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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 17-02-2023

Ce qui me dérange surtout est l’énorme tiret au début des dialogues, en xx-large. Le texte, lui, est en x-small. Il serait préférable d’éliminer ces formatages indésirables, comme c’est le cas dans la majorité des autres textes publiés. Il me semble que nous avions déjà discuté de ce problème après le changement de logiciel.

J'ajoute que publier le texte en bleu donne un indice au sujet de son auteur.



RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 17-02-2023

(17-02-2023, 03:03 PM)Lange128 a écrit : Ne serait-il pas possible de corriger la présentation de ce texte qui est certes originale mais illisible ? Merci d'avance.


C'est fait!

Cool


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 17-02-2023

Amis,
Par une bizarrerie inconnue, impossible d'obtenir le texte complet de ce petit conte dont je soupçonne l'auteur : Maître Louklouk presque à coup sûr. Et si ce n'est pas lui, c'est rudement bien imité.  Par contre, nulle trace d'écriture bleue ni de larges tirets signalés par l'ami  Lange. C'est à croire que l'histoire a été remise sur le site une fois après avoir été corrigée mais pas entièrement!
Pour les protagonistes de ce conte, l'impossible satisfaction de Frédo par "madame"  reçoit des conséquences que je subodore inattendues (même si je n'ai pu lire la fin !). Comme quoi, il ne faut pas dire "Fontaine... Wink Rolleyes !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 17-02-2023

(17-02-2023, 04:29 PM)KLO7514 a écrit : Amis,
Par une bizarrerie inconnue, impossible d'obtenir le texte complet de ce petit conte dont je soupçonne l'auteur : Maître Louklouk presque à coup sûr. Et si ce n'est pas lui, c'est rudement bien imité.  Par contre, nulle trace d'écriture bleue ni de larges tirets signalés par l'ami  Lange. C'est à croire que l'histoire a été remise sur le site une fois après avoir été corrigée mais pas entièrement!
Pour les protagonistes de ce conte, l'impossible satisfaction de Frédo par "madame"  reçoit des conséquences que je subodore inattendues (même si je n'ai pu lire la fin !). Comme quoi, il ne faut pas dire "Fontaine... Wink Rolleyes !


Huh bin si ! je n'ai modifié que la taille des polices (ce qui a rétréci les tirets) et le texte est au complet et bleu !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 17-02-2023

Je peux voir le texte jusqu’à « rosi gentiment ». Il arrive parfois que des zones blanches soient réservées pour d’hypothétiques pubs, donc toujours aller jusqu’à la fin de la page pour être sûr de tout avoir lu.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 18-02-2023

Cher Louklouk (car c'est quasi indéniable, là), j'admire décidément ta capacité à faire éclore la bisexualité probable des persos de tes récits, même 5 à 10 ans après l'âge où on en prend conscience, mais pour le mec casé en couple hétérosexuel, même si sa copine a ses ragnagnas (ce qui n'arrête pas mon meilleur, phare lumineux de machisme hétérosexuel) je crois que c'est une première !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 18-02-2023

Un retardataire Zanonime,

[Image: MBsbclo1c6a_asiat.-InPixio-InPixio.jpg]

À notre époque, sur la terre, tous les hommes et toutes les femmes sont plus ou moins sorciers, cette situation est arrivée petit à petit après que les non-initiés eurent épousé des personnes au fait des secrets qui leurs permettaient de se singulariser autrefois.
Maintenant, à la longue, tous les enfants connaissent les trucs qui épataient, ou épouvantaient, autrefois, les humains normaux.

Ainsi, chaque ménage possède un lampe magique en terre cuite qui, lorsqu’on la frotte, permet à un génie de sortir. Beaucoup d’écoliers d’ailleurs utilise celui-ci pour faire leurs devoirs ou la vaisselle familiale lorsque les parents sont absent.

°°°°°

Lors de ma 16 ème années, le génie de la lampe de la maison était un gros bonhomme assez flemmard, il refusait de faire mes tâches ménagères prétextant qu’il était d’une caste de génie à laquelle il était interdit d’effectuer des travaux manuels subalternes pour un mineur.

Un jour qu’il m’avait trop énervé, je l’ai fait rentrer dans la lampe et de rage j’ai brisé celle-ci sur le sol.

