je perdais déjà la tête. C’était aussi fort que la fois précédente, pas pire, mais pas mieux. Et je compris que je ne pouvais rien faire quand j’étais dans cet état là. Quelqu’un au fond de moi me disait d’arrêter, mais une autre personne était aux commandes de mon corps. Moi je m’observais assez perversement.

- Dis-moi Loïc, tu as un fantasme ?
- Pardon ?
- J’ai envie de te faire plaisir.
- Bah… oui, sur la table de la cuisine.
- Va chercher la laisse de Tosca… je serai toute à toi.

Un sourire se dessina sur le visage de Loïc qui se leva et partit sans demander son reste. Tosca était notre ancienne chienne, un labrador qui avait été adopté alors que maman écoutait en boucle l’Opéra éponyme. Damien m’avait transmis son fantasme, et Loïc semblait le partager. Il ne devait pas être rare. Il revint bien vite avec le collier et la laisse.

- Allez, retire-moi ces vêtements. Une chienne n’en porte pas.


Je souris. J’avais l’impression d’entendre Damien.

CHAPITRE 21: La faiblesse de la chair
Mes vêtements tombèrent sans attendre et sans question. Je m’agenouillai devant lui pour qu’il puisse aisément me passer le collier autour du cou.

- Tu en as vraiment envie ?
- Oh que oui !
- Dans ce cas…

A ma grande surprise, il sortit de sa poche son téléphone portable et me le tendit. Il y avait un message d’un numéro non-enregistré.

Bonjour Loïc, vous ne me connaissez pas mais je m’appelle Damien et je suis le petit ami de Louise. Elle m’a contacté ce matin pour m’avouer ce qu’elle avait fait avec vous. Il ne faut surtout pas lui en tenir rigueur, même si cela peut être compliqué à gérer. Contre mon avis, elle a accepté de servir de cobaye dans un protocole pharmaceutique de test d’un nouveau médicament. Il semblerait que, parmi les effets secondaires, une explosion de la libido soit à craindre. Une bonne douche froide devrait suffire à l’aider s’il devait y avoir récidive.


J’étais stupéfaite. Comment avait-il eu connaissance du numéro de mon frère ? J’étais également soulagée : il excusait mon comportement de la veille. Je relevai la tête vers Loïc. La surprise avait dissipé, au moins temporairement, mon envie. Il avait la laisse à la main.

- Alors, on laisse tomber ?
- Oui… je suis désolée, je vais retourner me coucher.

Il fallait profiter de ces moment de lucidité pour m’éloigner de lui. Plus j’étais proche d’un homme et plus l’effet était fort. En plus, je n’avais aucune idée du temps que durerait ce retour à la normale. Je me levai et partis, laissant mes vêtements là, préférant ne pas perdre de temps. J’étais arrivée à sa porte quand je sentais ses mains me saisir par les hanches et m’attirer en arrière, me plaquant contre son érection. Son sexe était dur, bien sensible à travers son box. Il venait tout naturellement épouser le creux de mes fesses. Je sentis ma raison me quitter très vite, bien trop vite. Il vint me mordiller le lobe de l’oreille pour me chuchoter :

- Moi je t’aime bien en petite chienne en chaleur. En es-tu une ?
- O-oui.

Je bredouillais, l’esprit confus et le cœur battant la chamade. L’une de ses mains vint caresser mon sexe alors que l’autre remonta pour saisir mon sein fermement, jouant distraitement avec mon téton. Il me murmura à l’oreille :

- As-tu envie de retourner dans ta chambre ?

Je me concentrai, rassemblant toute ma volonté pour lui répondre. Mais dans ce délai, sans doute trop long, son doigt glissa entre mes lèvres pour venir effleurer mon clitoris. Le frisson qui me parcourut balaya mes résistances.

- Alors, chienne ou sœur ?
- L-les deux…
- Est-ce que tu prends la pilule ?
- Non.
- Je n’ai pas de capote…
- Pas grave !

Il se figea, semblant soudain comprendre.

- Mais alors hier on a pris un risque ?
- Oui.
- Et si jamais…
- J’en ai envie !


Re : location contre service - pinmaritime108 - 03-04-2021

Ma voix exprimait maintenant la frustration et l’impatience. La réaction de Loïc me surprit. Au lieu d’avoir peur et de me repousser, il me lâcha et alla s’allonger sur le lit. Son membre dressé avait tout du phare qui attirait mon navire.

- Tu en as envie ? Alors viens, mais ce sera ton action et tes responsabilités !

