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Le Père Noël ne sera pas en retard - Version imprimable

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Le Père Noël ne sera pas en retard - Louklouk - 18-11-2020

Hello !
Un gentil p'tit conte de Noël, pour commencer à rêver...
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Le Père Noël ne sera pas en retard


Kévin était triste comme la pluie, en ce 24 décembre, car le beau et fin Thierry venait de disparaître de sa vie, par ce beau matin — il faisait un soleil superbe —, faisant fi de six mois d’ivresse, et surtout du réveillon prévu en amoureux.

Pour tout dire, il n’avait jamais pensé que ce Thierry-là serait l’homme de sa vie… Cette folle perdue avait ses charmes, emmy lesquels un chibre de première grandeur qui avait eu un peu de mal à vaincre les défenses naturelles de Kévin, mais auquel il s’était vraiment attaché. Liane blonde et alternativement colorée de bleu, de vert ou de rose, voire les trois ensemble — ses amis l’avaient surnommé « l’Ara » —, Thierry ne passait pas inaperçu, même dans la grande ville. Et sa gueule de frappe aguicheuse lui attirait des hommages en nombre, auxquels elle avait du mal à résister… mais Kévin en avait pris son parti, affirmant même plaisamment qu’il ne pourrait plus passer sous l’Arc de Triomphe… Malgré tout, il y avait de la tendresse, entre ces deux-là, et comme on aimait autant le sexe l’un que l’autre, les choses auraient pu durer un moment.

Mais la veille, on était allé commander des huîtres, et Thierry avait apparemment fait une touche avec l’arpète de l’écailler, une pétasse dans son genre, ce qui n’avait point troublé Kévin. Il ne s’était donc point méfié quand, la veille au soir, on s’était disputé pour un motif futile, ni quand l’autre, boudeur, s’était retiré dans la salle de bains pour un téléphoner.

C’est pourquoi, alors que ledit arpète venait livrer la commande, il vit Thierry se jeter dessus pour lui rouler un patin, et déclamer avec des accents à la Sarah Bernhardt qu’il était vraiment trop malheureux ici, et qu’il devait partir. Ce qu’il fit donc sous les yeux atterrés du beau Kévin. Yeux qui firent immédiatement concurrence aux chutes Victoria pendant un bon quart d’heure… Il fut cependant stoppé par Sigefroy, un de ses bons amis, qui tenta de le consoler, et l’invita immédiatement pour le réveillon. Mais Kévin refusa, redoutant d’assombrir l’assemblée.

— Tu veux que je vienne t’enculer vite fait, bout d’chou ? — la proposition vous surprendra, mais elle n’avait rien d’indécent : ce fieffé hétéro de Sigefroy avait à ses heures perdues plusieurs fois fait l’hommage de sa foisonnante virilité à Kévin, en toute amitié.
— Non, non, t’es gentil, ça ira… mais je retiens la proposition pour mes étrennes !
— Ah ! Ah ! Ah ! Je vois que le mort perd pas le nord ! T’façon, si tu veux venir, t’as qu’à le dire, y aura c’qu’y faut… y compris pour te sauter.
— Vraiment ?
— Ouais, deux nouveaux potes de Caroline, pas farouches, apparemment. Alors t’hésites pas, hein ?

Kévin remercia, et considéra la situation : il était neuf heures, il était habillé et il faisait un temps magnifique… Il décida de sortir. Ce qui le fit rager le plus était qu’il avait acheté à Thierry une série de strings plus délirants les uns que les autres… et que ce traître ne pourrait plus y prétendre, même s’il n’était pas exclu qu’il réapparût d’ici peu. De toute façon, tout son bien ne tenait pas dans le sac à dos qu’il avait pris à la volée, et sûrement préparé en douce la veille…

Or donc, il arriva peu après devant les Galeries Farfouillettes, décorées « Noël » jusqu’à l’écœurement des popula-tions, qui ne s’y pressaient pas encore. Mais il arriva par cette petite rue sans vitrines qui bordait l’arrière de l’imposant bâtiment, et où il buta contre un mec qui arrivait en courant.

— Oh ! Pardon, fit l’homme, un mec de son âge, vingt-cinq ans, le Père Noël est en retard !
— Bon courage, Père Noël ! fit Kévin, amusé… et séduit par la belle gueule du mec qui entra par une petite porte.