Vous l’ignorez certainement mais une lampe à génie cassée devient inutilisable, j’ignore ce que devient l’hôte. Peut-être existe-t-il un bureau de placement pour génie en mal de demeure? Allez savoir? Quand mes parents rentrèrent je leur racontais un mensonge pour expliquer les dégâts. Bien que briser une lampe volontairement soit interdit dans le Code de coutumes sorcières, papa et maman n’en firent pas une histoire, le gros génie familial n’était pas beaucoup estimé, papa gardait sur le cœur son dernier refus de s’occuper du jardin et de tondre la pelouse alors que les voisins, eux, se la coulaient douce en regardant le match à la télé pendant que leurs génies ratissaient les feuilles, élaguaient ou bien lavaient la voiture.
Le samedi suivant, mes parents travaillant, on me chargea d’aller acheter une autre lampe à génie en me demandant de bien tester mon achat et ne pas me faire refiler un vieux produit contenant un génie détestable ou fainéant ou bien... horreur des horreurs pour ma mère... paillard, buveur, qui passe ses nuits au bistrot à peloter les sorcières un peu éméchées

Sur le chemin de la boutique, j’avais une idée pour mon choix. Idée qui, si mes parents l’avait connue, les auraient horrifiés.
La vendeuse me présenta tout d’abord ses vieux rossignols ébréchés, elle tenta de me présenter les génies y habitant m’affirmant qu’ils étaient bourrés de qualité puis les modèles supérieurs -hors de prix- je refusais et demandais à voir ce qui se faisait de plus récent. Des lampes neuves... possédant des habitants n’ayant aucune expérience chez un maitre.
( en plus les moins cher, n'ayant pas fait leurs apprentissages )
L’air mécontent elle sortit des cartons de l’arrière-boutique:
— Vous savez des génies tout neuf, y savent rien faire, y sont trop jeunes... Un bon génie faut le laisser vieillir... Murir... dix ans au moins !
— Cela me conviendra très bien, je lui apprendrai le travail de la maison à ma façon, puisque jusqu’à présent c’est moi qui m’en chargeais.
— Comme vous voudrez... Tenez, ce lot indique des génies de 15 ans, ça vous ira? Plus jeune on fait pas, ils sortent d'usine.
— Allez... Vendu... J’en prends un de ce carton.
— Vous l’aurez voulu, faudra tout lui faire voir car il débute, de plus vous aurez aussi les frais d’habillement.
Elle emballa la lampe soigneusement et je payais. Sur le pas de la porte elle me cria:
— Et pis y a pas de garantie, si y vous convient pas vous vous débrouillerez pour le revendre vous-même. J’les reprends pas ceux de c’t’âge-là.
Je fixais le carton soigneusement sur l’arrière de mon scooter et me dirigeais vers ma demeure.

Parvenu à la maison je déballais la nouvelle lampe en faisant très attention. Je la transportais alors dans ma chambre et je la posais sur ma table de chevet. J’allais dans le placard où je cachais mes revues pornos gays que j’étalais sur le lit. Je me déshabillais complètement et, saisissant la lampe je commençais à la frotter.
Un petit nuage de poussière lumineuse sortit de l’ouverture, il se désolidarisa de la lampe et, petit à petit, se matérialisa, un superbe et jeune génie légèrement musclé, nu, la peau matte et satinée, complètement imberbe, les yeux en amandes, marron foncé et cerclés de longs cils; qui retomba sur ses pieds:

— Bonjour, je suis, Cubitar. Tu as besoin de moi?... Maître... Quels sont tes souhaits...?
— T'apprendre!... Bien, aujourd’hui, leçon numéro un.

— Oui Maître... Et quelle est cette leçon?

Je lui montrais une image de deux mecs en train de se sucer.
— Dis-moi génie de mon coeur, as-tu déja appris ceci?


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 18-02-2023

Serait-ce un «Génie sans bouillir» comme le proclame une certaine pub pour de la lessive? J'ai bien l'impression que le personnage va vite apprendre les gestes essentiels de survie pour les besoins personnels et urgents du jeune homme. Ahhh si nous avions la même chose...Soit : certains prétendent que "c'est pas sorcier" sauf qu'il faut quand même, au minimum, respecter la tradition.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 18-02-2023

En sortant de la lampe pour atteindre sa taille complète, un génie doit perdre en densité, non ? Du coup, la caresse que le narrateur veut lui enseigner sera à peine plus qu'une brise tiède à l'endroit où il l'appliquera, plutôt frustrant...


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 18-02-2023

Imaginatif et primesautier... Joli conte... que j'aurais aimé écrire !
Mais j'aurais été plus avant dans d'histoire, évidemment !
Je n'en devine pas l'auteur.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 19-02-2023

[Image: epave-abandonnee-animee-plages-sable-cal...1-3421.jpg]
L'épave numéro deux,

Hendaye – Janvier 2023
 
— T’avais quel âge quand tu es venu ici ? demande Thomas, alors que nous remontons le quai du port de Caneta.
— Euh… deux mille dix-huit, j’avais seize ans. Et demi.
— Précision importante, en effet, a-t-il dit, me tirant un sourire en me rappelant le souvenir de la réplique identique de Bixente… ‘’Pfff, c’est le bled, ici, et ça doit être à peine mieux en été, ta mère vous choisissait des destinations de vacances où t’étais sûr de pas pécho, mon pauvre Jules. Sitôt rentrés à l’hôtel, je vais t’aider à exorciser le souvenir de… Ben, de rien du tout, en fait !’’
 