Il en fallait bien plus pour me faire changer d’envie. Je le suivis sur le lit, m’accroupis au-dessus de ses hanches et, le guidant de la main, vins doucement m’asseoir sur lui. Je gémis de plaisir en le sentant glisser tout au fond de moi. Penchée en avant, sur lui, je me mis alors à faire jouer mes hanches d’avant en arrière pour le faire coulisser. C’était l’extase la plus complète. Au départ impassible, il ne tarda pas à venir saisir et lécher ma poitrine qui s’offrait à lui. Je jouis deux fois avant que son tour ne vienne, mais je n’arrêtai pas avant qu’il me demande grâce.

Les effets de la pilule se dissipèrent à nouveau. Tout comme les fois précédentes, le sperme semblait avoir un effet apaisant, sans doute quelque chose de profondément instinctif, mais je ne suis pas biologiste. Le désir disparut, ce fut la gêne qui m’envahit. J’étais là, entièrement nue et dévoilée à mon frère et son sexe profondément ancré en moi. Ce fut également très bizarre de le sentir venir caresser mon sein.

- Alors ma petite chienne, tu as eu ce que tu voulais ?
- Appelle-moi Louise s’il te plaît.

Il me répondit d’un coup de hanches qui vint frapper mon col, m’arrachant un gémissement de plaisir et propageant dans mon corps une onde très agréable. Ses deux mains vinrent jouer avec ma poitrine.

- Tu disais ?
- Merci maître.
- Je préfère.

Les hommes étant ce qu’ils sont, il finit bien vite par se ratatiner et se tourna pour dormir. Je ramassai mes vêtements pour retourner à ma chambre. Des bruits de pas se firent entendre dans la nuit. Tout nue, je me cachai dans l’ombre pour laisser passer mon père, sans doute levé pour aller boire un verre d’eau. Je sentis à son passage cette odeur musquée, cette odeur douce et forte d’homme. Ma seconde pilule commençait à faire effet.

Non ! Pas lui ! Pas papa ! Me mordant les lèvres, je retournai à ma chambre alors que mon entre-jambes me poussait à tourner les talons et à me rendre à la cuisine.
CHAPITRE 22: Retour à la normale
Dans ma chambre la chaleur montait à nouveau. J’avais du mal à garder les idées claires. Des images me venaient à l’esprit, des images dont je ne voulais pas. Ce n’était pas spécialement mon père que j’imaginais sur moi, mais plutôt une sorte d’ombre, un homme sans visage, plutôt une incarnation du stéréotype. C’était une sorte de corps sur lequel je pouvais apposer n’importe quelle identité, que ce soit celle de Damien, de Loïc… ou de n’importe qui. Le désir montait, je le sentais, et je savais pertinemment que je ne garderais pas longtemps ma lucidité, quelle que puisse être ma volonté.

Tendant l’oreille, j’attendis d’entendre papa retourner dans sa chambre pour me glisser hors de la sienne. Il n’était pas question pour moi d’aller prendre une douche froide. La salle de bain était contiguë à la chambre parentale et je ne voulais pas prendre le risque de le croiser à nouveau. Toujours nue, je me faufilai jusqu’à la porte de l’entrée. Le vent nocturne me fit frissonner. C’était un bon début. Je ne pouvais pas me baigner dans la mer, je risquai l’hypothermie. Cependant un petit séjour dehors allait me rafraîchir les idées.

Cachée dans les buissons pour ne pas me faire voir depuis la route, même si les voitures étaient très rares à cette heure tardive, j’attendis de grelotter avant de rentrer. Pour être brutale, la méthode s’avéra efficace. Je finis donc par rentrer pour aller me coucher. La chance devait être avec moi : le désir ne se contre-manifesta pas, et en plus je n’attrapai pas froid cette nuit là.

Je doute qu’il soit utile de vous décrire la gêne lors de la journée de dimanche. Je n’arrivai pas à croiser le regard de Loïc qui, lui par contre, semblait parfaitement à l’aise. J’aurais bien aimé dire qu’il avait profité de moi, mais c’était bien moi qui avais accepté de jouer à ce jeu avec Damien. Lui n’étais qu’une victime collatérale d’une certaine façon. Je préférai donc rentrer plus tôt et arrivai à Paris en tout début d’après-midi. Le voyage se passa presque sans encombre. De menus retards sur la route dus à un accident me firent arriver agacée. J’étais ravie d’enfin rentrer à la maison pour pouvoir y déposer mes affaires. Damien était installé dans son fauteuil, dans le salon, en train de lire un livre à la couverture de cuir, une œuvre de Voltaire ou de Diderot, je ne sais plus. Il faut bien dire que les goûts littéraires de Damien étaient des plus classiques et des plus ennuyeux. Il leva le regard sur moi, me sourit, et posa son livre.