Kévin voulut voir ce qu’il donnerait travesti, et il musa un peu devant les vitrines de l’autre trottoir avant de voir ressortir l’autre, habillé à la diable et ajustant sa fausse barbe. Le mec lui fit le signe de la victoire, et Kévin traversa pour lui dire en souriant :

— Le Père Noël ne sera pas en retard !
— On dirait un titre de film ! dit l’autre en se dirigeant vers l’avant du magasin, tandis que Kévin l’accompagnait, amusé. Qu’est-ce que vous lui avez demandé, vous ?
— Oh ! fit Kévin, surpris, eh ben… un nouveau mari, tiens !
— Ah ! Ah ! Ah ! On n’a pas ça en magasin, mais repassez quand même en fin de journée, y aura peut-être des invendus recyclables, ah ! Ah !

Le mec prit son poste et fit un geste sympa à Kévin, qui resta tout chose : super beau, ce mec… mais sûrement titulaire d’une cinquantaine de houris, au moins ! Il zona donc dans le magasin, heureusement vide ou presque à cette heure, puis ailleurs, où il se demanda si tous les Pères Noël croisés étaient aussi beaux dans le civil que le sien… À vrai dire, il errait sans le moindre but, car tout était prêt chez lui, et puisqu’il qu’il n’avait pas de cadeaux de dernière minute à faire…


C’est donc les mains dans les poches qu’il repassa devant les Galeries, vers midi… pour tomber sur son Père Noël, qui quittait son poste.

— Décidément, je vais finir par croire que vous y croyez, vous, au Père Noël !
— Pur hasard, je vous jure ! Et puis… j’aurais des excuses, car vous n’avez pas l’air d’une ordure, vous !... marivauda Kévin.
— J’ai droit à une pause toutes les trois heures… et mes potes me font faux bond : un café, avec moi ?

On entra donc dans le vestiaire du magasin, vaste pièce où deux ou trois employés se changeaient, et pourvue d’un coin cafétéria muni d’automates et de quelques tables. On s’y assit donc, et le mec se présenta : Nicolas.

— Avec un prénom comme ça, j’étais prédestiné à faire le Père Noël !... plaisanta-t-il. Mais c’est pas ma vocation : j’ai besoin de fric pour mes études, alors je prends ce que je trouve… et puis même si on me reconnaît pas, être pris en photo des milliers de fois, ça flatte mon côté narcissique ! Et toi ?

Kévin se conta brièvement… et dut expliquer son vœu du matin, de recevoir un nouveau mari. L’autre compatit — à ce moment, Kévin eut un vieux coup de cafard —, et sans hésiter lui proposa de se joindre à son réveillon, soirée informelle chez sa copine, et avec d’éventuels amis.

— Elle aime pas Noël, et moi non plus. J’te donne mon numéro, tiens, car je veux savoir comment t’iras demain ! Et tu me files le tiens ? J’ai encore pause à 15 h 30… Tu te pointes ?

Kévin accepta, charmé, et l’autre termina sandwich et café. C’est fort guilleret qu’il rentra chez lui : rien à attendre de ce mec, évidemment… sauf qu’il était vachement beau, ce brun viril — un peu comme Sigefroy, mais en beaucoup plus fin —, et que cette rencontre lui avait mis du baume au cœur. Bien sûr, il tourna en rond jusqu’à l’heure du rancard, où il se pointa muni de deux éclairs au chocolat. Mais surprise, son Père Noël était en conversation avec un mec, plutôt quelconque mais souriant et présenté comme Fabien. On alla au vestiaire où l’on partagea les gâteaux, et où Nicolas avoua qu’il avait parlé à son ami du vœu de Kévin :

— Tu m’en veux pas ? Fabien est un mec bien. D’ailleurs, il a tout de suite dit que tu devais te joindre à nous ce soir…
— Et même, maintenant que je te connais, j’insiste ! affirma le garçon, châtain gracieux et amène.
— À moins que tu ne préfères un de mes collègues ? suggéra Nicolas en montrant d’un regard les quadragénaires bedonnants qui se changeaient dans le fond !
— Vous êtes sympa, les mecs, mais… j’ai décidé de faire front tout seul, comme un grand. On doit pouvoir passer un Noël tout seul, non ?
— Pas quand on est triste, et que l’on peut rencontrer des gens sympa… rectifia Fabien.
— Grâce à vous, je ne serai pas aussi triste, allez ! Je penserai à vous en trinquant avec mon miroir !