Tom se gargarise de l’idée auto-suggérée que je suis une jolie plante à floraison tardive que ses talents, tout aussi imaginés, d’horticulteur du plaisir ont seulement fait éclore l’année dernière seulement, sans imaginer un instant que j’ai eu une vie avant lui. Alors que ses vingt-six ans lui donnent juste la plus faible différence d’âge avec les quelques mecs qui…
Recherche d’image du père, dirait ma psy, imposée par maman, et que je bassine avec mes rêves inventés auxquels elle s’acharne à donner un sens.
 
Je n’en ai rien dit. La faute à ma discrétion, pourquoi raconter mon passé quand j’ai l’impression que le sien fait l’essentiel de nos conversations ? Puis un peu celle de la timidité qui m’avait étreint l’été dernier, lorsque son regard bleu surmontant une grimace lubrique m’avait virtuellement déshabillé, une demi-heure avant qu’il le fasse réellement, avec une brusquerie inhabituelle, mais pour un plaisir inattendu, que je n’avais pas pu lui cacher.
 
Sans un mot, je lui ai jeté mon regard de chiot affectueux, heureux à la perspective d’une caresse, avant de reprendre l’observation des bateaux amarrés et d’en déchiffrer les noms.
Étrange, pensé-je. À cette heure-ci, et surtout en cette saison, ils devraient tous être au port
— Excusez-moi, ai-je demandé à l’homme assis sur un banc, ‘’Je ne vois pas le Point Reyes, un chalutier blanc avec…‘’
— Je vois très bien, ouais ! Et non, il n’est plus ici, tu le trouveras passé la pointe Sainte-Anne, l’est mieux là, a-t-il grogné, avant de cracher dans l’eau de la rade.
Nous avons remonté le quai sur une vingtaine de mètres avant que Tom m’interroge.
— C’est le chalutier sur lequel j’avais fait une sortie en mer…
— Chiant comme la pluie, je me dis, alors pourquoi tu souris bêtement ?
— Oh, c’est rien, juste que je devais avoir l’air très gamin, le pêcheur m’avait demandé mon âge… avant de larguer l’amarre… pour les assurances, je pense, ai-je menti.
En réalité, Bixente ne m’avait posé la question que passée l’Isla de Amuitz, dans les eaux espagnoles, me repoussant gentiment après que je lui avais volé un baiser.
 
Hendaye – Août 2018
 
Je peux bien me raconter que c’est le mouvement souple mais assuré de ses doigts sur les filets, les muscles de ses bras ou de son torse qui roulent sous sa peau brunie que j’imagine pourtant douce, mais c’est finalement la couleur de ses yeux, d’un bleu très pâle, qui m’a séduit, lorsque son regard a croisé le mien, surement trop insistant, lors de la balade quotidienne qui m’amène depuis cinq soirs jusqu’au bout du port, où le Point Reyes est amarré.
Il m’a souri.
— En vacances ?
— Oui, ai-je soufflé.
— Les jeunes touristes comme toi trainent plutôt à la plage des Deux-Jumeaux.
Mon expression a dû lui faire comprendre que la compagnie de ceux de mon âge… ‘’Je préfère observer la vie des locaux, voilà.’’
— Les locos ? Les seuls fous, ici, sont ceux qui restent à terre.
— Alors que les pêcheur… ? Je ne sais pas, je ne suis monté qu’une fois sur un bateau, et encore, le ferry pour aller en Corse.
— Rien à voir avec une sortie au large !
— Oui, ça… doit être excitant, ai-je dégluti.
— Demande à tes parents, si tu veux, demain, neuf heures, retour pour dix-huit ! Moi, c’est Bixente.
— Jules…
 