- Alors Louise ? T’es-tu bien amusée ?
- Je ne dirais pas ça, mais ta pilule est trop efficace !

Il sourit sans rien répondre.

- J’ai fauté une seconde fois, et je l’aurais fait une troisième sans l’astuce de la douche froide.
- Je m’en doutais, mais jamais je n’aurais cru que cela te pousserait à coucher avec un membre de ta propre famille.
- Mais je ne contrôle plus rien avec ça ! C’est effrayant !

Il se leva, s’approcha de moi, et sans un mot me prit dans ses bras. Je me sentis fondre. J’en avais tellement besoin : juste un peu de douceur, de l’attention. Ce n’était pas du sexe, mais de la tendresse tout simple. J’en aurais presque pleuré.

Je sais que la suite ne vous intéressera pas : une semaine durant il n’y eu qu’une vie de couple très banale et très agréable. J’allai en cours en journée, lui au travail ; nous mangions ensemble, discutions, parfois regardions la télévision ; le soir venu nous nous couchions l’un contre l’autre et dormions paisiblement. J’en avais un tel besoin que je ne m’en étais pas même rendu compte. Le week-end avait éprouvé mes nerfs.

Le samedi suivant je me réveillai dans un lit vide. Il est vrai que, sans réveil, j’ai toujours été plus paresseuse que lui. Je me levai donc, saisis une robe de chambre dont je nouai la ceinture autour de ma taille, et me rendis à la cuisine. Damien s’y trouvai, tout habillé. Il avait acheté des croissants et était en train de préparer un thé aux fruits blancs, mon préféré. Je lui sautai au cou et l’embrassai.

- Dis-moi ma petite étudiante, ne t’avais-je pas fait une promesse ?
- Pour le petit-déjeuner ? Je ne crois pas, non.
- Pour de la lingerie.
- Oh !

Je souris, presque timidement.

- Tu sais, je n’en porte presque plus du tout. Je pense même que cela me ferait bizarre d’en remettre.

Comme pour confirmer mes dires, il glissa une main sous ma robe de chambre pour saisir l’un de mes seins qui s’y baladaient librement. Il le caressa doucement et, sans retirer sa main :



Re : location contre service - pinmaritime108 - 03-04-2021

- Je vois ça. Mais cela ne te ferait pas plaisir ?
- Ça dépend : tu me préfères avec ou sans ?
- Sans, il n’y a aucun doute là-dessus. Dans ce cas là, je te propose de porter autre chose, de plus intime.
- Plus intime que de la lingerie ?

Là il piquait ma curiosité. Pensait-il à une sorte de sex-toy ? Pourquoi pas, il en avait déjà fait usage, mais pas si souvent.

- A quoi penses-tu ?
- A un tatouage. J’aimerais que tu portes ma marque.

Tout ce qui était piercing ou tatouage, ce n’était pas vraiment mon truc. Je n’en avais aucun, et l’idée de me faire piquer volontairement pour autre chose qu’un vaccin ne me tentait pas vraiment.

- Ta marque ? Tu veux dire un truc du genre « propriété de Damien, ne pas toucher ? »

Il éclata de rire.

- Non, je pensais à quelque chose de plus discret. En l’occurrence mon symbole serait plutôt un petit D dans un carreau, comme les carreaux des cartes. Il ne ferait pas plus de trois centimètres de côté et se trouverait sur ta fesse.

Bon, déjà la fesse c’est pas la partie la plus sensible du corps, ça c’était le bon point. L’endroit devrait être discret et peu visible, autre bon point, et enfin ce genre de tatouage serait assez neutre pour qui ne connaît pas le symbole, troisième bon point. Restait l’aiguille…

- Et si je dis oui, qu’est-ce que je gagne ?
- Je te pardonne ta seconde tromperie.

Ah oui, je l’avais presque oubliée celle-là.

- Bon, je suppose que je peux faire cet effort.
- Parfait ! Quand tu auras petit-déjeuné, vas prendre ta laisse et ton collier, on va voir le médecin.
- Quel médecin ?
- Aurais-tu déjà oublié la troisième condition ?


CHAPITRE 23: Petite balade

Mes yeux s’arrondirent. La troisième condition ? Plus d’une semaine s’était écoulée et j’étais du genre à ne pas retenir les choses si facilement. Il me revenait sans mal qu’il y avait bien trois conditions, mais alors la dernière… Mon expression dût être assez explicite parce que Damien éclata de rire et secoua la tête. Je me sentis penaude, un peu comme peut l’être une petite fille qui se fait gourmander pour avoir été trop tête-en-l’air.