C’est cependant muni des coordonnées du gentil Fabien que Kévin s’en fut… pas tout à fait, cependant, car le garçon lui proposa de faire un peu de lèche-vitrines. De son âge aussi, ce garçon travaillait dans le même domaine que lui — l’informatique — et lui parut être la crème des hommes : qu’était-il hétéro ! On passa donc un bon moment ensemble, à deviser gentiment, puis c’est sur la promesse qu’il appellerait en cas de besoin que Kévin prit congé.


L’histoire s’accéléra vers six heures : il eut un bref appel de Nicolas : « Tu viens me chercher à sept heures ? Absolument besoin de te voir ! » Il était donc sur des charbons ardents, Nicolas, quand il parut au moment où le magasin fermait. Nicolas était déjà parti, et c’est Fabien que Kévin trouva devant le vestiaire, tout aussi interloqué que lui, car il n’en savait pas plus.

— Salut les mecs ! Rien ne va plus pour ce soir, Christina est partie chez ses parents à Lyon, car son père a eu une énième attaque, et il est mal barré. Je connais pas ses parents, et elle préfère que j’y aille pas. Mais évidemment, elle tient pas trop à ce qu’on réveillonne chez elle, j’ai compris…
— Chez moi, alors ? proposa Kévin.
— Ben… je te mets pas le couteau sous la gorge… On se connaît que depuis ce matin !
— Justement, on aura l’occasion de causer ! Vous aviez d’autres potes de prévus ?
— Ouais, une paire de folles… Oh, excuse-moi ! Deux mecs qui se sont décommandés.
— Eh ben on fera sans les folles ! Faut juste rapatrier la bouffe qui se garde pas.
— T’es trop sympa, toi ! Comme on a des prix aux Gale-ries, j’vais voir s’il leur reste des maris…

Et à la grande surprise de Kévin, Nicolas le prit en ses bras, suivi de Fabien. Allons ! Si tous les hétéros étaient comme ça…


À huit heures et demie, les garçons sonnaient chez lui, sur leur trente et un. La table était mise, et il ne fallut pas longtemps pour qu’on trinquât au champagne — Thierry avait des goûts de luxe, et Kévin suivait… — dans une ambiance particulièrement chaleureuse. Il y avait, compte tenu des apports des deux autres, très largement à manger… mais ce ne fut pas ce qui empêcha ces jeunes gens d’être gris assez vite. Ni donc la conversation d’émigrer vers des contrées assez éloignées de Bethléem… mais on n’évita pas d’évoquer « le p’tit Jésus dans la crèche », évidemment.

Sur le coup de minuit, ces garçons étaient intimes, c’est le moins qu’on puisse en dire : on s’était raconté, beaucoup. Et soudain, Kévin décida qu’il offrirait à ses nouveaux amis les cadeaux prévus pour Thierry…

— Tu sais quoi ? Fabien et moi, on a aussi apporté nos cadeaux pour chacun. Alors, si tu veux…
— Génial ! Seulement j’vous préviens… faudra essayer !
— Si t’essaye aussi, alors…
— Bingo !

Et là, ces jeunes gens allèrent de surprise en surprise, car d’abord Kévin offrit à ses hôtes les six strings prévus pour Thierry… ce qui les fit éclater de rire. À charge pour eux de se les partager, puis de les essayer, comme promis. Au point où l’on en était, on ne fit pas de manière, et Kévin put découvrir les académies de ces Messieurs Nicolas était grand et fin mais musclé, et très velu, mais si finement que cela lui faisait une sorte de délicate fourrure qui ravit Kévin. Fabien, lui, était plus râblé et aussi plus musclé ; velu, il l’était aussi, mais de façon plus voyante… ce qui paraissait autour des strings. Qu’on essaya et échangea, avant de ne pas se décider tout de suite.

Les cadeaux de Fabien étaient de nature voisine : une nuisette tulle et dentelle pour Christina, qui échut évidemment à Kévin, et un boxer hyper moulant à géométrie variable, possédant des boutons-pression partout… Autre séance d’essayage, dans les rires et les commentaires… et les attouchements.

Enfin, les cadeaux recyclés de Nicolas… et ce fut le clou de la soirée : celui de Christina échut à Kévin, comme imaginé… et c’était un fort joli petit gode tortillé qui fit exploser Fabien de joie. Il rigola un peu moins quand il déballa le sien : un vagin de synthèse… à essayer tout de suite, évidemment. Il y eut un petit moment de flou, mais Kévin se lança :

— Nicolas, j’essaye… si tu me le mets. Tiens, Fabien moi je te mets ton cadeau aussi… — on s’entre-regarda, indécis, puis Kévin exhorta :
— Allez, les couilles molles !