Un peu inutilement, sans doute, j’accentue mon expression d’ennui, alors que je pioche distraitement dans mon assiette de chipirons, mais peu importe, le résultat attendu se produit, elle affiche une moue désolée, à court d’idées.
— Le château d’Abbadie, on l’a fait lundi, maman, et le casino, je ne peux pas encore y entrer… Mais puisque tu en parles, un pêcheur m’a proposé une sortie en mer, et si je donne un coup de main, c’est gratuit, je peux ?
— Je ne sais pas, ça peut être dangereux, tu es un peu jeune.
— Dans la marine du roi, les mousses embarquaient bien à dix ans, eux.
— Pas ce terme ! On sait ce que ces pauvres enfants subissaient, quelle horreur !
— Ben, ça n’a rien à voir, ici, maman, c’est juste remonter les filets au palan, et ça n’a rien de dangereux.
— Écoute, demande à ton père s’il est d’accord.
— Il n’a même pas répondu à mon texto d’il y a cinq jours, où je disais que j’étais bien arrivé et que ce seraient des vacances extra ! Tu ne voudrais pas me donner tort…
— Hmmm, vu comme ça, soit, si ça peut te remettre un sourire, pourquoi pas ?
Je dois me retenir de ne pas afficher vingt de mes trente-deux dents…
 
Au retour, assis sur le bas-bord au fond du chalutier, les jambes écartées, mes orteils rageusement écrasés dans mes tongs, juste vêtu d’un shorty et d’un tee-shirt, bien légers pour le vent du large, j’essaie de faire bonne figure. Avec un résultat mitigé, contrairement à Bixente ! Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Notre effroyable voyage est terminé, le vaisseau a franchi tous les caps, la récompense recherchée est gagnée
Mais à quel prix ! Il s’était gentiment moqué en me promettant une redoutable pêche au thon… alors que nous n’avons remonté que des anchois !
Avant de passer l’Isla de Amuitz, il a coupé le moteur du Point Reyes, et m’a rejoint à l’arrière.
— Déçu ?
— De la pêche, mais pas de la vue, ai-je clamé en me relevant pour – tentant ma chance – l’embrasser.
— Jules ! Tu ne sais pas ce que tu fais. M’a-t-il dit en me repoussant doucement. ‘’Ni ce dont tu as envie, sérieux !’’ 
— Je le sais, je sais tout cela, depuis presque une semaine à passer tous les jours sur le port, à espérer que tu me remarques ! Et tu l’as fait ! Discrètement, bien sûr, mais j’ai capté ton regard… À moins que ce n’ait été que de la curiosité, et je serais parfaitement ridicule d’imaginer…
— Tu n’as rien imaginé ! Mais quel âge as-tu, Jules ?
— Seize ans. Et demi…
— Détail important, mais techniquement… pratiquement, je pourrais presque être ton père.
— Rien que pour la considération que tu montres, tu es mieux ! Pour lui, je ne serai jamais assez musclé, assez sportif, assez… tout. Mais si je suis un peu quelque chose pour toi…
— Pour moi, tu es parfait ! Mince, beau, désirable…
Bixente m’a aimé, doucement, délicatement… Avant de m’abandonner pour se répandre sur mon dos, alors que ma semence poissait déjà les coussins de sa cabine.
— Pourquoi moi ? a-t-il soufflé dans mon cou.
— Tu vas trouver ça bête, ai-je gémi, toujours à mon plaisir, ‘’Tes yeux’’.
— Tu ne les as pas vus, là, Jules.
— J’aimerais, la prochaine fois…
 
Il y en a eu deux. ‘’Maman, je vais à Biarritz avec des potes, c’est bon ?’’  ‘’Sage, bonhomme !’’  ‘’Bah, tu sais bien, hein !’’ 
Le corps de Bixente sur moi, en moi, cette fois sur le dos, sur un matelas du Best Western, à voir ses yeux bleus briller alors qu’il jouit…
Puis Bixente, embarrassé, qui retire et noue le préservatif à l’arrière de son Kangoo, sur l’aire de l’Auchan… ‘’Je suis un peu serré, fin du mois, je suis désolé, tu mérites mieux’’… alors que je joue du bout d’un doigt avec la semence que j’ai répandue sur mon ventre…
 
Puis le départ, sans promesses qui ne seront jamais tenues, avec la distance, à quoi bon ?
Je n’ai jamais parlé de lui à maman, c’était inutile, elle respecte mes silences.
— Je n’ose pas te demander…
— C’était un très beau séjour, maman, je te promets !
— Ce n’était pas vraiment Antalya, le mois prochain, avec ton père, bien sûr…
Je n’irai pas, il trouvera bien un moyen d’activer l’assurance annulation, ne t’inquiète pas pour lui.
— Mais ce sera un moment pour vous, père et fils, il doit s’en faire une fête, et tu en avais envie, toi aussi.
— C’est juste que… je dois vous avouer un truc, à tous les deux, et papa… Je me dis que ça va un peu flinguer notre… relation père-fils. Alors voilà, ça va te décevoir, ou te faire de la peine, et je suis désolé…
 