- Allons Louise, essaie donc de faire attention. Il s’agissait de la visite chez le médecin.

Ah mais oui ! Étais-je sotte ! La demande concernant la laisse et le collier me sembla d’autant plus incongrue. Pensait-il jouer avec moi avant, ou peut-être sur le chemin du retour ? Cela, c’était son affaire. Je n’avais pas à le questionner dessus. Je lui souris donc simplement en guise d’assentiment, puis je me dirigeai vers ma chambre pour y choisir de quoi me vêtir. Connaissant bien ses goûts, j’optai pour une longue robe blanche cintrée très simple et confortable mais dont la coupe lui conviendrai parfaitement à ses goûts un peu ancien. J’hésitai un peu à mettre des sous-vêtements, puisque j’allai chez le médecin, mais puisqu’il s’agissait de l’un de ses amis, m’avait-il dit, celui-ci serait probablement au courant de ses penchants. Je décidait donc finalement de me contenter de la robe légère et de sandales pour tout vêtement.
Il s’était arrêté à la porte de ma chambre, appuyé contre le chambranle. Son sourire appréciateur me vint droit au cœur comme un compliment. Je lui sautai au cou pour l’embrasser. Ses mains se posèrent alors sur ma taille et il me fit voler autour de lui tout en maintenant avec beaucoup de délicatesse ses lèvres sur les miennes. Lorsqu’il me posa, je me blottis quelques instants contre son cœur avant de m’en séparer pour m’avancer vers la porte.

- Alors, est-ce qu’on y va ?

Il prit ma main et nous quittâmes l’appartement. Nous prîmes la voiture garée à deux rues de là. J’aimais ce confort que donnent les grands sièges de cuir, cette impression de cocon qu’apportent les vitres teintées et le silence remarquable à l’intérieur de l’habitacle. La vieille 205 de mon frère en était l’exact opposée sur tous ces points. Le moteur ronronnait alors que nous quittâmes Paris. Damien conduisait prudemment et avec fluidité. Je regardais l’architecture changer tandis que nous allâmes des beaux quartiers vers ceux plus résidentiels, et enfin apparurent les premiers champs. Ce médecin n’habitait pas la porte d’à côté, pour le moins. Damien prit des petites routes de campagnes, serpentant entre prairies et bosquets, puis forêts. Il descendit les vitres pour laisser entrer une odeur d’humus et d’herbe rendue humide par la pluie qui était tombée en fin de nuit dernière. Il finit par prendre un chemin de forêt et s’arrêta dans un recoin isolé. Je tournai vers lui un regard interrogateur.

- Descend et vas ouvrir le coffre. Tu saura quoi faire.

Ne comprenant pas bien, je descendis, fis le tour de la voiture et ouvris le haillon. Bien calée, j’y trouvai une longue boite de bois clair sans inscription ni fioriture, close par un fermoir en métal. Une fois ouverte, tout fut clair : Il y avait là une laisse, un large collier dont le cuir portait mon nom gravé, ainsi qu’une sorte de cône de plastique arrondi dont la base s’ornait de ce qui ressemblait furieusement à une queue de chien. La surface était très douce et légèrement souple mais cachait un cœur plus ferme. Je regardai alentour et tandis l’oreille. Il n’y avait autre signe de l’homme que de lointain bruits de voiture, probablement sur une grande nationale ou une autoroute. Le reste n’était que bruissements de feuilles et chants d’oiseaux. Je commençai par retirer ma robe, mis le collier et pris la laisse et l’autre étrange objet. Revenue à la hauteur de la vitre baissée de Damien, je lui tandis la laisse et lui montrai l’objet inconnu.

- Je suppose que tu ne sais pas ce que c’est.
- Non Damien, je n’en ai aucune idée.
- Ne t’en fais pas, tu le sauras très vite. Range ta robe dans le coffre, garde la laisse et l’objet avec toi et remonte en voiture.

Il dut voir mes yeux effarés parce qu’il ajouta aussitôt :

- Ne t’en fais pas, les vitres sont teintées et on ne voit rien de l’extérieur.

A moitié rassurée seulement je montai à côté de lui. Le contact du cuir sur mon cul nu me fit une impression toute différente : celle d’être plus nue encore qu’une seconde auparavant. Je mis ma ceinture et la voiture reparti. Nous croisâmes évidemment d’autres véhicules. J’eus beau chercher, personne ne semblait regarder dans ma direction, et ce même quand nous étions arrêtés au feu rouge. Les seuls regards semblaient plutôt destinés à la voiture, notamment au trident qui ornait sa calandre. Les vitres à peine entre-ouvertes pour laisser passer un filet d’air, cela ressemblait surtout à une balade en campagne.