Ainsi fut donc procédé. Mais décidément, Fabien n’était pas de consistance à entrer dans son cadeau, Kévin lui fit signe de s’approcher, pour le sucer, tandis que Nicolas pénétrait sans difficulté le joli cul de Kévin — car on n’a pas dit que notre héros était un fort joli bonhomme, ni trop ni pas assez musclé, et velu comme un grand garçon, de brun lui aussi.

Or donc il suça. Et vite le patient se retrouva en d’heureuses dispositions… et Kévin ordonna :

— Tiens, Nicolas ! Puisque t’as une main libre !...

Et Nicolas d’enfiler l’objet sur la queue de son ami, précautionneusement… mais Kévin, toujours fourré, lui prit la main pour activer le mouvement, déclarant :

— Ça traîne aussi un peu, à l’arrière ! Du nerf, soldat !

Nicolas s’activa donc sur tous les fronts, et la séance prit un tour de franche complicité. Haydn, embauché pour l’occasion, tapotait gentiment sa 34ème sonate de piano, et il y eut là une sorte de douce frénésie, entretenue par les ahanements de Kévin, qui, dégrisé, savait tenir là le réveillon de sa vie !... Fabien n’ahanait pas moins du reste, et ces bruits donnaient de l’ardeur à un Nicolas dont le string était près d’exploser. Se retournant, Kévin lui ordonna : « Vire ça ! », et c’est le très joli vit de Nicolas qui parut, vite saisi par Kévin. Cette configuration dura un moment, puis Kévin gémit :

— Nicolas… tu me la mets, s’te plaît…
— Mais…
— Viens, s’te plaît !

Et Kévin de guider le beau mandrin vers son intérieur largement accueillant. Où Nicolas ne tarda pas à se sentir chez lui… tandis que demeuré sans branleur, Fabien fut récupéré par la bouche d’un Kévin qui jetant un regard vers le sucé, l’aperçut sourire largement à Nicolas… Mais du moins, on était dans le vif du sujet. Vingt minutes plus tard, Fabien montra des signes qui interrompirent net toute action : menant son monde à son lit et s’y mettant sur le dos, Kévin pria Fabien de la baiser, tandis qu’il faisait s’accroupir Nicolas sur son museau. Où Nicolas ne tarda pas à geindre de la belle façon, tandis que Fabien se déchaînait littéralement. Et ce ne fut que lorsqu’il se fit mettre les deux bites ensemble, encore un bon moment, que Kévin autorisa tout le monde à jouir…

Vautrés l’un sur l’autre et tout enfoutrés, ces garçons demeurèrent un instant englués, soupirant et ronronnant encore un peu… Enfin, on se remua. La séance avait été assez longue pour qu’on fût en partie dégrisé, et le maître de maison soupira :

— Oh, putain de putain, les mecs, j’y crois pas !...
— Tu crois qu’on y crois, nous ? mumura Nicolas.
— Moi, oui, fit doucement Fabien. Merci, les mecs. Merci, Kévin.

Il fallut aller se doucher. Nicolas semblait un peu chose, mais Fabien était tout sourire, et Kévin crut rencontrer en ses yeux une sorte de complicité… Ou ce n’était que de la reconnaissance ? Bref, le réveillon se termina sur le tapis, entre les caresses et les gorgées de champagne.
— Je pense pas que je vais raconter ça à Christina… dit Nicolas, mi-sérieux, mi-comique.
— Bon, si ça reste entre nous, ce sera pas un drame… Ça fera société secrète, et pis voilà ! suggéra Kévin.
— Enfin, pas trop secrète entre nous trois, j’espère ! déclara suavement Fabien, moi j’ai trouvé ça génial. Nico ?
— Oui, oui… Super, oui !
— T’façon, tu peux être sûr qu’on dira jamais rien à personne, n’est-ce pas, Kévin ?
— Je te le jure, Nicolas. Et je te jure aussi que si t’as un coup de cafard n’importe quand… hop, tu me sautes dessus, et ça passe !
— Arrête ! fit Nicolas, obligé de sourire.
— Je suis sérieux.
— Et moi, je suis où, là-dedans ? demanda Fabien.
— T’es de tous les coups, Fabien, surtout les bons ! affirma Kévin.