Hendaye – Janvier 2023
 
— On doit se taper jusqu’à la pointe Sainte-Anne ? Pour revoir un bateau sur lequel tu as bêtement navigué un jour, il y a cinq ans ?
— Tu n’es pas obligé de me suivre ! ai-je répondu, décidé.
— Soit ! Mais c’est deux bornes de marche, hein !
Juste pour le contrarier, le bus nous a déposés en dix minutes à la pointe, que j’ai dévalée… Pour y trouver le Pont Reyes échoué, une épave sur la plage presque déserte, sauf pour une dame qui y promène son chien et s’est arrêtée.
— Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ai-je gémi.
— Triste histoire, a-t-elle dit. « Bixente… c’était son nom…il est sorti lors de la tempête de deux mille vingt, pour Dieu sait quelle raison, peut-être pour prouver qu’il était autant que les autres, mais quand il a bien dû appeler à l’aide, aucun pêcheur n’a répondu, ni n’a transmis l’information aux garde-côtes. Son bateau s’est échoué ici, on n’a jamais retrouvé son corps. »
— Mais pourquoi personne n’a… ? ai-je gémi, alors que Tom jette son bras sur mes épaules et pose un baiser sur ma tempe, en geste de défi plus que de compassion.
— Les ragots veulent qu’il aimait les hommes, ça ne plaisait pas… Un si gentil garçon, il ne méritait pas ça.
 
Après qu’elle a repris sa promenade, Tom a murmuré ‘’Putain ! Le mec était gay et tu es parti avec lui.’’
— Tu sais, c’est cet été-là que j’ai fait mon coming-out à ma mère, mais sans parler de lui, et ça non plus, il ne le méritait pas.
Alors, j’ai raconté Bixente, sa gentillesse, ses réticences initiales, la douceur de ses gestes… puis ses yeux bleus… ‘’Finalement votre seul point commun.’’
 
Thomas est reparti à l’hôtel. J’y trouverai peut-être la chambre vide de toute trace de sa présence, dans un sens, je l’espère, mais ça n’a pas tellement d’importance.
 
Tu m’avais souhaité d’être heureux avec quelqu’un qui me mériterait, Bixente, aujourd’hui, je te promets de m’y appliquer.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 19-02-2023

MA GNI FI QUE...  surtout la derniere phrase!!! 

merci


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 25-02-2023

Un bonus : l'auteur a été inspiré par l'image de la lampe merveilleuse,

[Image: MBsbclo1c6a_asiat.-InPixio-InPixio.jpg]

Le Génie est content
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Chez le défunt grand-oncle Pierre-Antoine, il errait un peu désorienté. Le vieil homme venait de mourir, et le testament par lequel il léguait des séries de livres ou de CD à son petit-neveu favori, Théophane, vingt-deux ans aux prunes, précisait aussi que ce jeune homme pourrait prendre céans tout objet qui lui plairait. Il en avait déjà rempli des cartons, sous les sourires de ses oncles et tantes, qui auraient volontiers tout balancé à la benne...


La famille s'affairait à vider cette immense baraque qu'on avait décidé de vendre. Mais il y avait tant de choses ! Et là, Théophane s'était transporté au grenier : on avait décidé qu'il y serait seul à décider, sauf en cas de trouvaille importante, ce dont on doutait : on considérait le vieil oncle comme un original cultivé,certes — il avait été prof de fac — mais passablement éloigné de la vie de tous les jours.
Et il en trouva, des trucs, Théophane ! Au point qu'il dut faire un second tri dans ce qu'il s'était réservé. Mais le grenier était vaste, et il en découvrait toujours.
Il tomba enfin sur une sorte de lampe à huile en cuivre de genre oriental — il savait que l'oncle avait beaucoup voyagé. Il la trouva jolie et d'un geste machinal, il tenta de l'essuyer avec un bout de chiffon qui traînait là.
Flouff ! fit l'objet qu'il lâcha. Ayant produit un joli son, la lampe exhala une sorte de vapeur qui s'épaissit au point de donner soudain forme à un personnage grotesque mais oriental qui déclara :