À la sortie d’un village, je fus prise de panique quand une sirène de voiture se fit entendre derrière nous. Elle nous rattrapa rapidement et fit signe à Damien de se ranger sur le côté. Je me ratatinai dans mon siège, morte de peur qu’on puisse me voir ainsi. Damien posa alors la main sur ma cuisse, me rassurant immédiatement, et il se rangea sagement. Il coupa le moteur et attendit. Deux hommes sortir de la voiture de police. Le premier, un homme d’une trentaine d’année environ, s’approcha pour noter semblerait-il le numéro de plaque avant de retourner à son véhicule. L’autre, un homme d’une bonne cinquantaine d’année et dont l’épaisse barbe moins poivre que sel s’ornait d’une magnifique moustache se porta à la hauteur de Damien, lequel descendit sa vitre sans attendre.

- Bonjour monsieur l’agent, que puis-je pour vous ?

Me voyant, l’homme se figea et sa main descendit lentement vers son côté.

- Est-ce que tout va bien mademoiselle ?

La méprise me fit sourire et c’est très chaleureusement que je lui répondis :

- Parfaitement bien monsieur l’agent !

C’était peut-être idiot, et certainement déplacé, mais j’adorais l’effort visible que faisait l’agent pour ne pas regarder ma poitrine et même descendre plus bas. Damien m’avait appris à aimer me sentir désirable. L’homme se comportait en parfait gentilhomme tout en me complimentant bien malgré lui. Il toussa pour se donner une constance et se redressa afin de ne plus pouvoir voir que Damien.

- Vous savez que vous n’avez pas le droit de rouler avec un pare-brise teinté ?
- Vous faites erreur monsieur l’agent. J’ai une dérogation. Je vous invite à regarder le document qui se trouve avec ma carte grise.

Damien les lui tendit alors. L’agent, tout décontenancé par ma présence, en avait oublié de demander les papiers du véhicule et le permis de conduire. Après vérification il nous souhaita bonne route et se retira. Nous reprîmes la route. J’étais souriante et fière, Damien rayonnait de même. Nous plaisantâmes sur ce qu’il allait dire à son collègue et la probable jalousie du plus jeune.
Après quelques kilomètres de plus, la voiture prit un chemin de terre battue s’ouvrant dans une grande haie, l’entrée discrète d’un domaine privé très boisé. Après un tournant nous cachant complètement de la route, Damien arrêta la voiture. Une grande demeure était visible à un peu plus d’une centaine de mètres de là.

- Nous y sommes. Descends et attache le collier, je m’occupe du reste.

J’obéis sans discuter. Il vint vérifier que le mousqueton était bien accroché et ouvrit la boite à gant dans laquelle se trouvait un tube de lubrifiant.

- Mets-toi à quatre pattes sur la siège, le cul vers dehors, comme pour une levrette.
- Tu ne penses pas le faire ici ?!
- Ne discute pas !

Son ton n’invitait pas au dialogue. Après tout j’étais en punition. Je n’avais pas spécialement envie tout de suite, mais l’appétit vient en mangeant dit-on. Je me positionnais donc. Je fus surprise de sentir le contact froid du gel contre mon anus qui se contracta instinctivement. Ce n’était pourtant pas là le goût de Damien. Je ne dis rien, me demandant ce qu’il allait se passer. Usant de ses doigts, de caresses, et de mots rassurants, il parvint à me détendre et je sentis quelque chose entrer en moi. Ce n’est qu’alors que je compris l’usage de l’étrange objet. Il me fit ensuite sortir de la voiture et me tenir debout. Ce corps étranger en moi n’était pas vraiment désagréable, mais il était vraiment perturbant. Damien me tira avec la laisse vers la demeure. Je le suivi, trébuchant. Le gros gravier n’était pas spécialement désagréable sous mes pieds nus. J’avais plutôt peur d’être vue ainsi. Ma surprise fut surtout de voir la plaque située à l’entrée du bâtiment :
Docteur Mandriva

Vétérinaire







Re : location contre service - pinmaritime108 - 03-04-2021

            FIN Aucunes suites de disponible


Re : location contre service - admirateur17 - 04-04-2021

Il reste a espérer que Selenime retrouve le chemin de son récit. Merci Pinmaritime  de lui avoir donné une seconde vie !


Re : location contre service - Louklouk - 26-04-2021

Hello !
Est-ce que cette histoire n'est pas de toi ?
Et si tu l'as publiée, ne pourrais-tu la poursuivre ?