Les yeux commençaient à vaciller un peu, aussi demanda-t-il si les garçons dormaient chez lui. Nicolas déclina l’invitation, prétextant que vu sa situation… Fabien demeura donc. Dès le départ de Nicolas, il se réveilla, à la surprise de Kévin. Venant se mettre contre lui, sur le canapé, il déclara :

— Faut que je te remercie… particulièrement, Kévin.
— Et pourquoi ?
— De cette super soirée. En fait… je te parle en confidence… j’avais jamais fait ça.
— Apparemment, Nicolas non plus…
— Détrompe-toi… il s’y est essayé ci ou là. Sans être convaincu. Mais sans être dégoûté non plus. Moi… j’avais jamais osé, mais j’en avais super envie. C’est pour ça que… je te remercie.
— Ben… je n’y suis pas pour grand-chose. Et si je peux t’aider encore…

Où Fabien saisit alors vivement et sans prévenir la bouche d’un Kévin qui n’allait pas s’en plaindre. Et ce baiser mouillé fut le premier d’une interminable série… d’où vint que ce fut Sigefroy qui éveilla les garçons, vers deux heures et demie de l’après-midi. Kévin en dit le moins possible, affirmant qu’il avait passé une soirée charmante. Il ne put refuser une soirée de réveillon-bis — on était vendredi soir —… où il fit inviter Fabien. La surprise du jour fut qu’il n’y avait là que des garçons, savoir l’incomparable Sigefroy, superbe bête de sexe(s), et quatre autres mecs, dont un couple. L’air échauffé de Sigefroy ne laissa guère de doute sur la vision qu’il avait de la soirée, et — recette multiséculairement éprouvée —, on eut droit à un concours de strings peu après l’apéro… La suite vous est devinable, et c’est Fabien qui prit là une bonne leçon de gaytitude. Toutefois, s’il foutut de bonne façon, il avait réservé sa fleur à Kévin… L’orgie fut mémorable, et tout le monde se retrouva empilé là, le samedi matin. Pour un baptême du feu, Fabien en avait eu pour son argent…


— On voudrait remercier le Père Noël, dit doucement Fabien, quand Nicolas parut le samedi soir — son beau-père ayant résisté au réveillon.

Et l’incomparable Nicolas de présider au déniaisage de son ami, avant d’y mettre sa touche, aussi… Depuis, on s’est installé… et le Père Noël n’est jamais en retard chez Kévin et Fabien. Thierry, si, qui fut marri d’avoir à changer de crèche…

24-I-2011







Re : Le Père Noël ne sera pas en retard - fablelionsilencieux - 18-11-2020

Voilà un conte de Noël comme je les aime.

Hans Christian Andersen, les frères Grimm et consorts, n'y avaient pas pensé !

PS : Malgré le confinement ,j’aimerais trouver les mêmes…



Re : Le Père Noël ne sera pas en retard - Lange128 - 19-11-2020

Merci [member=87]Louklouk[/member] pour cette œuvre « de jeunesse » puisqu’elle a été écrite en 2011. Tu n’avais déjà plus 20 ans… Aurais-tu toujours la première nouvelle érotique que tu as écrite ?

Distribution de cadeaux originale, ce sera moins gay cette année si le Père Noël est confiné en Laponie, il devra utiliser lui-même les strings et autres godes de sa hotte.


Re : Le Père Noël ne sera pas en retard - Philou0033 - 19-11-2020

Bonjour [member=87]Louklouk[/member] !
Super récit de "Noël".
Très belles rencontres pour Kévin.
Distribution de cadeaux très appréciée et très intéressante.
Il est vrai que comme conte de Noël, ça change de ceux qu'on peut lire ....
Merci.
Je t'embrasse!
Philou


Re : Le Père Noël ne sera pas en retard - bech - 22-11-2020

Comme quoi, dire sans réfléchir qu'on a demandé un nouveau mari au Père Noël, ça peut marcher.

Je me souvenais, d'avoir vu le titre d'un texte que Louklouk avait déjà écrit sur le Père Noël : "Le Père Noël, c'est vrai !". Je n'aivais pas encore lu cette histoire (Louklouk en a écrit beaucoup), mais ça a été l'occasion.

L'idée des 2 histoires est commune : chaque fois, un hétéro sert d'intermédiaire pour faire se rencontrer 2 gays, même si l'hétéro en question ne refuse pas de participer à des trucs entre garçons.

La publication de cette histoire a un mois d'avance sur le calendrier. Mais comme en fin d'année, je risque de passer 2 semaines éloigné d'internet, j'aurai eu l'occasion de la lire avant.