— Ouf ! Pas trop tôt ! Maître ! Que puis-je faire pour vous ?
— Mais !... Mais !... balbutia Théophane, sidéré.
— Qu'est-ce qu'y a qui va pas ? demanda la forme, t'as jamais vu de génie ? R'mets-toi, mon gars, y a eu mort d'homme... ah ! ah ! ah ! Mais le génie est toujours là !
Il y avait justement là un vieux grand miroir piqué de partout, et le génie s'y regarda :
— Ouh ! Mais c'est que j'ai fait du lard, moi... façon de parler, évidemment, depuis cent-trente-deux ans que je croupis là-dedans ! C'est p't'êt' mon tour de taille qui te chiffonne, p'tit gars ?
— Euh !
— Tiens, quand j'ai commencé, j'étais à un eunuque du Grand Turc qui entraînait des hommes pour les spectacles de la Cour. Allez ! Ferme les yeux, je reviens !
Théophane obéit, et releva les paupières à l'ordre suivant. Devant lui était une sorte d'athlète de son âge, une authentique splendeur. Il avait gardé le regard malicieux de sa vieille forme, mais son sourire était mille fois plus beau.
Et Théophane ne fut même pas étonné que ce « mec » eût des poils harmonieusement disposés sur le torse...
— Ah ! Je vois à ton sourire que ça va d'jà mieux ! fit le génie. Au fait ! Chez les Ottomans, ils m'avaient appelé Kerim, équivalant de l'arabe Karim, qui veut dire « généreux» : ça t'irait ? Sinon on change toute suite : Kévin, Marie-Claude, Totor, Germaine.... comme tu veux !
— Ah ! Ah ! Ah ! Non, Kerim, c'est joli, fit Théophane que l'aventure commençait à amuser grandement.
— Bon. Tu sais quand même que les génies sont là pour te faciliter la vie, mais ne peuvent pas tout : on n'empêche ni les guerres, ni les tremblements de terre... Pour les déraillements, faut voir. Y a des génies qui aiment les trains !


Il souriait largement, le jeune Théophane, désormais.
— On commence par quoi ? demanda Kerim.
— Je suis effaré du boulot qu'il y a à faire ici ! Je dois tout trier et prendre ce qui me plaît, et...
— Je vois ! Tu vas fermer les yeux, et je vais entrer en ton esprit pour me faire une idée de ce qui peut t'intéresser dans ce capharnaüm. Ne pense à rien, j'arrive !
Ainsi fut fait. Une poignée de secondes plus tard, il rouvrit les yeux et Kerim demanda :
— C'est fait : on met ça où ?
— Mais... quoi ?
— Ça.
Et le génie de faire un tout petit geste des doigts : alors tout le grenier entra en transe, et tous les objets, meubles compris, de se promener dans l'air sans jamais s'y heurter, pour se reposer doucement.
— Tout ce qui est près de l'escalier peut t'intéresser : à toi de décider. Je savais qu'il était bizarre, ton oncle, mais comme il m'a jamais fait sortir, j'ai jamais eu l'occasion de le lui dire ! Bon ! Tu me gardes avec toi, ou je me retire, pendant que tu vois ça ?
— Euh... reste, s'te plaît ! fit Théophane, soudain charmé par cette curieuse présence qui ne lui faisait plus peur du tout... et dont la beauté illuminait ce vaste et sinistre grenier.


On travailla dès lors de concert : dès qu'un objet ne convenait pas à Théophane, il allait rejoindre le reste des affaires... par voie aérienne. Et la séance ne s'éternisa pas. Le génie transféra l'héritage de Théophane dans la chambre qu'il gardait ici jusqu'à la fin du rangement.
Or il se trouva qu'aucun de ses oncles et tantes — tous héritiers du vieux Pierre-Antoine — ne dormit là ce soir-là : ils avaient leurs activités mondaines de la fin de semaine... et Théophane restait seul céans jusqu'au lundi.
Pensez si ce jeune homme apprécia l'occasion ! Il pourrait donc faire connaissance avec le monde des génies, et profiter du savoir-faire de celui-ci, qui lui semblait bien intentionné. Et plutôt doué...
La famille ayant pris la tangente, il fit sortir Kerim, qui lui dit tout de go :
— Tu fais pas de manières avec moi, hein ? Parce qu'au sérail du Grand Turc, j'en ai vu, des hommes ! Et depuis.... depuis!...
— Sauf que... je suis pas un artiste du sultan, moi !
— T'es pourtant un des plus beaux maîtres que j'aie eus, Théophane, alors pas de complexe !
Sans trop savoir pourquoi, Théophane avait confiance, et il eut envie de se montrer... Il prit donc sa douche sous le regard bienveillant de Kerim, qui était, rappelons-le, sous la forme d'un mec éblouissant...
Si Théophane se connaissait lui-même, oh ! c'était loin d'être le cas. Mais l'étrange présence de ce génie au merveilleux physique (car il s'agissait bien de ça, à ses yeux) lui donnait un trouble indéfinissable qui... qui lui plaisait bien.
Il se serait bien tripoté, oui, devant Kerim... mais il ne l'osa point... malgré l'avertissement d'iceluy à ne pas faire de manières...
Puis il alla manger un morceau — on ne savait même plus quelle heure il était. Or on passa dans le bureau du professeur, l'oncle Pierre-Antoine, où Kerim toussa.
— La poussière ? Il ne doit pourtant plus y en avoir, vu que c'est la pièce que mes oncles et tantes ont le plus minutieusement examinée, tu penses !
— Non pas, Maître ! La poussière ne m'est d'aucun effet, voyons... un génie ! Non, non... plutôt un truc louche, que je sens... Un trou... pas si vide que ça.... Voyons... Tu veux ?
— Ben oui, évidemment...
— Le grand bureau n'est pas vide. Outre qu'ils devraient se faire du pognon avec ce meuble, je sens qu'il y a quelque chose quelque part...
Soudain, Kerim plongea vers une des serrures de l'imposant bureau en baroque 1900, et il s'enfila dedans, sous l'œil effaré de Théophane.
— J'ai trouvé ! fit une voix venant de l'intérieur du meuble : celle de Kerim.
Soudain, et ce fit sursauter Théophane, le meuble tressauta, et une partie s'en ouvrit, d'où un tiroir sortit, d'où Kerim surgit, tout sourire... tendant une liasse de lettres à Théophane.
— Et voilà, Maître ! Y a plus qu'à lire !
Théophane se mit à ouvrit et à parcourir fébrilement la douzaine de lettres qu'il eut alors en main... avant de crier :
— Ah !... Ah !...
— Maître ?
— C'est... C'est grave, ça... Lis !
— Oui, dit Kerim, ayant juste balayé la lettre des yeux. On appelle le notaire.
— Un vendredi soir ? Bonne idée, oui !
Alors le téléphone de Théophane sonna : le notaire.
— Oh... Euh... Oui, Maître... Onze heures, oui , oui !
— Tu me disais quoi, du vendredi soir ?
— Euh, rien, rien ! bredouilla Théophane. Je suis convoqué  chez le notaire demain à onze heures...
— Tu m'emmènes ?
— Hein ? Mais...
— Il y a une fort belle sacoche en cuir, dans le salon...
À onze heures pile, Théophane était reçu par le notaire, ce samedi. Qui commença par se confondre en excuses... car il pensait avoir fait une boulette : l'oncle Pierre-Antoine avait modifié son testament in extremis, et l'en avait averti, mais un peu tard, aussi. Il en révoquait certaines dispositions, mais sans préciser ce qui les remplacerait...
Rassuré, Théophane sortit les papiers trouvés par Kerim, et qui contenaient un testament définitif, et plusieurs lettres indicatives. Or le dernier testament donnait la propriété de la bicoque à Théophane, rien de moins. Et partageait son contenu entre Théophane et ses oncles et tantes.
Une des lettres donnait l'explication de ce revirement : l'oncle avait oui des propos homophobes, alors qu'il n'était pas loin de quitter cette terre, aussi avait-il voulu avantager son petit-neveu... sans la moindre allusion à quoi que ce fût : les autres comprendraient !
Or donc, le notaire convoqua les autres héritiers le lundi soir... le temps que Théophane se fît une idée des choses, dans la maison. Grandement aidé par un Kerim de rude efficacité !
On fit la gueule, comme vous l'imaginez. Mais le document retrouvé par le notaire, et celui présenté par Théophane concordaient, et pas moyen de contester... Grand seigneur, Théophane proposa de remettre au pot tout ce qu'il avait déjà mis de côté... mais ses oncles et tantes refusèrent avec hauteur.  Et sa tante Marie-Antoinette, la plus jeune, lui confia en douce :
— Personne n'a besoin de rien... On prendra un meuble ou deux, façon de dire... Je suis contente que cette jolie maison reste dans la famille, mon grand ! Car tu seras la quatrième génération à l'habiter, si tu la gardes. Et, le jour venu, j'espère que tu m'y recevras !
Rentré à la maison, et seul, donc, Théophane convoqua Kerim. Qui ne dit mot, d'abord.
— Merci, génie ! Qu'aurais-je fait, sans toi ?
— Comme font les humains, je pense... Bon ! On vide le grand bureau ?
— Hein ? Y a encore des trucs dedans ?...
— Disons que... j'ai reniflé des choses, en y passant...
Sous les indications de Kerim, le bureau à secrets les livra tous... à commencer par une belle collections de pièces d'or.
— Pour avoir connu des générations d'humains... je te conseille de garder ce bureau... et de ne surtout pas dire ce que tu y as trouvé ! Sans vouloir te blesser, j'ai bien l'impression que ta famille aurait bien aimé te gruger...
Ce soir-là, Théophane dîna seul, encore, sous l'incessant babil d'un Kerim qui lui narrait ses longues expériences...
Avant de lui demander :
— Tu es seul, gentil Maître. Pourquoi ?
— Oh... Je... J'aimerais tellement... Mais c'est pas si facile !
— Je vois... C'est gentil, en tout cas !
— Est-ce que tu vois tout ce que je pense ? s'inquiéta soudain Théophane.
— Oh non ! Mais... il est si facile de lire en tes yeux ! Je ne peux pas tout faire, tu le sais... mais je dois t'aider. Et je sais ce que tu espères.
— Oh ! Tu le sais, toi ? Moi...
— J'ai un moyen de t'ouvrir les yeux...
Flouff ! Et surgit là le grand miroir piqué du grenier. Kerim passa derrière, et sous les yeux effarés de Théophane, des douzaines de jolis garçons défilèrent devant ses yeux ébahis :  Théophane n'y croyait pas ! Toutefois... il ne se rendait pas compte que lorsqu'une image lui plaisait... elle demeurait plus longtemps sur le miroir...
Kerim reparut devant lui, demandant :
— T'aurais le courage... de tendre la main à l'un de ces garçons... s'il existait ?
— Oh ! Je sais pas !
— Mais il le faut.
— Oui.
— Pendant que tu matais les mecs à poil, je t'ai commandé ta pizza préférée, tiens !
— Oh, c'est gentil, mais... je sais pas si j'ai faim, souffla un Théophane bien désemparé.
On sonna alors, et Kerim poussa Théophane à aller ouvrir : la pizza. Saisi, Théophane reconnut en le mec celui qui, dans la suite proposée par Kerim sur le vieux miroir, lui avait fait le plus d'effet. Presque exactement le même genre que Kerim... mais en châtain... et craquant, si craquant !
Le mec posa la pizza et... et l'on se regarda de travers...  Théophane frissonna.
— Merci, Monsieur, j'ai fini mon service, là...
Alors Théophane vit derrière ce garçon paraître un Kerim tout sourire... et il osa :
— Oh... C'est bien grand, ça... Est-ce que... vous partageriez avec moi... si vous avez fini ?
L'immense sourire du minet conclut ce timide épisode. Et c'est sous les yeux d'un Kerim hilare que Théophane continua... bien malgré lui :
— Et si vous voulez vous doucher...
— Ouais, fit le p'tit mec en se déloquant aussitôt, ce serait sympa... C'est où ?
Le minet était aussi bien fait que Kerim... mais en vrai... et il tendit la main à Théophane... qui se retrouva nu et en bel état... comme ce garçon. Vous devinez la suite. Où Théophane vit un enchantement, tout naïf qu'il était.
De ce jour, Kerim s'occupa des tâches ménagères, à l'insu de Matthieu... qu'il poussa cependant à trouver un autre boulot que livreur de pizzas. Et qui veille à tout, céans.
Et ce fut la tante Marie-Antoinette, une luronne, celle-là, qui demanda publiquement, un soir :
— Quand est-ce que vous vous mariez, les garçons ?
— On a fait la demande ce matin, Tantine !
Applaudissements nourris, dans le grand salon de la bicoque à Tonton Pierre-Antoine... Et Kerim est content de lui, aussi.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 25-02-2023

Oh quel récit tentant Tantine! Mmmhhh j'apprécie les très académiques Inscriptions sur le testament et les Belles Lettres surtout celles trouvées dans le tiroir de ce meuble apparemment "à secrets". Et l'histoire laisse présumer que d'autres découvertes sont encore au programme dans la "bicoque"* faite certainement de deux coques réunies en un seul ensemble d'architecture bien symétrique comme au Grand Siècle. Je vois très bien cette maison près de l'Observatoire de Paris, quelque part au Faubourg Saint-Jacques (à défaut de Saint-Germain ou...Saint-Honoré!).
Théophane a donc trouvé avec qui bien s'occuper : tant mieux pour lui, cela fera un heureux de plus en compagnie du "père Matthieu" tombé comme l'as de pique et...à pic en plus d'apporter quelque subsistance un soir de grand faim.
Quant à proposer un auteur pour cette instructive histoire, je suivrai le conseil des enfants très injustement désignés comme "fils de la Perfide Albion" : «Faut toujours y "regarder à deux fois"→In English, please.»
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Conversation.
«Ah, mon ami, je reviens de la pêche aux moules : je suis moulu.
-Heureusement que ce n'était pas la pêche aux coques!»


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 26-02-2023

Le génie est très marrant, totalement conscient de son statut, et malheureusement de l'inaccessibilité de son nouveau maitre, mais sa nature éthérée ne pourrait le satisfaire ¯\_(ツ)_/¯
Par contre, le livreur de pizza...
Ceci dit, je me dis que le djinn pourrait être intrusif, et réapparaitre au pire ou au meilleur moment... ⚆_⚆